par André
Grjebine
André Grjebine (Directeur de recherche au centre d'études et de
recherches internationales de Sciences po).
Le Figaro Publié le 21 septembre 2006
Les quelques lignes critiquant
l'islam qui proviennent d'une citation d'un empereur byzantin du Moyen
Âge ont provoqué un tel déferlement d'incompréhension, de colère et de
haine que le véritable propos du discours prononcé par le Pape à
Ratisbonne est passé largement inaperçu. Il mérite pourtant qu'on s'y
arrête, même quand on n'en partage pas les conclusions, et qu'on le
relise à la lumière d'écrits rédigés alors que Benoît XVI n'était
encore que le cardinal Ratzinger. Ce que ceux-ci révèlent, c'est avant
tout un homme qui cherche – désespérément ? – une parade pour empêcher
le retour de phénomènes comparables à celui qu'il a connu dans son
adolescence avec le nazisme, ou auquel il est confronté depuis lors,
avec le communisme hier et l'islamisme aujourd'hui. D'un texte à
l'autre, il examine ainsi les différents fondements d'une éthique
susceptible de s'imposer face à toutes les tentations et découvre les
menaces que chacun d'eux recèle. La religion elle-même n'échappe pas
toujours à son inquiétude. La question qu'il suscite est, en fin de
compte, de savoir s'il peut exister un absolu qui soit de nature à
prémunir l'homme contre les pulsions destructrices qui sont en lui. Le
caractère profondément tragique de cette interrogation réside en ceci
que toute l'histoire de l'humanité suggère une réponse négative.
C'est en ayant à l'esprit cette
préoccupation combien légitime qu'il faut sans doute entendre le
discours de Ratisbonne. Une séparation radicale de la foi et de la
raison ouvre la voie, selon le Pape, à la tentation d'imposer la foi
par la violence et la menace. On ne pourrait préserver la foi de cette
perversion qu'en intégrant la question de Dieu dans le domaine de la
science et de la raison. Le moins que l'on puisse dire est que cette
intégration fait problème.
Pour introduire cette problématique,
Benoît XVI évoque, au début de sa conférence, un dialogue qui eut lieu
en 1391 entre l'empereur byzantin Manuel II Paléologue et un Persan
cultivé, au cours duquel le premier déclare que «Dieu n'apprécie
pas le sang et ne pas agir selon la raison est contraire à la nature
de Dieu.» et reproche à Mahomet d'avoir prescrit «de répandre
par le glaive la foi qu'il prêchait». Sans forcément reprendre à
son compte les propos de l'empereur byzantin, le Pape entend recourir
à ce dialogue pour mettre en évidence les risques inhérents à une foi
radicalement séparée de la raison. C'est précisément ce que, selon
lui, l'alliance de la foi biblique et de la pensée grecque était
censée éviter. Esquissée déjà à l'époque hellénistique, cette
rencontre devait avoir «une signification
décisive pour la naissance et l'expansion du christianisme».
Or, explique le Pape, cette synthèse
entre la foi et la raison a été remise en question à plusieurs
reprises dans l'histoire, en particulier, de manière de plus en plus
forte, à l'époque moderne. Si on le suit, deux orientations
fondamentales s'opposent aujourd'hui en ce qui concerne les relations
de la foi et de la raison, fondées l'une sur une conception
«restrictive» de la science, l'autre sur une conception «large». Selon
la première, «seul le type de certitude
dérivant de la synergie des mathématiques et de l'empirique nous
permet de parler de science... La méthode comme telle exclut la
question de Dieu, la faisant apparaître comme une question
ascientifique ou préscientifique... Les interrogations de la religion
et de l'éthique ne peuvent alors pas trouver de place dans l'espace de
la raison commune décrite par la «science» (...) L'éthique et la
religion perdent ainsi leur force de créer une communauté et tombent
dans le domaine de l'arbitraire personnel. C'est une situation
dangereuse pour l'humanité – nous le constatons dans les pathologies
menaçantes de la religion et de la raison.»
Benoît XVI témoigne ici, une
nouvelle fois, de sa véritable hantise de voir la religion se
pervertir en échappant à la raison et celle-ci se révéler
insuffisamment fondée pour construire une éthique. En somme, dans la
conception du Pape, chacune d'elles doit être en quelque sorte
encadrée, canalisée par l'autre.
