Une histoire des francs-maçons

République

Présentation:

un court article donnant quelques éléments intéressants à propos de francs-maçons. Il illustre parfaitement la vision de francs-maçons comme grands prêtres de la société de l'HOMENTRANCHE... universaliste ....

Le fait de son importance en France en Belgique explique-t-il l'opposition de ces seuls pays européens aux références chrétiennes que le projet de constitution de l'Europe... (de Bruxelles ... d'ensemble-HOMENTRANCHE fédéraliste et universaliste)

Extraits: 

les francs-maçons « arrivent [en loge] avec tout ce qui fait leur personnalité sociale et psychologique, avec les traits de leurs appartenances ethniques, nationales, familiales, religieuses, politiques, professionnelles..., traits qui sont tous légitimes mais dont ils doivent apprendre à se déprendre pour saisir ce qui est en chacun universel. La pratique du rite en son chemin initiatique permet ainsi à chacun de faire route vers l'universel, vers un authentique cosmopolitisme philosophique »......Son Grand Maître, quel qu'il soit, est donc l'éminence grise de la République. »

en relation ....

laïcité, république, ensemble-HOMENTRANCHE, tranche d'en haut, universalisme, lobbying, groupes de pressions... occultes ....

les francs-macs à l'Elysée

la laïcité ...

http://www.franc-maconnerie.org/web-pages/hermetisme/gnose.htm

 

 

 

Auteur: Yves Chiron

Source: Présent 28.08.04

 

La revue Histoire & Patrimoine ( N°8, 130 pages) consacre son numéro d'été à une « Histoire des francs-maçons », avec en sous-titre : « Les éminences grises de la République ». En fait, comme d'habitude, il n'y a pas de révélations sensationnelles à attendre des , grand format et abondamment illustrées, de ce numéro. La bibliographie finale, sur une page, donne les références d'ouvrages historiques quasiment tous écrits par des francs-maçons et ne cite pas un seul auteur hostile à la franc-maçonnerie.

Ce numéro spécial donne très lar­gement la parole aux dirigeants, anciens ou actuels, de la franc­maçonnerie, toutes obédiences confondues. Michel Barat, ancien Grand Maître de la Grande Loge de France, reconnaît que les francs­maçons, en France, n'ont jamais été aussi nombreux (plus de 130 000) et il précise : « Ce progrès n'est pas un phénomène européen mais uniquement belge et français. » On ne sera pas étonné qu'il fasse l'apologie de ce que les papes ont condamné sous le nom « d'indifférentisme » les francs-maçons, dit-il, « arrivent [en loge] avec tout ce qui fait leur personnalité sociale et psychologique, avec les traits de leurs appartenances ethniques, nationales, familiales, religieuses, politiques, professionnelles..., traits qui sont tous légitimes mais dont ils doivent apprendre à se déprendre pour saisir ce qui est en chacun universel. La pratique du rite en son chemin initiatique permet ainsi à chacun de faire route vers l'universel, vers un authentique cosmopolitisme philosophique ».

L'ancien Grand Maître du Grand Orient de France, Alain Bauer, insiste lui sur ce qu'on pourrait appeler le constructivisme, au sens philosophique, de la franc-maçon­nerie

« Le Temple n'est jamais achevé. Les francs-maçons continuent à construire une République encore inachevée. Veilleurs et guetteurs certes, mais surtout acteurs, ils construisent cet espace de liberté et de doute constructif, ils cherchent à écrire eux-mêmes le dernier chapitre d'une Histoire qui n'a pas de fin. » Son successeur actuel, Bertrand Brandmeyer, est plus explicite : « La spécificité du Grand Orient est qu'il est engagé dans la société avec un caractère fortement progressiste. Son Grand Maître, quel qu'il soit, est donc l'éminence grise de la République. »

Dresser une liste des francs­maçons présente un intérêt relatif. Des non-maçons peuvent servir l'idéal de la franc-maçonnerie sans avoir été initié. Alain Bauer, qui a été le Grand Maître du Grand Orient de 2000 à 2003, et qui entretient d'excellentes relations avec Jacques Chirac depuis près de trente ans, dit du président de la République : « Petit-fils d'un initié, Chirac est par ailleurs "philo­maçon" est a toujours été à l'écoute des travaux des loges. »

Ce numéro d'Histoire & Patrimoine nous fait pénétrer, par l'image, dans les loges de Bordeaux (avec une impressionnante salle de ban­quet en sous-sol) et de Condom et nous fait aussi entrer au siège de la Grande Loge Unie d'Angleterre.

Un long article prétend même, sur un ton détaché, nous décrire, en sept pages, une cérémonie d'initia­tion. Mais on n'y apprend pas grand-chose. Quelles sont les « for­mules rituelles » qui vont permettre à « l'apprenti » de « recevoir la lumière » ? Et quelle est donc la « poignante cérémonie d'initiation » qui permet d'accéder au grade de « maître » ?

On signalera encore, dans ce numéro, une erreur ou une désin­formation. On lit, page 51 : « Après Vatican II, en 1983, l'Eglise a décrété la levée de l'excommunication tout en maintenant ses fidèles qui appartiendraient aux associa­tions maçonniques en état de péché grave. »

Si on se rapporte à la Déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi, du 26 novembre 1983, on y lit, au contraire, que l'appartenan­ce à la franc-maçonnerie continue à entraîner excommunication

« Le jugement négatif de l'Eglise sur les associations maçonniques demeure inchangé, parce que leurs principes ont toujours été considérés comme inconciliables avec la doctrine de l'Eglise, et l'inscription à ces associations reste interdite par l'Eglise. Les fidèles qui appartien­nent aux associations maçonniques sont en état de péché grave et ne peuvent accéder à la sainte communion. »

Yves Chiron

 

texte hébergé en  07/04

 

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