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        L'Evangile, 
      la parole tierce ..ou chemin vers la vie 
      .... ou ... mode d'emploi de la vie ... ou ... éveilleur de conscience | 
     
    
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      Dossiers :
      
 de l'homme en coques  | 
     
   
   
    
      
      
        
        Présentation : ...  
         ... 
        la parole tierce :.... le divin parle : « Va vers toi 
        »  ....Le fait est qu'un jour ou 
        l'autre, un être humain qui entend en lui-même un peu de parole libre et 
        qui trouve confirmation, dans l'écoute d'un autre, de ce qui parle en 
        lui, cet être humain change le cours de son destin....... 
         C'est bien le « Va vers toi » 
        qu'il recherche ; lorsque les communautés religieuses ne portent pas ou 
        plus cette parole, il faut bien que la société humaine se donne d'autres 
        passeurs, de ces êtres qui en conduisent d'autres vers l'autre rive 
        (hébreu : un de l'autre côté, un d'au-delà'). La guérison escomptée 
        vient par surcroît, comme conséquence d'une mutation autrement plus 
        radicale et qui concerne l'identité. Plus le sujet ira vers lui-même, 
        moins il sera malade.  
        
          
        
          
            
              
              "Il grandissait en sagesse,en taille et 
              en grâce sous le regard de Dieu et des hommes." 
              (Lc 2, 52) 
             
           
         
        
        Textes :  
        
        
        la 
        plupart des textes d'Evangile proviennent d'EVANGILE AU QUOTIDIEN auquel 
        vous pouvez vous abonner directement en cliquant
        ICI , 
        partie du site 
        http://www.fsjinfo.net/ 
          
        
        Simone Weil
        :  L'amour inconditionnel de l'Eglise est de l'idolâtrie. 
        
        
        
        Evangile...craignez
        (plutôt) celui qui peut faire périr dans la géhenne l'âme aussi bien que 
        le corps.  
        
        
        Un rabbin parle des 
        casseurs de coques  « A un certain niveau, même 
        l’antisémitisme qui conduit à la destruction du peuple juif, n’est pas 
        le mal ultime. Le mal ultime consisterait à prendre un juif, ou 
        n’importe qui d’autre, et d’essayer de le détruire spirituellement. 
        C’est cela qui serait l’ultime holocauste. » 
        
        « 
        Que possèdes-tu que tu n'aies reçu ? » (1Co 4,7)  ..« Sur le 
        rivage ... on ramasse ce qui est bon » . 
        « C'est ainsi que tout 
        scribe devenu disciple du Royaume des cieux est comparable à un maître 
        de maison qui tire de son trésor du neuf et de l'ancien. »  ... 
        
        
        Le pape 
        explique pourquoi Jésus fait des miracles : « Jésus veut 
        ainsi révéler le visage du vrai Dieu, le Dieu proche, plein de 
        miséricorde pour tout être humain ; le Dieu qui nous donne la vie, sa 
        vie, en abondance. Le royaume de Dieu est donc la vie qui s'affirme sur 
        la mort, la lumière de la vérité qui dissipe les ténèbres de l'ignorance 
        et du mensonge » 
        
        
        La mesure 
        de la valeur de chacun est celle de l’amour « A ce moment-là et à 
        travers ce geste cette femme déclare : je crois que tu es l'amour. Je 
        n'avais pas rencontré l'amour jusqu'à aujourd'hui, mais maintenant que 
        je t'ai rencontré j'ai compris que Dieu est amour ».    « 
        Et Jésus dit à Simon qui l'avait invité : en apparence tu es bon, mais 
        ton cœur est de glace, aux yeux de Dieu tu ne vaux rien. Cette femme en 
        revanche a compris, elle a rencontré l'amour. Eh, bien cette femme est 
        plus grande que toi .... "nous avons tous 
        besoin de nous convertir pour accueillir la merveilleuse nouvelle de 
        l'Evangile : la mesure de la valeur de chacun est celle de l'amour 
        ». 
        
        
        « Je donne ma vie pour mes brebis » Dans l'Orient ancien, il était 
        d'usage que les rois se désignent eux-mêmes comme les pasteurs de leur 
        peuple. C'était une image de leur pouvoir, une image cynique : les 
        peuples étaient pour eux comme des brebis, dont le pasteur pouvait 
        disposer selon son bon vouloir. 
        
