Ratisbonne ....réactions d'homenTRANCHE

Dossiers :Dialogue Inter-Religions

 

Présentation :... une compilation de certaines réactions au  Discours du pape à l’Université de Ratisbonne du 12.09.06. et qui dénotent d'une manière démonstrative les caractéristiques d'une des 3 catégories d' homocoques

Cette page reprend celles de l'homenTRANCHE...et de sa vie d'àMOIJE

Extraits :  

 en prétendant réintroduire l'idée de Dieu dans les fondements d'une éthique sociale, c'est toute la conception de la séparation de la religion et du politique, héritée des Lumières, que Benoît XVI remet en question.

 

en z relations .... 

RS:...phrase di-sessus, que l'on pourrait  traduire par....en prétendant réintroduire l'idée de DieuRELATION ..Dieuamour.... dans les fondements d'une éthique sociale, c'est toute la conception de la séparation de la religion et du politique.... de l'hommeUN ..., héritée des Lumières, que Benoît XVI remet en question.

Sécularisation et rationalisme

 Discours du pape à l’Université de Ratisbonne

Ratisbonne .... réactions d'homenMULTETUN

Ratisbonne .... réactions d'homenUN

Instrumentalisation du discours de Ratisbonne du 12 septembre et des islamistes .... au nom de qui ??

L'Europe en processus en d'himmitude ..les « élites » occidentales sont paralysées par la peur, effrayées qu'elles sont de dénoncer la guerre que nous font les islamistes. Depuis les attentats du 11 septembre, l'Europe politico-médiatique, en voie de dhimmitude, persécute et musèle ceux qui disent la vérité par crainte de contrarier les musulmans. ....L'avenir de notre civilisation dépend de notre compréhension et de notre résistance. »

Antipapisme primaire  ...La BBC a fait état hier soir d'un document secret du Vatican qui prouverait que pendant 20 ans, le cardinal Joseph Ratzinger aurait couvert les prêtres pédophiles

 

 

 
 

Le christianisme, alliance entre foi et raison, est-il viable au XXIe siècle ?,

 par André Grjebine

 

André Grjebine (Directeur de recherche au centre d'études et de recherches internationales de Sciences po).
 Le Figaro Publié le 21 septembre 2006

Les quelques lignes critiquant l'islam qui proviennent d'une citation d'un empereur byzantin du Moyen Âge ont provoqué un tel déferlement d'incompréhension, de colère et de haine que le véritable propos du discours prononcé par le Pape à Ratisbonne est passé largement inaperçu. Il mérite pourtant qu'on s'y arrête, même quand on n'en partage pas les conclusions, et qu'on le relise à la lumière d'écrits rédigés alors que Benoît XVI n'était encore que le cardinal Ratzinger. Ce que ceux-ci révèlent, c'est avant tout un homme qui cherche – désespérément ? – une parade pour empêcher le retour de phénomènes comparables à celui qu'il a connu dans son adolescence avec le nazisme, ou auquel il est confronté depuis lors, avec le communisme hier et l'islamisme aujourd'hui. D'un texte à l'autre, il examine ainsi les différents fondements d'une éthique susceptible de s'imposer face à toutes les tentations et découvre les menaces que chacun d'eux recèle. La religion elle-même n'échappe pas toujours à son inquiétude. La question qu'il suscite est, en fin de compte, de savoir s'il peut exister un absolu qui soit de nature à prémunir l'homme contre les pulsions destructrices qui sont en lui. Le caractère profondément tragique de cette interrogation réside en ceci que toute l'histoire de l'humanité suggère une réponse négative.

C'est en ayant à l'esprit cette préoccupation combien légitime qu'il faut sans doute entendre le discours de Ratisbonne. Une séparation radicale de la foi et de la raison ouvre la voie, selon le Pape, à la tentation d'imposer la foi par la violence et la menace. On ne pourrait préserver la foi de cette perversion qu'en intégrant la question de Dieu dans le domaine de la science et de la raison. Le moins que l'on puisse dire est que cette intégration fait problème.

