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Source:  interrogations google

Date : 22.07.2014 

Dossier Panorama : Nietzsche

Nietzsche et la femme ...  et  ... l'amour ... et les enfants ...

 

 

 

Nietzsche était-il misogyne ? *

http://www.lexpress.fr/culture/livre/nietzsche-et-les-femmes_771955.html

 

Une citation, empruntée à un chapitre d'Ainsi parlait Zarathoustra, semble clore le débat : "Tu vas voir les femmes ? N'oublie pas ton fouet !" écrit le philosophe. Un peu plus loin, il récidive dans un aphorisme consacré à l'"homme véritable" : il "veut deux choses : le danger et le jeu. C'est pourquoi il veut la femme, le jouet le plus dangereux".

 

Son comportement avec les femmes a pourtant peu à voir avec ces déclarations brutales.

Ses amies, mais aussi la femme qu'il a le plus aimée, Lou Andreas-Salomé, auteur de Friedrich Nietzsche à travers ses oeuvres, soulignent toutes son exquise gentillesse et la grâce de ses manières à leur égard.

 

La jeunesse du philosophe a eu pour cadre un univers féminin, celui de sa mère Franziska et de sa soeur cadette Elisabeth. Son père meurt en juillet 1849, alors que lui-même n'a pas encore 5 ans. A mesure que l'homme et le penseur s'affirment, les conflits se multiplient avec sa famille. La rencontre avec "la jeune Russe", Lou Salomé, en avril 1882, est une occasion de forte tension. Mère et soeur s'opposent à cet amour de toutes leurs forces et Nietzsche finit par se fâcher avec cette "fiancée impossible". En 1885, il est désespéré par sa soeur, qui épouse Bernhard Förster, antisémite notoire, et part s'installer au Paraguay, où le couple fonde une colonie aryenne, Nueva Germania. Elle revient après le suicide de son mari, en 1889, pour s'occuper de son frère, malade. Commence alors une action nocive sur l'oeuvre. En 1894, Elisabeth fonde les Archives Nietzsche, à Weimar, et s'occupe de la publication tronquée des fragments posthumes rassemblés sous le titre La Volonté de puissance. Ses manipulations de textes et son adhésion, en 1930, au parti d'Adolf Hitler alimenteront la légende infondée d'un Nietzsche précurseur du nazisme.

 

"La femme parfaite, dit Nietzsche dans Humain, trop humain est un type plus élevé de l'humanité que l'homme parfait ; c'est aussi quelque chose de plus rare."

 

 

Nietzsche et les femmes ... citations ....

http://anglesdevue.canalblog.com/archives/2007/04/20/4691354.html

 

Voici quelques citations de Nietzsche sur la femme, glanées ça et là. Il y a de quoi se régaler aussi bien pour ceux qui pensent qu'il est misogyne, que pour les défenseurs d'un Nietzsche antiféministe mais adorateur de la femme, qu'il aurait trop idéalisée.

 

"Le bonheur est une femme."

"La femme est une surface qui mime la profondeur"

"La femme est la seconde faute de Dieu"

"La femme apprend à haïr dans la mesure où elle désapprend de charmer."

"Où n’entrent en jeu ni amour ni haine, la femme n’est qu’une médiocre actrice."

"Tu vas chez les femmes ? N'oublie pas le fouet ! " (Zarathoustra)

« Si les époux ne vivaient pas ensemble, les bons mariages seraient plus fréquents »

« Les jeunes filles qui ne veulent devoir qu'à l'attrait de leur jeunesse le moyen de pourvoir à toute leur existence et dont l'adresse est encore soufflée par des mères avisées ont juste le même but que les courtisanes, sauf qu'elles sont plus malignes et plus malhonnêtes » (Humain, trop humain)

« O Criton ! commande donc à quelqu'un de mener ces femmes dehors ! » [l'aristocrate de l'esprit doit préférer, selon Nietsche, le célibat]

« Les femmes, dit-il, veulent servir et y mettent leur bonheur ; et l'esprit libre veut n'être pas servi et y met son bonheur. »

« l'homme doit être élevé pour la guerre, la femme pour le délassement du guerrier, tout le reste est folie »

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Nietzsche et la femme  ...et l'homme ...

