n
.... ET
APRÈS ? ...
Hugues Kéraly
http://www.sedcontra.fr
...Guevara, Pahlavi, Saddam, Ben Ali, el-Assad, Khadafi, Ben Laden…>>>>
....
Gbagbo
.. ...
....Ratko
Mladic ...
....DSK ?........la femme de chambre ..?
...el Assad ...
....Poutine...
....
9 octobre 1967 :
En Bolivie, deux
officiers de renseignement américains et trois agents de la CIA
aident en sous-main les militaires de l’Armée locale à organiser
l’exécution sommaire du guérillero argentin Ernesto Che Guevara,
puis à maquiller sa dépouille pour faire croire à une mort
“accidentelle” au combat, les armes à la main… Le corps du “Che”,
mi-nu, criblé de balles, sera exposé plusieurs jours de suite à
Valle Grande, pour l’édification du peuple bolivien.
16 janvier 1979 :
Le président
américain Jimmy Carter interdit de séjour sur le sol et dans les
hôpitaux américains son ex-allié occidental, Mohammad Reza
Pahlavi. Rappelons que le Shah d’Iran, principalement coupable
d’avoir sorti son pays de l’illettrisme et de la Loi du Talion,
avait été installé au pouvoir à Téhéran vingt-cinq ans plus tôt avec
le soutien actif de la CIA.
13
décembre 2003 :
Les forces
d’Occupation américaines en Irak arrêtent le président déchu
Saddam Hussein, armé, financé et soutenu par le Pentagone
pendant toute la durée de la guerre Iran-Irak (1980-1988), avant de
le livrer à la justice expéditive des tribunaux révolutionnaires aux
fins de pendaison.
15
janvier 2011 :
Le président Obama
se félicite chaudement de la chute du “dictateur” tunisien Zine
el-Abidine Ben Ali, ancien agent de la CIA formé à la
Senior Intelligence School de Fort Holabird, puis président à
vie de ce qui fut longtemps la meilleure base arrière de la CIA et
de l’OTAN en Afrique du Nord.
17
janvier - 30 avril 2011 :
La CIA finance et
encourage discrètement les émeutes dans les républiques islamistes
du Proche et du Moyen-Orient, tandis que le Council on Foreign
Relations demande le rappel des ambassadeurs américains de Damas
et de Tripoli, et que les lobbyistes américains de l’ONU préparent
des sanctions internationales contre les régimes ”dictatoriaux“ de Bachar
el-Assad et du Colonel Khadafi.
2 mai
2011 :
Un commando
des Forces Spéciales américaines exécute ou plutôt prétend sans
preuves avoir exécuté dans une villa bourgeoise du Pakistan
Oussama Ben Laden, création des services secrets du
Pentagone et de la CIA contre l’Occupation de l’Armée Rouge en
Afghanistan (1979-1989). Le corps (supposé) du dirigeant d’Al
Quaeda est jeté en haute mer depuis le pont d’un porte-avion
américain, avec de gros lestages, quelques heures après. Aucune
photographie du cadavre ne sera publiée.
|
No comment.
J’ai pris le temps de faire court et de m’en tenir aux faits. Prenez
celui d’en rire, si vous ne pouvez pas en pleurer !
Hugues Kéraly

