...."Qu’est-ce que cela signifie être une seule chair dans un mariage ? "  ...

      ...suivi de La théologie du corps  par Jean-Paul II ...

                              

Dossiers : le couple enfant-parents

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"Qu’est-ce que cela signifie être une seule chair dans un mariage ? "

Source:  http://www.gotquestions.org/Francais/une-seule-chair-mariage.html

Date : 2.11.3014 

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Le terme « une seule chair » vient du récit de la Genèse qui raconte la création d’Eve. Genèse 2 : 21-24 nous dit en effet comment Dieu créa Eve à partir de la côte d’Adam pendant qu’il dormait. Adam reconnut qu’Eve faisait partie de sa chair – qu’ils n’étaient en fait qu’une seule chair. Le terme « une seule chair » signifie que de la même façon que nos corps forment une seule entité  ( un seul corps ...un seul Être-là ...l'Être-deux-là ...) et ne peuvent pas être divisés en plusieurs morceaux tout en continuant à former un tout, de même Dieu ( ...l'Eglise ...) souhaitait qu’il en fût ainsi dans la relation du mariage. Il n’y a plus deux entités (deux Être-là), mais maintenant il y a une seule entité (un couple allié ..engagé réciproquement pour le meilleur et le pire.. à la mort ..et au de-là ..). Un certain nombre d’aspects caractérisent cette nouvelle union.

En ce qui concerne les liens affectifs, la nouvelle unité doit avoir la préséance sur toutes les autres relations passées ou futures (Genèse 2 : 24). Certains époux ou épouses malheureusement continuent d’accorder une plus grande importance à leurs parents qu’à leur nouveau conjoint. Et cela est une recette désastreuse dans le mariage. De plus, c’est une perversion du plan initial de Dieu : « quitter son père et sa mère et s’attacher à sa femme» ( hcq ..ou son époux ). Un problème semblable peut surgir également quand un des conjoints a tendance à répondre davantage aux besoins affectifs de son enfant  (...ENfant-PAIR-ENTs ,...)plutôt qu’à ceux de son conjoint (e).

Affectivement, spirituellement, intellectuellement, financièrement, et dans tous les domaines, un couple doit devenir un. De la même manière qu’une partie du corps prend soin de l’autre partie (l’estomac digère la nourriture pour le corps, le cerveau dirige le corps pour le bien de toute la personne, les mains travaillent au bénéfice de tout le corps, etc.), ainsi chaque membre du couple doit prendre soin de l’autre. Chaque conjoint ne doit plus considérer l’argent qu’il gagne comme « mon » argent, mais comme « notre » argent. Ephésiens 5 : 22-23 et Proverbes 31 : 10-31 illustrent l’application de cette «unité » avec le rôle que doivent tenir le mari et la femme respectivement.

Physiquement, ils deviennent une seule chair, et le résultat de cette seule chair est concrétisé par les enfants (...ENfant-PAIR-ENTs ,...) qui naîtront de leur union ; mais ces enfants possèderont un caractère génétique (..un caractère-inné-acquis ...corporel-affectif -spirituel et intellectuelle ...INter-relationnel ..intérieure-extérieur .. évoluant EN dans le temps-espace ) qui leur est propre et qui est spécifique de cette union ( ... .....épigénétique ..). Même dans l’aspect sexuel de leur relation, un homme et une femme ne doivent pas considérer leur corps comme le leur, mais comme celui qui appartient à leur partenaire (1 Corinthiens 7 : 3-5). De même, ils ne doivent pas se centrer sur leur propre plaisir mais chercher à donner du plaisir à leur conjoint. (..  En joie comm-UNe EN co-naissance EN l'in-fini ...)

L’unité et la recherche du bien-être de l’autre n’est pas automatique, surtout après la chute de l’humanité dans le péché. ( ...l'égocentrisme ...d'ÊTRE-un là par lui-même ...car nous naissons ...un par un ... même les jumeaux .. du ventre de notre mère ... lait maternel ...langue maternelle ....absent-présent .. ) Il est dit à l’homme, dans Genèse 2 : 24 (KJV), qu’il  ( ...et elle réciproquement ..alliance ..f-h ..)doit « s’attacher » ( ... praxis le l'Être-deux-là EN Co-naissance   ...au monde...à la vie IN-finie ... )  à sa femme ( ......et réciproquement..). Ce mot comporte deux idées. La première est l’idée « d’être collé »  ( ...absent-présent ?.. ) à sa femme ( ...et l'inverse aussi ..?) ce qui montre bien combien le lien du mariage doit être étroit  ( ...corporel et spirituel ...en pensée et en acte ... IN-fini ...INter-âme commUNE ...) La deuxième est l’idée de « poursuivre ardemment » l’épouse. Cette « poursuite ardente » implique que l’homme ne s’arrête pas de courtiser sa femme après le mariage, mais qu’il continue de le faire après le mariage. La tendance charnelle naturelle est « de faire ce qui est bon pour moi » au lieu de prendre en considération ce qui sera bon pour l’autre conjoint(e). Et cet égocentrisme est généralement la routine dans laquelle tombent les couples « une fois que la lune de miel est terminée ». Au lieu de rester fixés sur les besoins personnels qui n’ont pas été satisfaits, il est bon que chacun des conjoints se concentre sur les moyens de satisfaire les besoins de l’autre. ( ..nous sommes là EN.relation Maitre..sse/serviteur..servante.. tout dépend qui est le Maître ..l'Homme.. Monomonothéisme .. Dieu-Père .. patriarcat ..paternalisme .. père du peuple ..  peuple élus .. etc ..)

