....Le Maroc, à son tour, fait la chasse aux chrétiens

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n Voir aussi : http://www.lefigaro.fr/international/2010/03/18/01003-20100318ARTFIG00464-peace-village-enclave-islamique-au-canada-.php

Condamné à mort pour être devenu chrétien

 

Auteur:   ALAIN SANDERS

Source:  Présent

http://www.present.fr/article-13785-7060.html

Date : 26.03.10  

 . 

Après avoir interdit aux Marocains de donner à leurs enfants des prénoms berbères ou chrétiens, le Maroc – qui n’est pourtant pas le plus excité des pays musulmans – vient de passer à la vitesse supérieure dans la chasse aux chrétiens. Malgré les déclarations lamentables de l’archevêque catholique, Mgr Landel : « Les chrétiens ne veulent qu’exercer leur foi sur la terre d’islam qu’est le Maroc. Ils n’ont pas vocation (sic) à convertir les musulmans. »

La police chérifienne est ainsi intervenue à l’orphelinat d’Aïn Leuh, en plein pays berbère, à Rabat, à Tanger, à Casablanca, à Essaouira (Mogador), à Fès, à Marrakech. Pour interpeller des dizaines de personnes accusées de se livrer à un « prosélytisme chrétien ». Une cinquantaine d’entre elles ont immédiatement été expulsées. Ce qui n’empêche pas Khalid Naciri, le ministre marocain de la Communication, d’expliquer froidement :

— Ce n’est pas une campagne contre les chrétiens au Maroc. C’est une opération ciblée pour faire respecter la loi : tout le monde sait [et s’il ne savait pas, il le sait désormais… ] que le prosélytisme religieux est interdit au Maroc.

Que reproche-t-on aux personnes dévouées qui s’occupaient de 33 orphelins du Village de l’Espoir, l’orphelinat d’Aïn Leuh ? D’avoir « tenté » de convertir les orphelins. Depuis plus de dix ans – et avec l’accord des autorités marocaines – cet orphelinat recueille des enfants abandonnés et cherche à les confier à des familles d’accueil. Ancien administrateur du centre, Chris Broadbent s’indigne : « Nous sommes venus pour nous occuper des enfants abandonnés, par pour convertir qui que ce soit. » D’autant moins qu’à l’orphelinat les enfants apprennent l’arabe (alors qu’il s’agit majoritairement de petits Berbères) et étudient le Coran.

Aujourd’hui, l’orphelinat est sous le contrôle des autorités marocaines. Et on rappelle que, selon le code pénal marocain, « ébranler un musulman dans sa foi » (notion on ne peut plus vague) est passible de six mois à trois ans de prison.

Depuis 2001, le Maroc avait accepté la présence d’évangélistes américains en échange du soutien de Washington sur le dossier du Sahara occidental. En 2005, Rabat avait invité des évangélistes, parmi lesquels Josh McDowell du mouvement Crusade For Christ International, pour « parler de l’islam et construire un dialogue interreligieux ».

Depuis, les membres du Parti pour la Justice et le Développement (islamistes institutionnels) et de nombreux activistes islamistes ont fait pression contre ce qu’ils appellent du « prosélytisme chrétien ». Au point de convaincre Mohammed VI de nommer un nouveau ministre de l’Intérieur favorable au tout-islam.

Le 6 mars dernier s’ouvrait à Grenade, en Espagne, le premier sommet de l’Union européenne pour faire avancer l’intégration du Maroc à l’espace européen. La chasse aux chrétiens déclenchée dans le royaume chérifien démontre que le Maroc n’est pas à la hauteur de sa réputation de pays tolérant.

ALAIN SANDERS

voir aussi : http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/03/le-martyr-des-chr%C3%A9tiens-de-bethl%C3%A9em.html

 

 

Joseph Fadelle : “Le Prix à payer”

Condamné à mort pour être devenu chrétien

 

Il y a quelque temps, nous rendions compte du livre Converties de l’islam (Edition de Paris), recueil de témoignages de jeunes femmes converties au christianisme et, à ce titre, victimes de terribles persécutions.

Avec Le Prix à payer (Editions de l’Œuvre) de Joseph Fadelle, c’est un homme qui raconte comment, pour avoir choisi de se convertir à la vraie foi, il a été condamné à mort.

Agé de 44 ans, Joseph Fadelle est né Mohammed Moussaoui dans une famille irakienne chiite. S’étant converti au catholicisme, le sinistre ayatollah Mohammed Sadr, autorité suprême chiite en Irak, lancera contre lui une fatwa – en l’occurrence une condamnation à mort – en 1997.

Emprisonné dans une prison de Bagdad pendant seize mois, il y sera torturé. Libéré, il ira se réfugier à Amman, en Jordanie. Le 22 décembre 2000, son oncle et ses frères, qui avaient retrouvé sa trace, lui tireront dessus. Ce n’est que par miracle qu’il s’en sortira avec une seule blessure au pied.

Il trouvera alors refuge en France où, en 2007, il a obtenu la nationalité française. Mais la fatwa continue de faire peser sur lui et sa famille (sa femme, convertie elle aussi, et ses quatre enfants), une terrible menace, le contraignant à vivre – en France ! – dans une semi-clandestinité.

Sa famille vit toujours à Bagdad. Deux ans après s’être installé en France (dans la région parisienne), Joseph a appelé au téléphone (1) l’un de ses frères le moins haineux, Hussein. Pour apprendre le décès de son père. Ce père qui, lorsqu’il a apprit la conversion de Mohammed-Joseph, lui dira :

— Tu es devenu chrétien. Mais tu es complètement malade ! Tu te rends compte de la honte qui va retomber sur moi ! Un fils chrétien ! Il ne me reste plus qu’à me mettre un voile pour sortir dans la rue comme ta mère…

Loin de mettre un voile, le vieux fanatique autorisera ses autres fils, et son propre frère, à faire le voyage à Amman pour tuer Joseph.

En publiant Le Prix à payer et en acceptant de venir témoigner de son calvaire, le 24 mars dernier, en l’église de Saint-Sulpice, à Paris, Joseph Fadelle sait les risques qu’il court. Il les assume :

— J’ai conscience du danger, mais je suis content de témoigner.

Témoigner. A l’heure où la plupart de « nos » évêques ne sont plus des témoins de l’Evangile, c’est cet homme venu d’Irak, qui retrouve et exprime tout naturellement le langage des apôtres et des martyrs. Quand des curés français refusent de baptiser des convertis au motif qu’il ne faut pas « provoquer » les musulmans qui vivent dans notre pays.

Sans la protection de l’Eglise de France, Joseph, condamné à mort, ne peut plus compter que sur la protection de la police française. Et du Sauveur qu’il a choisi.

(1) De Bruxelles où il s’était rendu pour essayer de brouiller les pistes.

ALAIN SANDERS

 

 

 

 

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... en France ..en Europe ...

...L'amour s'est en effet "refroidi »  ... la charité fait face à l'empire aujourd'hui planétaire de la violence....

Cette montée vers l'apocalypse est la réalisation supérieure de l'humanité. Or plus cette fin devient probable, et moins on en parle.

Il faut donc réveiller les consciences endormies.

Vouloir rassurer, c'est toujours contribuer au pire.

René Girard.

  

 

  "L'esprit constitue un champ de relations tourné vers la totalité de ce qui existe "  Joseph Pieper

Loin que ce soit être qui illustre la relation , c'est la relation qui illumine l'être.     Gaston Bachelard

Les composantes de la société ne sont pas les êtres humains, mais les relations qui existent entre eux.   Toynbee

 

 

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