        
        
        « L'humilité intellectuelle » est la première règle pour qui scrute les 
        Ecritures ...« L'idéal moral, commente-t-il, consiste toujours à 
        réaliser une intégration harmonieuse entre la parole et l'action, la 
        pensée et l'engagement, la prière et le dévouement aux devoirs de son 
        propre état : telle est la route pour réaliser cette synthèse grâce à 
        laquelle le divin descend dans l'homme et l'homme s'élève jusqu'à 
        l'identification avec Dieu 
        
        
        
        En Jésus l'Ecriture est devenue vivante. Elle est devenue 
        Quelqu'un. Jésus est la parole de Dieu devenue homme. Il est le Verbe de 
        Dieu fait chair ! 
          
        
        en 
        
        z 
        relations
          ....  
        homMULTenUN ...science de l'homme ...
        
        Saint Grégoire 
        de Nysse, Il trouva ce bien suprême dans le christianisme, grâce 
        auquel est possible « l'imitation de la nature divine »  Benoit 
        XVI 
        
        
        Liste de livre avec  
        " évangile et vie "  fruit d'une recherche sur 
        Amazone 
        
        
        Card. Schönborn : Le christianisme, une véritable alternative (I) 
        
      
        co-naître 
        ....et co-naissance .... Jean Chrysostome se soucia 
        d’accompagner par ses écrits le développement intégral de la personne, 
        dans les dimensions physique, intellectuelle et religieuse. Les diverses 
        phases de la croissance sont comparées à autant de mers d’un immense 
        océan ! « La première de ces mers est ..... 
        
      
      
      Jean-Paul II, les universités catholiques et l'avenir de l'humanité  
      ..... l’interaction vitale entre 
      la foi et la culture. 
      
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      n   Simone 
      Weil 
      
        
          
          ... Il n'y a que trois amours 
          inconditionnels : l'amour de Dieu, l'amour anonyme du prochain, 
          l'amitié de deux saints. 
          
          L'amour inconditionnel de l'Eglise 
          est de l'idolâtrie. 
          
          On a le droit d'aimer 
          inconditionnellement que ce qui est inconditionné. c'est-à-dire Dieu 
          et la présence infuse de Dieu -- soit actuelle dans un saint, soit 
          potentielle de toute créature pensante. 
          
          Il y a une chose inconditionnée 
          dans l'Eglise, mais c'est seulement en la présence du Christ dans 
          l'Eucharistie. 
          
          L'Eglise comme société émettant des 
          opinions est un phénomène de ce monde, conditionné. 
          
          Dieu a mis en tout être pensant la 
          capacité de lumière nécessaire pour contrôler la vérité de toute 
          pensée. Le Verbe est la lumière qui éclaire tout homme. Quel texte 
          plus formel pourrait-on désirer? 
          
          L'Évangile contient une conception 
          de la vie humaine, non une théologie. 
          
          Si dehors, dans la nuit, j'allume 
          une lampe électrique de poche, ce n'est pas en regardant l'ampoule que 
          j'en juge la puissance, mais en regardant quelle quantité d'objets est 
          éclairée. 
          
          L'éclat d'une source lumineuse 
          s'apprécie par l'éclairement projetée sur les objets non lumineux. 
          
          La valeur d'une forme de vie 
          religieuse, ou plus généralement spirituel, s'apprécie par 
          l'éclairement projetée sur les choses ici-bas. 
          
          Les choses charnelles sont le 
          critérium des choses spirituelles. 
          
          C'est ce qu'on ne veut généralement 
          pas reconnaître, par ce qu'on a peur d'un critérium.  
          
          La vertu d'une chose quelconque se 
          manifeste hors d'elle. 
          
          Si sous prétexte que les choses 
          spirituelles ont seule une valeur on refuse de prendre pour critérium 
          l'éclairage projeté sur les choses charnelles, on risque de n'avoir 
          pour trésor que du néant. 
          
          Les choses spirituelles ont seule 
          une valeur, mais les choses charnelles ont seule une existence 
          constatable. Par suite la valeur des premières les constatable que 
          comme éclairement projeté sur les secondes. 
          
