Le Président doit évoquer avec eux ..... la représentation de la diversité française

Dossier :le communautarisme

Présentation :... voila que l'HOMENTRANCHE séduit ENUN ... ???

Extraits : 

 Le président et les médias.... doit évoquer avec eux les moyens de favoriser la représentation de "la réalité française d'aujourd'hui"...."la représentation à l'antenne de la diversité de la société française".  ... "les médias doivent mieux refléter la réalité française d'aujourd'hui".

de la segmentation ethnique   Ils parviendraient à tout autre chose : à une segmentation du corps social, à un retour aux lois privées de communautés antagonistes irréductibles, à une hiérarchie de groupes ethniques et confessionnels, bref au renversement de notre Constitution. On traiterait alors les citoyens «avec distinction à raison de l'origine, de la race ou de la religion».

en z relations .... presse ...  médias ... syndicats ......bourrage de crâne ... conditionnement ...

les médias... ... parlement ? ... démocratie confisquée ... Et tout cet éventail de dispositifs ne dit pas seulement que les médias défendent le pouvoir. Il dit surtout qu'ils sont le pouvoir.

les lignes de front ...encore et toujours nos fronts...

lutte contre les discriminations et pour l'égalité   

 

 

 

Source:  http://permanent.nouvelobs.com/medias/20051122.OBS6086.html

Jacques Chirac rencontre les patrons de chaînes

NOUVELOBS.COM | 22.11.05 | 09:49

Le Président doit évoquer avec eux les moyens de favoriser la représentation de "la réalité française d'aujourd'hui".  .......... avec une photo d' Etienne Mougeotte (Sipa) ...de TF1

Comme il s'y était engagé lors de sa déclaration aux Français la semaine dernière, le président Jacques Chirac reçoit mardi 22 novembre les responsables des chaînes nationales de télévision et partenaires sociaux pour évoquer avec eux les moyens de lutter contre les discriminations dont sont victimes les jeunes des banlieues.

le Libre Journal du 17.11.05

 

Lundi dernier, le chef de l'Etat avait annoncé qu'il rencontrerait "les représentants des partenaires sociaux dans les prochains jours" pour leur demander de "se mobiliser sur la question essentielle" de "l'emploi des jeunes issus des quartiers en difficulté". Il devait aussi recevoir "l'ensemble des responsables de l'audiovisuel", car "les médias doivent mieux refléter la réalité française d'aujourd'hui".

Ainsi Jacques Chirac rencontre mardi à 10h les partenaires sociaux, avant de s'entretenir à 16h30 avec les responsables des chaînes nationales de télévision. Il évoquera avec eux "la représentation à l'antenne de la diversité de la société française".

Tous les fronts

Visiblement soucieux d'être présent sur tous les fronts, le chef de l'Etat, qui avait appelé lundi les maires "à respecter la loi qui leur impose d'avoir 20% au moins de logements sociaux", s'est par ailleurs entretenu lundi après-midi avec le bureau de l'Association des maires de France et les représentants des commissions Ville et Logement.

Jacques Chirac, qui a présidé lundi matin un Conseil restreint sur l'emploi, se rendra par ailleurs jeudi au centre de formation de Véolia Environnement, à Jouy-le-Moutier (Val d'Oise), pour un déplacement consacré à l'emploi de jeunes et à la formation en alternance. AP

 

 

texte hébergé en  11/05

 

 

14.11... le monde ...La banlieue, ce n'est pas Bagdad mais il est très difficile de discuter avec les jeunes, d'établir la confiance si vous n'êtes pas de leur milieu, si vous ne connaissez pas leurs rites. Ils vous "détronchent" (repèrent) tout de suite, comme ils disent", explique Gérard Davet, journaliste au service Société du Monde. Plusieurs rédactions, dont celle du Monde, ont choisi d'envoyer sur place des journalistes jeunes, issus de l'immigration ....A l'agence Capa, Adile Farquane reconnaît que le fait de venir de la banlieue lui facilite les choses. " Moi, je suis du Val-Fourré, j'y anime une radio, raconte-t-il. J'ai les codes, les clefs pour travailler là-bas......Consignes politiques ? Les chaînes se défendent unanimement d'en avoir reçu. Mais "tout le monde a encore en tête les dérapages (sur l'insécurité) d'avril 2002", reconnaît M. Nahon.