Pour introduire cette problématique, Benoît XVI évoque, au début de sa conférence, un dialogue qui eut lieu en 1391 entre l'empereur byzantin Manuel II Paléologue et un Persan cultivé, au cours duquel le premier déclare que «Dieu n'apprécie pas le sang et ne pas agir selon la raison est contraire à la nature de Dieu.» et reproche à Mahomet d'avoir prescrit «de répandre par le glaive la foi qu'il prêchait». Sans forcément reprendre à son compte les propos de l'empereur byzantin, le Pape entend recourir à ce dialogue pour mettre en évidence les risques inhérents à une foi radicalement séparée de la raison. C'est précisément ce que, selon lui, l'alliance de la foi biblique et de la pensée grecque était censée éviter. Esquissée déjà à l'époque hellénistique, cette rencontre devait avoir «une signification décisive pour la naissance et l'expansion du christianisme».

Or, explique le Pape, cette synthèse entre la foi et la raison a été remise en question à plusieurs reprises dans l'histoire, en particulier, de manière de plus en plus forte, à l'époque moderne. Si on le suit, deux orientations fondamentales s'opposent aujourd'hui en ce qui concerne les relations de la foi et de la raison, fondées l'une sur une conception «restrictive» de la science, l'autre sur une conception «large». Selon la première, «seul le type de certitude dérivant de la synergie des mathématiques et de l'empirique nous permet de parler de science... La méthode comme telle exclut la question de Dieu, la faisant apparaître comme une question ascientifique ou préscientifique... Les interrogations de la religion et de l'éthique ne peuvent alors pas trouver de place dans l'espace de la raison commune décrite par la «science» (...) L'éthique et la religion perdent ainsi leur force de créer une communauté et tombent dans le domaine de l'arbitraire personnel. C'est une situation dangereuse pour l'humanité – nous le constatons dans les pathologies menaçantes de la religion et de la raison.»

Benoît XVI témoigne ici, une nouvelle fois, de sa véritable hantise de voir la religion se pervertir en échappant à la raison et celle-ci se révéler insuffisamment fondée pour construire une éthique. En somme, dans la conception du Pape, chacune d'elles doit être en quelque sorte encadrée, canalisée par l'autre.

Reste à savoir si cette conception «large» de la science, intégrant la réflexion théologique, est encore possible et acceptable au XXIe siècle. La religion paraît aujourd'hui condamnée à se passer de l'aval de la science. On voit mal en quoi le besoin de Dieu que certains peuvent ressentir, ou plus exactement l'opinion que son absence serait «dangereuse pour l'humanité», pourrait constituer un argument en faveur d'un renoncement à la conception moderne des sciences, dont la «réduction» que déplore le Pape est constitutive. De surcroît, en prétendant réintroduire l'idée de Dieu dans les fondements d'une éthique sociale, c'est toute la conception de la séparation de la religion et du politique, héritée des Lumières, que Benoît XVI remet en question.

 RS:... que l'on pourrait  traduire par....en prétendant réintroduire l'idée de DieuRELATION ..Dieuamour.... dans les fondements d'une éthique sociale, c'est toute la conception de la séparation de la religion et du politique.... de l'hommeUN ..., héritée des Lumières, que Benoît XVI remet en question.