Oussama Ben Laden

...Justice est faite ...
Auteur:
Yves Daoudal
Source: n°124
de Daoudal Hebdo du 4 mai 2011
Quand les Américains ont décidé d’aller faire la
guerre en Afghanistan, pour chasser les talibans et tuer Ben Laden,
ils ont diffusé des plans des installations d’Al Qaïda dans les
montagnes. C’était très impressionnant, avec des puits et des
galeries gigantesques, des ascenseurs géants et des salles de haute
technologie, totalement invisibles de l’extérieur. Bien entendu, les
Américains n’ont jamais trouvé ces installations dont ils avaient
pourtant les plans…
De même qu’ils n’ont jamais trouvé les laboratoires
d’armes de destruction massive qui étaient cachés dans les sous-sols
des palais de Saddam Hussein : il n’y avait pas de sous-sols dans
les palais de Saddam Hussein.
« Justice est faite »
Les Américains ont menti sur tout depuis le début de
leur conflit avec l’Irak (pour ne pas remonter au-delà). Aujourd’hui
on est censé croire qu’ils ont tué Ben Laden - dont ils avaient
annoncé la mort à plusieurs reprises - dans une ville pakistanaise,
et qu’ils ont balancé le corps en haute mer après une brève
cérémonie musulmane. Sic. Et les poissons rouges sont sans doute
chargés de vérifier qu’il a la tête tournée vers La Mecque.
On est censé aussi voir dans cet acte une victoire
de la démocratie, « de toutes les démocraties », et considérer avec
enthousiasme que « justice est faite ». Il est amusant de voir
de grands démocrates abolitionnistes se féliciter que les forces
armées d’un Etat aient pénétré sans mandat ni autorisation sur le
territoire d’un autre Etat pour y tuer quelqu’un sans procès…
Les Israéliens se sont félicités pour leur part que
les Américains aient repris et appliqué leur théorie de l’«
assassinat ciblé ». Mais cela ne légitime pas pour autant cette
méthode, qui est un évident recul de civilisation. Tout criminel
présumé doit être jugé par un tribunal.
Or Ben Laden, selon les propres propos des
Américains, n’était pas armé. On pouvait donc (si ce qu’on nous
raconte est vrai), l’arrêter et le juger. Il ne fallait pas de
procès Mais on ne voulait pas d’un procès. Et surtout pas d’un
procès mené par la Cour pénale internationale.
Car ce que le monde aurait d’abord appris, c’est que
Ben Laden était un agent de la CIA. Depuis 1979. Dans les années 80
il monte une filière de combattants arabes en Afghanistan, contre
les Soviétiques. Avec l’appui de la CIA, via les services saoudiens
dirigés par le prince Turki, il organise des camps d’entraînement,
sous le nom de Bureau des services (nom que les services américains
continueront à donner à Al Qaïda jusqu’à la fin des années 90).
Pendant toute la période de l’Afghanistan soviétique,
Ben Laden est l’un des principaux bénéficiaires de l’aide américaine
aux insurgés, sa spécificité étant d’entraîner des combattants
arabes. Ensuite, les liens se distendent, mais ne sont pas rompus.
En août 1998, les attentats contre les ambassades américaines de Dar
el Salam et Nairobi (seuls actes qui figurent sur son avis de
recherche) font comprendre à la CIA que Ben Laden n’est vraiment
plus un homme de confiance. Pourtant la CIA ira encore le voir à
Dubaï le 13 juillet 2001, afin qu’il influe sur les talibans, avec
lesquels les Américains négocient. C’est un échec. Le 31 août, le
prince Turki disparaît de l’organigramme des services saoudiens.
Dix jours plus tard, ce sont les attentats du World
Trade Center. Qui seront très tardivement revendiqués par Ben Laden,
et de façon incohérente.
Aujourd’hui, la CIA apporte son aide aux insurgés
libyens, notamment ceux qui sont revenus d’Afghanistan et qui
appartiennent à Al Qaïda au Maghreb islamique…
Vive Gribouille

... ET
APRÈS ? ...

http://plus.lefigaro.fr/note/democracy-strikes-back-a-french-view-on-america-after-bin-laden-20110503-453026

En temps réel. Au lendemain de
l’annonce de la mort de Ben Laden, les détails de l’intervention
filtrent peu à peu. Barack Obama et ses plus proches collaborateurs ont
suivi, dimanche 1er mai, depuis la très sécurisée «Situation room» de la
Maison-Blanche, la traque en direct du chef d’al-Qaida, jusqu'à ce qu'il
soit abattu de deux balles dans la tête et la poitrine.
«Justice est faite». C'est par
ces mots que le président Barack Obama a annoncé, lundi 2 mai, lors
d'une allocution depuis la Maison-Blanche vers 5h30, qu'un commando
américain avait tué le terroriste Ben Laden, au Pakistan, aidé par les
services secrets de ce pays. La nouvelle a été saluée par presque tous
les chefs d'État à travers le monde.

