_____________________________________________
3.01.06
La Chine sera-t-elle notre cauchemar ? : Les dégâts du
libéral-communisme en Chine et dans le monde ...
Un nouveau miracle chinois fascine les
médias. La Chine est célébrée à la fois comme le tout prochain leader des
nations, l’atelier du monde et son plus grand marché. A travers des reportages
et des témoignages saisissants, les auteurs démontent l’imposture de cette
nouvelle mythologie. L’expansion chinoise détruit l’emploi dans le monde,
mais aussi en Chine où le chômage touche des dizaines de millions de
personnes. La compétitivité du pays repose sur la surexploitation de 200
millions de travailleurs migrants, les mingong, et sur l’absence de tout droit
stable en matière de travail, mais aussi de commerce et d’environnement.
Nous fermons nos usines au profit
exclusif d’une caste de bureaucrates corrompus. Ce libéral-communisme,
maladie sénile ou stade suprême du capitalisme, s’accompagne ainsi d’une
explosion des inégalités et de l’appauvrissement des campagnes encore habitées
par deux Chinois sur trois. Il expose le pays et le monde à des catastrophes
écologiques et sanitaires, surtout si les dirigeants occidentaux persistent à
s’aplatir devant ce nouveau dragon.
http://qc.novopress.info/ le 3.01.06 à propos du livre La Chine
sera-t-elle notre cauchemar ? de Philippe Cohen et Luc Richard
_____________________________________________
9.01.06
Inquiétudes de la communauté
juive après un discours du président vénézuélien.
Le credo antisémite
de Hugo Chávez
par Jean-Hébert
ARMENGAUD
http://www.liberation.fr/page.php?Article=349907
...
La veille de Noël, Hugo Chávez visite un
centre d'hébergement et de réinsertion de personnes sans domicile fixe à
Miranda, dans l'Etat de Zulia. Il discute avec la directrice et les personnes
qui vivent là, se lance dans des diatribes habituelles contre «l'impérialisme»
et célèbre «Jésus, le commandant des commandants des peuples, Jésus le
justicier (...), le Christ révolutionnaire, le Christ socialiste». «Plus que
jamais, le Christ nous manque (...), mais il se trouve qu'une minorité, les
descendants de ceux qui ont crucifié le Christ (...) s'est emparée des
richesses du monde [...] et a concentré ces richesses entre quelques mains.»
«Dans ses mots convergent deux arguments
centraux de l'antisémitisme, a réagi la délégation du centre Simon Wiesenthal
pour l'Amérique latine, en Argentine, celle qui accuse les juifs d'avoir tué
Jésus, et celle qui les associe avec les richesses.» «Il est particulièrement
paradoxal, poursuit ce communiqué, que le président d'un pays qui dans
quelques jours va être hôte d'un des rassemblements de la pensée progressiste,
le Forum social mondial, utilise une rhétorique réactionnaire et moyenâgeuse.»
Le centre Simon Wiesenthal réclame des
«excuses publiques» : «Le silence pourra seulement être interprété comme une
réaffirmation d'une pensée raciste.» Excuses publiques qui ne viendront
jamais. Le texte intégral de la «soirée de Noël» de Hugo Chávez était toujours
en ligne hier sur le site officiel du ministère de la Communication et de
l'Information vénézuélien.
Le 29 novembre, la communauté juive
vénézuélienne s'était déjà inquiétée quand 25 policiers armés avaient investi
le Centre hébraïque de Caracas, qui inclut une école, pour, officiellement et
en vain, chercher des indices sur l'assassinat à la voiture piégée, un an
auparavant, du procureur chargé d'enquêter sur le coup d'Etat du 12 avril 2002
qui avait chassé Hugo Chávez du pouvoir pendant deux jours. Des médias d'Etat
vénézuéliens avaient insinué que le Mossad pourrait avoir été derrière cet
assassinat. Le procureur général du Venezuela a également accusé la CIA
d'avoir «planifié» cet attentat.
Dans les années 90, Hugo Chávez a longtemps
été conseillé et inspiré par Norberto Ceresole, notamment sur le thème favori
du président vénézuélien, les liens entre Armée, Caudillo, Peuple, titre d'un
livre de cet «idéologue» argentin qui avait déjà été conseiller de la
dictature militaire nationaliste «de gauche» péruvienne de Juan Velazco
Alvarado, entre 1968 et 1975. Norberto Ceresole est un révisionniste affiché
qui disait de lui-même, avant sa mort, en 2003 : «Je ne suis bien sûr ni
antisémite ni nazi (...), je fais juste partie d'un révisionnisme qui veut
démontrer qu'une partie importante du récit de la déportation et de la mort
des juifs sous le système nazi a été arrangée en forme de mythe.» Après la
tentative de coup d'Etat du lieutenant-colonel Hugo Chávez en 1992, Norberto
Ceresole avait été expulsé du pays. Chávez l'avait rappelé à ses côtés en
1998, juste après son élection, avant de s'en séparer un an plus tard.
Chávez sera aussi un des premiers chefs
d'Etat à recevoir «début 2006» le président iranien, élu en juin 2005,
Mahmoud Ahmadinejad, celui-là même qui a appelé à «rayer Israël de la carte».
http://www.legrandsoir.info/article.php3?id_article=3124
Pour que chacun se rendent compte de « l’ idéologie
antisémite » du président vénézuelien nous le traduisons ci-dessus.
« Je viens de terminer ce matin le dernier rapport de
l’ONU sur la situation du monde et c’est alarmant. C’est pour ça que je dis
que aujourd’hui plus que jamais en 2005 ans, il nous manque Jesus Christ,
parce que le Monde est en train de se consumer jour après jour ainsi que les
richesses du monde, parce que Dieu et la nature sont sagesse, le monde a de
l’eau en quantité suffisante pour que chacun ait de l’eau, le monde a
suffisamment de richesses et de terres pour produire de la nourriture pour la
population mondiale, le monde a suffisamment de pierres pour construire pour
que personne ne soit laissé sans habitat. Le monde possède pour tous, donc,
mais dans les faits DES minorités, les descendants de ceux qui crucifièrent le
Christ, les descendants de ceux qui jetèrent Bolivar hors d’ici et le
crucifièrent aussi a leur manière à Santa Marta en Colombie. Une minorité
s’est appropriée les richesses du monde, une minorité s’est appropriée l’or de
la planète, de l’argent, des richesses minérales, des eaux, des bonnes terres,
du pétrole, de toutes les richesses donc, et a concentré les richesses entre
quelques mains : moins de 10% de la population du monde est propriétaire de la
moitié de la richesse du monde entier et ... plus de la moitié des habitants
de la planète sont pauvres et chaque jour il y a de plus en plus de pauvres
dans le monde. Ici, nous avons décidé de changer l’Histoire. »