 

Voir à ce propos : Le blog d'Yves Daoudal

dimanche, septembre 17, 2006

Islam / Tony Blair : In vino veritas

http://cacaou3.blogspot.com/2006/09/islam-tony-blair-in-vino-veritas.html

“Souvent, un politicien, même armé des meilleures intentions, ne peut dire la vérité qui blesse que lorsqu’il est sur le point de s’en aller » écrit Wesley Pruden, rédacteur en chef du Washington Times. Ce qui est vrai pour Tony Blair l’est aussi pour W. Bush qui n’a plus rien à perdre mais pas pour Jacques Chirac qui fera tout pour rester à l’Elysée afin d’éviter de se retrouver, sinon en prison – il faudrait que les Français soient de vrais citoyens républicains – tout au moins non traîné devant les tribunaux. La vraie rupture serait bien celle-là : juger Jacques Chirac et tous ses amis dictateurs et autres terroristes intellectuels. Pouvons-nous compter sur Nicolas Sarkozy comme d’autres comptent sur Benoît XVI pour réveiller les catholiques ? Non. Quand les consciences sont à ce point mortes, quand les esprits sont à ce point secs, quand les intelligences sont à ce point sclérosées, quand les mentalités sont à ce point perverties, quand les corps sont à ce point drogués, quand le courage est à ce point aplati, quand les cervelles sont à ce point lobotomisées, quand les êtres sont à ce point transparents, quand les âmes sont à ce point grillées, quand les justes sont à ce point chassés, quand les morts sont à ce point piétinés, quand le pays est à ce point vendu, quand la patrie est à ce point sacrifiée, quand la foi est à ce point reniée, l’Histoire est terminée. Il reste seulement, pour combien de temps encore, la nécessité de l’écrire pour témoigner.
 
L’avertissement de Tony Blair aux paresseux sur le jihad mondial
« Tony Blair, qui commence ses longs adieux aux électeurs britanniques qui l’avaient porté aux nues il y a longtemps, a déclaré à un journaliste que
les dirigeants occidentaux savent très bien que la lutte est contre un islam qui devient de plus en plus radical et puissant, mais ont peur de le dire.” Je pense que ceci est clair pour les dirigeants de l’Europe, a-t-il confié au journal de Jérusalem, Ha’aretz. Il y a une grande bataille à gagner chez les Européens et dans l’opinion publique occidentale… Je pense qu’on souhaite de ne pas faire face au fait que nous sommes engagés dans un conflit mondial. Cela soulève pas mal de problèmes et notamment de savoir si les gens accepteront de s’associer aux Etats-Unis. On fait parfois preuve de naïveté en ce qui concerne les organisations comme le Hezbollah et les activités de l’Iran…. Il y a une bataille, et il est important que nous présentions notre point de vue et gagnions cette bataille. » Source : Wesley Pruden, rédacteur en chef du Washington Times. - Jewish World Review - Adaptation française de Cathy Josse, 13 septembre 2006. Lire l’article complet.
© Eric GAILLOT, mis en ligne le 17 septembre 2006.

 

 

Source:  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2006/09/confrence_de_ra_9.html

Date : 18.09.06    

l'Occident complice de l'islam

L'éditorialiste du Figaro, Yves Thréard, salue le courage du Pape et dénonce la manipulation des masse :

"Il est rare d'entendre un grand de ce monde exprimer publiquement ses regrets. C'est pourtant ce que vient de faire le Pape, par ailleurs chef de l'État du Vatican. Même si la comparaison peut paraître étrange, on attendrait en vain ceux du président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, pour les injures qu'il a proférées contre l'Occident et Israël. Mais lui a-t-on jamais demandé ? [...]

On peut déplorer que l'entreprise grossière menée par quelques dictateurs et guides idolâtrés ne soit pas plus fermement condamnée dans notre partie du monde. Par lâcheté, préférons-nous observer un silence gêné, quitte à nous faire les complices de manoeuvres qui, subrepticement, menacent nos propres valeurs ? Laisserons-nous le Pape pointer seul les dangers du fanatisme, et de l'islamisme en particulier, comme son prédécesseur avait combattu avec courage les ravages du communisme ?"

Dans sa conférence, Benoît XVI ne s'en prenait pas seulement à la violence utilisée par la religion musulmane. Il s'en prenait également au rationnalisme de l'Occident. Ceci explique sans doute cela.

