Source: http://www.vatican.va/holy_father/benedict_xvi/encyclicals/documents/hf_ben-xvi_enc_20071130_spe-salvi_fr.html
Date :6.01.2014
48. Un motif doit encore être mentionné ici, parce qu'il est
important pour la pratique de l'espérance chrétienne. Dans le judaïsme
ancien, il existe aussi l'idée qu'on peut venir en aide aux défunts
dans leur condition intermédiaire par la prière (cf. par exemple 2 M
12, 38-45: 1er s. av. JC). La pratique correspondante a été adoptée
très spontanément par les chrétiens et elle est commune à l'Église
orientale et occidentale. L'Orient ignore la souffrance purificatrice
et expiatrice des âmes dans « l'au-delà », mais il connaît divers
degrés de béatitude ou aussi de souffrance dans la condition
intermédiaire. Cependant, grâce à l'Eucharistie, à la prière et à
l'aumône, « repos et fraîcheur » peuvent être donnés aux âmes des
défunts. Que l'amour puisse parvenir jusqu'à l'au-delà, que soit
possible un mutuel donner et recevoir, dans lequel les uns et les
autres demeurent unis par des liens d'affection au delà des limites de
la mort – cela a été une conviction fondamentale de la chrétienté à
travers tous les siècles et reste aussi aujourd'hui une expérience
réconfortante. Qui n'éprouverait le besoin de faire parvenir à ses
proches déjà partis pour l'au-delà un signe de bonté, de gratitude ou
encore de demande de pardon? À présent on pourrait enfin se demander:
si le « purgatoire » consiste simplement à être purifié par le feu
dans la rencontre avec le Seigneur, Juge et Sauveur, comment alors une
tierce personne peut-elle intervenir, même si elle est
particulièrement proche de l'autre? Quand nous posons une telle
question, nous devrions nous rendre compte qu'aucun homme n'est une
monade fermée sur elle-même. Nos existences sont en profonde communion
entre elles, elles sont reliées l'une à l'autre au moyen de multiples
interactions. Nul ne vit seul. Nul ne pèche seul. Nul n'est sauvé
seul. Continuellement la vie des autres entre dans ma vie: en ce que
je pense, je dis, je fais, je réalise. Et vice-versa, ma vie entre
dans celle des autres: dans le mal comme dans le bien. Ainsi mon
intercession pour quelqu'un n'est pas du tout quelque chose qui lui
est étranger, extérieur, pas même après la mort. Dans l'inter-relation
de l'être, le remerciement que je lui adresse, ma prière pour lui
peuvent signifier une petite étape de sa purification. Et avec cela il
n'y a pas besoin de convertir le temps terrestre en temps de Dieu:
dans la communion des âmes le simple temps terrestre est dépassé. Il
n'est jamais trop tard pour toucher le cœur de l'autre et ce n'est
jamais inutile. Ainsi s'éclaire ultérieurement un élément important du
concept chrétien d'espérance. Notre espérance est toujours
essentiellement aussi espérance pour les autres; c'est seulement ainsi
qu'elle est vraiment espérance pour moi.[40] En tant que chrétiens
nous ne devrions jamais nous demander seulement: comment puis-je me
sauver moi-même? Nous devrions aussi nous demander: que puis-je faire
pour que les autres soient sauvés et que surgisse aussi pour les
autres l'étoile de l'espérance? Alors j'aurai fait le maximum pour mon
salut personnel.
Marie, étoile de l'espérance
49. Par une hymne du VIIe -IXe siècle, donc depuis plus de mille
ans, l'Église salue Marie, Mère de Dieu, comme « étoile de la mer »:
Ave maris stella. La vie humaine est un chemin. Vers quelle fin?
Comment en trouvons-nous la route? La vie est comme un voyage sur la
mer de l'histoire, souvent obscur et dans l'orage, un voyage dans
lequel nous scrutons les astres qui nous indiquent la route. Les
vraies étoiles de notre vie sont les personnes qui ont su vivre dans
la droiture. Elles sont des lumières d'espérance. Certes, Jésus Christ
est la lumière par antonomase, le soleil qui se lève sur toutes les
ténèbres de l'histoire. Mais pour arriver jusqu'à Lui nous avons
besoin aussi de lumières proches – de personnes qui donnent une
lumière en la tirant de sa lumière et qui offrent ainsi une
orientation pour notre traversée. Et quelle personne pourrait plus que
Marie être pour nous l'étoile de l'espérance – elle qui par son « oui
» ouvrit à Dieu lui-même la porte de notre monde; elle qui devint la
vivante Arche de l'Alliance, dans laquelle Dieu se fit chair, devint
l'un de nous, planta sa tente au milieu de nous (cf. Jn 1, 14)? C'est
ainsi que nous nous adressons à elle: >>>>>>
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Remerciement lu à l'issue de la messe en I'Eglise Sainte
Marguerite du Vésinet le vendredi 25 juillet 2008
En l'amour-comm-union, nous sommes l'espérance les uns des
autre=.
« .... nous devrions nous rendre compte qu'aucun homme n'est
une monade ( entité ) fermée sur elle-même Nos existences sont
en profonde communion entre elles, elles sont reliées l'une à
l'autre au moyen de multiples interactions_ Nul ne vit seul. Nul
ne pêche seul Nul n'est sauvé seul continuellement la vie des
autres entre dans ma vie en ce que je pense. dis, fais, réalise.
Et vice-versa, ma vie entre dans celle des autres. dans le mal
comme dans le bien. Ainsi mon intercession pour quelqu'un n'est
pas du tout quelque chose qui lui est étranger, extérieur, pas
même après la mort . _ Et avec cela il n'y a pas besoin de
convertir le temps terrestre en temps de Dieu dans la communion
des âmes le simple temps terrestre est dépassé. »
En mon nom , celui des enfants de leur conjoint et des petits
enfants, merci à Paule pour tout cet amour que tu nous a
prodigué tout au long de notre vie. Ces nombreuses roses
blanches et marques d'affection glorifient ta belle âme.
Merci pour cette communion avec Paule, elle ne cessera de
nous nourrir et de nous porter au delà de notre simple temps
terrestre.
A toi Paule mon amour ma vie, mon espérance
* la lettre encyclique de Benoît XVI sur 1
Espérance chrétienne.
2014 : ... et je dirai aujourd'hui : ...EN la
relation d'amour-comm-union, nous sommes l'espérance les uns des
autres.
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..en
proche relation ... ...EN
coque EN...
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d'accueil de l'homocoques ...
..... l'amour en communion EN
l'esprit de vérité ...
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