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...L’homme
est un être qui porte dans son coeur une soif d’infini, une soif de
vérité – non partielle, mais capable d’expliquer le sens de la vie –
car il a été créé à l’image et selon la ressemblance de Dieu.
...l’homme est un être relationnel qui vit en relation avec les
autres et avec Dieu surtout
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commentaires en
relation :
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date
d'émergence :
12.2011 |
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Auteur:
Ja
Source:
[cc] Agor
.
Le message de
Benoît XVI pour la Journée mondiale de la paix, le 1er janvier prochain,
porte le titre ci-dessus. En voici quelques extraits.
L’éducation est l’aventure la plus fascinante et
difficile de la vie. Éduquer – du latin educere – signifie conduire
hors de soi pour introduire à la réalité, vers une plénitude qui
fait grandir la personne. Ce processus se nourrit de la rencontre
de deux libertés, celle de l’adulte, et celle du jeune. Ceci
demande la responsabilité du disciple qui doit être ouvert pour se
laisser guider vers la connaissance de la réalité, et celle de
l’éducateur qui doit être disposé à se donner lui-même. Plus que
jamais sont nécessaires pour cela d’authentiques témoins et non pas
de simples dispensateurs de règles et d’informations ; des témoins
qui sachent voir plus loin que les autres, parce que leur vie
embrasse des espaces plus vastes. Le témoin est celui qui vit en
premier le chemin qu’il propose. Saint Augustin se demandait : «
Quid enim fortius desiderat anima quam veritatem? – Que désire
l’homme plus fortement que la vérité? » Le visage humain d’une
société dépend beaucoup de la contribution de l’éducation à
maintenir vive cette demande qu’on ne peut pas supprimer. L’homme
est un être qui porte dans son coeur une soif d’infini, une soif de
vérité – non partielle, mais capable d’expliquer le sens de la vie –
car il a été créé à l’image et selon la ressemblance de Dieu.
Reconnaître alors, avec gratitude, la vie comme un don inestimable,
porte à découvrir la propre dignité profonde et l’inviolabilité de
chaque personne. C’est pourquoi, la première éducation consiste dans
le fait d’apprendre à reconnaître dans l’homme l’image du Créateur
et, par conséquent, à avoir un respect profond pour tout être humain
et à aider les autres à avoir une vie conforme à cette très haute
dignité. Il ne faut jamais oublier que le développement authentique
de l’homme concerne unitairement la totalité de la personne dans
chacune de ses dimensions, y compris sa dimension transcendante, et
que la personne ne peut être sacrifiée en vue d’obtenir un bien
particulier, qu’il soit économique ou social, individuel ou
collectif. C’est seulement par sa relation avec Dieu que l’homme
comprend aussi le sens de sa propre liberté. Et c’est la tâche de
l’éducation de former à la liberté authentique. Celle-ci n’est pas
l’absence de liens ou le règne du libre arbitre, elle n’est pas
l’absolutisme du « je ». L’homme qui se croit absolu, qui n’est
dépendant de rien et de personne, et qui croit pouvoir faire tout ce
qu’il veut, finit par contredire la vérité de son propre être et par
perdre sa liberté. Au contraire, l’homme est un être relationnel
qui vit en relation avec les autres et avec Dieu surtout. La
liberté authentique ne peut jamais être atteinte dans l’éloignement
de Dieu. La liberté est une valeur précieuse, mais délicate ; elle
peut être mal comprise et mal utilisée. « Aujourd’hui, un obstacle
extrêmement menaçant pour l’oeuvre d’éducation est constitué par la
présence massive, dans notre société et notre culture, de ce
relativisme qui, en ne reconnaissant rien comme définitif, ne laisse
comme ultime mesure que son propre moi avec ses désirs, et sous
l’apparence de la liberté devient une prison pour chacun, séparant
l’un de l’autre et réduisant chacun à se retrouver enfermé dans son
propre « Moi ». Dans un tel horizon relativiste une véritable
éducation n’est donc pas possible : en effet, sans la lumière de la
vérité toute personne est condamnée, à un moment ou à un autre, à
douter de la bonté de sa vie même et des relations qui la
constituent, de la valeur de son engagement pour construire quelque
chose en commun avec les autres ». Pour exercer sa liberté, l’homme
doit alors dépasser l’horizon relativiste et connaître la vérité sur
lui-même, et la vérité sur le bien et le mal. Au fond de sa
conscience, l’homme découvre une loi qu’il ne se donne pas lui même,
mais à laquelle il doit obéir au contraire et dont la voix l’appelle
à aimer, à faire le bien et à fuir le mal, à assumer la
responsabilité du bien accompli et du mal commis. Pour cela,
l’exercice de la liberté est profondément lié à la loi morale
naturelle, qui est de caractère universel. Elle exprime la
dignité de chaque personne, pose les bases de ses droits et devoirs
fondamentaux, et par conséquent et en dernière analyse, du
vivre-ensemble juste et pacifique entre les personnes.
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