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Présentation:
le dialogue "foi -- science" vu de Rome novembre 2004....dans le
sens de
la « consilience
» de O. Wilson ou la " corelience " de homocoques ...
Extraits:
le dialogue entre foi et science.... dépasser
l'opposition, héritée des "Lumières", "entre la vérité que l'on atteint
par la raison et celle que l'on obtient par la foi" ....il s'agit de la
même vérité, et que les hommes qui cherchent à l'atteindre par des voies
différentes ne sont pas
seuls, puisqu'ils recherchent la confirmation de leurs intuitions dans
la rencontre des autres". ...
"la science n’est pas neutre"..."La
science privée de l’apport qui vient de la foi devient plus faible, mais
une foi qui est dépourvue du soutien de la raison et des conquêtes que la
raison accomplit se réfugie dans l’expérience personnelle".
« STOQ », « Science, Théologie, Quête ontologique
», un programme prestigieux pour le dialogue entre science, foi et
philosophie.
La science peut s’ouvrir à la
transcendance, affirme le pape ...«
le Logos divin est à l’origine de l’univers et en Jésus Christ il s’est
uni une fois pour toutes à l’humanité, au monde et à l’histoire. A la
lumière de cette vérité capitale de foi et en même temps de raison, il est
à nouveau possible, au XXIe siècle, de conjuguer foi et science ». ...«
Dans la vaste mer de la culture le Christ a toujours besoin de « pêcheurs
d’hommes », c’est-à-dire de personnes fidèles à leur conscience et bien
préparées qui mettent leurs compétences professionnelles au service du
Royaume de Dieu
résonances :
ce nouveau dialogue devrait sous tendre
la nouvelle évangélisation...
en
io-relation
....
le réel, la vérité, l'inter-relation,
multiples et Un, physique quantique, l'Esprit, le visible -- l'invisible,
homocoques...l'homme trinitaire ... corps et esprit...
l'intersubjectivité temporelle -- intemporelle...
l'unicité du savoir ..."Je
pense que la religion reprendra une vigueur durable si elle exprime les
plus hautes valeurs de l'humanité, en accord avec les connaissances".....
Edward O. Wilson
l'esprit scientifique ... .....
la relation détermine la structure ...Loin que ce soit être qui
illustre la relation , c'est la relation qui illumine l'être..... .Bachelard
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Le pontificat de Jean-Paul II marqué par le
dialogue entre foi et science
CITE DU VATICAN, Mardi 23 novembre
2004 (ZENIT.org) - Le pontificat de Jean-Paul II est marqué par le
dialogue entre foi et science, comme en témoigne l’audience que le pape
a accordée ce mardi matin au Recteur et au Conseil de l'Université
polonaise "Nicolas Copernic" de Torun, venus lui conférer un doctorat
honoris causa.
Le pape a accepté cet hommage, disait-il, "en signe du dialogue en plein
développement entre la science et la foi".
Jean-Paul II a en effet évoqué sa visite à Torun, en juin 1999 : il
avait encouragé ce dialogue, dans son discours aux universitaires,
les invitant à dépasser l'opposition, héritée des "Lumières", "entre la
vérité que l'on atteint par la raison et celle que l'on obtient par la
foi".
"On comprend désormais de mieux en mieux, faisait remarquer Jean-Paul II
à ses compatriotes, qu'il s'agit de la même vérité, et que les hommes
qui cherchent à l'atteindre par des voies différentes ne sont pas
seuls, puisqu'ils recherchent la confirmation de leurs intuitions dans
la rencontre des autres".
"C'est ainsi que les chercheurs et le monde de la culture seront
vraiment en mesure d'assumer les responsabilités tracées à Torun,
c'est-à-dire, soulignait le pape, la responsabilité envers la vérité,
l'effort vers la vérité, la défense de la vérité et la vie selon la
vérité".
Enfin, Jean-Paul II s’est félicité du "développement dynamique "de
l'Université de Torun qui peut ainsi "transmettre le savoir scientifique
à un nombre croissant de jeunes".
ZF04112302
"la science
n’est pas neutre"
Déclarations à "Radio Vatican"
CITE DU VATICAN, Mardi 23 novembre
2004 (ZENIT.org) – Pour le recteur de l’université pontificale du
Latran, Mgr Rino Fisichella, "la science n’est pas neutre" : une
réflexion sur les rapports entre science et foi confiée au micro de
radio Vatican.
"La science n’est pas neutre, dit-il.
