....Procréation médicalement assistée : risques de malformations

Dossiers :      la Vie

<<< précédent                                                    suivant >>>

Extraits : ... 

 Nous estimons à 200 000 en France le nombre de naissances consécutives à des PMA, un taux de malformation de cette amplitude constitue un problème de santé publique. 

« A l’heure où l’infertilité progresse et où de plus en plus de couples ont besoin de recourir à la PMA pour avoir des enfants, conclut-elle, il est d’une importance vitale que nous trouvions les causes des malformations qui frappent ces enfants… »

 

en relations ..... ....  relation amour comm-union ...

La fécondation homologue in vitro est-elle moralement licite?

 

n Auteur:   CAROLINE PARMENTIER

Source: http://www.present.fr/lire_pdf.php?num=7114

Date : 15.06.2010  

 . 

Procréation médicalement assistée : risques de malformations

 

Ça fait déjà du bruit : les enfants nés par procréation médicalement assistée connaissent un risque accru de malformations congénitales significatives, révèle une étude médicale réalisée sur plus de 15 000 naissances. « Les parents qui envisagent de recourir à des techniques de PMA devraient être informés de l’existence de tels risques », ont averti les auteurs de l’étude Viot.

C’est l’étude la plus vaste jamais réalisée sur cette question qui a passé au crible les naissances d’enfants issus de procréation médicalement assistée dans 33 établissements hospitaliers en France de 2003 à 2007.

« Nous avons constaté des cas de malformations importantes chez 4,24 % des enfants » déclare la responsable de l’étude, le Dr Viot, généticienne clinique à la maternité Port-Royal à Paris. Le taux constaté de malformations est de 2 à 3 % dans la population courante.

« Ce taux élevé est constitué pour une part d’affections cardiaques et de malformation du système urogénital et affecte plus fréquemment les garçons, précise le Dr Viot. Nous estimons à 200 000 en France le nombre de naissances consécutives à des PMA, un taux de malformation de cette amplitude constitue un problème de santé publique. »

« Il est important que tous les médecins mais également les responsables politiques en soient informés » ajoute-t-elle.

La technique de PMA la plus répandue est la fécondation in vitro et injection intracytoplasmique de sperme. La stimulation par hormone de l’ovulation est également une des techniques utilisées.

« A l’heure où l’infertilité progresse et où de plus en plus de couples ont besoin de recourir à la PMA pour avoir des enfants, conclut-elle, il est d’une importance vitale que nous trouvions les causes des malformations qui frappent ces enfants… »

CAROLINE PARMENTIER

27 juillet 2010

La fécondation homologue in vitro est-elle moralement licite?

http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2010/07/le-chiffre-du-jour-9.html

Le chiffre du jour

Lu dans Les 4 Vérités :

"Depuis la première fécondation in vitro, en 1978, 200 000 enfants ont été conçus de cette façon en France."

L'instruction Donum Vitae disait ceci :

"L'enfant a droit d'être conçu, porté, mis au monde et éduque dans le mariage : c'est par la référence assurée et reconnue à ses parents qu'il peut découvrir son identité et mûrir Sa propre formation humaine. [...] La fécondation homologue in vitro est-elle moralement licite?

[...] Assurément, on ne peut pas ignorer les légitimes aspirations des époux stériles ; pour certains, le recours à la FIVETE homologue semble l'unique moyen d'obtenir un enfant sincèrement désiré : on se demande si dans ces situations, la globalité de la vie conjugale ne suffit pas à assurer la dignité qui convient à la procréation humaine. On reconnaît que la FIVETE ne peut certainement pas suppléer à l'absence des rapports conjugaux et ne peut pas être préférée, vu les risques qui peuvent se produire pour l'enfant et les désagréments de la procédure, aux actes spécifiques de l'union conjugale. Mais on se demande également si, dans l'impossibilité de remédier autrement à la stérilité, cause de souffrance, la fécondation homologue in vitro ne peut pas constituer une aide, sinon même une thérapie, dont la licéité morale pourrait être admise. Le désir d'un enfant — où du moins la disponibilité à transmettre la vie — est une requête moralement nécessaire à une procréation humaine responsable. Mais cette intention bonne ne suffit pas pour donner une appréciation morale positive sur la fécondation in vitro entre époux. Le procédé de la FIVETE doit être jugé en lui- même, et ne peut emprunter sa qualification morale définitive ni à l'ensemble de la vie conjugale dans laquelle il s'inscrit, ni aux actes conjugaux qui peuvent le précéder ou le suivre.