.... ET
APRÈS ? ...


http://plus.lefigaro.fr/note/democracy-strikes-back-a-french-view-on-america-after-bin-laden-20110503-453026
The killing of Osama bin Laden marks a
unique melding of American hard and soft power, and a boost (with
legs) for President Obama.
PARIS - The death of Osama bin Laden
allows the United States to redefine crucial relationships: with
itself, and with the rest of the world. But it might also represent a
turning point for the Arab-Islamic world.
“Justice has
been done.” This succinct yet powerful statement was the best
response Barack “Hussein” Obama could give to his detractors -- many
of whom went as far as doubting he was even born in America -- and to
opponents who questioned his determination to forcefully combat all of
America’s enemies. Divided as the Americans may be, they cannot but
feel proud, moved and united behind their commander-in-chief in this
beginning of May 2011.
......
America
might have entered a relative phase of decline, and its staggering
debt places the nation in an undoubtedly uncomfortable situation of
dependence on China. But it nonetheless still remains the only
great “multi-dimensional” power. Neither China, nor India, nor
Russia, and even less so the European Union, have the capacity or the
will to undertake an operation like the one that led to the death of
Osama bin Laden. “Democracy Strikes Back!” is how Hollywood might
describe what took place in Pakistan.
“Hard
power,” the power to compel, is indispensable, and “soft power,” the
power to convince, is not sufficient by itself. This is an essential
lesson for Europe, but does it come too late?
...
In what has
been perhaps prematurely labeled the “Arab Spring,” how will the
Muslim world react to Bin Laden’s death? Al-Qaeda’s influence was cut
short by Arab revolutions, seemingly accelerating the coming of a
post-Islamist world. In Egypt, Tunisia and elsewhere, it is not
Western democracies that are prevailing, but, one hopes, democratic
ideals themselves: ideals that fight fundamentalists in full force.
......
Nothing has
been settled for sure -- neither the fight against al-Qaeda and
terrorism, nor regional stability in a Middle East expanded to include
Pakistan and Afghanistan. But on a symbolic level, since yesterday
there is a little more of Obama in America
and a little more of America in the world.

.... ET
APRÈS ? ...

GROUND ZERO .... le 5
mai 20
 |
Au sujet de Ground Zero,
plaie béante au cœur de Manhattan, il a évoqué "un site symbolique du
sacrifice extraordinaire qui a été fait en ce jour terrible". |
 |
Barack
Obama a ensuite observé quelques instants de recueillement sur le site
des attentats, devant une simple couronne de fleurs aux couleurs du
drapeau américain, posée sur un tréteau en bois. |
 |
Le vice-président Joe Biden
a de son côté participé à une cérémonie au Pentagone sur lequel un des
quatre avions détournés par al-Qaida s'était écrasé. L'idée de ces
cérémonies n'était pas de "parader" mais de rendre hommage aux
victimes des attentats qui ont donné le coup d'envoi de la guerre
contre al-Qaida |
http://www.lefigaro.fr/international/2011/05/05/01003-20110505DIMWWW00706-lhommage-dobama-aux-victimes-du-11-septembre.php

.... ET
APRÈS ? ...

le 8 mai
.... dépêche ...
"Al-Qaida
pas encore vaincue" (USA) AFP 08/05/2011 | Mise à jour : 15:03
"Je pense qu'à ce stade on ne peut pas déclarer qu'al-Qaida
a été vaincue stratégiquement", a déclaré M. Donilon interrogé sur la
chaîne de télévision NBC. Selon lui, le réseau extrémiste "reste une
menace pour les Etats-Unis, mais nous avons réalisé une étape
importante vers son démantèlement" avec l'élimination de Ben Laden le
2 mai au Pakistan.

.... ET
APRÈS ? ...

" ....nous avons une chance, je
pense, de porter le coup de grâce à cette organisation."
http://www.lemonde.fr/mort-de-ben-laden/article/2011/05/09/obama-souhaite-porter-le-coup-de-grace-a-al-qaida_1518853_1515627.html#ens_id=1515452
Dans
un entretien à la
chaîne de télévision
CBS, le président américain, Barack Obama, a indiqué que des
informations contenues dans des ordinateurs saisis au domicile de
Ben Laden étaient en cours d'exploitation. "Cela ne signifie pas
que nous allons vaincre le terrorisme", a souligné le président
américain, avant d'ajouter : "Mais cela
signifie que nous avons une chance, je pense, de porter le coup de grâce
à cette organisation."

.... ET
APRÈS ? ...