 

 

La segmentation ethnique

Crise des banlieues : la défaite de la République ?

Par Blandine Kriegel

http://www.lefigaro.fr/debats/20051123.FIG0116.html?080600

[23 novembre 2005]

La messe est dite : la crise des banlieues, «la France qui brûle», c'est, nous explique-t-on de tous côtés, la faillite du modèle républicain. Et pour paraphraser Gavroche en retournant sa conviction : «Si le flic est tombé par terre, c'est la faute à Voltaire», «La voiture qui brûle aux Mureaux, c'est la faute à Rousseau.» Une seule solution, la discrimination ! Une seule stratégie contre ce hic, la segmentation ethnique ! A force de nous proposer avec enthousiasme le modèle anglo-saxon, on oublie trois choses : 1. Les Etats-Unis ont inscrit la ségrégation et la discrimination dans la loi de leurs Etats du Sud, pas la République française. 2. Ils ont commencé la lutte contre la ségrégation il y a quarante ans. Il y a un an à peine, la Cour des comptes estimait que la société française n'avait pas encore véritablement réfléchi à l'immigration. 3. Les responsables du modèle communautariste en Hollande ou en Angleterre s'interrogent sur les causes du meurtre de Theo Van Gogh et sur les meurtres ethniques qui ravagent leurs banlieues, au moins autant que nous nous posons des questions sur les incendies dans nos cités.

.....

Mais comme les individus, les nations sont dans l'histoire. Les apprentis sorciers qui veulent renverser notre modèle républicain ne paraissent pas soupçonner que, si leur programme l'emportait, ils n'obtiendraient nullement la démocratie communautariste nord-américaine fondée sur l'éthique individualiste et le patriotisme constitutionnel. Ils parviendraient à tout autre chose : à une segmentation du corps social, à un retour aux lois privées de communautés antagonistes irréductibles, à une hiérarchie de groupes ethniques et confessionnels, bref au renversement de notre Constitution. On traiterait alors les citoyens «avec distinction à raison de l'origine, de la race ou de la religion».

Où allons-nous ? Vous qui déclarez le modèle républicain en faillite, est-ce bien là ce que vous voulez ? N'est-ce pas l'inverse qu'il faut faire en renouvelant la promesse de la République d'appliquer l'égalité des droits et des chances pour tous sans distinction ? Et avec Voltaire et Rousseau, il est d'abord urgent de convaincre tous les Gavroche de ne plus tomber par terre, le nez dans le ruisseau.

France ou République ?

http://forum.subversiv.com/index.php?id=108957

le 19/11/2005 23:42:54, Borderline_hbo a écrit :

Je vais essayer de d’expliquer pourquoi, selon moi, le mot République tend à remplacer le mot France dans la bouche des tenants de la société multiculturelle.

Les allemands, au XIXème et au début du XXème siècle, avaient tendance à dire qu’ils étaient le pays de la culture et la France celui de la civilisation.

Pour les allemands, la source de vitalité d’un peuple et sa cohésion se trouvaient dans sa tradition, ses rites, ses mythes, ses habitudes, ses personnages et lieux historiques. Il ne s’agissait pas de savoir si ces habitudes obéissaient à de bonnes ou de mauvaises idées, ou si les victoires remportées sur un envahisseur étaient remportées pour de bonnes ou de mauvaises causes. Les habitudes et les mythes soudaient le peuple. Les victoires et les lieux de ces victoires symbolisaient la défense de ce peuple et de son territoire ; cela sufffisait à les rendre estimables, mémorables et à les célébrer. Cet ensemble de mythes, de rites et de mémoire, liés à un territoire, formaient l’épine dorsale de la nation et s'appelaient la culture. La culture, chose primordiale, était donc enracinée.

A la culture, les allemands opposaient la civilisation post-révolutionnaire française définie par ses idées, et s’en méfiaient à juste titre car si des racines ne se discutent pas, les idées sont changeantes et ne peuvent pas servir de base innamovible à l’unité d’une nation.

Bien sûr, la France n’était pas uniquement le pays de la civilisation, mais les allemands avaient compris qu’une culture était enracinée et y voyaient la seule garantie innamovible de l’unité vraie d’un peuple.

Aujourd’hui, la France est devenue une société multiculturelle. On verra que dans ce cas on se heurte à un dilemme insoluble et on verra en quoi ce dilemme explique qu’on abandonne aujord’hui le mot « France » au profit du mot « république ».