Reste à savoir si cette conception
«large» de la science, intégrant la réflexion théologique, est encore
possible et acceptable au XXIe siècle. La religion paraît
aujourd'hui condamnée à se passer de l'aval de la science. On voit mal
en quoi le besoin de Dieu que certains peuvent ressentir, ou plus
exactement l'opinion que son absence serait «dangereuse pour
l'humanité», pourrait constituer un argument en faveur d'un
renoncement à la conception moderne des sciences, dont la «réduction»
que déplore le Pape est constitutive. De surcroît, en prétendant
réintroduire l'idée de Dieu dans les fondements d'une éthique sociale,
c'est toute la conception de la séparation de la religion et du
politique, héritée des Lumières, que Benoît XVI remet en question.
RS:...
que l'on pourrait traduire par....en prétendant
réintroduire l'idée de DieuRELATION ..Dieuamour.... dans les fondements d'une éthique sociale,
c'est toute la conception de la séparation de la religion et du
politique.... de l'hommeUN ..., héritée des Lumières, que Benoît XVI remet en question.
Voir à ce propos : Le blog d'Yves Daoudal

http://cacaou3.blogspot.com/2006/09/islam-tony-blair-in-vino-veritas.html
“Souvent,
un politicien, même armé des meilleures intentions, ne peut dire
la vérité qui blesse que lorsqu’il est sur le point de s’en aller
» écrit Wesley Pruden,
rédacteur en chef du Washington Times. Ce qui est vrai pour
Tony Blair l’est aussi pour W. Bush
qui n’a plus rien à perdre mais pas pour Jacques Chirac
qui fera tout pour rester à l’Elysée afin d’éviter de se
retrouver, sinon en prison – il faudrait que les Français soient
de vrais citoyens républicains – tout au moins non traîné devant
les tribunaux. La vraie rupture serait bien celle-là : juger
Jacques Chirac et tous ses amis dictateurs et
autres terroristes intellectuels. Pouvons-nous compter sur
Nicolas Sarkozy comme d’autres comptent sur
Benoît XVI pour réveiller les catholiques ? Non. Quand
les consciences sont à ce point mortes, quand les esprits sont à
ce point secs, quand les intelligences sont à ce point sclérosées,
quand les mentalités sont à ce point perverties, quand les corps
sont à ce point drogués, quand le courage est à ce point aplati,
quand les cervelles sont à ce point lobotomisées, quand les êtres
sont à ce point transparents, quand les âmes sont à ce point
grillées, quand les justes sont à ce point chassés, quand les
morts sont à ce point piétinés, quand le pays est à ce point
vendu, quand la patrie est à ce point sacrifiée, quand la foi est
à ce point reniée, l’Histoire est terminée. Il reste seulement,
pour combien de temps encore, la nécessité de l’écrire pour
témoigner.
L’avertissement de Tony Blair aux paresseux sur le jihad mondial
« Tony Blair, qui
commence ses longs adieux aux électeurs britanniques qui l’avaient
porté aux nues il y a longtemps, a déclaré à un journaliste que
les dirigeants occidentaux savent très bien que la lutte est
contre un islam qui devient de plus en plus radical et puissant,
mais ont peur de le dire.” Je pense que ceci est clair pour les
dirigeants de l’Europe, a-t-il confié au journal de Jérusalem, Ha’aretz. Il y a une grande bataille à gagner chez les Européens
et dans l’opinion publique occidentale… Je pense qu’on souhaite de
ne pas faire face au fait que nous sommes engagés dans un conflit
mondial. Cela soulève pas mal de problèmes et notamment de savoir
si les gens accepteront de s’associer aux Etats-Unis. On fait
parfois preuve de naïveté en ce qui concerne les organisations
comme le Hezbollah et les activités de l’Iran…. Il y a une
bataille, et il est important que nous présentions notre point de
vue et gagnions cette bataille. » Source :
Wesley Pruden, rédacteur en chef du Washington Times. -
Jewish World Review - Adaptation française de Cathy Josse,
13 septembre 2006.
Lire l’article complet.
© Eric
GAILLOT, mis en ligne le 17 septembre 2006.

