..et alors.. ?    

 ..l'ÊTre-là...    ou     ..l'ENtre-PAIRE-là...

 

?

...voilà l'Â vraie question ...

Dossiers  Weltanschauungen

       apocalypse                                                                                          droits des coques

                    ÊTre-là ou ne pas Être-là *

?

ENtre--PAIRE-là

en ( auto)-affirmation du JE / en (auto)-sacrifice du JE     EN ENtre-COmmunion 

 

 

Ayn Rand

 

René Girard

 

 C.D. Friedrich

 

 

ceci est ton corps..livré pour MOI

/

 ceci est mon corps livré pour Toi

?

...UNi-vers ...

H (ou F)

MOI Maître de toi

 

H (ou F)

 Tu es mon Maître

 

EN l'amour comm-union

UNi-vers-ELLE *

>>> /    

 le figaro ce jour

 

dominants E t dominés....

 Coq(s)

 HF égaux et libre

en survie en leur finitude
EN le pouvoir sur l'Autre

 

 

 

>>>

 

 

IN  F

homocoqueS

h&f

ternaire

EN la vie IN-finie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

consubstantiel

en la relation de

dominants / dominés

 

inter-actions

extérieur//// intérieur

horizontale et verticale

en ce monde narcissique

 

 en Coq/coq(s)

 

?

CO-substantiel-le*

  en INter-relation d'empathie croisée

 h-f

 inter-actions

intérieur<< +>> extérieure

horizontale << +>> verticale

UNi<< +>> vers

de proches-EN-proches

de coques-EN-coques

homocoqueS

 

*   EL-LE couple à lecture palindromique comme l'ADN

 

 

 

 
 
 

 EN

 
 

 

 ÊTre-là   ...ou...  ENtre-PAIRE-là

?

....sachez quel monde vous a généré  ...

.... et vous saurez mieux quel sens

...vous  pouvez donner à votre vie ...

..et quel monde en venir-de-venir

vous allez générer .. ou .. vous avez généré à ce jour..

  >>>>>

 
     

le 17.04.16

l'humain EN

...  POÏESIS   ou  PRAXIS...

...  ceci est l'Â vraie question ..

. EN la Voie-Vérité-Vie EN ...

l'Â

?

Aristote:

La poiésis, action de faire en fonction d'un savoir, est la production d'un objet artificiel, posé en dehors de moi: une oeuvre. L'acte est production, technique comme savoir faire qui s'abolit dans le produit (une fois l'objet produit l'action cesse). En ce sens l'action est dévalorisée par rapport au but, elle vaut moins que l'objet produit. Elle est laissée par les anciens aux esclaves. Elles est aliénation à et en vue d'un produit.

La praxis: au contraire de la poiésis qui n'a de valeur que par la fin, l'objet produit, la praxis n'a pas un objet en dehors d'elle: elle se vise elle-même comme action orientée vers le bien. Le principe de la praxis c'est l'homme en tant qu'il est un intellect: la pensée se prend elle même pour objet à l'imitation de Dieu, premier moteur immobile, acte pur, réalisation de soi.

Pour Aristote la praxis c'est le bonheur humain pour lui-même, agir pour agir: le bonheur d'agir ne se trouve pas au delà de l'action dans un objet produit. Comprenons que c'est une philosophie de la liberté, c'est la philosophie du maître qui pense, qui contemple et qui ne s'engage pas d'un travail productif, dans une histoire, celle de la transformation de la nature.

Il faut mesure combien les modernes se sont éloignés de la praxis: la cité n'existe plus et les hommes libres n'existent plus. L'action ne peut plus être dépassée dans la contemplation.

L'intellect doit dominer le désir, l'âme appétitive selon Aristote. (voir le mythe de Prométhée: Prométhée introduit le feu et le danger rend nécessaire l'art politique).  >>>>>>>>

Wikipédia :

>>>praxis>>>>  

.... Dans l'éducation populaire, la praxis éducative  (...sic ... et non de l'humain ...) , peut être comprise comme "le travail de la culture dans la transformation sociale et politique"  ( ...nous voilà en mode de poîèse ...la transformation sociale et politique de l'humain en ce XXI siècle  (voir l’hypothèse de l'Offre Publique de Réflexion sur l’Éducation Populaire, 1999-2000) ou, encore comme "l'ensemble des pratiques éducatives et culturelles qui œuvrent à la transformation sociale et politique, travaillent à l'émancipation des individus et du peuple, et augmentent leur puissance démocratique d'agir" (Christian Maurel, Éducation populaire et puissance d'agir. Les processus culturels de l'émancipation, L'Harmattan, 2010). Dans ce cas, l'analyse des modes opératoires constitutifs de cette praxis est la praxéologie.