Pour mémoire, on n’a pas toujours parlé en France de société multiculturelle. On a parlé au début de société mutiraciale, ce qui n’est pas du tout la même chose.

La société multiraciale est la société du métissage, donc d’un mélange harmonieux dont le résultat est censé être meilleur que les partie dont il est issu. La société française républicaine, imbue de ses prétentions universalistes, n’avait alors jamais imaginé qu’un immigré puisse ne pas se débarasser de l’aliénation de sa culture d’origine pour devenir un vrai français, c’est à dire un homo-universalis. La problématique culturelle n’était qu’un élément mineur de la reflexion sur l’immigration. On admettait à la rigueur qu’un immigré ne puisse pas se libérer du poids de sa culture, mais on n’imaginait pas que cela ne soit pas le cas pour ses enfants.

La France vivait alors vis-à-vis des autres cultures dans un complexe de supériorité « culturelle », bien que ce mot soit impropre et qu’il faille le remplacer « civilisationnelle ». En gros, notre civilisation était censée venir à bout de toutes les cultures. Le mot France ne posait pas encore de problème.

Aujourd’hui, la France tombée de haut constate que ses immigrés restent attachés à leur culture. La société du métissage universaliste est devenue multiculturelle ; le melting-pot est devenu salad-bowl.

Le dogme nouveau de la nation multiculturaliste prône donc le respect de toutes les cultures sur une même territoire et sous une même loi d'une part, et demande pour des raisons élémentaires de cohésion nationale l’attachement au pays accueillant d’autre part.

Mais quelle société, et surout quelle culture, peut bien se former sur un territoire avec des gens dont les histoires contiennent des luttes et des antagonismes qui font que certains lieux et évènements de mémoire sur ce territoire ont des significations opposées ? Défaite pour les uns, victoire pour les autres. Grandeur pour les uns, humiliation pour les autres. Bien pour les uns, mal pour les autres.

Par exemple, dans la bouche d’un français de souche, Verdun est le lieu de défense de la patrie. Dans la bouche d’un algérien qui reste de culture algérienne ou d’un sénégalais qui reste de culture sénégalaise, Verdun ne représente pas le lieu ou son territoire aura été défendu, mais le lieu où des algériens et des sénégalais auront été envoyés à l’abattoir pour défendre le pays qui les avait ccolonisés.

Dans la bouche d’un français, Poitiers est le lieu ou un envahisseur arabo-musulman aura été repoussé. C’est le théatre d’une victoire. Dans la bouche d’un arabe de culture musulmane attaché à son territoire d’origine, Poitiers est le lieu d’un défaite.

Dans la bouche d’un français, Bordeaux c’est le vin, la convivialité et la vie ; dans la bouche d’un barbu, c’est le mal. Pareil pour Toulouse et son cassoulet, l’Alsace et sa choucroute, et je ne vous parle pas de la Champagne, de la Bourgogne, etc…

Un certain nombre de portions et de lieux du territoire ayant valeur de mythes ou chargés de symboles et de rites positifs pour la culture indigène, se trouvent être connoté négativement pour la culture allogène.

Idem pour les personnages historiques posant problème comme Charles Martel et bientôt Saint Louis ou Lyautey.

Idem pour les évènements comme Noel dont la célébration millémaire pose des problèmes de compatibilité avec certaines cultures.

Comment résoudre le dilemme de faire cohabiter des cultures différentes et de renforcer leur cohésion sur un territoire dont certains lieux et mythes sont clairement des éléments de déchirement, voire d’affrontement parmi les cultures qui le composent?

La seule solution est de faire disparaître de la mémoire tous les lieux symboliques et les personnage posant problème, donc faire disparaître une partie du pays réel. Il faut faire disparaître peu à peu la France et la remplacer par une abstraction : la république.

Dans le bouche des multiculturalistes français, il est devenu clair que la république abstraite est devenu le seul espace dans lequel le multiculturalisme à la Française puisse exister, puisque le pays réel historique est porteur de conflit.

Les conséquences en sont simples : si le vrai multiculturalisme devient réalité en France, le peuple accueillant verra un certain nombre de ses racines et de ses références culturelles disparaître tandis que l’allogène, toujours en contact avec une culture d’origine intacte, gardera les siennes.