Pakistan :
la nouvelle poudrière
6 Mai 2011 |
Antoine Besson, Antoine Besson et Antoine Besson
http://www.libertepolitique.com/la-paix-des-nations/6767
Oussama Ben Laden est mort ! Aux Etats-Unis, la
rue en liesse célébrait l’événement comme si le pays avait été sacré
champion du monde à la fin d’un match serré contre le terrorisme.
C’est pourtant vite oublier qu’il aurait été préférable que le chef
d’Al-Qaida soit jugé et condamné – comme le furent en leur temps les
dignitaires Nazi. La victoire aurait alors été totale. Polémique
inutile, on ne refait pas le passé. Information plus préoccupante :
à peine quelques heures après l’intervention armée qui coûta la mort
au leader islamiste, tout le monde semble craindre le retour de
bâton des terroristes. Les ambassades et consulats des Etats-Unis au
Pakistan ont fermé leurs portes au public, le gouvernement local
renforce la sécurité aux abords de plusieurs bâtiments officiels et
les minorités religieuses s’inquiètent des représailles. Une
actualité qui remet sous le feu des projecteurs un pays où la loi
s’est depuis longtemps retournée contre la liberté religieuse
entraînant meurtres et persécutions.
Souvenons-nous. L’Etat séparé du Pakistan a été
créé grâce à la Ligue Musulmane (All-India Muslim League) qui lutta
dès sa création en 1906 pour la préservation des intérêts des
musulmans contre le principe de laïcité du Congrès. En 1947, lorsque
l’Indian Independence Act est voté par le parlement britannique,
L’Inde et le Pakistan deviennent deux Etats indépendants. Suivent
alors de très importants mouvements de population. Six millions
d’Indiens musulmans se réfugient dans le nouvel Etat tandis
qu’autant de sikhs et d’hindous quittent le Pendjab. Les
préoccupations communautaristes président alors à la création de cet
Etat.
Pourtant, l’analyse ne doit pas s’arrêter là. Pour
Michel Boivin, islamologue et historien spécialiste du Pakistan, «
tout provient du fait que lors de la création du Pakistan, une sorte
de négociation a été faite entre les fondateurs laïcs et les
religieux, pour la simple raison que les premiers n’avaient aucune
idée de ce que devait être un Etat islamique… Pour certains
religieux, on ne pouvait pas parler d’Etat islamique sans que la
charia ne soit appliquée. Mais les militaires qui ont dirigé le pays
étaient contre ». C’est ainsi que la première Constitution
promulguée en 1956 intègre la liberté de culte, comme les deux
autres qui suivront. Cette orientation fondamentalement
démocratique, le Pakistan la doit à son fondateur, Muhammad Ali
Jinnah, président de la Ligue Musulmane et Gouverneur général du
nouvel Etat à sa création. C’est à cette époque également que sera
intégrée à l’appareil législatif une relique du droit colonial, que
le Pakistan, mais également l’Inde, avait conservée : la loi
anti-blasphème.
La tournure discriminante de cette loi ne viendra
que bien plus tard avec le processus d’islamisation que connut le
pays sous le régime militaire du général Zia-ul-Haq (1977-1988). «
Quand Ziya ul-Haqq a renforcé la loi sur le blasphème, tout le monde
a compris cette mesure comme une nouvelle étape vers la
chariatisation du pays », explique le chercheur au CNRS. Un
processus normal pour les partis religieux islamistes pour qui le
pays, en tant que première république islamiste au monde, devait à
plus ou moins long terme, devenir un Etat basé sur la charia. «
C’est ainsi qu’avec les mesures prises par Ziya, seules les offenses
envers l’islam, le Coran et le prophète Muhammad, sont punissables
de peine de mort. »
La loi sur le blasphème qui théoriquement voulait
imposer le respect de toutes les religions du Pakistan devient alors
un instrument permettant à la religion majoritaire de persécuter les
minorités. « Les minorités, musulmanes et surtout non musulmanes,
sont les premières victimes de la loi sur le blasphème, témoigne
Michel Boivin. Car elle sert de prétexte à des règlements de compte.
Elle est instrumentalisée par des extrémistes, voire par le
pakistanais lambda, qui veut s’emparer des biens de son voisin. »
Cet état de fait a lentement évolué jusqu’à une situation
aujourd’hui très précaire. Tandis que les crimes contre les
minorités augmentent, le gouvernement se trouve pris en otage par
des partis islamistes militants qui détiennent le pouvoir de la rue
et bénéficient de l’appui des terroristes. Leur pouvoir est si grand
qu’en 2007, ils parvinrent à assassiner Benazir Bhutto, l’ancienne
Premier ministre, un symbole politique. Plus récemment, Shahbaz
Bhatti, seul ministre chrétien du gouvernement, et Salman Taseer,
gouverneur musulman du Pendjab, ont tous deux été assassinés pour
leur prise de position en faveur de la réforme de la loi
anti-blasphème.
Que changent alors les menaces islamistes contre
la Pakistan dans un tel contexte ? Tout et pas grand chose. Si la
