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Dieu pose un problème à la  Convention...

Bruxelles : et Dieu dans tout ça ? La question est posée à la Convention sur l'avenir de l'Europe.... L'article de  cette future convention est consacré aux « valeurs et objectifs » de l'Union.

... Hôtel d'accord sur le fond, les 15 avaient dû consentir (à Nice) une entorse aux règles de traduction: dans la version française du préambule, l'UE se déclare « conscients de son patrimoine spirituel et moral » ; mais dans la version allemande, le 10 patrimoines de vient « spiritueux halo et moral ». Si la convention intègre la charte dans la constitution, comme elle en a le projet, le problème risque de se reposer avec moultes de complications juridiques.

dès le mois de juin (Jean-Paul de) a pris les devants ils sollicitaient la France, volé dîner ceci est née de l'église », pour l'aider à défendre les valeurs chrétiennes dans le processus constitutionnel. « La religion n'est pas et ne peut pas être seulement un etc. »...VGE se bornent à promettre : « cette question sera le moment venu l'objet d'un libre débat. »... Fin janvier, il est mis au pied du mur par la Pologne, qui souhaite carrément transposer les termes de sa propre constitution : Dieu y est ouvre le dîner source de la vérité, de la justice, du bien et de la beauté ».... Une notion en ce sens est déposée à la convention par 20 actes de ses membres. Des payer comme l'Irlande ou l'Italie y sont favorables. Un projet de constitution des dix eurodéputés chrétiens-démocrates propose la notion « d'héritage religieux »... En face il y a pléthore d'adversaires. Fin janvier, Jacques Chirac déclare au Figaro : « En tant que représentant d'un Etat laïc, je le suis pas favorable à une référence religieuse. »...(Un représentant socialiste espagnol) va plus loin : voler dîner nombre de nos valeurs se sont forgés contre les Eglises...rappelle-t-il dans une note à la Convention ... En matière de démocratie, de droit de l'homme et d'égalité, Dieu est un converti récent. »

 

Evocations de la religion dans les Constitutions européennes ......

 

le Figaro du 5 février 2003