Arnaud Villani, 22 mars 2011 ( CREAN : Centre de Recherche Espace Analytique de Nice

http://af.bibliotherapie.free.fr/Article%20Arnaud%20Villani.htm

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Se retrouve alors une métaphore musicale. Par son intelligence de maîtrise et sa présence d'esprit, la femme est mélodie, tandis que l'homme est harmonie, fond obscur de la volonté. Les femmes représentent l'entendement (notre cerveau gauche) et les hommes la sensibilité passionnelle (notre cerveau droit). D'où la possibilité d'un échange continu où il ne s'agit pas tant de chercher dans l'autre un complément qu'un achèvement de nos possibilités propres. Ainsi, précise Nietzsche, l'homme recherchera la femme sensible et profonde qui le parachève, tandis que la femme voudra un homme sagace, brillant, doté de présence d'esprit, bref chacun ses propres qualités mais transposées et poussées à leur terme[36]. On comprendrait alors mieux des formules sibyllines dans lesquelles la femme parfaite serait plus parfaite que l'homme parfait[37] (un principe de potentialisation superlative que nous avons rencontré dans la musique et que j'ai nommé physis physeôs,(1) créer de quoi créer) ou encore que la femme soit une statue accomplie alors que l'homme serait plus prometteu

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Femme idéale, homme idéal, nous avons compris que c'était non le complément d'un manque, mais la mise en boucle des qualités propres, sans céder sur elles et précisément parce qu'on ne cède pas sur elles. >>>>>

(1) trouvé via Google livre intéressant " Au delà du renversement copernicien "

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 .... et 'hcq ...parlerait d'un cheminement ENtre-soi ....

 

à compléter par une visite sur le site de Philippe Granrolo

 ... « la femme parfaite est un type d’humanité supérieur à l’homme parfait » (Humain, trop humain, chapitre VII, § 377). On aurait aimé sans doute qu’il franchisse un pas supplémentaire et qu’il finisse par affirmer que le Surhomme serait féminin. ....

 ....  La division masculin/féminin, que ce soit sous la forme animale d’une beauté masculine et d’une laideur plutôt féminine, ou sous la forme humaine et beaucoup plus récente dans le temps d’une beauté féminine et d’une laideur masculine, perdra insensiblement de sa pertinence. Une féminisation de l’homme, c’est-à-dire un embellissement de son corps et un souci croissant pour la parure, semblent alors inéluctable. Quant à la femme, si elle s’est, dans les premiers temps de ses combats féministes, masculinisée, tout nous porte à croire qu’elle ne voit plus aujourd’hui dans sa préoccupation pour la beauté un signe de soumission. La beauté, définitivement libérée des contraintes de la survie animale, pourrait bien à l’avenir devenir androgyne. En ce cas Platon, dans le plus somptueux de tous ses dialogues, Le Banquet, nous aurait livré non pas un mythe d’origine mais un récit d’anticipation.

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Nietzsche et l'amour

Remy de Gourmont  ...1904 ...

http://agora.qc.ca/documents/nietzsche--nietzsche_et_lamour_par_remy_de_gourmont

 

Nietzsche avait peu d'expérience de l'amour. On dit même qu'il n'eut jamais avec aucune femme que des relations d'amitié. Il a cependant, comme tout bon philosophe, écrit et sur l'amour et sur les femmes. Un jour, à Sorrente, il confia à Malvina de Meysenburg, le cahier manuscrit qui contenait les aphorismes sur les femmes, parus depuis dans la première partie de Humain, trop humain. Malvida prit le cahier, le lut, et le rendit à Nietzsche en souriant. Il demanda l'explication du sourire. « Ne publiez pas cela, répondit Mlle de Meysenburg. » Nietzsche sembla froissé. il joignit le cahier au reste du manuscrit et envoya le tout à son éditeur.