tension monte d’un cran, cela ne signifie pas pour autant qu’elle
n’existait pas auparavant. De l’aveu de Michel Boivin, l’équilibre
était déjà « fragile », ce dernier dénonçant un « contexte actuel de
tensions ». Pour l’archevêque émérite du diocèse de Lahore, Mgr
Lawrence Saldanha, la mort de Ben Laden pourrait marquer un tournant
dans la société pakistanaise : « Nombreux étaient ceux qui
considéraient Ben Laden comme un héros de la révolution islamique.
Et, de fait, il était une figure-clé de l’extrémisme et une menace
pour la paix dans le monde. Mais sa mort peut changer la donne à la
fois en démythifiant l’extrémisme et en cassant l’unité de la
mouvance extrémiste ».
Une analyse que semble partager le gouvernement
pakistanais qui revendique sa responsabilité dans l’opération qui a
vu mourir Ben Laden. « Nous avons livré des éléments clés sur un des
membres du réseau qui ont permis aux Américains de remonter la piste
jusqu'à Oussama Ben Laden. Nous considérons que nous avons été
partenaires et nous sommes mutuellement responsables du succès. Sans
nous, rien n'aurait été possible», a déclaré Youssouf Raza Gilani,
Premier ministre pakistanais, au journal Le Monde. La prise de
risque est importante ; on sait le pouvoir que détiennent les
islamistes dans les rues. Il est donc permis de penser que le
gouvernement – connu pour sa duplicité en vers le terrorisme :
abritant ces derniers mais luttant officiellement contre en
coopérant avec les Etats-Unis – tente de déplacer l’équilibre
existant par cette annonce officielle. Pris en otage, il pourrait
bien essayer par cette manœuvre de se libérer un peu de l’emprise
des islamistes qui n’a cessée de grandir depuis 2001 en cherchant
des soutiens internationaux. Cela expliquerait l’actuelle visite en
France de Gilani qui désire « renforcer les relations avec la France
mais aussi avec l'Union européenne et le G8 » ainsi que les trois
déclarations de « partenariat global », sur « la coopération en
matière de sécurité » et sur le « partenariat économique et
commercial » signées au terme d'une demi-heure d'entretiens à
Matignon par François Fillon et son homologue pakistanais.
Les conjonctures sont difficiles, voire risquées,
mais tout semble indiquer que la mort d’Oussama Ben Laden est un
tournant tactique de l’histoire du pays dans son bras de fer avec
les islamistes. Gilles Boquérat, chercheur associé à l'Institut
français de relations internationales, écrivait dans Le Monde voir
deux avantages à la mort de Oussama Ben Laden pour le Pakistan. « Le
premier était d'apporter sa contribution au début d'un retrait des
forces américaines d'Afghanistan – souhaité à la fois par Islamabad
et le président Obama – à partir de juillet. » Il rappelle au
passage que l'objectif premier de l'intervention américaine en
Afghanistan était la traque d'Al-Qaida. « Le second avantage est de
donner des gages au président Hamid Karzaï qui soutient depuis
longtemps que les terroristes ne sont pas réfugiés dans son pays
mais au Pakistan. » D’après l’expert, les deux pays ont entamé un
rapprochement depuis plusieurs mois : « Le chef de l'Etat afghan
estime qu'une prise de distance vis-à-vis d'Américains devenus moins
accommodants à son égard et une intégration des talibans dans le
processus de sortie de guerre sont politiquement nécessaires. »
Le Pakistan semble donc centralisé des enjeux
internationaux qui convergent et divergent tout à la fois tandis que
les pouvoirs respectifs du gouvernement et de la rue manifestent des
motivations très différentes. Les rapports de force qui s’annoncent
laissent entendre que le pays est une véritable poudrière qu’il faut
suivre de près. Une fois de plus, les minorités – dont les
chrétiens, 1,6% de la population – risquent de faire les frais de ce
regain de tension comme le souligne Monseigneur Saldanha «
Nous sommes des cibles d’autant plus faciles
qu’ils [les partisans de Ben Laden] ne sont pas en mesure de
s’attaquer à l’Amérique. »
*
**
L’élimination de Ben Laden
Bien des questions sur cette opération risquent de
demeurer sans réponses…
Une semaine après l‘élimination physique d’Oussama
ben Laden, il est grand temps de se poser de sérieuses questions sur
cette longue traque de près de dix ans qui a abouti à cette superbe
opération d’un commando des Navy Seals à Abbottabad, une ville de
garnison à proximité d’Islamabad, la capitale du Pakistan.
Si personne ne regrettera bien évidemment Ben
Laden, il faut en revanche s’interroger sur les inévitables
complicités dont a bénéficié si longtemps le chef d’Al-Qaïda, sur le
rôle exact par exemple du Pakistan et de ses services secrets, qui
ont été dépassés et ne savaient rien ou au contraire ont joué double
jeu jusqu’au bout, et sur les conséquences qu’aura ou non sa
disparition sur la poursuite de la guerre en Afghanistan.
