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Présentation :.
.. article intéressant
quant à son analyse de notre société oligarchique
..théocratique-laïciste actuelle ... MONOcoq
On remarquera une
fois de plus combien le socialisme révolutionnaire voit le salut dans
l'action de remplacer la « tranche d'en haut » ..."Être Kalif à la place
du Kalif"....
On notera l'absence de
notions telles que : souveraineté, peuple, nation, enracinement,
culture, langue, identité, famille, nation ... démographie, éducation, discernement.
.. tous ces
METAXUqui confèrent la liberté
et l'épanouissement à l'humain... Toujours la vision darwiniste
d'évolution de la société par la lutte.
À nous d'y apporter la réponse de homocoques... la seule
pouvant conduire à la vie... à l'harmonie... à la reconnaissance de
proches en proches de l'autre
Extraits :
Votre
royaume est une prison !.. Travaille,
consomme, sois plus productif, écrase les autres sans pitié, ruine
l’environnement, regarde la télé, shoote-toi aux tranquillisants et
surtout ferme là ! Voilà le leitmotiv de la société capitaliste.
Et ils appellent ça «
liberté » ? ....Je n'ai pas le droit de dire que .....
en
z
relations
.... réification ... communisme... Marx... la raison... le
scientisme... universalisme.. multinationale... partis universalistes...
Darwinisme... bureaucratie... Individualisme... média... Mondialisme...
Le pouvoir ...mimétisme... La foule et non le peuple... La solidarité et
non la charité...
Misère
de la prospérité, la religion marchande et ses ennemis.....
METAXU
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Votre royaume est une
prison !
Auteur:Rébellion
...bimestriel socialiste révolutionnaire européen
Source:
http://rebellion.hautetfort.com/
Date :
27.11.2005
Travaille, consomme, sois plus
productif, écrase les autres sans pitié, ruine l’environnement,
regarde la télé, shoote-toi aux tranquillisants et surtout ferme là !
Voilà le leitmotiv de la société capitaliste. Donner à l’individu
le goût de la servitude en lui octroyant comme unique liberté celle
d’être son propre Kapo. Pour cela, les sociétés démocratiques
libérales ont mis en place le plus efficace outil de contrôle social
de l’histoire. Plus sûrement que les régimes totalitaires du passé, le
système emprisonne les hommes et pourchasse les idées rebelles. La
différence est que pour y arriver il utilise des moyens et des
méthodes plus subtiles et moins visibles et qui sont pour cela bien
plus efficaces. Bienvenue dans l’ère de l’oppression souriante et de
l’exploitation douce.
Avec comme objectif le maintien d’un
pouvoir économiquement inégalitaire et politiquement autoritaire, la
classe qui nous dirige a compris que le plus sûr moyen pour y parvenir
était d’amener les individus à accepter volontairement la servitude.
Tout le nouvel appareil de contrôle social repose sur ce principe, il
s’agit de formater les esprits et d’obtenir l’adhésion de chacun aux
valeurs de la société libérale.
Les autoroutes de la
désinformation
Dans la savante lobotomisation des
masses, en cours, les divers médias jouent le rôle de fer de lance de
l’opération. La télévision se révèle être un formidable outil de
contrôle social car elle véhicule le message unique des maîtres du
capital. 95% des foyers possèdent au moins un poste de télévision
qu’ils regardent en moyenne 3h30 par jour. On peut donc à travers ces
deux chiffres analyser l’étendue des dégâts que cause l’influence de
la télévision. Ces 3h30 consacrées à visualiser la télé ne seront pas
consacrées à la lecture d’un livre (activité autrement plus
intellectuelle), mais à se vider psychiquement après le travail, et
par là même à être en contact direct avec le pouvoir à travers le
programme choisi. Elle participe au renouvellement de la force de
production en effaçant artificiellement la fatigue du travail et, en
même temps, elle crée l’apparence d’exister par procuration au sein
une vie standardisée et illusoire. La TV dicte les normes à suivre, et
est devenue un outil de répression psychologique bien plus fort que
n’importe quelle prison.