Le conseil de Malvida était bon. Les aphorismes de Nietzsche sur les femmes forment la partie la moins intéressante de son oeuvre. Je ne parlerai ici que du chapitre qui les concerne, dans Humain, trop humain. Il y a sur les femmes et l'amour d'autres pensées que l'on pourra examiner plus tard, dans Par delà le bien et le mal.


Le chapitre VII de Humain trop humain, intitulé « La femme et l'enfant », débute par une idée juste et neuve : « La femme parfaite est un type plus élevé de l'humanité que l'homme parfait : c'est aussi quelque chose de plus rare. L'histoire naturelle des animaux offre un moyen de rendre cette proposition vraisemblable. » Ce qui frappe surtout dans cette pensée, c'est la dernière phrase, où il y a une magnifique intuition de la vérité scientifique. Dans la plupart des espèces animales, en effet, comme je l'ai démontré moi-même dans un livre spécial (1), la femme est le type supérieur. Chez les insectes en particulier, et chez les plus intelligents, la femelle remplit seule presque toutes les fonctions sociales qui, dans l'humanité et chez les oiseaux, sont partagées entre les deux sexes. Elle est à la fois la constructrice du nid, l'amazone qui le défend contre les ennemis, la chasseresse qui pourvoit de gibier sa progéniture; elle est tout. Le mâle n'est presque rien : il paraît un instant, remplit son office naturel, puis disparaît.


Il est resté à la femelle, dans les espèces supérieures, quelque chose de cette activité. Si elle n'est plus l'activité même, elle en est le principe; si elle ne construit pas la maison, c'est pour elle qu'on la construit. Mais à défaut d'un compagnon, elle le construirait elle-même. L'homme a un rôle immense dans la vie de la femme, mais il est passager; tandis que le rôle naturel de la femme est durable. L'homme ne représente que lui-même; la femme représente toute la postérité. Dans tous les cas où la femme n'est que femme, mais pleinement femme, elle est infiniment supérieure à l'homme. La société est bâtie sur la femme; elle en est la pierre angulaire. C'est pour cela même qu'elle déchoit chaque fois qu'elle abandonne son métier de femme pour imiter les hommes.


Je suis loin de l'avis de Nietzsche quand il dit que la femme parfaite est plus rare que l'homme parfait. Il est difficile, il est vrai, de savoir ce que c'est que l'homme parfait. Il y a pour l'homme bien des sortes de perfections, ou plutôt de supériorités. Pour la femme, la perfection est unique: elle est parfaite, quand elle est femme profondément, de la tête aux pieds et jusqu'au fond du coeur et qu'elle remplit avec joie tous ses devoirs de femme, depuis l'amour jusqu'à la maternité.

Tout le reste est grimace.
 

Ce premier aphorisme de Nietzsche semblerait indiquer chez lui, malgré tout, une certaine connaissance, au moins théorique, de la femme; c'est une illusion. La femme, même dans l'extrême civilisation, est toujours beaucoup plus naturelle que l'homme, beaucoup plus près de la vie, plus physique, en un mot. On ne peut parler d'elle sérieusement que si on est ému pour elle d'une sympathie physique. Ceux qui sont incapables de cela devraient s'abstenir. Parler de la femme comme d'une abstraction est absurde. L'homme, non plus, n'est pas une abstraction; mais il peut vivre dans l'abstraction, et cela est impossible à la femme. Nietzsche le reconnaît dans les aphorismes 416 et 419: « Les femmes peuvent-elles d'une façon générale être justes, étant si accoutumées à aimer, à prendre d'abord des sentiments pour ou contre? C'est d'abord pour cela qu'elles sont rarement éprises des choses, plus souvent des personnes... » Il croit cependant que c'est une infériorité. Sans doute, s'il s'agit de raisonnements métaphysiques, de philosophie; mais non, s'il est question de la vie pratique. Car les idées n'existent qu'autant qu'il y a des hommes pour les penser et les vivifier; il faut qu'elles s'incarnent pour acquérir la vitalité et la force. Les femmes ont raison. Mais n'est-ce pas Nietzsche lui-même qui a dit qu'un système de philosophie n'est que l'expression d'une physiologie particulière? Si une femme avait aimé la philosophie de Nietzsche (il y en a aujourd'hui), elle eût bien vite délaissé les livres pour aller vers le philosophe. Les hommes, d'ailleurs, font-ils autrement? Ceux qui admirent un écrivain ne désirent-ils pas le voir, entendre sa voix, serrer sa main? Les femmes sont plus franches et plus naturelles, voilà tout. On a maudit leur fourberie. Elles ne sont fourbes que lorsque l'homme les contraint à se défendre contre lui. Il y a beaucoup d'hommes trompés; il y a encore plus de femmes. Elles le savent et, moins bêtes que les hommes, se fâchent moins souvent qu'eux.