Selon l’une de ses épouses, actuellement
interrogée par la police pakistanaise, Ben Laden aurait vécu dans sa
résidence d’Abbottabad ces cinq dernières années sans discontinuité
et pratiquement sans quitter les lieux, en parfaite autarcie,
entouré seulement de quelques proches, comme semblent le confirmer
les cinq vidéos saisies par le commando américain et rendues
publiques (sans le son) samedi par l’administration américaine pour
tenter de couper définitivement court à toutes les rumeurs et autres
fausses nouvelles.
On a peine à croire cependant que l’homme le plus
recherché de la planète ait pu échapper si longtemps à la vigilance
de son entourage et à la véritable machine de guerre que constituent
les différents services de renseignement américains. « Nous pensons
qu’il a bénéficié d’un réseau de soutiens quel qu’il soit à
l’intérieur du Pakistan, mais nous ne savons pas lequel », affirmait
cependant dimanche soir sur CBS le
président Barack Obama en personne, avant de sommer les autorités
pakistanaises de s’expliquer, en ces termes : « Nous devons enquêter
là-dessus, et surtout, le Pakistan doit enquêter. »
Son conseiller pour la sécurité nationale, Tom
Donilon, a quant à lui cherché à calmer le jeu en affirmant que rien
ne permettait d’accuser les dirigeants pakistanais d’avoir protégé
la cavale de Ben Laden. « Nous n’avons aucune preuve que le
gouvernement d’Islamabad était au courant », même si – à l‘évidence
– « Ben Laden a bénéficié de certains réseaux d’aide à Abbottabad »,
ce que le Pakistan peut difficilement contester même s’il s’en
défend.
« Le Pakistan est mal placé pour la ramener »
L’ancienne secrétaire d’Etat de George Bush,
Condoleezza Rice, a estimé pour sa part que le Pakistan – où
l’opposition dénonce l’intervention américaine et réclame la
démission du président et du gouvernement – était « mal placé pour
la ramener », le chef d’Al-Qaïda ayant pu se cacher pratiquement
dans la « banlieue » d’Islamabad sans être repéré ni inquiété
jusqu‘à présent.
A Islamabad même, comme dans de nombreuses villes
du Pakistan, et pas seulement dans la zone tribale, à la frontière
paskistano-afghane, une zone de non-droit tombée depuis belle
lurette sous la coupe des talibans, les fameux « étudiants en
religion », de nombreuses manifestations se succèdent depuis une
semaine pour dénoncer la faiblesse des autorités pakistanaises –
pourtant alliées stratégiques des Etats-Unis – qui non seulement
n’ont pas été mises dans le secret de l’opération mais ont laissé
violer la souveraineté nationale. Car même si le terrorisme n’a pas
de frontières, le droit des gens impose que l’on respecte la
souveraineté des Etats sans laquelle la loi de la jungle régira
bientôt l’ensemble des relations internationales.
Au Pakistan, comme en Afghanistan, les partisans
de Ben Laden jurent cependant que sa mort sera vengée et que son
combat contre l’Amérique lui survivra. Si beaucoup d’observateurs
ont remarqué que ce succès politique de Barack Obama intervenait
dans la foulée de son entrée en campagne pour sa réélection à la
Maison-Blanche en novembre 2012, bien peu en revanche auront
souligné que l‘élimination de Ben Laden survenait surtout deux mois
jour pour jour avant la date fixée pour le début d’un retrait
promis, programmé et progressif des quelque 130 000 soldats
américains d’Afghanistan, initialement annoncé pour le 1er juillet
prochain. Cet engagement pris par le président Obama sera-t-il
tenu ? On se souvient, en effet, que le général David Petraeus,
commandant en chef des troupes de la Coalition avant de succéder
prochainement à Léon Panetta à la tête de la CIA,
avait aussitôt nuancé la promesse du chef de la Maison-Blanche en
soulignant que le 1er juillet serait une date marquant
symboliquement le début du retrait et « certainement pas le jour où
le dernier soldat américain éteindrait la lumière avant de fermer la
porte ».
Mais le président Obama pourrait bien entendu
justifier un rapatriement complet des troupes américaines d’ici 2014
plus tôt que prévu par l‘élimination de l’ennemi public numéro un.
Ce serait cependant oublier qu’un retrait accéléré pourrait aussi
précipiter le retour au pouvoir des talibans qui vont multiplier ce
printemps les opérations spectaculaires pour chercher à venger la
mort de leur « héros » disparu. Dès samedi, les talibans passaient à
l’attaque à Kandahar, leur ancien fief, où six attentats-suicide ont
été commis et quatre véhicules piégés ont explosé faisant au moins
une dizaine de morts et une cinquantaine de blessés. Comme un
premier avertissement au gouvernement corrompu du président Hamid
Karzaï – qui reste l’homme lige des Américains à Kaboul. Celui-ci
s’est d’ailleurs empressé de dénoncer une « vengeance » des talibans
du mollah Omar qui, lui, reste toujours introuvable.
YVES
BRUNAUD