L'éducation populaire est un courant de pensée qui cherche principalement à promouvoir, en dehors des structures traditionnelles d'enseignement et des systèmes éducatifs institutionnels, une éducation visant l'amélioration du système social. Depuis le XVIIIe siècle occidental, ce courant d'idées traverse de nombreux et divers mouvements qui militent plus largement pour le développement individuel des personnes et le développement social communautaire (dans un quartier, une ville ou un groupe d'appartenance, religion, origine géographique, lieu d'habitation, etc.) afin de permettre à chacun de s'épanouir et de trouver une place dans la société.

L'action des mouvements d'éducation populaire se positionne en complément de l'enseignement formel. C'est une éducation qui dit reconnaître à chacun la volonté et la capacité de progresser et de se développer, à tous les âges de la vie. Elle ne se limite pas à la diffusion de la culture académique, elle reconnaît aussi la culture dite populaire (culture ouvrière, des paysans, de la banlieue, etc.). Elle s'intéresse à l'art, aux sciences, aux techniques, aux sports, aux activités ludiques, à la philosophie, à la politique. Cette éducation est perçue comme l'occasion de développer les capacités de chacun à vivre ensemble, à confronter ses idées, à partager une vie de groupe, à s'exprimer en public, à écouter, etc.

L'animation sociale et culturelle est un domaine d'investissement important d'éducation populaire.

Suivant une tendance du XXe siècle, l'éducation populaire est également devenue un secteur marchand, où les acteurs historiques (des associations, mais aussi les sociétés idoines qu'elles ont créées) font désormais face à de nouvelles sociétés spécialisées. La profitabilité pouvant prendre alors le pas sur les objectifs éducatifs.

>>>> poêtique >>>>

La poïétique a pour objet l'étude des potentialités inscrites dans une situation donnée qui débouche sur une création nouvelle. Chez Platon la poïèsis se définit comme "La cause qui, quelle que soit la chose considérée, fait passer celle-ci du non-être à l'être » (Le Banquet, 205 b).

pour Wikipedia ...Voir aussi ...

Philosophie de l'art et là nous tombons sur l'esthétique

Aristote

Paul Valéry

Heidegger

Jean-Jacques Nattiez

Autopoïèse  ... vue par l'homocoques >>Â>>>

Marc-Henry Soulet

 

 

TEXTES ayant servi de base à cette page ...

 

éthique du sacrifice et de l’anti-sacrifice René Girard et Ayn Rand

En fait, leur divergence se situe d’abord au niveau métaphysique et par extension au niveau anthropologique : Rand est matérialiste, d’où la croyance que le corps est le tout de l’homme

 .....à l’inverse,....

Girard s’inscrit dans la métaphysique judéo-chrétienne du dualisme de l’être [5] ( ...et non ternaire de l'être...), d’où la conviction que l’homme est constitué d’une âme et d’un corps. Dès lors, il est compréhensible que le sacrifice de soi soit perçu par Rand comme une réduction de l’homme à un animal sacrificiel. Le sacrifice s’apparente à une annihilation de soi révoltante car rien ne subsistera.

 

commentaires en relations .

Vu ainsi .. les deux visions sont en effet dualistes ... en ce qui concerne le christianisme elle reflète, en effer, un catholicisme monothéiste tel qu'il nous apparaît dans le film Katyn de Wajda ou  Des moines et des dieux de Xavier Beauvois ...

Je  ne pense pas que cela donne une vision exacte du christianisme  Trinitaire EN ... par l'amour comm-union. en la Vérité.... de l'homocoques..... l'espèce humaine à base F-H ..UNité de base .. Métaphysique de l'amour sexuel de Shoppenhauer

 

Voir également à ce sujet " le Prénom ... Prune "

 

.... en relations :

.... en MOno....  

 

...SOUMETTRE ....Souverain en MON droit...

mensonge

Le management négatif dans l’ingénierie sociale

les dominants font la guerre et la guerre fait les dominants  >>>>>

Faits comme des rats

Êtres en déréliction >>>

de la reconnaissance  par Paul Ricoeur ;;;

l’idée de lutte pour la reconnaissance est au coeur des rapports sociaux modernes􀀀; le mythe de l’état de nature donne à la compétition, à la défiance, à l’affirmation arrogante de la gloire solitaire le rôle de fondation et d’origine􀀀; dans cette guerre de tous contre tous seule la peur de la mort violente régnerait􀀀; ce pessimisme concernant le fond de la nature humaine va de pair avec un éloge du pouvoir absolu d’un souverain extérieur au pacte de soumission des citoyens délivrés de la peur.

