Auteur:
René Girard et Giani Vattimo
EXTRAIT de l'article ci-dessous ...
Source: Philosophie
Magazine HORS SERIE René Girard le penseur du désir et de la violence
Novembre 2011
Dans une
énergique défense de la religion, René Girard souligne son importance
anthropologique et sociale et, surtout, pointe les danger qu'il y aurait à
vivre dans un monde désenchanté d'où elle aurait été expulsé.
Au passage, il rappelle le sens 'en du mot « apocalypse »,
Date :
22.11.2013

hcq
....apocalypse = dé-voilement ...
>>>Wiki>>> ...L’Apocalypse
ou Apocalypse de Jean ou encore Livre de la révélation, également appelé
Révélation de Jésus-Christ (en grec ancien Αποκάλυψις Ιησού Χριστού /
apokálupsis Iēsou Christoũ) suivant les premiers mots du texte1, est le
dernier livre du Nouveau Testament. ....
Étymologiquement, le mot « apocalypse » est la transcription d’un
terme grec (ἀποκάλυψις / apokálupsis) signifiant « dévoilement » ou,
sous un aspect religieux, « révélation » et appartient à un genre
littéraire juif puis chrétien de type ésotérique – la littérature
apocalyptique – qui présente une grande diversité mais qui a en commun
un goût prononcé pour l'allégorie ainsi que pour le symbolisme, et
dont l’Apocalypse de Jean constitue un modèle du genre.
Le texte, d'essence prophétique et dont l'auteur se réclame
d'Ézéchiel, se présente ainsi comme une « révélation de Jésus-Christ »
(Ap 1,1) qui dévoile à Jean « quel est le sens divin de son époque et
comment le peuple de Dieu sera bientôt délivré ».
...me propose de
nommer Vendanges Tardives " dé-voilement ..? .22.07.16
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EXTRAIT de l'article du livre ....dont images ci-dessus ..
René Girard et
Gianni Vattimo, Christianisme et
modernité, entretiens menés par Pierpaolo Antonello, Champs
Flammarion, 2009, pp. 36-39.
René Girard et Gianni Vattimo, philosophe et homme
politique italien, confrontent leurs points vue sur la compatibilité de
deux concepts qui fondent leur pensée, le christianisme et la modernité.
.....
`Je reconnais que la philosophie des Lumières a représenté un
moment historique où la partie chrétienne, occidentale, de l'humanité
s'est rendu compte que le monde changeait, que les gens étaient plus
libres et que la désacralisation du monde, comparée à l'époque
préchrétienne ou même seulement au Moyen Âge, offrait à l'homme une
plus grande possibilité d'action. Mais on a alors vu s'instaurer la
croyance erronée selon laquelle ce phénomène était le produit exclusif
de l'action des hommes, de leur génie individuel, ou du génie de
l'être humain en général. Dans le même temps cependant, la conscience
de la responsabilité humaine envers le monde n'a pas augmenté. Nous
disposons d'armes de plus en plus puissantes, mais nous avons un sens
très faible de nos responsabilités. Si notre évolution culturelle nous
a conduits à remplacer Dieu, alors nous devrions nous rendre compte
que nous nous sommes chargés d'une responsabilité énorme et qu'il
faudrait nous interroger sur l'importance de la religion tout
autrement que ne le font aujourd'hui les mass media. Ces derniers
perçoivent en effet la religion comme une pensée étrangère à la nature
humaine, quelque chose qui se présente sous la forme d'une contrainte,
d'un lien, qui peut être nuisible à la santé. La religion nuirait à
l'homme, comme le tabac. Mais ce discours néglige le fait qu'il est
dans la nature humaine d'avoir des croyances religieuses, et que
celles-ci doivent avoir un but anthropologique et social. Nous devons
aujourd'hui nous demander ce que signifie vivre dans un monde où l'on
prétend se passer de la religion. N'y a-t-il pas là un danger, en
particulier celui d'un déchaînement de la violence? Alors qu'il n'est
pas impossible, nous le savons, que nous provoquions un jour la fin du
monde tel que nous le connaissons, la disparition de la religion ne
nous expose-t-elle pas au risque du déchaînement d'une dimension «
apocalyptique »? Ce que je dis n'est évidemment pas compatible avec la
modalité apocalyptique du fondamentalisme protestant, qui imagine le
monde détruit par la violence de Dieu, car cela est par essence
antichrétien. À mon sens, les vrais textes apocalyptiques, qu'on ne
lit hélas jamais, sont le chapitre 13 de l'Évangile selon saint Marc
et le chapitre 24 de l'Évangile selon saint Matthieu ; pour moi, du
point de vue d'un christianisme fondamental, ils comptent encore plus
que l'Apocalypse de saint Jean lui-même.