Mais même si c’est très beau que deux personnes puissent vivre ensemble, répondant chacun aux besoins de l’autre, Dieu a un plan encore plus élevé pour le mariage. Même si un couple par sa vie était déjà au service de Christ avant son mariage (Romains 12 : 1-2), désormais ils doivent servir ( ..?.. ) ensemble le Christ, dans l’unité, et élever leurs enfants avec ( ..EN co-naissance EN la vérité de la vie ..) le ( ..?..EN le .. ) même esprit de service (1 Corinthiens 7 : 29-34 ; Malachie 2 : 15 ; Ephésiens 6 : 4). Priscille et Aquilas dans Actes 18 seraient de bons exemples de cela. Quand un couple cherche à servir ( ..?.. vivre EN tre EN..) Dieu ( ..la voie de la vérité de la vie ...) ensemble, la joie que l’Esprit (  ... d'amour dans la vérité ...) donne vient remplir ( ... les foyers vides éteints ..illuminé..réchauffer ..EN JOIE de la vie) leur foyer (Galates 5 : 22-23). Dans le jardin d’Eden, trois personnages étaient présents (Adam, Eve et Dieu), et il y avait la joie. De même aujourd’hui si Dieu est au centre de la vie d’un couple marié, il y aura aussi de la joie. Sans Dieu, une véritable et totale unité ( .. comm-union trans-relationnelle JE-NOUS-A unifiante.) n’est pas possible.

En savoir plus: http://www.gotquestions.org/Francais/une-seule-chair-mariage.html#ixzz3IDF4YKme

 

 

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La théologie du corps  par Jean-Paul II  ...La théologie du corps pour les nuls ...

http://www.famillechretienne.fr/famille-education/sexualite/la-theologie-du-corps-pour-les-nuls-154528

 

La théologie du corps forgée par Jean-Paul II redonne le sens de l’amour humain tel qu’il était avant le péché originel. En voici le b.a.-ba avec Yves Semen (1) à la veille du colloque inaugural du nouvel Institut de théologie du corps à Lyon.

1. Les origines

Si on veut comprendre le sens de la sexualité humaine, c’est du côté de la ressemblance de l’homme avec Dieu qu’il faut se tourner. Et certainement pas de sa ressemblance avec l’animal. Nos corps sexués nous révèlent que nous sommes des êtres de communion, à l’image du mystère trinitaire de Dieu. Ils portent de façon très concrète et visible l’invitation à la relation, au don de soi : le masculin pour le féminin, le féminin pour le masculin. Notre corps est fait pour être don, c’est inscrit structurellement en lui. Mais on ne sait plus voir cette réalité. Et c’est ce qui cause notre malheur.

Notre corps, très concrètement, nous donne la définition de l’homme, qui en tant que personne ne s’accomplit vraiment que dans le don de lui-même. À l’image de Dieu, être de communion par excellence, le couple humain exprime très concrètement ce mystère de la communion et se trouve au sommet de la Création. Donc, bien loin d’être un poids dont il faudrait se libérer, le corps, dans sa complémentarité homme-femme, est le signe visible du mystère invisible de la communion divine. En s’attaquant au corps dans cette complémentarité (comme le fait l’idéologie du gender), on nie l’image de Dieu en l’homme.

2. Le péché et la chute

L’homme ne peut plus accéder à l’état des origines qu’à travers un voile. C’est ce que Jean-Paul II a appelé « la frontière infranchissable du péché originel ». Car la première conséquence du péché d’Adam et Ève porte sur le sens du corps : ils virent qu’ils étaient nus. L’homme ne comprend plus sa sexualité devenue pour lui opaque et obscène ; il n’y voit plus qu’une similitude avec la sexualité animale. Et du coup, il la cache parce qu’il en a honte. Ayant perdu de vue la communion originelle, il bascule dans la domination mutuelle où chacun va essayer d’imposer sa sexualité à l’autre. Cela se traduit à travers le regard de convoitise, de concupiscence, qui réduit l’autre à l’état d’objet de jouissance qu’on peut manipuler et utiliser.

C’est cet état du cœur, cette incompréhension, qui est à la racine de tous les péchés dans l’ordre sexuel. Et non le corps en lui-même, qui n’est que la victime de la blessure du cœur. Les fautes commises dans l’ordre sexuel ne sont pas des fautes du corps, mais des fautes contre le corps.