... les moutons aux profits de l'oligarchie ...triomphante ..>>>>

substituer au « monde des hommes » un « monde des appareils ». .. un monde des automates ..un monde d'esclaves

 

 

 

en  homocoques 

 

 

Nos Nous, nos metaxu

des droits de l'homme au droit des Coques ..... des ENsembles

...tous spect-acteurs ...

l'humain trinitaire  EN A JE NOUS ....

.....l'intelligence affective, une affaire de coeur...>>>>>>>>>>

« Pour la femme [...], l'amour est une totale démission au profit d'un maître. »

Pourquoi le christianisme fait scandale  ....le christianisme un "spécialiste du sens"

Si par la Pâque, le Christ a extirpé la racine du mal, il a toutefois besoin d’hommes et de femmes qui dans tous les temps et lieux l’aident à affirmer sa victoire avec les mêmes armes que lui : les armes de la justice et de la vérité, de la miséricorde, du pardon et de l’amour  >>>>>

Se libérer du conditionnement 

.sens du sabbat

Voir ci- dessous  les liens que j'ai découvert le 16.02.2012

.... éblouissant ... quel possible chemin de vérité qu' Internet ... Internet à notre service et non être au service d'Internet ...encore une histoire de sens ...

Athènes versus Jérusalem ..ou ... Ancien versus Nouveau Testament ? deux conceptions du monde qui s'opposent ....

de triades .... de l'homme  dualiste "autocentré" vers celle de l'humain trine "hétérocentré EN l'Â Totalité"

 

 

Auteur:   Thierry Paulmier

Source:  Le Point  du 9 septembre 2010

René Girard et Ayn Rand : éthique du sacrifice et de l’anti-sacrifice

23 Août 2010 | Thierry Paulmier*

En face de la cathédrale Saint-Patrick à New York, à l’entrée du Rockefeller Center, trône l’immense statue de bronze d’Atlas en style art déco. « Celui qui porte le monde » se dresse devant le sanctuaire de « Celui qui porte le péché du monde ». Cette statue est devenue le symbole du courant philosophique de l’objectivisme fondé par Ayn Rand (1905-1982) ; elle illustre ainsi la couverture de son roman culte, Atlas Shrugged – « Atlas a haussé les épaules », lequel, aux dires de certaines enquêtes d’opinion, est le livre le plus lu et le plus influent en Amérique après la Bible. Autre coïncidence, Ayn Rand est l'un des principaux auteurs cités dans la Bible de Satan d'Anton Lavey, qui explique que sa religion est « uniquement la philosophie d'Ayn Rand à laquelle a été ajoutée des cérémonials et des rituels [1] ».


Ayn Rand, juive athée russe naturalisée américaine, a poussé la logique de la pensée libérale jusqu’à un culte de l’ego tel qu’il lui rendît inacceptable le sacrifice de soi. C’est en 1957 qu’elle publie Atlas Shrugged.

René Girard, catholique français « recommençant », naturalisé américain, a découvert l’origine de la violence dans le « désir mimétique [2] » et la solution à la violence dans le mécanisme du bouc émissaire et le sacrifice de soi [3]. En 1961, il publie son hypothèse du désir mimétique dans Mensonge romantique et vérité romanesque, et en 1972, celle du bouc émissaire dans la Violence et le Sacré.

La conversion et la révolte

Conséquence providentielle de la Shoah, deux penseurs d’après-guerre ont gravi la montagne du sacrifice qui avait été délaissé par les intellectuels depuis sans doute Joseph de Maistre, quoique par des chemins opposés : l’une a emprunté la voie de l’ego, l’autre la voie de l’autre. Mais tous deux ont posé la question éthique, c’est-à-dire la question du rapport de soi à l’autre, à partir du sacrifice. Sur la montagne, ils ont tous deux trouvé le sacrifice de soi chrétien. Mais Ayn Rand et René Girard sont redescendus par des versants opposés : Girard s’est converti, Rand s’est révoltée.

Comme saint Augustin avant eux, Rand et Girard ont bien compris que l’éthique est toujours en dernière analyse, telle la tragédie grecque, une question de vie ou de mort. « Deux amours ont fait deux cités : l'amour de soi jusqu'au mépris de Dieu, la cité terrestre ; l'amour de Dieu jusqu'au mépris de soi, la Cité céleste » (Cité de Dieu, XIV, 28). Le Christ a déclaré que le premier et le plus grand commandement était : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. » Mais il a aussi affirmé que le second, « tu aimeras ton prochain comme toi-même », lui était semblable (Matthieu, 22). Dès lors, on peut en inférer que les deux cités de saint Augustin sont aussi celles de l’amour de soi jusqu’au mépris de l’autre et de l’amour de l’autre jusqu’au mépris de soi. Ayn Rand choisit la première tandis que Girard élit la seconde.