On a déjà rappelé que dans les circonstances où elle est habituellement pratiquée, la FIVETE implique la destruction d'être humains, fait contraire à la doctrine citée plus haut sur l'illicéité de l'avortement. Pourtant, même dans le cas, où toute précaution serait prise pour éviter la mort d'embryons humains, la FIVETE homologue réalise la dissociation des gestes qui sont destinés à la fécondation humaine par l'acte conjugal. La nature propre de la FIVETE homologue devra donc aussi être considérée, abstraction faite du lien avec l'avortement provoqué. La FIVETE homologue est opérée en dehors du corps des conjoints, par des gestes de tierces personnes dont la compétence et l'activité technique déterminent le succès de l'intervention ; elle remet la vie et l'identité de l'embryon au pouvoir des médecins et des biologistes, et instaure une domination de la technique sur l'origine et la destinée de la personne humaine.

Une telle relation de domination est de soi contraire à la dignité et à l'égalité qui doivent être communes aux parents et aux enfants. La conception in vitro est le résultat de l'action technique qui préside à la fécondation ; elle n'est ni effectivement obtenue, ni positivement voulue, comme l'expression et le fruit d'un acte spécifique de l'union conjugale. Donc dans la FIVETE homologue, même considérée dans le contexte des rapports conjugaux effectifs, la génération de la personne humaine est objectivement privée de sa perfection propre : celle d'être le terme et le fruit d'un acte conjugal, dans lequel les époux peuvent devenir «coopérateurs de Dieu pour le don de la vie à une autre nouvelle personne». Ces raisons permettent de comprendre pourquoi l'acte de l'amour conjugal est considéré dans l'enseignement de l'Église comme l'unique lieu digne de la procréation humaine. Pour les mêmes raisons, le «simple case », c'est à-dire une procédure de FIVETE homologue purifiée de toute compromission avec la pratique abortive de la destruction d'embryons et avec la masturbation, demeure une technique moralement illicite, parce qu'elle prive la procréation humaine de la dignité qui lui est propre et connaturelle. Certes, la FIVETE homologue n'est pas affectée de toute la négativité éthique qui se rencontre dans la procréation extraconjugale ; la famille et le mariage continuent à constituer le cadre de la naissance et de l'éducation des enfants. Cependant, en conformité avec la doctrine traditionnelle sur les biens du mariage et la dignité de la personne, l'Église demeure contraire, du point de vue moral, à la fécondation homologue in vitro ; celle-ci est en elle-même illicite et opposée à la dignité de la procréation et de l'union conjugale, même quand tout est en œuvre pour éviter la mort de l'embryon humain. Bien qu'on ne puisse pas approuver la modalité par laquelle est obtenue la conception humaine dans la FIVETE, tout enfant qui vient au monde devra cependant être accueilli comme un don vivant de la Bonté divine et être éduqué avec amour."

 

 

 

 

 

nombre de consultation de cette page depuis sa création : Pages trouvées

haut de page

... en France ..en Europe ...

...L'amour s'est en effet "refroidi »  ... la charité fait face à l'empire aujourd'hui planétaire de la violence....

Cette montée vers l'apocalypse est la réalisation supérieure de l'humanité. Or plus cette fin devient probable, et moins on en parle.

Il faut donc réveiller les consciences endormies.

Vouloir rassurer, c'est toujours contribuer au pire.

René Girard.

  

 

  "L'esprit constitue un champ de relations tourné vers la totalité de ce qui existe "  Joseph Pieper

Loin que ce soit être qui illustre la relation , c'est la relation qui illumine l'être.     Gaston Bachelard

Les composantes de la société ne sont pas les êtres humains, mais les relations qui existent entre eux.   Toynbee

 

 

  Â JE NOUS  

 

ÔùVrÔir