Nietzsche connaît si mal les femmes que lui, le grand créateur d'idées, de rapports nouveaux, il se trouve réduit à rédiger, sous une forme nietzschéenne, des lieux communs. Il nous dit : « Les jeunes filles qui ne veulent devoir qu'à l'attrait de leur jeunesse le moyen de pourvoir à, toute leur existence et dont l'adresse est encore soufflée par des mères avisées, ont juste le même but que les courtisanes, sauf qu'elles sont plus malignes et plus malhonnêtes. » Mais nous avons lu tant de fois cette maxime de faux moralisme qu'elle nous fait sourire, à moins qu'elle ne nous exaspère. D'autres fois, il résume tout bonnement en quelques lignes les opinions de Schopenhauer (aphorismes 411 et 414). Ceci est amusant, mais est-ce bien nouveau.
 

« Les jeunes filles inexpérimentées se flattent de l'idée qu'il est en leur pouvoir de faire le bonheur d'un homme; plus tard, elles apprennent que cela équivaut à : déprécier un homme en admettant qu'il ne faut qu'une jeune fille pour faire leur bonheur. »
 

Quel homme de n'importe quelle caste et de n'importe quel pays peut admettre cette affirmation : « Avec la beauté des femmes augmente en général leur pudeur. » Cela, c'est une signature. Quand on a écrit cela dans une série de pensées sur les femmes, c'est à peu près comme si on avait dit : « Voici des réflexions sur un sujet qui m'est totalement inconnu. » Si quelque chose, en dehors de l'éducation, peut augmenter la pudeur qui est naturelle aux femmes (jusqu'à un certain point), n'est-ce pas, évidemment, le sentiment d'une imperfection physique?

Nietzsche se fait du mariage non pas une idée, mais un idéal bien personnel. Il y a là un aveu d'une sincérité presque excessive : « ... Le mariage conçu dans son idée la plus haute, comme l'union des âmes de deux êtres humains de sexe différent,... un tel mariage qui n'use de l'élément sensuel que comme d'un moyen rare, occasionnel, pour une fin supérieure... » Je ne puis citer tout : Nietzsche exprime à peu près cette idée qu'on ne peut aimer physiquement une femme que l'on estime intellectuellement. Cela, c'est l'immoralité parfaite, l'immoralité naïve d'un homme dont les sens sont muets, dont la sensibilité est toute cérébrale.
 

Par un dernier mot, il repousse même cette illusion d'un mariage purement métaphysique et contemplatif; et c'est en songeant à lui-même, sans aucun doute, qu'il écrit : « Ainsi j'arrive, moi aussi, à ce principe dans ce qui touche aux hautes spéculations philosophiques: tous les gens mariés sont suspects. »
 

Ce qui est suspect, à la vérité, c'est l'opinion sur les femmes et sur l'amour d'un homme, fût-il un grand philosophe, qui ignore et l'amour et les femmes.

1904


(1) La Physique de l'Amour (5e édition).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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...L'amour s'est en effet "refroidi »  ... la charité fait face à l'empire aujourd'hui planétaire de la violence....

Cette montée vers l'apocalypse est la réalisation supérieure de l'humanité. Or plus cette fin devient probable, et moins on en parle.

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