Pour Girard, l’éthique se résume au choix cornélien entre le sacrifice de soi et le sacrifice de l’autre ; il n’y a, semble-t-il, pas de solution intermédiaire. Soit on se sacrifie, c’est-à-dire qu’on se laisse sacrifier, soit on sacrifie l’autre. On est soit victime soit bourreau. L’éthique girardienne est alors celle de l’acceptation du sacrifice de soi pour l’autre, dans l’imitation du Christ. À l’inverse, l’éthique randienne rejette avec le plus extrême dégoût le sacrifice de soi car il réduit, selon Rand, l’homme à n’être qu’un animal ou un objet sacrificiel. L’éthique randienne est anti-sacrificielle : l’individu se doit de « ne jamais se sacrifier pour les autres, ni sacrifier les autres pour lui-même [4] ». Rand ne préconise donc pas explicitement le sacrifice de l’autre, mais elle se situe sur l’échelle sacrificielle juste en deçà de Sade et de Nietzsche car en rejetant toute forme d’altruisme  ..(hcq  ampathie ..sollicitude ), son éthique aboutit irrémédiablement au sacrifice de l’autre.

Si l’on devait disposer les penseurs sur une échelle éthique allant de soi à l’autre, Ayn Rand se situerait « à l’extrémité de soi », en compagnie de Sade et de Nietzsche, tandis que René Girard se situerait « à l’extrémité de l’autre », en compagnie de saint Augustin et du Christ.

En fait, leur divergence se situe d’abord au niveau métaphysique et par extension au niveau anthropologique : Rand est matérialiste, d’où la croyance que le corps est le tout de l’homme ; à l’inverse, Girard s’inscrit dans la métaphysique judéo-chrétienne du dualisme de l’être [5], d’où la conviction que l’homme est constitué d’une âme et d’un corps. Dès lors, il est compréhensible que le sacrifice de soi soit perçu par Rand comme une réduction de l’homme à un animal sacrificiel. Le sacrifice s’apparente à une annihilation de soi révoltante car rien ne subsistera.

À l’inverse dans une perspective judéo-chrétienne, ce qui est sacrifié c’est le corps. Saint Thomas d’Aquin affirme que « quand on nous commande (1 Jn 3,16) de “donner notre vie pour nos frères”, c’est-à-dire la vie de notre corps, on nous laisse entendre que nous devons aimer le prochain davantage que notre propre corps [6] ». Mais le bien spirituel de l’âme, qui est supérieur aux biens matériels du corps est préservé, mieux il grandit. Dans cette perspective, le sacrifice de soi est exempt de toute forme de masochisme.

Éthique et anti-éthique

Rand et Girard ont donc dégagé ou explicité respectivement la fine pointe de l’éthique du libéralisme et du christianisme. Ayn Rand nous révèle que l’éthique libérale repose sur le rejet du sacrifice de soi alors que Girard nous rappelle que l’éthique chrétienne repose sur l’acceptation du sacrifice de soi. Girard, fidèle à l’éthique chrétienne, laisse dans les mains de l’autre la dague sacrificielle. Ayn Rand, et avec elle les libéraux, préfèrent la garder entre leurs mains. En réalité, l’éthique randienne est une anti-éthique, car elle ne considère que le moi (l’ego) et son propre intérêt, l’autre est totalement absent, ignoré. Dès lors, l’autre n’est-il pas déjà tué symboliquement ? Y-a-t-il d’ailleurs jamais eu une éthique libérale qui fasse une place à l’autre ?

À la manière de Caïn à qui Dieu demandait où était son frère Abel, les libéraux répètent sans cesse : « Suis-je le gardien de mon frère ? » Et dans la Bible, Caïn prononce ces mots pour dissimuler qu’il a tué Abel.

Nietzsche ne voyait que deux modèles pour l’humanité : Dionysos et le Crucifié. D’une certaine manière, Ayn Rand reformule l’alternative : « Atlas révolté » et le Crucifié. Mais est-ce qu’Atlas qui se révolte n’est pas voué à devenir Dionysos ?

Rand et Girard ont donc dégagé l’horizon éthique pour n’y laisser subsister que le sacrifice de soi ; l’une pour le condamner, l’autre pour le promouvoir.

Aux États-Unis, plusieurs institutions travaillent à la diffusion de la pensée de Rand, notamment le Ayn Rand Institute, tandis que la fondation Imitatio œuvre à la promotion de la pensée de René Girard (dont le relais en France est l’Association de Recherche Mimétique (ARM)). Mais le rapport de force est aujourd’hui hors de proportion L’engouement américain pour l’œuvre d’Ayn Rand donne lieu à la vente de centaines de milliers d’exemplaires de ses livres chaque année. À New York, le United States Postal Service a créé un timbre à son effigie en 1999. Un film Atlas shrugged est en tournage actuellement, réalisé par Paul Johansson ; il sortira en 2011.