3. La résurrection et le monde à venir

L’homme est appelé à la résurrection. Mais qu’est-ce que cela veut dire ? Les chrétiens eux-mêmes ne sont pas toujours très clairs lorsqu’ils évoquent le Ciel ou l’immortalité de l’âme, comme si le corps n’y avait qu’une place incertaine… L’homme est appelé à ressusciter avec un vrai corps sexué. Il est appelé à l’assouvissement de toute la soif de communion qui est dans son cœur et qui ne trouve qu’une réponse très imparfaite dans le mariage. L’amour dans la communion entre époux doit nous conduire à la soif de communion avec Dieu.

Dans la résurrection, ce n’est pas l’autre qui me comblera, mais Dieu Lui-même. C’est ce qu’annonce prophétiquement le célibat, qu’il ne faut surtout pas opposer au mariage, car les deux conditions s’éclairent mutuellement. Le célibat est prophétique, parce qu’il éclaire la vocation de toutes les personnes au don total, pas parce qu’il échapperait aux remugles de la chair !

4. Le mariage éclairé d'un jour nouveau

Le mariage, c’est une alliance d’ordre mystique. On ne se marie pas simplement parce qu’on a des sentiments pour l’autre. Ce n’est pas suffisant. À l’Église, aucune formule ne dit : « Je t’épouse parce que je suis amoureux de toi », mais : « Je te reçois comme époux et je me donne à toi ». Tout mariage chrétien qui ne procède pas de cette alliance mystique est à côté de sa vocation chrétienne, et reste du domaine de la mondanité dénoncée par le pape François.

Cette réalité même du mariage envoie un flot de lumière sur la résurrection, qui est l’accomplissement des noces du Christ et de l’Église en chacun de nous, et pour toujours. La soumission réciproque des époux chrétiens est comme une réponse à la domination mutuelle provoquée par le péché. Le mariage est le sacrement primordial dans l’ordre de la Création. Dans l’ordre de la Rédemption, c’est celui qui éclaire tous les autres sacrements de la Nouvelle Alliance : une œuvre d’épousailles entre le Christ et les hommes, où Celui-ci se donne de manière nuptiale et radicale au point de se faire nourriture pour nous dans l’eucharistie.

5. Une relecture d’Humanae vitae

Cette vision de l’homme éclaire tous les points abordés par l’encyclique, comme la contraception, qui trahit la vocation fondamentale de la personne au don d’elle-même. En séparant volontairement la sexualité de la procréation, on fait mentir le corps. On le castre au lieu de le « libérer » comme l’a prétendu la révolution sexuelle. Chacun peut plus ou moins consciemment en ressentir la blessure. De même qu’on en voit les conséquences dans nos sociétés, où les fondements anthropologiques les plus élémentaires sont désormais remis en question, au point que l’on puisse parler de GPA (la gestation pour autrui, c’est-à-dire les mères porteuses) « éthique » !

La théologie du corps éclaire le sens profond de l’éthique sexuelle proposée par l’Église, que l’on défigure en la réduisant à une morale répressive du permis et du défendu. Nous avons à réapprendre le langage du corps dans sa vérité et à le réintégrer dans notre vie. Une façon de remettre Dieu au centre de l’amour humain, et de s’en émerveiller avec confiance, au lieu d’aborder toujours le corps comme une source de problèmes, en criant à l’impuissance. 

Repères

L’Institut de théologie du corps ouvre ses portes en France, à Lyon. Son colloque inaugural se tient les 27 et 28 novembre à Sainte-Foy-lès-Lyon sous la présidence d’honneur du cardinal Barbarin. Il réunit les meilleurs spécialistes francophones de la question. www.institutdetheologieducorps.org

Clotilde Hamon

(1) Docteur en philosophie, président de l’Institut de théologie du corps. Il a notamment publié en 2014 l'édition critique de l’ensemble des catéchèses de Jean-Paul II sur la théologie du corps dans une traduction révisée (Le C

 

      

 

..en proche relation ... .EN coque EN...

 

 

   
 

   ...monter ...

EN se soumettant à l'esprit de

l'Homme...?

 

 

 

... descendre ...

EN suivant le corps 

de la femme...

 

 
 

 ... voir le drapé ....

 

 ... voir le drapé ....

 
         
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le couple d'enfant-parents

 

 

 

 

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... en France ..en Europe ...

...L'amour s'est en effet "refroidi »  ... la charité fait face à l'empire aujourd'hui planétaire de la violence....

Cette montée vers l'apocalypse est la réalisation supérieure de l'humanité. Or plus cette fin devient probable, et moins on en parle.

Il faut donc réveiller les consciences endormies.

Vouloir rassurer, c'est toujours contribuer au pire.

René Girard.

  

 

  "L'esprit constitue un champ de relations tourné vers la totalité de ce qui existe "  Joseph Pieper

Loin que ce soit être qui illustre la relation , c'est la relation qui illumine l'être.     Gaston Bachelard

Les composantes de la société ne sont pas les êtres humains, mais les relations qui existent entre eux.   Toynbee

 

 

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