On ne peut pas penser que les résultats de la science soient neutres en
tant que tels. Ils ont toujours besoin d’être accompagnés par ce que
nous pourrions appeler le sens de l’homme, le sens de l’humanité. Et
celui-ci vient de la foi. Donc, un chemin commun entre science et foi
n’est pas seulement possible, mais souhaitable afin que l’avenir qui est
devant nous puisse, à travers les conquêtes de la science, être
accompagné par un sens toujours plus profond de l’homme et de
l’humanité."
Il souligne le fait que science et foi, séparées, "s’affaiblissent"
l’une comme l’autre : "La science privée de l’apport qui vient de la
foi devient plus faible, mais une foi qui est dépourvue du soutien de la
raison et des conquêtes que la raison accomplit se réfugie dans
l’expérience personnelle".
Ainsi, l’encyclique du pape " Fides et Ratio" définit l’homme comme
celui qui cherche la vérité. Mgr Fisichella précise : "Au moment où une
vérité atteinte n’est plus considérée comme un fragment qui se rapporte
à l’unité de la vérité, mais devient un fragment absolutisé, il est
évident que de quelque côté que cela vienne, cela conduit à un
dogmatisme inexplicable. L’important est que demeure toujours – comme le
pape le dit cette passion de la vérité. C’est une passion qui se
contente d’aller, étape par étape, grâce à cet objectif final, pour user
les expressions de l’Evangéliste Jean, qui nous conduira, sous la
conduite de l’Esprit saint, à la vérité tout entière".
Mais l’équilibre est-il possible, entre progrès scientifique et respect
de la morale, de l’homme ? Oui, répond Mgr Fisichella, "du moment que
l’on respecte deux objectifs - deux principes qui font partie de la
doctrine sociale de l’Eglise, qui jamais comme aujourd’hui réclament
d’être appliqués avec fermeté : le respect de la dignité de la personne
et le fait que la conquête scientifique et le progrès ne peuvent pas
concerner une seule partie de l’humanité, mais doivent concerner toute
l’humanité dans son ensemble".
ZF04112303
texte hébergé
en 11/04
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Dialogue entre science et foi : le card. Poupard
présente le projet STOQ « 2 »
CITE DU VATICAN, Vendredi 11 mars
2005 (ZENIT.org) – Le cardinal Paul Poupard a présenté ce matin au
Vatican la deuxième étape du projet « STOQ », « Science, Théologie,
Quête ontologique », un programme prestigieux pour le dialogue entre
science, foi et philosophie.
« Un nouveau carrefour pour le IIIe
millénaire » : c’est en ces termes que le cardinal Paul Poupard,
président du Conseil pontifical de la Culture, a défini ce projet mis
en œuvre avec la collaboration de l’université pontificale
grégorienne, celle du Latran, et l’athénée Regina Apostolorum.
Grâce à plus de trente conférences
publiques qui ont été suivies par quelque 1200 personnes, 320
étudiants, laïcs et religieux, 12 cours biennaux de doctorat, 4
séminaires, et deux carrefours, le projet triennal vise à faire
dépasser les préjugés réciproques existant entre science et religion
grâce à un dialogue efficace entre les disciplines humanistes et
scientifiques.
Un projet concret, à l’université
grégorienne, vise l’approfondissement de la philosophie et des
sciences de la nature ; au Latran, on étudie les implications
anthropologiques ; et au Regina apostolorum, les implications
bioéthiques. Trois réalités devant contribuer à une « vision organique
du savoir », selon les indications de Jean-Paul II dans son encyclique
« Fides et Ratio ».
Pour le cardinal Poupard, « le
manque d’une fréquentation assidue entre scientifiques et humanistes,
et surtout, entre le monde scientifique et religieux, a conduit à
l’incapacité de se comprendre entre ces deux mondes et à engendrer des
préjugés l’un envers l’autre. Le préjugé de la science envers la
religion, vue comme un résidu d’un passé mythique et irrationnel.
Préjugé de la religion envers la science vue comme une tentative de
réduire l’homme et le monde à la matière au nom d’une rationalité
idéologisée et abstraite ».
Recueillant l’héritage de la «
Commission d’étude du Cas Galilée », instituée par le pape Jean-Paul
II en 1981, et dont le cardinal Poupard a été la cheville ouvrière, le
projet STOQ entend ainsi dépasser ces préjugés grâce à l’enseignement,
la recherche, et l’activité de diffusion et en donnant naissance,
selon l’expression du cardinal Poupard, à « un nouveau carrefour pour
le IIIe millénaire ».