          Dieu, qui a voulu créer ce monde, a 
          voulu qu'il en soit ainsi. 
         
       
      
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      Ne craignez pas ceux 
      qui tuent le corps, mais ne peuvent pas tuer l'âme ; craignez plutôt 
      celui qui peut faire périr dans la géhenne l'âme aussi bien que le corps.
       
        
        samedi 14 
        juillet 2007 
 
        Le samedi de la 14e semaine du 
        temps ordinaire
        
           
          Saint(s) du jour :
          
          St Camille de Lellis, fondateur (+ 1614),   
          St Ulric de Cluny, o.s.b. (+ 1093)  
           
          Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici  
          Saint Patrick :
          
          « Ce que vous entendez dans le creux de l’oreille, proclamez-le sur 
          les toits »  
           
          
           
          Evangile de Jésus-Christ 
          selon saint Matthieu 10,24-33. 
           
          Le disciple n'est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur 
          au-dessus de son seigneur. Le disciple doit se contenter d'être comme 
          son maître, et le serviteur d'être comme son seigneur. Si le maître de 
          maison s'est fait traiter de Béelzéboul, ce sera bien pire pour les 
          gens de la maison. Ne craignez pas les hommes ; tout ce qui est voilé 
          sera dévoilé, tout ce qui est caché sera connu. Ce que je vous dis 
          dans l'ombre, dites-le au grand jour ; ce que vous entendez dans le 
          creux de l'oreille, proclamez-le sur les toits. Ne craignez pas ceux 
          qui tuent le corps, mais ne peuvent pas tuer l'âme ; craignez plutôt 
          celui qui peut faire périr dans la géhenne l'âme aussi bien que le 
          corps. Est-ce qu'on ne vend pas deux moineaux pour un sou ? Or, pas un 
          seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. Quant à vous, 
          même vos cheveux sont tous comptés. Soyez donc sans crainte : vous 
          valez bien plus que tous les moineaux du monde. Celui qui se 
          prononcera pour moi devant les hommes, moi aussi je me prononcerai 
          pour lui devant mon Père qui est aux cieux. Mais celui qui me reniera 
          devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est 
          aux cieux.  
           
          Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris  
           
           
           
          Commentaire du jour :  
           
          Saint Patrick (vers 385-vers 461), moine missionnaire, évêque  
          Confession, § 43- 47 (trad. SC 249, p. 119s rev.)  
           
  
          
          « Ce que vous entendez dans le creux de 
          l’oreille, proclamez-le sur les toits » 
          
           
           
                Je n’ai pas commencé ce travail de moi-même, mais c'est le 
          Christ Seigneur qui m'a ordonné de venir passer auprès des Irlandais 
          païens le reste de mes jours -- si le Seigneur le veut et s'il me 
          préserve de toute voie mauvaise… Mais je n'ai pas confiance en 
          moi-même « tant que je demeure dans ce corps de mort » (2P 1,13;Rm 
          7,24)… Je n'ai pas mené une vie parfaite comme d'autres fidèles, mais 
          je le confesse à mon Seigneur et je ne rougis pas en sa présence. Car 
          je ne mens pas : depuis que je l'ai connu dans ma jeunesse, l'amour de 
          Dieu a grandi en moi, ainsi que sa crainte, et jusqu'à présent, par la 
          grâce du Seigneur, « j'ai gardé la foi » (2Tm 4,7). 
           
                Que rie donc et que m'insulte qui voudra ; moi, je ne me tairai 
          pas et je ne cacherai pas « les signes et les merveilles » (Dn 6,27) 
          que le Seigneur m'a montrés, bien des années avant qu'ils ne soient 
          accomplis, lui qui connaît toutes choses. C'est pourquoi je devrais 
          rendre sans cesse grâces à Dieu, qui a si souvent pardonné ma sottise 
          et ma négligence, et aussi de ce qu'il ne se soit pas une seule fois 
          irrité contre moi, qui ai été donné comme évêque. Le Seigneur « a eu 
          pitié » de moi « en faveur de milliers et de milliers d'hommes » (Ex 
          20,6), parce qu'il voyait que j’étais disponible… En effet nombreux 
          étaient ceux qui s'opposaient à cette mission ; ils parlaient même 
          entre eux derrière mon dos et disaient : « Pourquoi celui-là se 
          jette-t-il dans une entreprise périlleuse chez des étrangers qui ne 
          connaissent pas Dieu ? » Ce n'est pas par malice qu'ils s'exprimaient 
          ainsi ; moi-même, je l'atteste : c’est à cause de ma rusticité qu’ils 
          ne pouvaient pas comprendre pourquoi j’ai été nommé évêque. Et moi, je 
          n’ai pas été prompt à reconnaître la grâce qui était en moi. 
          Maintenant tout cela est devenu clair pour moi. 
           