Ce phénomène d’acculturation unilatérale s’appelle la COLONISATION, et il s'appliquera dans ce cas à la France.

Le fait que la classe dirigeante actuelle, pourtant officiellement opposée au multiculturalisme, emploie de plus en plus le terme de "république" au lieu de celui de "France" tient autant du lapsus révélateur que du constat d'échec inavoué. Ils ont intériorisé, sinon accepté le multiculturalisme, donc la colonisation de la France.

 

La république et l'argent

le 20/11/2005 17:39:50, Misanthrope modéré a écrit :

Ma religion c'est donc que si, à force d'abdications allant même au delà de ce que réclament les émeutiers, UOIF et autres Indigènes de la République, le multiculturalisme est instauré dans la république, cette dernière pourrait bien retrouver le calme pour un certain temps, non pas parcequ'elle aurait imposé son autorité aux différentes communautés, mais parcequ'elle aurait renié la France en tant que telle.

Mmmh...

A mon avis, même ce compromis ne marchera pas.

En effet, vous imaginez une république abstraite, universaliste (puisque le modèle français jusqu'à récemment était encore trop basé sur une certaine volonté de vivre ensemble).

Qu'est-ce qui reste ? en gros une sorte de "république" à l'américaine dans lequel les individus sont autorisés à ruminer leur haines ethniques dans la sphère privée, du moment qu'ils se conduisent dans la sphère publique en individus "rationnels" cherchant à promouvoir leurs intérêts respectifs (mais sans recourir à la force, donc en concluant des "deals"). Ce serait (certes uniquement dans leurs rapports publics avec autrui, disions-nous) des individus "hobbésiens", conformes à une certaine modernité anglo-saxone.

Or, même cela, à mon avis, ce n'est pas possible parce qu'il faut du "carburant" pour faire marcher ce genre de société : le pognon. Or, il n'y en a plus.

 

le 20/11/2005 00:51:37, Guillaume SP a écrit :

Je partage votre analyse. En effet, nous en sommes réduit à rechercher le plus petit dénominateur commun afin de ne se heurter à aucune susceptibilité. Et cela suppose l'ablation d'un passé commun sensible: d'où la désinformation et la censure qui va inrémédiablement s'installer au coeur du dispositif au fur et à mesure que le temps passe. La recherche de la vérité (historique ou autre) va plus que jamais ménacer la cohabition entre les différentes communautés aux intérêts divergeants car contradictoires !!

 

Re: France ou République ?

le 20/11/2005 00:45:27, Ethnosado a écrit :

C'est un peu le problème que j'avais soulevé avec post

http://forum.subversiv.com/82058.html

où la France avait comme Ste Patronne, non pas une sainte qui lui soit propre (avant qu'il n'y ait Jeanna D'Arc), mais la Sainte des sainte, la Vierge en personne.

Or question: comment peut-on prétendre prendre soi-même parti, si l'on prétend transcender les partis ? C'est impossible si on ne sépare la réalité en différents plans.

Ainsi que je l'avais souligné dans ce post

http://forum.subversiv.com/103062.html

le christianisme a la facheuse manie de tout mettre sur le même plan, et d'avoir une vision statique de la réalité, et de l'universel en particulier. Bref, une vision simpliste, que d'aucun diront "sémitique" en référence à Renan, qui nie l'infinité des nuances et des situations, la complexité du monde.

Parce que la France prétend à l'universel, elle doit forcément être impersonnel.

Non, même s'il est dit que "tout homme a 2 patries, la sienne et la France" (Th.Jefferson) la France a sa propre personnalité que l'on ne saurait lui aliéner au nom de l'universel.

Qui peut prétendre à l'universel ? Un modèle parfait, cad doué de ttes les qualités existant dans l'univers.

Or personne, en ce monde-manifesté, ne peut être parfait. Pour la simple et bonne que chacun, individus comme nations, ne représente qu'une part de cet universel. Il ne saurait à lui résumer à l'universel.