 Le Grand Rabbin d'Israël critique les propos du Pape

http://www.france-echos.com/actualite.php?cle=10247

Décidément, les rabbins d'Israël ne finiront jamais de nous étonner ! Des fois, nous nous attendons à ce qu'ils disent quelque chose, et on n'entend rien. Des fois au contraire, on ne s'attend à rien, et on entend… des énormités !

[Cf. l'article « Le Grand Rabbin d'Israël critique les propos du Pape » : « (…) Prenant parti contre les propos trop radicaux du Pape, le Grand Rabbin sépharade d'Israël, le Rav Shlomo Amar, a adressé à une des plus hautes personnalités de l'Islam sunnite un courrier exposant sa position. Adressée au Cheikh Youssouf Kardaoui [NDLR : chef spirituel des Frères Musulmans et de l'UOIF !], un des plus éminents docteurs de la loi de l'Islam sunnite, qui réside au Qatar, la missive exprime la « peine ressentie » par le Grand Rabbin suite aux propos tenus par le Pape. (…) »]

Ainsi cette magnifique occasion de se taire, superbement gâchée à la quatre vingt dixième minute, par un tir croisé du gauche, en pleine lucarne, par le grand rabbin AMAR d'Israël, …contre son camp. Et dire que quand il avait été traîné dans la boue, par des gauchistes israéliens, pour une sombre histoire concernant un soupirant de sa fille, j'avais pris sa défense, mais lui-même était resté étrangement réservé.

Que diable est il allé faire dans cette galère ? Pourquoi s'est il senti obligé d'abonder dans le sens d'un prétendu rabbin, connu pour ses coupables penchants islamophiles ? Mais surtout, plus que le fond de son propos, c'est le moment choisi, et la publicité donnée à la chose, qui font mal au cœur ! Chaque jour un peu plus je mesure ce profond masochisme, qui semble être un caractère dominant dans notre peuple. Alors même que sur place, les nazislamistes fanfaronnent et se préparent ouvertement à tenter de nouveau, la Shoah-2, alors qu'émoustillés par leur "victoire historique" contre "les singes et les porcs" que nous serions, ils se mettent à s'en prendre à d'autres, et que contrairement aux israéliens qui, officiellement, rampent de trouille depuis six ans, le chef spirituel des catholiques commence très diplomatiquement, à reprendre les choses en main, pourquoi ce curieux personnage, tient il ces propos déplacés ?

Si cet abruti, c'est le qualificatif qu'il mérite, souhaite ainsi manifester la solidarité de tous les bigots, les arriérés, les crédules, et autres rétrogrades, il a non seulement atteint son but, mais doué comme il est, il réussit en plus, à nous mettre à dos, quelques centaines de millions de chrétiens qui commençaient vraiment à compatir à nos présents soucis. Et par-dessus le marché, loin de s'attirer les bonnes grâces des nazislamistes, le mieux qu'il peut espérer, c'est d'être croqué le dernier, pour avoir nourri le crocodile.

Je sais, une fois de plus, mes paroles sont grossières, donc méprisables, je ne sais pas maîtriser ma colère. OUI, JE SAIS ! Mais enfin, ceux qui m'objecteront ça, ont-ils pensé à l'effet désastreux, des propos de ce rabbin, sur nos amis catholiques ? C'est quand même pas un quidam anonyme qui les a proférés ! Pourquoi faut-il toujours flatter ceux qui nous haïssent, et vexer, voire insulter, ceux qui nous veulent du bien, même occasionnellement, ou simplement ceux qui ne nous veulent pas du mal ? En écrivant cela, je repense à ce tollé général, provoqué aussi, par une clique de rabbins "bien intentionnés", contre l'un des plus puissants soutiens d'Israël dans ce monde-ci, à savoir le pasteur Pat ROBERTSON, sans lequel, la politique de G.W. BUSH aurait été celle de C. RICE, ou de C. POWELL, ces deux curieux personnages…