.... ET
APRÈS ? ...

Violents
heurts entre coptes et musulmans en Égypte
http://www.lefigaro.fr/international/2011/05/08/01003-20110508ARTFIG00054-violents-heurts-entre-coptes-et-musulmans-en-egypte.php

Le gouvernement a convoqué dimanche une réunion de
crise au lendemain de violents affrontements confessionnels au Caire qui
ont fait dix morts. L'armée annonce 190 arrestations.
*
**
Selon la presse italienne, un bateau chargé de
quelque 600 clandestins a fait naufrage samedi au large des côtes
libyennes, près de Tripoli, quelques minutes après son départ.
«La Repubblica» et le
«Corriere della Sera» rapportent que des dizaines de personnes, dont
des femmes et des enfants, ont péri dans la catastrophe.
*
**
.....
.....
La veille, le Premier ministre israélien, en
tournée à Londres et à Paris, avait rejeté tout "diktat de l’ONU" sur la
reconnaissance d’un Etat palestinien et assuré que Nicolas Sarkozy
soutenait la revendication, essentielle pour lui, qu’Israël soit reconnu
comme "l’Etat du peuple juif".
*
**
Les pro-Ouattara sur
le point de prendre Yamoussoukro

http://www.connectionivoirienne.net/on-dit-quoi-au-pays-actualites/les-pro-ouattara-sur-le-point-de-prendre-yamoussoukro/
Sarkozy en Côte d'Ivoire pour
l'investiture de Ouattara

«C'est important d'être ici,
c'est un symbole pour la démocratie»

http://www.liberation.fr/monde/01012338712-sarokzy-en-cote-d-ivoire-pour-l-investiture-de-ouattara
.....
15-05-2011
l'homenTranche |
l'hommultunsENUn |
|
|
voir Traces 2011