La passion entre Ayn Rand et l’Amérique est d’ailleurs mutuelle. Seule la société américaine trouvait grâce à ses yeux. En 1974, elle donna un discours aux élèves de l'académie militaire de West Point où elle affirma : « Je peux dire — et il ne s'agit pas d'une banalité patriotique, mais avec une connaissance complète des racines métaphysiques, épistémologiques, morales, politiques et esthétiques nécessaires — que les États-Unis d'Amérique sont le pays le plus grand, le plus noble et, dans ses principes, le seul moral de l'histoire du monde. »

En France, une traduction d’Atlas Shrugged, renommé la Révolte d’Atlas, est annoncée pour septembre-octobre 2010.

 

*Thierry Paulmier est né en 1971, il est docteur es sciences économiques (2000) et titulaire d'un DEA de science politique (1996). Ancien chercheur associé au CEPII (2001) et à l'IFRI (2002), il a travaillé comme économiste au Centre du commerce international (CNUCED/OMC) à Genève (2002-2009). Il vit actuellement à New York où il étudie à l'American Academy of Dramatic Arts et prépare une thèse de science politique sur René Girard à l'université de Marne la Vallée. Il a publié L'Armée française et les opérations de maintien de la paix, LGDJ, 1997.


 

[1] Anton Lavey cité par Bill Ellis, in Raising the Devil : Satanism, New Religions, and the Media, The University Press of Kentucky, Lexington, 2000, p. 180. Voir l'essai de l'Église de Satan intitulé Satanism and Objectivism
[2] Selon Girard, le désir humain est mimétique ou imitatif : on ne désire que ce que les autres désirent. Ce sont les autres qui nous désignent les objets que nous désirons et, de ce fait, nous entrons en rivalité avec eux. ...

[3] Dans les sociétés primitives, la montée de la violence en raison des rivalités mimétiques débouche sur une crise qui se résout par la désignation d’un coupable (le bouc émissaire) qui est sacrifié et dont le meurtre restaure l’unité et la paix. La violence est donc expulsée de la société par la violence sous la forme du sacrifice. Ce mécanisme ne fonctionne que si les individus sont convaincus en toute sincérité et à l’unanimité que la victime est coupable. Le sacrifice du Christ a brisé ce mécanisme en révélant que la victime est toujours innocente - nombre de figures bibliques tel que Abel, Isaac, Joseph, Job, ou Jean-Baptiste avaient entamé le travail de sape. Depuis lors, le seul remède à la violence est le renoncement à la violence, lequel conduit au sacrifice de soi.
[4] Ayn Rand, (source Wikipédia). Pour l’anecdote, le fondateur de Wikipédia, Jimmy Wales, se dit un admirateur de Rand et est libertarien.The Voice of Reason, Dutton Plume, 1989, chapitre « Introducing Objectivism », p. 3. Cet article est paru dans le Los Angeles Times, numéro du 17 juin 1962.
[5] La métaphysique judéo-chrétienne se distingue de toutes les autres par le fait qu’elle n’est pas un monisme de l’être mais un dualisme de l’être. Il n’existe donc pas un seul être, l’univers (matérialisme) ou l’Être absolu (idéalisme), mais deux êtres qui sont aussi deux types d’être : l’Être absolu incréé (Dieu) et de l’être créé (l’univers). .....
[6] Saint Thomas, Somme théologique, Ia-IIae,44, 8,2.

 

http://route125.wordpress.com/2010/05/06/atlas-shrugged/

http://braintypesblog.braintypology.com/2009/03/ayn-rand-glorified-introverted-characters.html

 

Pourquoi le christianisme fait scandale

.textes mis en gras par l'hcq....il s'est d'ailleurs égarée dans un nihilisme absolu et déshumanisant. ....