Le rôle des journalistes ? Orienter
l’information dans le sens du pouvoir en place. La censure n’étant
plus utile, tout bon journaliste, formé dans les écoles de
communication, sait par cœur le discours de la pensée unique. « Si
nous ne mentionnons pas un événement, il ne s’est pas produit »
affirmait cyniquement Ted Turner, l’ancien patron de CNN. Comme le
remarquer Noam Chomsky dans « La fabrique de l’opinion publique »,
l’info est devenue un enjeu politique et économique soumis aux
pressions des grands groupes financiers.
Le remodelage du réel s’opère
d’autant plus facilement que disparaissent les poids des repères
intellectuels (appauvrissement de la langue, perte des références
culturelles en particulier au niveau historique, sous culture de
masse…). Tout est fait pour empêcher la réflexion et semer la
confusion dans les esprits. La destruction de la transmission du
savoir n’est pas innocente. Le but étant de donner naissance à un
nouveau monstre : un citoyen docile qui soit aussi un consommateur
vorace.
Les piéges de la consommation
Là où les nazis et les staliniens
ont mis en place le camp de concentration et le goulag, la société de
consommation a créé le supermarché.
Dans la logique d’extension sans fin
du Marché, la consommation de masse est un impératif du développement
du capitalisme. Tout doit être fait pour créer le réflexe de l’achat.
Les entreprises ont investi des fortunes pour inculquer par la
publicité, aux consommateurs, l’idée du vieillissement psychologique,
c’est-à-dire le désir de renouveler des biens sans attendre que ceux
dont on dispose soient usés. Tout aussi efficace est la conception de
machine se dégradant progressivement, la durée de vie d’un appareil
ménager bas de gamme est calculée pour ne pas dépasser cinq ans, pour
atteindre son renouvellement.
Pour écarter tout risque, les trusts
commerciaux se chargent de formater le futur consommateur. David
Whedan, ex-directeur mondial de coca-cola, affirmait que « face à la
difficulté de prévoir comment sera le consommateur du futur, la
solution est de le créer nous-même dès à présent. Avec l’aide de
bonnes idées et d’une bonne pub, le cours du futur va aller où nous
voulons qu’il soit. La meilleure façon de prévoir l’avenir est de le
créer ». Dans la guerre commerciale que se livrent les multinationales
à coups de budgets publicitaires faramineux, les seuls perdants sont
les consommateurs.
Le crédit, création artificielle de
valeur par excellence, est la base du système. Le surendettement des
foyers entraîne des conséquences tragiques et piége des milliers de
familles en France. Du simple ménage aux états en faillite, sous
perfusion du FMI, tous sont tenus par l’usure capitaliste qui leur
dicte leurs choix.
Souriez, vous êtes fliqués
Contrôler les masses est une
obsession du système. Identifier les déviants et les isoler du reste
de la société, les rendre infréquentables, les exclure économiquement
et au final les incarcérer ou les interner : voilà les tâches
assignées à une organisation étatique tentaculaire qui s’immisce dans
nos vies sans que nous ne nous en rendions vraiment compte. Dans le
domaine des nouvelles techniques de contrôle, on n’arrête pas le
progrès (dommage…).