Source: http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2006/09/confrence_de_ra_9.html
Date :
18.09.06
L'éditorialiste du Figaro, Yves Thréard, salue
le courage du Pape et
dénonce la manipulation des masse :
"Il est rare d'entendre un grand de ce monde exprimer
publiquement ses regrets. C'est pourtant ce que vient de faire le Pape,
par ailleurs chef de l'État du Vatican. Même si la comparaison peut
paraître étrange, on attendrait en vain ceux du président
iranien, Mahmoud Ahmadinejad, pour les injures qu'il a proférées contre
l'Occident et Israël. Mais lui a-t-on jamais demandé ?
[...]

On peut déplorer que l'entreprise grossière menée par
quelques dictateurs et guides idolâtrés ne soit pas plus
fermement condamnée dans notre partie du monde. Par lâcheté,
préférons-nous observer un silence gêné, quitte à nous faire les
complices de manoeuvres qui, subrepticement, menacent nos propres
valeurs ? Laisserons-nous le Pape pointer
seul les dangers du fanatisme, et de l'islamisme en particulier, comme
son prédécesseur avait combattu avec courage les ravages du communisme
?"
Dans sa conférence, Benoît XVI ne
s'en prenait pas seulement à la violence utilisée par la religion
musulmane. Il s'en prenait également au rationnalisme de l'Occident. Ceci
explique sans doute cela.

Le Grand Rabbin d'Israël critique
les propos du Pape
http://www.france-echos.com/actualite.php?cle=10247
Décidément, les rabbins d'Israël
ne finiront jamais de nous étonner ! Des fois, nous nous attendons à
ce qu'ils disent quelque chose, et on n'entend rien. Des fois au
contraire, on ne s'attend à rien, et on entend… des énormités !
[Cf. l'article « Le
Grand Rabbin d'Israël critique les propos du Pape » :
« (…) Prenant parti contre les propos trop radicaux du Pape, le
Grand Rabbin sépharade d'Israël, le Rav Shlomo Amar, a adressé à une
des plus hautes personnalités de l'Islam sunnite un courrier
exposant sa position. Adressée au Cheikh Youssouf Kardaoui
[NDLR : chef spirituel des Frères Musulmans et de l'UOIF !],
un des plus éminents docteurs de la loi de l'Islam sunnite, qui
réside au Qatar, la missive exprime la « peine ressentie » par le
Grand Rabbin suite aux propos tenus par le Pape. (…) »]
Ainsi cette
magnifique occasion de se taire, superbement gâchée à la quatre
vingt dixième minute, par un tir croisé du gauche, en pleine
lucarne, par le grand rabbin AMAR d'Israël, …contre son camp. Et
dire que quand il avait été traîné dans la boue, par des gauchistes
israéliens, pour une sombre histoire concernant un soupirant de sa
fille, j'avais pris sa défense, mais lui-même était resté
étrangement réservé.
Que diable est il
allé faire dans cette galère ? Pourquoi s'est il senti obligé
d'abonder dans le sens d'un prétendu rabbin, connu pour ses
coupables penchants islamophiles ? Mais surtout, plus que le fond de
son propos, c'est le moment choisi, et la publicité donnée à la
chose, qui font mal au cœur ! Chaque jour un peu plus je mesure ce
profond masochisme, qui semble être un caractère dominant dans notre
peuple. Alors même que sur place, les nazislamistes fanfaronnent et
se préparent ouvertement à tenter de nouveau, la Shoah-2, alors
qu'émoustillés par leur "victoire historique" contre "les singes et
les porcs" que nous serions, ils se mettent à s'en prendre à
d'autres, et que contrairement aux israéliens qui, officiellement,
rampent de trouille depuis six ans, le chef spirituel des
catholiques commence très diplomatiquement, à reprendre les choses
en main, pourquoi ce curieux personnage, tient il ces propos
déplacés ?
Si cet abruti, c'est
le qualificatif qu'il mérite, souhaite ainsi manifester la
solidarité de tous les bigots, les arriérés, les crédules, et autres
rétrogrades, il a non seulement atteint son but, mais doué comme il
est, il réussit en plus, à nous mettre à dos, quelques centaines de
millions de chrétiens qui commençaient vraiment à compatir à nos
présents soucis. Et par-dessus le marché, loin de s'attirer les
bonnes grâces des nazislamistes, le mieux qu'il peut espérer, c'est
d'être croqué le dernier, pour avoir nourri le crocodile.