Dans le même temps, tout en sachant cela, nous tournons en dérision
des textes bibliques comme l'Apocalypse, alors que nous devrions les
prendre très au sérieux, puisque la fin du monde y est précisément
mise en relation avec le christianisme. (...) Nous avons besoin d'une
bonne théorie de la sécularisation, car celle-ci correspond aussi à la
fin du sacrifice, ce qui nous prive de nos moyens culturels habituels
d'affronter la violence. Il y a une temporalité du sacrifice, et la
violence est sujette à l'érosion et à l'entropie."
.......
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"ÉVANGILE SELON SAINT MARC, CHAPITRE 13
Lorsque Jésus sortit du temple, un de ses disciples lui dit :
Maître, regarde quelles pierres, et quelles constructions! (...) Il
s'assit sur la montagne des Oliviers, en face du temple. Et Pierre,
Jacques, Jean et André lui firent en particulier cette question :,
Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et-à quel signe connaîtra-t-on que
toutes ces choses vont s'accomplir?
Jésus se mit alors à leur dire : Prenez garde que personne ne vous
séduise.
Car plusieurs viendront sous mon nom, disant: C'est moi. Et ils
séduiront beaucoup de gens.
Quand vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerre, ne
soyez pas troublés, car il faut que ces choses arrivent Mais ce ne
sera pas encore la fin.
Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un
royaume ; il y aura des tremblements de terre en divers lieux, il y
aura des famines. Ce ne sera que le commencement des douleurs. (...)
Quand on vous emmènera pour vous livrer,
ne vous inquiétez pas d'avance de ce que vous aurez à dire, mais
dites ce qui vous sera donné à l'heure même ; car ce n'est pas vous
qui parlerez, mais l'Esprit-Saint. Le frère livrera son frère à la
mort, et le père son enfant; les enfants se soulèveront contre leurs
parents, et-les feront mourir. , Vous serez haïs de tout cause de mon
nom, mais celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé. (...)
Priez pour que ces choses n'arrivent pas en hiver.
Car la détresse, en ces jours, sera telle qu'il n'y en a point eu
de semblable depuis le commencement du monde que Dieu a créé jusqu'à
présent, et qu'il n'y en aura jamais. Et, si le Seigneur n'avait
abrégé ces jours, personne ne serait sauvé; mais il les a abrégés, à
cause des élus qu'il a choisis. Si quelqu'un vous dit alors : Le
Christ est ici, ou : Il est là, ne le croyez pas. Car il s'élèvera de
faux Christs et de faux prophètes ; ils feront des prodiges et des
miracles pour séduire les élus, s'il était possible. (...) Mais dans
ces jours, après cette détresse, le soleil s'obscurcira, la lune ne
donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les
puissances qui sont dans les cieux seront ébranlées.
..... quand vous verrez ces choses arriver, sachez que le Fils
de l'homme ( hcq: l'homme = Adam ...le
Nouvel Adam fils de l'espèce humaine ...H-F Il le LE créa ...)
est proche, à la porte.
Je vous le dis en hérité, cette génération ne passera point, que
tout cela n'arrive. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne
passeront point.
Pour ce qui est du jour ou de l'heure, personne ne le sait, ni les
anges dans le ciel, ni le Fils, mais le Père seul. (...)
Il en sera comme d'un homme qui, partant pour un voyage, laisse sa
maison, remet l'autorité à ses serviteurs, indique à chacun sa tâche,
et ordonne au portier de veiller. Veillez donc, car vous ne savez
quand viendra le maître de la maison, ou le soir, ou au milieu de la
nuit, ou au chant du coq, ou le matin; craignez qu'il ne vous trouve
endormis, à son arrivée soudaine.
Ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez."
..en
proche relation ... ...EN
coque EN...
...quand ces
événements commenceront ....
...
>>> Nouvel Ordre Mondial
>>>>>
....le Président qui voulu dire la vérité ....
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