                Maintenant donc j’expose simplement à mes frères et à mes 
          compagnons de service qui m'ont cru, pourquoi « j'ai prêché et 
          continue de prêcher » (2Co 13,2), en vue de fortifier et de confirmer 
          votre foi. Puissiez-vous ambitionner, vous aussi, des buts plus élevés 
          et accomplir des oeuvres plus excellentes. Ce sera ma gloire, car « un 
          fils sage est la gloire de son père » (Pr 10,1).  
         
       
            
      
      
        
        
          
            
            
            
              Après la décision par la Haute Cour israélienne, 
              mardi, de reconnaître légalement en Israël les « mariages » 
              homosexuels contractés à l’étranger par les nationaux de ce pays, 
              un rabbin s’est exprimé en termes… étonnants, rapportés par 
              John-Henry Westen de 
              www.lifesite.net, réalisateur de cette interview. Le rabbin 
              Yehuda Levin était l’envoyé spécial en Israël de l’Union des 
              rabbins orthodoxes des Etats-Unis et de l’Alliance rabbinique 
              d’Amérique ; à Jérusalem, il venait en outre de représenter plus 
              de mille rabbins au sein de la coalition chrétienne, musulmane et 
              israélite qui avait réussi à y empêcher la tenue d’une « Gay Pride 
              » il y a quelques semaines. 
               
              Le rabbin Levin – qui jouit, selon Westen, d’un réel prestige 
              international – a déclaré qu’il serait « bien pire de permettre l’homosexualisation 
              de la Terre Sainte que de rendre de la terre aux Arabes ». 
               
              « Il y a quelque chose de bien pire que de prendre une 
              personne innocente et de l’exterminer en ce monde : c’est de 
              prendre une personne innocente et de l’exterminer en ce monde et 
              dans l’autre. On le fait en l’amenant au péché licencieux. Ainsi 
              vous le tuez, comme nos rabbins l’enseignaient dans le Talmud il y 
              a plus de 2000 ans : vous le tuez en ce monde et dans l’autre en 
              l’amenant au péché licencieux que ce soit l’adultère, ou une autre 
              perversion ou l’homosexualité, le péché sexuel. Cela, c’est pire 
              que de tuer », selon le rabbin Levin. Précisant que cela 
              n’excusait en aucune manière n’importe quel type de génocide ou 
              d’holocauste, il ajouta : « A un certain niveau, même 
              l’antisémitisme qui conduit à la destruction du peuple juif, n’est 
              pas le mal ultime. Le mal ultime consisterait à prendre un juif, 
              ou n’importe qui d’autre, et d’essayer de le détruire 
              spirituellement. C’est cela qui serait l’ultime holocauste. » 
               
              Le rabbin a appelé juifs, chrétiens et musulmans à coopérer dans 
              la lutte contre une « homosexualisation du monde » pour défendre 
              les exigences de Dieu, et pour éviter sa colère : « La meilleure 
              façon de montrer son opposition à l’holocauste historique est 
              d’arrêter l’holocauste de l’esprit qui est aujourd’hui perpétré 
              par le militantisme homosexuel ». 
               
              Pour le rabbin Levin, la décision de la Haute Cour israélienne est 
              directement liée au mouvement de la Gay Pride, et à son avis tout 
              cela constitue « une menace directe à l’égard de personnes à 
              travers le monde et spécialement des Amériques, dans la mesure où 
              certains éléments de la communauté musulmane internationale 
              n’attendent que ce genre de « preuve » de la malignité des 
              relations entre les Etats-Unis et Israël, l’Amérique étant accusée 
              d’exporter les pires éléments de sa culture vers l’Etat hébreu, vu 
              comme portail du Moyen-Orient. 
               