ZF05031104

La
science peut s’ouvrir à la transcendance, affirme le pape
ROME, Vendredi 25 novembre 2005
(ZENIT.org) – Benoît XVI a affirmé ce vendredi, à l’occasion d’une
visite à l’Université catholique du Sacré Cœur, à Rome, qu’une science
ouverte à la transcendance, capable de répondre aux grandes questions
de l’homme, est possible au XXIe siècle.
C’est la tâche que Benoît XVI a
présentée à toute université qui se dit « catholique », dans le
discours qu’il a adressé aux dirigeants, au corps enseignants et aux
étudiants de cette institution, qui possède cinq sièges en Italie (le
siège central est à Milan), 14 facultés et 40.000 étudiants.
« Quelle responsabilité ! s’est
exclamé le pape. Des milliers et des milliers de jeunes passent par
les salles d’étude de la « Cattolica ». Comment en ressortent-ils ?
Quelle culture ont-ils trouvé, assimilé, élaboré ? »
Selon le pape, toute université
catholique doit être « un grand laboratoire dans lequel sont élaborés
des parcours de recherche constamment nouveaux, selon les différentes
disciplines, dans une confrontation stimulante entre foi et raison,
qui vise à récupérer la synthèse harmonieuse à laquelle est parvenu
saint Thomas d’Aquin ainsi que les autres grandes figures de la pensée
chrétienne ».
Cette synthèse, a poursuivi Benoît
XVI, est « malheureusement contestée par des courants importants de la
philosophie moderne ».
« La conséquence de cette
contestation a été que le critère de ce qui est démontrable à travers
l’expérience s’est affirmé de manière de plus en plus exclusive comme
critère de rationalité », a expliqué le pape.
« Les questions fondamentales de
l’homme – comment vivre et comment mourir – sont ainsi exclues du
domaine rationnel et abandonnées à la sphère de la subjectivité. En
conséquence, la question qui a donné naissance à l’université – la
question du vrai et du bien – disparaît, à la fin, pour être remplacée
par la question de ce qui est faisable », a-t-il ajouté.
« Voilà donc le grand défit des
Universités catholiques : développer les sciences dans le cadre d’une
rationalité différente de celle qui domine largement aujourd’hui,
selon une raison ouverte à la transcendance, à Dieu », a déclaré
Benoît XVI.
Le chrétien sait que ce défi est
possible, estime le pape, car « le Logos divin est à l’origine de
l’univers et en Jésus Christ il s’est uni une fois pour toutes à
l’humanité, au monde et à l’histoire. A la lumière de cette vérité
capitale de foi et en même temps de raison, il est à nouveau possible,
au XXIe siècle, de conjuguer foi et science ».
« C’est sur cette base que se
déroule le travail quotidien d’une université catholique », a précisé
le pape.
« N’est-ce pas une aventure
enthousiasmante ? » s’est-il interrogé.
« En évoluant à l’intérieur de cet
horizon de sens, on découvre l’unité intrinsèque qui relie les
différentes branches du savoir : la théologie, la philosophie, la
médecine, l’économie, toutes les matières, jusqu’aux technologies les
plus spécialisées, car tout est lié », a-t-il poursuivi.
« Choisir l’Université catholique
signifie choisir cette manière de pensée qui, malgré les inévitables
limites historiques, qualifie la culture de l’Europe, que les
universités nées « ex corde Ecclesiae » ont contribué à former, non
sans raison, par un apport fondamental », a-t-il déclaré.
« Chers amis, avec une passion
renouvelée pour la vérité et pour l’homme, jetez les filets au large,
dans la haute mer du savoir, en faisant confiance à la parole du
Christ, même lorsqu’il vous arrive de connaître la fatigue et la
déception de n’avoir rien « pêché » », a exhorté Benoît XVI.
« Dans la vaste mer de la culture le
Christ a toujours besoin de « pêcheurs d’hommes », c’est-à-dire de
personnes fidèles à leur conscience et bien préparées qui mettent
leurs compétences professionnelles au service du Royaume de Dieu, a
poursuivi le pape. Le travail de recherche au sein de l’Université,
fait également déjà partie de ce service au Royaume et à l’homme, s’il
est accompli dans une perspective de foi ! ».
Dans le campus de l’Université du
Sacré Cœur de Rome se trouve la polyclinique « Agostino Gemelli », où
Jean-Paul II fut hospitalisé à plusieurs reprises.
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