Je sais, une fois de
plus, mes paroles sont grossières, donc méprisables, je ne sais pas
maîtriser ma colère. OUI, JE SAIS ! Mais enfin, ceux qui
m'objecteront ça, ont-ils pensé à l'effet désastreux, des propos de
ce rabbin, sur nos amis catholiques ? C'est quand même pas un quidam
anonyme qui les a proférés ! Pourquoi faut-il toujours flatter ceux
qui nous haïssent, et vexer, voire insulter, ceux qui nous veulent
du bien, même occasionnellement, ou simplement ceux qui ne nous
veulent pas du mal ? En écrivant cela, je repense à ce tollé
général, provoqué aussi, par une clique de rabbins "bien
intentionnés", contre l'un des plus puissants soutiens d'Israël dans
ce monde-ci, à savoir le pasteur Pat ROBERTSON, sans lequel, la
politique de G.W. BUSH aurait été celle de C. RICE, ou de C. POWELL,
ces deux curieux personnages…
Maintenant que ces
propos sont publics, j'attends avec perplexité les réactions des
autres rabbins. Bien sûr, ces réactions, quelques qu'elles soient,
seront formulées en termes respectueux, tel qu'il sied, envers un
guide spirituel. Qui plus est, ces éventuelles réactions, seront
formulées envers une sorte de "nassi" juif, par des rabbins
subalternes. Mais la langue de bois n'est pas de rigueur dans nos "mahlokètes"
domestiques. Si réactions il y a, celles qui seront négatives,
mériteront leur pesant de cacahuètes ! En effet, le principal
passage de la lettre est exactement contraire à la réalité ! : -
« Même lorsqu'il existe des conflits entre les peuples, il ne faut
pas les transformer en guerres de religion ». Cela fait six ans,
que justement, nous savons que c'est le contraire ! Le grand rabbin
AMAR serait il devenu gauchiste ? Eux qui prétendent que notre
conflit avec les nazislamistes, n'est qu'un conflit territorial, à
propos des terres juives libérées de la domination arabe en 1967…
J'aimerais tant
entendre les réactions de mon maître Beno GROSS, ou encore celle de
mon ancien camarade Rav Eliahou ZINI… J'imagine déjà un peu, ce que
pourrait être leur réponse. Mais l'essentiel, c'est que je suis
quasiment certain, que l'un et l'autre, suggèreraient tout en
finesse, que la lettre du grand rabbin AMAR, aurait méritait plus de
discrétion, et qu'elle aurait pu attendre un moment plus calme de
l'actualité.
Toujours est-il que
depuis six ans, nous savions que les Israéliens choisissaient des
gens curieux, pour les gouverner. Maintenant, nous savons qu'ils
choisissent aussi, des rabbins curieux pour les guider
spirituellement.
Charles DALGER,
17 septembre 2006

Tollé dans le monde musulman après des propos du pape
[2006-09-15 15:09] par
Ahmad Pathoni
DJAKARTA (Reuters) - Les récents propos du pape Benoît XVI sur l'islam
risquent de porter
un
coup à l'harmonie religieuse dans le monde, ont estimé des
dirigeants gouvernementaux et des dignitaires religieux de plusieurs
grands pays musulmans, de l'Indonésie au Pakistan ou à l'Egypte.
Lors
d'une conférence à l'université de Ratisbonne, le pape, qui vient
d'effectuer une visite en Bavière, a cité le souverain byzantin Manuel II
Paléologue qui, au XIVe siècle, accusait Mahomet d'avoir semé le Mal et
l'inhumanité pour avoir prôné la diffusion de son enseignement par les
armes.
"La violence est
incompatible avec la nature de Dieu et avec la nature de l'âme",
avait souligné le pape, qui avait utilisé les termes de "djihad" et de
"guerre sainte".
Le tollé est tel que certains, au Vatican, en viennent à craindre pour la
sécurité du pape: "Si j'ai bon espoir que la polémique se dissipe, elle a
fait du tort et si j'étais un spécialiste de la sécurité, je
m'inquièterais", a-t-on déclaré de source haut placée au sein de l'Eglise
catholique.
Un choeur grandissant de dignitaires musulmans a demandé à Benoît XVI de
s'excuser pour ses propos: ainsi, le président du Conseil turc des
Affaires religieuses, Ali Bardakoglu. Le pape doit se rendre en novembre
en Turquie, pays laïque mais majoritairement musulman, à l'invitation du
président Ahmed Necdet Sezer, garant de la laïcité héritée d'Atatürk.