Maintenant que ces propos sont publics, j'attends avec perplexité les réactions des autres rabbins. Bien sûr, ces réactions, quelques qu'elles soient, seront formulées en termes respectueux, tel qu'il sied, envers un guide spirituel. Qui plus est, ces éventuelles réactions, seront formulées envers une sorte de "nassi" juif, par des rabbins subalternes. Mais la langue de bois n'est pas de rigueur dans nos "mahlokètes" domestiques. Si réactions il y a, celles qui seront négatives, mériteront leur pesant de cacahuètes ! En effet, le principal passage de la lettre est exactement contraire à la réalité ! : - « Même lorsqu'il existe des conflits entre les peuples, il ne faut pas les transformer en guerres de religion ». Cela fait six ans, que justement, nous savons que c'est le contraire ! Le grand rabbin AMAR serait il devenu gauchiste ? Eux qui prétendent que notre conflit avec les nazislamistes, n'est qu'un conflit territorial, à propos des terres juives libérées de la domination arabe en 1967…

J'aimerais tant entendre les réactions de mon maître Beno GROSS, ou encore celle de mon ancien camarade Rav Eliahou ZINI… J'imagine déjà un peu, ce que pourrait être leur réponse. Mais l'essentiel, c'est que je suis quasiment certain, que l'un et l'autre, suggèreraient tout en finesse, que la lettre du grand rabbin AMAR, aurait méritait plus de discrétion, et qu'elle aurait pu attendre un moment plus calme de l'actualité.

Toujours est-il que depuis six ans, nous savions que les Israéliens choisissaient des gens curieux, pour les gouverner. Maintenant, nous savons qu'ils choisissent aussi, des rabbins curieux pour les guider spirituellement.

Charles DALGER, 17 septembre 2006

Message reçu ce 15.09.06 .... du

Président du FORUM DE LA FRANCE CHRETIENNE  et Réponse

-----Message d'origine-----
De : E H à RS
Envoyé : vendredi 15 septembre 2006 19:55
Objet : Tollé dans le monde musulman après des propos du pape

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Tollé dans le monde musulman après des propos du pape
[2006-09-15 15:09] par Ahmad Pathoni


DJAKARTA (Reuters) - Les récents propos du pape Benoît XVI sur l'islam risquent de porter un coup à l'harmonie religieuse dans le monde, ont estimé des dirigeants gouvernementaux et des dignitaires religieux de plusieurs grands pays musulmans, de l'Indonésie au Pakistan ou à l'Egypte.

Lors d'une conférence à l'université de Ratisbonne, le pape, qui vient d'effectuer une visite en Bavière, a cité le souverain byzantin Manuel II Paléologue qui, au XIVe siècle, accusait Mahomet d'avoir semé le Mal et l'inhumanité pour avoir prôné la diffusion de son enseignement par les armes.

"La violence est incompatible avec la nature de Dieu et avec la nature de l'âme", avait souligné le pape, qui avait utilisé les termes de "djihad" et de "guerre sainte".

Le tollé est tel que certains, au Vatican, en viennent à craindre pour la sécurité du pape: "Si j'ai bon espoir que la polémique se dissipe, elle a fait du tort et si j'étais un spécialiste de la sécurité, je m'inquièterais", a-t-on déclaré de source haut placée au sein de l'Eglise catholique.

Un choeur grandissant de dignitaires musulmans a demandé à Benoît XVI de s'excuser pour ses propos: ainsi, le président du Conseil turc des Affaires religieuses, Ali Bardakoglu. Le pape doit se rendre en novembre en Turquie, pays laïque mais majoritairement musulman, à l'invitation du président Ahmed Necdet Sezer, garant de la laïcité héritée d'Atatürk.

En Iran, un influent dignitaire chiite, Ahmad Khatami, a déclaré aux fidèles à l'université de Téhéran que les propos de Benoît XVI étaient "absurdes" et montraient que le pape ne connaissait pas grand-chose à la religion. "Malheureusement, le pape a insulté l'islam(...)", a-t-il estimé.