              Tout cela est dit en des termes qu’on ne peut qualifier de 
              politiquement corrects... Mais il est intéressant de connaître 
              l’avis d’un rabbin respecté sur la question. 
               
              Source :
              ici.
  
             
            
           
          
         
       
      
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        Le jeudi de la 17e semaine du 
        temps ordinaire
        
           
          Saint(s) du jour :
          
          St Etienne Ier, pape (+ 257),   
          St Pierre-Julien Eymard, fondateur (+ 1868)  
           
          Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici  
          Saint Augustin :
          
          « Sur le rivage...on ramasse ce qui est bon »  
           
           
          Evangile de 
          Jésus-Christ selon saint Matthieu 13,47-53. 
           
          Le Royaume des cieux 
          est encore comparable à un filet qu'on jette dans la mer, et qui 
          ramène toutes sortes de poissons. Quand il est plein, on le tire sur 
          le rivage, on s'assied, on ramasse dans des paniers ce qui est bon, et 
          on rejette ce qui ne vaut rien. Ainsi en sera-t-il à la fin du monde : 
          les anges viendront séparer les méchants des justes et les jetteront 
          dans la fournaise : là il y aura des pleurs et des grincements de 
          dents. Avez-vous compris tout cela ? — Oui », lui répondent-ils. Jésus 
          ajouta : « C'est ainsi que tout scribe devenu disciple du Royaume 
          des cieux est comparable à un maître de maison qui tire de son trésor 
          du neuf et de l'ancien. » Jésus acheva ainsi de proposer des 
          paraboles, puis il s'éloigna de là.  
           
          Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris  
           
           
           
          Commentaire du jour :  
           
          Saint Augustin (354-430), évêque d'Hippone (Afrique du 
          Nord) et docteur de l'Église  
          Discours sur le Psaume 95, 14-15 (trad. bréviaire)  
           
  
         
       
      
      « Sur le rivage...on ramasse ce qui est bon » 
      
      
        
           
           
                « Il jugera le monde avec justice, et les peuples 
          selon sa vérité. » (Ps 95,13) Quelle justice et quelle vérité ? Il 
          rassemblera auprès de lui ses élus (Mc 13,27) ; les autres, il les 
          séparera, car il mettra ceux-ci à sa droite, et ceux-là à sa gauche 
          (Mt 25,33). Qu'y aura-t-il de plus juste, de plus vrai que cela ? Ils 
          n'attendront pas du juge la miséricorde, ceux qui n'ont pas voulu 
          exercer la miséricorde avant la venue du juge. Ceux qui ont voulu 
          exercer la miséricorde seront jugés avec miséricorde (Lc 6,37). Car il 
          dira à ceux qu'il aura mis à sa droite : « Venez, les bénis de mon 
          Père, recevez en héritage le royaume préparé pour vous depuis la 
          création du monde ». Et il leur attribue des actes de miséricorde : « 
          J'avais faim, et vous m'avez donné à manger ; j'avais soif, et vous 
          m'avez donné à boire », et toute la suite (Mt 25,31s)... 
           
                Parce que tu es injuste, le juge ne sera pas juste ? Parce qu'il 
          t'arrive de mentir, la vérité ne sera pas véridique ? Si tu veux 
          rencontrer un juge miséricordieux, sois miséricordieux avant qu'il 
          vienne. Pardonne, si l'on t'a offensé ; donne les biens que tu 
          possèdes en abondance... Donnes ce que tu tiens de lui : « Que 
          possèdes-tu que tu n'aies reçu ? » (1Co 4,7) Voilà les sacrifices 
          qui sont très agréables à Dieu : miséricorde, humilité, 
          reconnaissance, paix, charité. Si c'est cela que nous apportons, nous 
          attendrons avec assurance l'avènement du juge, lui qui « jugera le 
          monde avec justice, et les peuples selon sa vérité ».  
           