Si un bout de ce grand puzzle qu'est l'univers voulait ressembler au puzzle tout entier à une échelle réduite, il ne ressemblerait à rien. A l'instar du diable du Tarot de marseille qui a voulu être parfait comme Dieu, cela donnerait un monstre. Le diable a voulu résumer en lui les différents éléments du vivants -végétal (sa coiffe de branches), animal (ailes de chauve-souris, griffes et pattes), humain (le corps)- ainsi que les deux sexes (le pénis pour l'homme, les seins pour la femmes). Et tout cela a donné finalement un être androgyne hybride monstrueux, car insensé. N'ayant aucune spécificité qui lui donnerait d'office sa place dans l'orchestre du concert des nations, partagés entre des tendances radicalement différentes (difficulté de choisir entre l'animal et l'humain, l'homme et la femme), le diable est condamné à l'immobilisme, pour avoir recherché la perfection à une échelle (celle du monde manifesté) où celle-ci n'existe pas. A la place du "et ceci, et cela", le diable aurait pu au contraire choisir la voie du "ni ceci, ni cela" pour toucher à l'universel. Au lieu de représenter en lui toutes les tendances du monde par souci du consensus, il aurait pu au contraire, choisir d'être neutre. Mais nous en revenons alors au même résultat: être neutre, ne pas se manifester, revient au même que de ne pas exister.

Or, nous nous trouvons sur le plan manifesté, nous nous devons donc de nous manifester, d'exister, d'avoir notre propre personnalité.

En revanche, ce que ce fragment d'universel peut avoir d'universel, c'est de voir en quoi il s'insert dans l'universel; en quoi il s'agit bien d'une pièce d'une même puzzle, qui arrive à ne faire qu'un avec le puzzle, à s'accorder avec toutes les pièces là où elle se range.

Ainsi, tout en ayant ma particularité, je m'insers et trouve ma place dans le grand tout.

Dans cette optique, ce qui n'est pas universel, c'est ce qui refuse de s'insérer dans le puzzle, à l'image du monde musulman, qui à défaut de pouvoir s'adapter au monde, cherche à le dominer, sinon à le détruire.

Il importe, disas-je de séparer les plans, pour pouvoir prétendre à l'universel.

Jésus roi-de-France disait "Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui à Dieu".

Précepte de la séparation du temporem et du spirituel

Dit autrement, on pourrait comprendre ainsi: "Rendez au profane, au public, à l'impersonnel ce qui est à profane, public, impersonnel, et à l'Âme de la nation ce qui à l'Âme de la nation".

Autrement dit: même les collectivités ont, tout comme les individus, une vie publique et une vie privée ; une vie où la nation existe par et pour le regard d'autrui, des autres nations, et une vie où la nation n'existe que par et pour elle-même ; une vie publique où la nation vit selon le consensus des nations et des citoyens, et une vie privée où la nation vit selon sa tradition et ses autochtones.

A ce titre, la société est à deux vitesse: une société française "officielle" qui vit selon les valeurs et les lois de la République, et une société "occulte", celle des seules Français de souche ou de coeur (et non des immigrés qui n'ont pour eux de français que le fait d'avoir une carte d'identité française) ; la République française d'un côté, le royaume du Christ de l'autre, la France "fille aînée de l'Eglise" n'étant autre que "le royaume de Dieu-même" (Grégoire IX).

Du côté temporel, des citoyens français ; de l'autre, des sujets du Christ qui vivent, ne serait-ce qu'inconsciemment, selon un idéal traditionnel, qui se répercutent d'une façon ou d'une autre dans le temporel,le réel (comme la laïcité qui n'est autre qu'une application du précepte de Jésus mentionné + haut).

Précisons que même en tant que sujets du Christ (expression à ne pas prendre au pied de la lettre, c'est une façon de parler), les Français conservent leur spécificité vi-à-vis des autres "sujets", des autres nations chrétiennes/européennes.

On reconnaît donc un vrai français quand au fait qu'il n'appartient seulement à la société temporelle français, mais aussi à la communauté spirituelle, traditionnelle française.

A ce titre, si tout français "de souche", "autochtone" (=litt. "né du sol-même") appartient en théorie (je dis bien en théorie, car notre époque a prouvé qu'il ya des "rénégats", des ethnomasochiostes, des "déracinés")déjà à la France spirituelle, il y aussi des étrangers, des Français d'adoption qui y adhèrent, des Français "de coeur" (avec ou sans carte d'identité française) quise trouvent en phase avec l'âme française.

Le général de Gaulle disait : "la République est laïque mais la France est chrétienne."

Une fois la distinction de ces 2 plans, rien n'empêche la France d'être universel, pour autant qu'elle n'y sacrifie pas sa particularité

 

 

 

 

 

 

 

 

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