En Iran, un
influent dignitaire chiite, Ahmad Khatami, a déclaré aux fidèles à
l'université de Téhéran que les propos de Benoît XVI étaient "absurdes" et
montraient que le pape ne connaissait pas grand-chose à la religion.
"Malheureusement, le pape a insulté l'islam(...)", a-t-il estimé.
L'Assemblée nationale
pakistanaise, chambre basse du parlement d'Islamabad, a de son côté
adopté à l'unanimité une résolution condamnant les propos du pape. "Cette
déclaration a blessé les sentiments des musulmans", lit-on dans le texte
de la résolution. Le porte-parole du ministère pakistanais des Affaires
étrangères a déclaré que quiconque jugeait que l'islam était intolérant ou
que l'islam se propageait par la force faisait preuve d'ignorance. Le
Pakistan est le deuxième pays musulman le plus peuplé après l'Indonésie.
VIVE REACTION DE L'OPPOSITION
EN JORDANIE
Le Vatican a publié un communiqué assurant que le pape n'avait jamais
voulu offenser l'islam.
En Indonésie également,
les réactions indignées aux déclarations de Ratisbonne ne se sont pas fait
attendre.
"Il est clair, au vu de ses déclarations, que le pape ne comprend pas bien
l'islam", a estimé Din Syamsuddin, président de Muhammadiyah, deuxième
plus importante organisation musulmane d'Indonésie.
Fauzan
Al Anshori, porte-parole du Conseil indonésien des Mujahideen,
organisation radicale, a appelé le pape au dialogue et déclaré qu'il avait
mal compris l'islam. Selon Anshori, le récent regain de radicalisme
musulman est une réplique à la "croisade" menée par l'Amérique contre les
musulmans.
En
Egypte, le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Aboul Gheit,
s'est dit préoccupé par les propos du pape, qui risquent d'après lui de
réduire à néant les efforts de rapprochement entre l'Occident et l'Orient.
L'organisation intégriste des Frères musulmans réclame des excuses du
souverain pontife.
Le
principal journal islamiste marocain, Attajdid, écrit vendredi que
"Le pape rejoint l'alliance sioniste-américaine contre l'islam" et exige
lui aussi du pape des excuses.
Le
Premier ministre palestinien Ismaïl Haniyeh, membre du groupe
radical Hamas, a déclaré vendredi que Benoît XVI devait revenir sur ses
déclarations et cesser d'offenser l'islam.
A New
Delhi, Syed Ahmed Bukhari, principal dignitaire de la mosquée Jama
Masjid, la plus grande de toute l'Inde, a appelé les musulmans à répliquer
aux propos de Benoît XVI. "Aucun pape n'a jamais tenté de s'en prendre à
la gloire de l'islam comme ce pape", a dit Bukhari sous les acclamations
des de fidèles.
Même
son de cloche en Jordanie, où les musulmans ont estimé que les
déclarations papales ne pouvaient qu'accroître le fossé entre les
musulmans et l'Occident et montraient au grand jour la haine des chrétiens
envers l'islam.
En
Europe, Aiman Mazyek, qui dirige le conseil des musulmans d'Allemagne,
a dit avoir du mal à croire que le pape voit réellement une différence
entre islam et christianisme dans l'attitude envers la violence. "Il
suffit de repenser aux croisades et aux conversions forcées des Juifs et
des musulmans d'Espagne", a-t-il relevé.
REPONSE
De : RS
Envoyé : samedi 16 septembre 2006 09:13
À : E H
Objet : RE: Tollé dans le monde musulman après des propos du pape
Au Président du FORUM DE LA FRANCE
CHRETIENNE
" Je suis venu vous apporter le
discernement et non le consensus"
Votre communication me surprend .....
ne serait-il pas plus judicieux de diffuser le texte des "propos du
pape" plutôt que de se faire l'écho d' attaques ad nominem et de se
joindre à la meute ... .... ( toujours ces manipulations ...ces
instrumentalisations ...à partir d'une phrase ou certains mots sortis
d'un texte ou d'une Parole .... et qui évitent aux gens de prendre
connaissance d'un texte et de son sens )
très fraternellement
TEXTE INTEGRAL
et dont voici une copie.
......
texte hébergé
en septembre 06
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