Le fichage informatique facilite
grandement le travail de la police en permettant le croisement d’une
multitude d’informations provenant de sources étatiques (fichiers de
police ou des RG, des impôts, des recensements de populations) ou
privées mises à la disposition de l’Etat (comme les données récoltées
lors d’enquêtes commerciales). La modernisation de l’outil de contrôle
a permis aussi le pistage des « traces informatiques » (retraits par
carte, appels depuis des téléphones mobiles) effectué plus ou moins
légalement. Le durcissement de la législation au motif de la lutte
contre le terrorisme va ainsi dans le sens d’un contrôle total des
outils de communication, comme Internet, par les Etats. Et le pire
reste à venir, si on en croit les spécialistes de la sécurité. Le
développement de la biométrie (contrôle combinant des empreintes et
des traits de visage) et des fichiers génétiques sont les grands
espoirs de nos oppresseurs. Le neurologue américain Larry Fawell
avance même une nouvelle théorie selon laquelle on pourrait désormais
reconnaître l’intention d’une personne en lisant les images issues
d’un scanner de son activité cérébrale. Cela pourrait prêter à
sourire, si on ne savait pas, que le FBI et la CIA financent
activement les recherches de ce docteur…
Heureusement il reste de l’espoir,
ces nouvelles technologies sont sujettes à des plantages
spectaculaires pour l’instant. Mais là où nous devons nous inquiéter,
c’est dans le consensus qui naît autour de ces pratiques, qui ne sont
pas jugées liberticides par la majorité de nos concitoyens. Parce
qu’elles sont habilement présentées comme des mesures « indolores »,
elles sont acceptées comme des formalités inévitables.
La violence intégrée
« Plus une société devient libre,
plus il est difficile d’utiliser la force » écrit Noam Chomsky ; il ne
faut pas pour autant en conclure que la brutalité ait disparue. La
violence est intégrée à l’état démocratique, elle fait partie
intégrante de son fonctionnement.
La question de la violence a
toujours été au cœur de la réflexion révolutionnaire. Dans la révolte,
elle s’exprime de manière éclatante et spontanée, elle est libératrice
et se légitime par le désir des peuples de s’émanciper de
l’oppression. Mais on a trop souvent tendance à oublier que la
violence peut être entre les mains de l’Etat. Elle est alors un
instrument froid, calculé, totalement maîtrisé et contrôlé. Elle est,
de plus, mise en scène pour être acceptée par tous, elle tend à être
acceptée par tous, comme des moyens « indolores ». Jugeons-en nous
-mêmes : le taxer X25, adopté par la plupart des polices du monde, se
propose de ramener d’éventuels fauteurs de troubles au calme à l’aide
de 2 sondes propulsées à grande vitesse pour se figer dans le corps en
envoyant une puissante décharge électrique qui neutralise la
communication entre le cerveau et les muscles. Autre sympathique
invention, le canon sonique qui touche par ses vibrations des foules
entières ou ses gaz paralysants utilisés à Moscou lors d’une prise
d’otages dans un théâtre (mais n’étant pas encore au point, il a
provoqué la mort de nombreux otages).
Dans un autre registre, n’oublions
pas les nouvelles méthodes de torture mises au point par l’armée
israélienne dans les territoires occupés et reprises dans les prisons
américaines de Guantanamo. Par la privation du sommeil à l’isolement
en chambre sombre (privation de toutes sensations sensorielles pendant
plusieurs jours et pouvant aboutir à la folie), on sait parvenir à
obtenir des aveux « sans violence » et sans laisser de blessures. Un
grand progrès en comparaison du bon vieux passage à tabac de nos
commissariats…
De qui dépend que l’oppression
demeure ? De Nous !!!
Notre espoir se place dans le réveil
des classes populaires qui seront amenées à ouvrir les yeux sur leurs
conditions par les contradictions mêmes du capitalisme. « Arrivé à
l’apogée de sa puissance, le capitalisme est aussi arrivé au plus haut
point de sa vulnérabilité : il ne débouche nulle part ailleurs que sur
la mort. Si faibles que soient les chances de révolte, c’est moins que
jamais le moment de renoncer au combat » déclarait Paul Mattick.
L’exclusion massive au nom de la rentabilité laisse chaque jour
d’avantage de personnes en dehors de la société. Arrive un moment où
la majorité des gens n’arrivera plus à suivre, ils chercheront alors à
se libérer de leur impuissance en contestant la machine capitaliste.