L'Assemblée nationale pakistanaise, chambre basse du parlement d'Islamabad, a de son côté adopté à l'unanimité une résolution condamnant les propos du pape. "Cette déclaration a blessé les sentiments des musulmans", lit-on dans le texte de la résolution. Le porte-parole du ministère pakistanais des Affaires étrangères a déclaré que quiconque jugeait que l'islam était intolérant ou que l'islam se propageait par la force faisait preuve d'ignorance. Le Pakistan est le deuxième pays musulman le plus peuplé après l'Indonésie.

VIVE REACTION DE L'OPPOSITION EN JORDANIE

Le Vatican a publié un communiqué assurant que le pape n'avait jamais voulu offenser l'islam.

En Indonésie également, les réactions indignées aux déclarations de Ratisbonne ne se sont pas fait attendre.

"Il est clair, au vu de ses déclarations, que le pape ne comprend pas bien l'islam", a estimé Din Syamsuddin, président de Muhammadiyah, deuxième plus importante organisation musulmane d'Indonésie.

Fauzan Al Anshori, porte-parole du Conseil indonésien des Mujahideen, organisation radicale, a appelé le pape au dialogue et déclaré qu'il avait mal compris l'islam. Selon Anshori, le récent regain de radicalisme musulman est une réplique à la "croisade" menée par l'Amérique contre les musulmans.

En Egypte, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit, s'est dit préoccupé par les propos du pape, qui risquent d'après lui de réduire à néant les efforts de rapprochement entre l'Occident et l'Orient. L'organisation intégriste des Frères musulmans réclame des excuses du souverain pontife.

Le principal journal islamiste marocain, Attajdid, écrit vendredi que "Le pape rejoint l'alliance sioniste-américaine contre l'islam" et exige lui aussi du pape des excuses.

Le Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh, membre du groupe radical Hamas, a déclaré vendredi que Benoît XVI devait revenir sur ses déclarations et cesser d'offenser l'islam.

A New Delhi, Syed Ahmed Bukhari, principal dignitaire de la mosquée Jama Masjid, la plus grande de toute l'Inde, a appelé les musulmans à répliquer aux propos de Benoît XVI. "Aucun pape n'a jamais tenté de s'en prendre à la gloire de l'islam comme ce pape", a dit Bukhari sous les acclamations des de fidèles.

Même son de cloche en Jordanie, où les musulmans ont estimé que les déclarations papales ne pouvaient qu'accroître le fossé entre les musulmans et l'Occident et montraient au grand jour la haine des chrétiens envers l'islam.

En Europe, Aiman Mazyek, qui dirige le conseil des musulmans d'Allemagne, a dit avoir du mal à croire que le pape voit réellement une différence entre islam et christianisme dans l'attitude envers la violence. "Il suffit de repenser aux croisades et aux conversions forcées des Juifs et des musulmans d'Espagne", a-t-il relevé.

REPONSE

De : RS
Envoyé : samedi 16 septembre 2006 09:13
À : E H
Objet : RE: Tollé dans le monde musulman après des propos du pape
 

Au Président du FORUM DE LA FRANCE CHRETIENNE
 
 " Je suis venu vous apporter le discernement et non le consensus"
 
Votre communication me surprend ..... ne serait-il pas plus judicieux de diffuser le texte des "propos du pape" plutôt que de se faire l'écho d' attaques ad nominem et de se joindre à la meute ... .... ( toujours ces manipulations ...ces instrumentalisations ...à partir d'une phrase ou certains mots sortis d'un texte ou d'une Parole .... et qui évitent aux gens de prendre connaissance d'un texte et de son sens )

très fraternellement

TEXTE INTEGRAL
Accessible ce jour sous    http://www.zenit.org/french/
et dont voici une copie.

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texte hébergé en septembre 06                     

 

 

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