18.05.2011
....
Who's next ?
...
"Laurent Gbagbo est dictateur, il mérite d'être humilié" disait DSK
http://www.dedefensa.org/forum-le_neuf_3_dsk_et_le_bronx_18_05_2011.html
On aurait souhaité voir ces larmes socialistes devant les images
volontairement humiliantes de l'arrestation arbitraire par les forces
spéciales françaises d'un chef d'état souverain, qui plus est
socialiste, qui plus est ancien compagnon de route, qui plus est père du
multipartisme et de la démocratie ivoirienne, Laurent Gbagbo, ou devant
les images des sévices sexuels imposés à la Première Dame, militante
socialiste de la première heure. On aurait souhaité voir ces larmes
françaises devant les dépouilles des désormais 5 000 victimes civiles
des bombardements des hélicoptères français sur Abidjan. Mais notre
conception du déshonneur n'est sans doute pas la même.
Sentirait-elle le vent tourner, cette classe politique française ?
Sentirait-elle que soudain, ses turpitudes, ses crimes peuvent la
rattraper ? La "grande nation" sentirait-elle confusément devant ces
images que son trône vacille, elle qui en ce mois de mai 2011 cumule la
direction du conseil de sécurité de l'ONU, du G8, du G20, de la BCE, de
l'OMC, du FMI (rayer le dernier), elle qui mène le saccage de la Libye à
la face du monde, elle qui vient encore une fois de remettre au pas dans
le sang une colonie insoumise et ira ce samedi à Yamoussoukro faire
célébrer sa victoire par ses gouverneurs nègres qui devront venir lui
faire allégeance publique ?
"Laurent Gbagbo est dictateur, il mérite d'être humilié" disait DSK
l'ancien ami socialiste, suite au 11 avril. DSK lui au moins a le droit
de voir ses avocats et de changer de chemise, il évite la
bastonnade...L'avenir dira s'il méritait d'être humilié, mais une chose
est certaine : s'il l'est, ce ne sera pas pour avoir demandé le
recomptage des voix à son élection présidentielle
http://moubamba.com/strauss-khan-gbagbo-traitement-de-linformation-en-france-en-2011/
Message aux violeurs de l'Afrique, des femmes de chambre et de toute
justice : qui sait si bientôt on ne dira pas "justice est faite", à
raison cette fois ?

15.06.2011
Syriens et les Yéménites ?
http://gaelle.hautetfort.com/archive/2011/06/15/le-faux-pas-diplomatique-de-bhl.html
"La Libye compte parmi les pays arabes les plus
anti-israéliens avec la Syrie et le Yémen, reprend Barak Barfi. Bien que
les Libyens soient moins enclin que les Syriens et les Yéménites à voir
la main d'Israël derrière chaque complot, ils portent en eux de profonds
sentiments hostiles à son encontre"

26.06.2011
KHADAFI
http://www.cf2r.org/images/stories/news/201106/rapport-libye.pdf
.....
Le rôle des médias et la mise en scène du conflit
En Libye, les chaines arabes ( Al-Jazira,
Al-Arabia) sont beaucoup plus regardées que les chaînes
nationales, qui abusent de la langue de bois. Or, la couverture des
événements de Libye par les chaînes satellitaires arabes appelle
quelques observations critiques. Jusqu’{ fin février, les villes de
l’ouest libyen ont connu de fortes tensions et des affrontements -
lesquels ont été moindres { l’est - mais leur relation a fait
l’objet d’exagérations, voire de désinformation pure et simple. A
titre d’exemple, l’information reprise par les médias occidentaux
selon laquelle l’aviation du régime aurait bombardé Tripoli est
parfaitement inexacte : aucune bombe libyenne n’est tombée sur la
capitale, même si des affrontements sanglants semblent avoir eu lieu
dans certains quartiers.
La même erreur est délibérément commise quand les médias
arabes et occidentaux affirment que le régime a tiré sur sa propre
population. La mission s’est rendue sur place et n’a rien constaté
de tel. Pourtant, la chaîne
Al-Jazira est présente
à Tripoli. Ses reporters, souvent occidentaux, travaillent sans
obstruction de la part du régime.
La conséquence de cette désinformation est claire : la
résolution de l’ONU a été votée à partir des informations de cette
presse et sans qu’aucune commission d’enquête préalable ne se soit
rendue sur place. Il n’est pas exagéré de dire qu’ Al-Jazira
a créé l’évènement et influencé l’ONU. La guerre médiatique
autour de cette affaire rappelle étonnamment ce qui s’est passé dans
les Balkans, { partir de 1991, aux dépens de la Serbie. 17
SUITE >>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>>

30/06/2011


29/04/2012
Affaire Kadhafi - Emprisonnée au Mexique, Cynthia
Vanier interpelle Ottawa (vidéo)
http://gaelle.hautetfort.com/archive/2012/04/26/affaire-kadhafi-emprisonnee-au-mexique-cynthia-vanier-interp.html
http://www.legrandjournal.com.mx/actu-mexique/une-canadienne-aurait-tente-de-faire-entrer-de-fils-de-kadhafi
...à la phobocratie ...

13/10/2012
Après Mouammar Kadahi, Saïf al-Islam Kadhafi
( son fils) connaitra- t –il le même sort que son père et que celui
réservé dans un proche avenir à Bachar el Assad ???
http://metamag.fr/metamag-980-Il-devenait-genant---Kadhafi-execute-par-un-agent-francais--.html
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