.... Que sont notre but et notre spécificité ....

                              

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Auteur:   site un chemin sous le buis

Source:  Agor

Date : nn 

 

 

 Que sont notre but et notre spécificité ? Nous sommes écologistes, païens et libertaires. Pour le premier point nous ne nous différencions pas des autres. Le second exprime le fait que nous remontons aux causes spirituelles du désastre, que nous mettons en accusation toutes les religions et philosophies qui dévalorisent la matière et la chair, donc en premier lieu le christianisme judéo-romain, son frère ennemi orthodoxe, leurs enfants puritains et marxistes. (Mais oui : marxistes , car si le marxisme a une conception matérialiste de la causalité, il considère la matière comme sans vie. Le christianisme a désacralisé la matière et relégué le divin dans l’abstrait ; le marxisme désacralise tout et rejette le divin même de l’abstrait. Il ne fait donc que mettre le point final au grand mouvement de profanation amorcé par le judéo-christianisme et toutes les religions antibiotiques).
Mais notre paganisme n’est pas seulement négatif. Nous recherchons les dieux à travers la joie, la fraternité, l’amour, la verdure, la roche et la neige, la mer et le vent. Car quiconque a perçu les messages de Nietzsche, de Jung, de Lawrence, de Steinbeck sait que les dieux sont toujours vivants. Quand ils ne seront plus, nous non plus. Nous les avons connus avant de nous connaître nous-mêmes et c’est leur image qui nous a révélé notre humanité. Tant pis pour les myopes et sourds qui bavent devant l’anthropopithèque.
Libertaires nous le sommes parce que nous jouons la culture contre la civilisation, l’éthique contre la morale , la loi sentie contre la loi écrite. «

Robert Dun. Une vie de combat.

 

Auteur:  site un chemin sous le buis

Source: http://lecheminsouslesbuis.wordpress.com/2014/01/07/la-vie-une-tragedie-necessaire/

Date : 4.02.2014

 

 

 

« Il est impossible dans tous les textes d’origine celtique prouvée de découvrir une référence à la logique binaire et, partant, au manichéisme latent chez les méditerranéens. Les Celtes n’avaient pas la notion classique du bien et du mal, de la nuit et du jour, du haut et du bas. Chez eux tout était non pas confondu, mais indifférencié. Le mal n’existait pas en tant que tel ni le bien : c’étaient les hommes qui faisaient incliner la vie vers le bien et le mal. Il n’y avait donc pas d’absolu : simplement une relativité des choses, des êtres et de la connaissance […]. En fait les Celtes ne semblent pas avoir cherché une vérité impossible à définir, mais au contraire avoir traqué de près une Réalité non apparente, mais présente sous l’aspect extérieur des choses et des êtres […]. Chaque être, chaque chose est un paradoxe. Sans contradiction, il ne peut y avoir d’existence […]. Les Celtes ont donc le mérite de mettre en évidence que toute vie est tragédie, mais que cette tragédie est nécessaire pour assurer la permanence de l’univers dans son existence fragile. Les conséquences de cette vision ontologique sont importantes sur le plan de la morale. Car il ne peut y avoir de péché au sens manichéen du terme, et par conséquent au sens chrétien. »

Jean Markale. « La tradition païenne », in L’Europe païenne. Seghers.

 

      

 

 

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...L'amour s'est en effet "refroidi »  ... la charité fait face à l'empire aujourd'hui planétaire de la violence....

Cette montée vers l'apocalypse est la réalisation supérieure de l'humanité. Or plus cette fin devient probable, et moins on en parle.

Il faut donc réveiller les consciences endormies.

Vouloir rassurer, c'est toujours contribuer au pire.

René Girard.

  

 

  "L'esprit constitue un champ de relations tourné vers la totalité de ce qui existe "  Joseph Pieper

Loin que ce soit être qui illustre la relation , c'est la relation qui illumine l'être.     Gaston Bachelard

Les composantes de la société ne sont pas les êtres humains, mais les relations qui existent entre eux.   Toynbee

 

 

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