C'est ici que le christianisme a une carte importante à jouer, comme l'explique Jean-Pierre Denis, directeur de la rédaction de la Vie, dans son nouveau livre, Pourquoi le christianisme fait scandale, sous-titré la Nouvelle Contre-Culture. L'auteur ne le cite pas, mais l'expression évoque un discours prononcé par Benoît XVI à Malte le 18 avril: « Dans le contexte de la société européenne, les valeurs évangéliques encore une fois deviennent une contre-culture, tout comme elles l'étaient au temps de saint Paul.» Aujourd'hui marginal, explique Jean-Pierre Denis, ringardisés en tant qu'institution, le christianisme peut faire de cette marginalité un atout dans une société qui garde culte de la subversion. À l'heure où les idéologies qui ont contribué à reléguer le christianisme en seconde division sont mortes, après l'échec des messianismes du XX' siècle, alors que l'idée de progrès connaît une crise sans précédent, alors même que le libéralisme qui s'était cru triomphant il n'y a pas longtemps, montre cruellement si limites et que. la fragmentation à laquelle il veut condamner l'individu le laisse profondément insatisfait, le reflux de ses adversaires laisse apparaître un christianisme pas si moribond que cela. Devant une atomisation généralisée - des savoirs, de la culture, de la société - qui laisse l'homme dans un face-à-face avec lui-même qui ne lui permet plus de savoir où il va, l'homme occidental peut se tourner vers le christianisme comme vers un "spécialiste du sens" comme l'expliquait Lacan. ....

« Sur tous les terrains où le christianisme a été mis en déroute, écrit Jean Pierre Denis, il apparaît aujourd'hui non seulement comme l'une des seules instances critiques , mais aussi comme l'une des seules forces à porter le souci d'une réunification de notre culture, autrement dit d'une avec nous-mêmes."

A l'homme éclaté, écartelé entre des appétits successifs, le christianisme oppose sa vision d'un homme contemplé dans la globalité de son être. À la marchandisation de toute chose, à la relativisation de la dignité humaine, à la disparition « du sexe dans la pornographie, de la loi dans le droit à tout, de la science dans la technique, de la raison dans le nihilisme, de l'esthétique dans le publicitaire, de l'éducatif dans le divertissant », le christianisme apparaît comme la seule instance à oser apporter une réponse globale qui ne craint pas d'être une idéologie, puisqu'elle reste avant tout une rencontre (ce que montre de superbe façon le film de Xavier Beauvois). La seule qui ose encore défendre, note encore Jean-Pierre Denis, ces notions oubliées qui font la grandeur de notre humanité : civilisation, universalité, vérité. Le christianisme demeure la seule proposition concrète selon laquelle non seulement "un autre monde est possible" mais encore est déjà là à l'oeuvre.

Le monde le sait bien, qui tout en proclamant la mort programmée du catholicisme, se saisit de la moindre prise de position du pape pour la commenter à l'infini, que ce soit pour la dénoncer (la polémique mondiale sur le préservatif) ou la récupérer (la polémique française sur les Roms). Encore faut-il, pour pouvoir jouer pleinement son rôle de contre-culture, que le christianisme ne tombe pas dans l'illusion, comme une certaine pastorale des années 1960, de vouloir épouser le discours ambiant, mais assume au contraire sa radicale étrangeté, qui fait sa plus puissante attraction. N'est-ce pas le sens de l'éloge paradoxal que Michel Houellebecq, dans la Carte et le Territoire, fait des « jeunes prêtres urbains », « humbles et désargentés, méprisés de tous, soumis à tous les tracas de la vie urbaine sans avoir accès à aucun de ses plaisirs, [qui] constituaient pour qui ne partageait pas leur croyance un sujet déroutant et inaccessible » ? « Ce qu'il y a de fou dans le monde, écrit saint Paul, voilà ce que Dieu a choisi pour confondre les sages. »

À lire .... viens de commander le livre ...02/2012

Pourquoi le christianisme fait scandale, de Jean-Pierre Denis, Seuil, 348 pages, 21€.

Date d'émergence  : 2005  

.textes mis en gras par l'hcq...."il s'est d'ailleurs égarée dans un nihilisme absolu et déshumanisant. "

ce 16.02.2012 ...

  ...ne retrouvant pas les référence du texte  ci-dessus , j'ai posé en Google la phrase    qui se trouvait en l' entête de l'article ...

.... égarée dans un nihilisme absolu et déshumanisant. ....

 et j'ai trouvé .....  des textes vraiment éclairant la thématique du sens de la vie ..... .  le 5ième que j'ai imprimé  est en cours de lecture ... j'en mettrai des extraits sur le site ..

 1) http://www.valeursactuelles.com/dossier-d039actualit%C3%A9/dossier-d039actualit%C3%A9/grand-retour-de-dieu20100909.html    .. attention adresse casée ..à copie/coller dans la fenêtre URL

"Des hommes et des dieux", le film événement en hommage aux moines de Tibéhirine. La culture en quête de sens : le grand retour de Dieu  ... monomono ....

"Faute de reconnaître la possibilité même d’un sens, une large partie de la culture contemporaine, et notamment dans les arts plastiques, s’est d’ailleurs égarée dans un nihilisme absolu et déshumanisant."

