jeudi 19 avril 2012
Le jeudi de la 2e
semaine de Pâques
Saint(s) du jour :
St Elphège, archevêque et martyr (954-1012)
Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Saint Vincent de Paul :
« Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui donne
l'Esprit sans compter »
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 3,31-36.
Celui
qui vient d'en haut est au-dessus de tout. Celui qui est de la terre est
terrestre et il parle de façon terrestre.
Celui qui vient du ciel rend témoignage de ce qu'il a vu et entendu, et
personne n'accepte son témoignage.
Mais celui qui accepte son témoignage certifie par là que Dieu dit la
vérité.
En effet, celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui
donne l'Esprit sans compter.
Le Père aime le Fils et a tout remis dans sa main.
Celui qui croit au Fils a la vie éternelle ; celui qui refuse de croire
en lui ne verra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Saint Vincent de Paul (1581-1660), prêtre, fondateur de communautés
religieuses
Entretien spirituel du 19/01/1642 (Seuil 1960, p. 50)
« Celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu, car Dieu lui
donne l'Esprit sans compter »
Dieu nous donne ses grâces suivant les besoins que
nous en avons. Dieu est une fontaine dans laquelle chacun puise de l'eau
suivant les besoins qu'il en a. Comme une personne qui a besoin de six
seaux d'eau en puise six ; de trois, trois ; un oiseau qui n'en a besoin
que d'une becquetée ne fait que becqueter ; un pèlerin, avec le creux de
sa main pour se désaltérer : il en est de même de nous à l'égard de
Dieu.
Nous devons avoir grande émotion à nous rendre fidèles à la
lecture d'un chapitre du Nouveau Testament et à en produire, au
commencement, les actes : d'adoration, adorant la parole de Dieu et sa
vérité ; entrer dans les sentiments avec lesquels notre Seigneur les a
prononcées et consentir à ces vérités ; se résoudre à la pratique de ces
mêmes vérités... Surtout il faut se donner garde de lire par étude,
disant : « Ce passage me servira pour telle prédication », mais
seulement lire pour notre avancement.
Il ne faut pas se décourager, si, l'ayant lu plusieurs fois, un
mois, deux mois, six mois, on n'en est pas touché. Il arrivera qu'une
fois nous aurons une petite lumière, un autre jour une plus grande, et
encore plus grande lorsque nous en aurons besoin. Une seule parole est
capable de nous convertir ; il n'en faut qu'une.