Élément souvent négligé dans la
grande faillite du système, la production de toujours plus de
médiocrité et de folie dans une société sans repaire et au bord de
l’explosion. La fin de la circulation des élites au profit d’une
petite caste de technocrates et la destruction savante de l’éducation
nationale a produit des générations où certains jeunes peuvent
maîtriser le plus complexe logiciel informatique, mais buter sur un
simple addition. Les impératifs d’adaptation à une économie marchande
ont détruit les fondements mêmes du savoir. Dans l’avenir, le savoir
sera une arme à ne pas laisser aux imbéciles. Le combat de demain sera
celui contre l’indifférence et l’absurdité de la barbarie libérale.
Bibliographie
Fédération Anarchiste - groupe de
Rennes, « Le contrôle social en société dite démocratique, Edition du
Monde Libertaire.
Noam Chomsky, « La fabrique de
l’Opinion Publique », Le Serpent à Plume.
Yves Michaud, « La violence
apprivoisée », Hachette.
texte hébergé
en 12/05
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Présent du 7.02.06
ALAIN SANDERS
Et ils appellent ça « liberté »
?
Je n'ai pas le droit de dire que je trouve
l'homosexualité nettement moins porteuse d'avenir pour l'humanité que
l'hétérosexualité.
Je n'ai (quasiment) plus le droit, because leur
Europe, de préférer nos fromages français élaborés traditionnellement
et suis invité à me contenter d'ersatz de simili frometons sous
cellophane.
Je n'ai (quasiment) plus le droit de fumer mes
affreux petits cigares noirs, ceux-là mêmes qui sauvèrent l'Angelo (lu
Hussard sur le toit du choléra.
Je n'ai pas le droit de dire que l'immigration
tentaculaire nous court sur l'haricot.
Je n'ai pas le droit de dire que je tiens la
colonisation française - partout et en tous lieux - pour une ouvre
civilisatrice admirable.
Je n'ai pas le droit de rouler à plus de 130 km/h
sur une autoroute avec une voiture de grosse cylindrée alors que, dans le
même temps, des voitures qui tiennent de la boîte à gant me doublent à
130 ou plus.
Je n'aurai bientôt plus le droit de manger du porc
et le temps n'est pas loin où je serai contraint de lui préférer le
mouton halal.
Je n'ai pas le droit de disposer de mes poubelles
comme je le veux et on prétend me transformer en éboueur quotidien en
m'imposant le « tri sélectif ».
Je n'ai plus le droit dé boire un pastaga roboratif
et un verre de vin sous peine d'être épinglé, si je conduis, comme un
dangereux alcoolique.
Je n'ai pas le droit de contester la loi Taubira qui
ne reconnaît d'esclavage que la traite atlantique et passe sous
silence les esclavagistes africains et les négriers arabo-musulmans.
Je n'ai pas le droit de militer contre l'avortement
qui tue (les bébés par paquets de cent mille.)
Je n'ai pas le droit d'aller consulter un médecin
spécialiste sans être passé d'abord par un généraliste que l'on m'a
contraint de désigner.
Je n'ai pas le droit de dire que le catholicisme est
la seule religion révélée et l'islam une abomination.
Je n'ai (quasiment) plus le droit de rouler
librement en voiture dans Paris et je dois subir la tyrannie pédalière
des Khmers verts de l'Hôtel de Ville.
Je n'ai pas le droit de contester la pourriture
généralisée de la télévision française mais je suis contraint de payer
une redevance pour entendre salir à longueur d'antenne tout ce que
j'aime.
Je i'ai pas le droit d'ériger des stèles à la
mémoire des héros de la résistance Algérie française mais je dois
vivre dans un environnement urbain pollué par les noms des traîtres à
la France et des massacreurs bolcheviques. Et ils appellent ça «
liberté »
ALAIN SANDERS
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