2) la page de l'homocoques ... qui est celle-ci .... je n'en suis que le fruit d'un copier/coller.. en ayant oublié d'en copier la source

3) http://philocalie.over-blog.com/5-categorie-11677384.html

 

l’ambition métaphysique de conquérir le monde et de

substituer au monde divin, l’empire des hommes.

          4) http://www.causeco.fr/La%20revue/nihilisme.pdf

La question du nihilisme chez Camus Ou « L’histoire de l’orgueil européen »

« La terreur et les camps de concentration sont les moyens extrêmes que l’homme utilise pour échapper à la solitude. La soif d’unité doit se réaliser, même dans la fosse commune. S’ils tuent des hommes, c’est qu’ils refusent la condition mortelle et veulent l’immortalité de tous. » L’Homme révolté

 

5) http://www.europhilosophie-editions.eu/fr/spip.php?article23

Pour l'article en français , allez sur la rubrique :  "Pour citer ou faire un lien vers cet ouvrage : Édouard Jolly, Nihilisme et technique, étude sur Günther Anders EuroPhilosophie 2010, Bibliothèque de Philosophie Sociale et Politique http://www.europhilosophie-editions.eu/fr/spip.php?article23 

 

Edouard Jolly  NIHILISME ET TECHNIQUE  Etude sur Günter Anders

Un homme, centré sur lui-même, ne cherche plus à fonder raisonnablement, ni à entrevoir les conséquences de ses actes. Il est nihiliste par dépit. Confronté à l'absurde de la question du devoir, obsolète une fois confrontée à la facilité technique de l'agir, il reste interdit, condamné à se laisser porter par le cours des choses, le fleuve des événements, bloqué dans la question du non-sens de sa vie. S'il ne trouve pas de sens à ses actions, s'il ne trouve pas de fondement à son devoir, il lui reste toujours cette possibilité d'agir pour exister. Qu'un acte ne réponde plus à la question de son sens ne le rend pas pour autant impossible, d'autant plus si son seul motif est la performance maximale. La technique dont l'homme dispose lui donne le statut de dieu prométhéen : sous l'ère de l'atome, la destruction totale de chaque individu comme du monde est désormais possible.

avec cette citation ... en premier...

».

 "Je suis l’Homme dans la boîte parce que, pour moi, le monde est une boîte, ou plutôt ma propre boîte y est emboîtée de telle façon que je puisse y survivre, par une pure et complète discontinuité, c’est dire à quel point ma boîte revêt une fonction primordiale : elle me permet de vivre dans le monde sans y vivre, elle me permet d’être dans le monde sans y être, ainsi, chaque partie du monde, chaque monde est une boîte emboîtée avec les autres, sauf avec la mienne. Car la boîte dans laquelle je vis est aussi celle que je dois faire vivre en moi, sous peine d’en mourir. Cette boîte dans laquelle j’habite est donc la Boîte qui contient toutes les autres boîtes de mon esprit, et c’est la raison pour laquelle elle vit aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de moi."    M. G. DANTEC   .

 

5) http://www.humanitaire.ws/download/Humanitaire_pour_quelle_humanite.pdf

 

« Le but des Anciens était le partage du pouvoir social entre tous les citoyens d’une même patrie. C’était là ce qu’ils nommaient liberté. Le but des Modernes est la sécurité dans les jouissances privées ; et ils nomment liberté les garanties accordées par les institutions à ces jouissances. »

 

et .....la façon dont tend à se substituer au « monde des hommes » un « monde des appareils ....  etc  ...

 

 

Chine : Paysages manufacturés

http://fortune.fdesouche.com/272717-paysages-manufactures

 

 19.02.2012

VIDEO Se libérer du conditionnement  Krishnamuti  ...de votre égo ...individuel ou collectif  .... n'est-ce pas traité en individualiste s' (aouto) sacrifiant ? ...

 partie 1 partie 2 partie 3 partie 4

 

16.12.2013

UNE PENSÉE DE LA RELATION ...

SELON SIMONDON

 

Comment les relations portent-elles sur des termes'? Sont-elles internes ou externes? Peut-on parler de multiplicités des modes d'existence des relations? Quelle est l'origine, quelles sont les conditions de possibilité des relations ?

Ces questions sont au fondement de ce qu'il convient d'appeler le problème des relations; elles se sont répétées sous des formes variées, produisant une véritable histoire, complexe, mobilisant des questions hétérogènes, celles de la connaissance, de l'existence des objets et de leur constitution, de l'ontologie qui les rend possibles.

Nous voudrions montrer que Simondon redéfinit le problème des relations en le posant à partir d'un geste, inédit, qu'il place au fondement de sa philosophie. Il met en rapport deux grands problèmes que l'histoire de la philosophie avait maintenu séparés, pensés comme distincts et autonomes. Il pose un lien essentiel entre d'une part la question des relations et d'autre part la question de l'individuation. Ce qui est inédit n'est pas la question de l'individuation en tant que telle ni la question des relations, ni les problèmes du rapport entre l'individuation et la relation qui furent l'objet de véritables histoires, complexes, dans des variations continues, mais de placer au centre de l'individuation le concept de relation, allant jusqu'à identifier l'être à la relation.

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05.01.2014

 

« « Actualité de la psychanalyse »dirigée par Serge Lesourd Thérapeutique du sujet, la psychanalyse est aussi une théorisation du rapport du sujet au monde, en ce qu’il s’inscrit dans l’inconscient. Les transformations sociales intéressent donc au plus haut chef la psychanalyse tant dans sa pratique que dans sa théorie. Psychanalyse et actualité sont ainsi en liens intimes l’une avec l’autre et c’est leur double articulation qui constitue le projet de la collection.

 

Ainsi, la collection «Actualité de la psychanalyse » se propose d’une part d’éclairer par la psychanalyse ce qui fait l’actualité, l’actuel des mouvements sociaux, et d’autre part de transmettre l’actualité de la recherche en psychanalyse.

Le travail de la clinique psychanalytique étant de fait pris dans ce double mouvement d’innovation et de compréhension de ce qui s’actualise pour le sujet, lui-même pris dans une actualité de la société ...

 

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23.04.2016

^ Voilà ^

l'image de GOOGLE ce 23.04.16 

 

...illustration de "positions" du MONOcoq...

 

 

William Shakespeare >>>Wiki>>>>>

William Shakespeare, né avant le 26 avril 1564 (date de baptême) à Stratford-upon-Avon et mort le 3 mai (23 avril) 1616N 1 dans la même ville, est considéré comme l'un des plus grands poètes, dramaturges et écrivains de la culture anglaise1. Il est réputé pour sa maîtrise des formes poétiques et littéraires, ainsi que sa capacité à représenter les aspects de la nature humaine.

Figure éminente de la culture occidentale, Shakespeare continue d’influencer les artistes d’aujourd’hui. Il est traduit dans un grand nombre de langues et, selon l'Index Translationum, avec un total de 4 281 traductions, il vient au troisième rang des auteurs les plus traduits en langue étrangère après Agatha Christie et Jules Verne2. Ses pièces sont régulièrement jouées partout dans le monde. Shakespeare est l’un des rares dramaturges à avoir pratiqué aussi bien la comédie que la tragédie.

Shakespeare écrivit trente-sept œuvres dramatiques, entre les années 1580 et 1613. Mais la chronologie exacte de ses pièces est encore discutée. Cependant, le volume de ses créations n'apparaît pas comme exceptionnel en regard de critères de l’époque.

On mesure l’influence de Shakespeare sur la culture anglo-saxonne en observant les nombreuses références qui lui sont faites, que ce soit à travers des citations, des titres d’œuvres ou les innombrables adaptations de ses œuvres. L'anglais est d'ailleurs souvent surnommé la langue de Shakespeare tant cet auteur a marqué la langue de son pays en inventant de nombreux termes et expressions. Certaines citations d'ailleurs sont passées telles quelles dans le langage courant *

* « Une autre liste en anglais trouvée sur » [archive], sur NoSweatShakespeare.

 

William Shakespeare n'a jamais existé?  >>>>>>>

Shakespeare n’aurait pas écrit les œuvres qu’on lui prête. Une thèse que son testament ne dément pas totalement. Aucune allusion à ses livres, manuscrits, pièces de théâtre, poèmes n’y figurent… De quoi laisser planer le doute.

 

14.05.16

 

 

 

World’s Oldest Erotic Graffiti Was Gay And So Were These Other Famous Ancient Works Of Art >>>>>>

 

 

 

 

 

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... en France ..en Europe ...

...L'amour s'est en effet "refroidi »  ... la charité fait face à l'empire aujourd'hui planétaire de la violence....

Cette montée vers l'apocalypse est la réalisation supérieure de l'humanité. Or plus cette fin devient probable, et moins on en parle.

Il faut donc réveiller les consciences endormies.

Vouloir rassurer, c'est toujours contribuer au pire.

René Girard.

  

 

  "L'esprit constitue un champ de relations tourné vers la totalité de ce qui existe "  Joseph Pieper

Loin que ce soit être qui illustre la relation , c'est la relation qui illumine l'être.     Gaston Bachelard

Les composantes de la société ne sont pas les êtres humains, mais les relations qui existent entre eux.   Toynbee

 

 

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