  
         
       
        
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              L'evangile, règle de vie par 
              Letousey Andre
              Le sens chrétien formé par l'étude des textes . 
              Ouvrage couronné par l'Académie Française . 3e édition revue et 
              complétée . Dessins de Pierre PERRIN . Broché 681 Pages  | 
             
           
          
           
          
          Jésus, la porte de la vie : L'Evangile de Jean- Anselm Grün 
          Broché 
          EUR 15,11 
          Présentation de l'éditeur  
          Anselm Grün livre ici pour la première fois sa 
          lecture toute personnelle et savoureuse, experte mais non savante, de 
          l'Évangile de Jean, chapitre après chapitre. Elle se nourrit de ses 
          interrogations, de ses découvertes, de sa longue expérience de 
          l'écoute et de l'accompagnement personnel, de sa connaissance intime 
          de la détresse humaine. Plus encore : elle puise dans la sagesse 
          orientale, la fréquentation du bouddhisme et la pratique de la 
          méditation zen. L'auteur renouvelle notre regard sur l'Évangile de 
          Jean, trésor de sagesse psychologique et spirituelle. Jésus s'y révèle 
          voie vers la vie pour l'homme contemporain, chemin d'accès à 
          soi-même en même temps qu'à Dieu.  
          Biographie de l'auteur  
          Anselm Grün est moine bénédictin, docteur en 
          théologie. Ses livres sont traduits dans le monde entier. Il s'impose 
          comme un grand maître spirituel d'aujourd'hui 
          
           
           
          
          La joie par l'evangile- Auclair Marcelle Reliure inconnue 
          Prix du vendeur :EUR 9,40 
          
          Présentation de l'éditeur 
          A deux hommes qui le suivaient, Jésus demanda : "Que cherchez-vous ?" 
          Cette question, il la pose à chacun de nous. Que cherchons-nous, l'âme 
          en peine ? A remplir un vide ? L'accomplissement d'une espérance 
          encore informulée ? 
          La réponse, les directives, sont dans Luc, Matthieu, Marc et Jean. 
          Et puis, il existe un "mode d'emploi" de l'Evangile; la Vierge Marie 
          nous le révèle lorsque aux noces de Cana elle dit aux serviteurs de 
          l'époux, en désignant son Fils : "Quoi qu'il vous dise, faites-le." 
          L'Evangile est fait pour être vécu. J'y ai choisi ce qui peut aider à 
          vivre même les incroyants: qui ne souhaite la joie ? " e vous ai dit 
          cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite." 
          Nulle allusion ici aux flammes éternelles: ce n'est pas par crainte 
          qu'on aime Jésus, qu'on le suit. Ce petit livre n'évoque que la 
          miséricorde du Père, la tendresse du Fils, l'illumination de l'Esprit. 
          Une histoire d'amour entre le Créateur et sa Créature. 
          Une histoire vraie. 
           
           
           
          
          La Vie Est Belle en Verite. l'Evangile Transforme la Vie- Kennedy 
          James Broché 
          EUR 11,02 
          
           
           
          
          L'Evangile de la vie- Jean-Pascal Perrenx Reliure inconnue 
          EUR 16,46 
          Ce livre incontournable fait le point sur la science 
          et la vie, par un prêtre médecin et théologien. Autant de compétence 
          dans les deux domaines est une chose rare. Préfacé par le Père Cottier, 
          théologien de la maison pontificale - c'est tout dire! Un ouvrage de 
          référence, sans aucun doute. 
          Par Abbé Bouchez (Cestas, France) -  
          
           
           
          
          Sexe, amour, fidélité : Quelques propos à mettre en toutes les mains 
          suivi de Ce que l'évangile dit du divorce et du mariage- Jacques 
          Bufquin Broché 
          EUR 10,45 
          
          Présentation de l'éditeur 
          Dire "je t'aime " ne signifie pas " je t'aime, toi seulement, pour 
          toujours", ni " je veux vivre avec toi toujours ". Qui se marie 
          aujourd'hui a souvent déjà vécu plusieurs ruptures. Il sait, et en 
          tout cas doit envisager, que la fidélité à l'autre, à soi-même, aux 
          enfants, peut exiger un jour la séparation, sans pour autant la vivre 
          comme une infidélité peccamineuse, de façon stupidement dramatique, 
          irrémédiablement traumatisante, y compris et surtout pour les enfants. 
          Si incongru que cela puisse paraître, il faut dès les premiers 
          engagements, et surtout dès qu'une naissance est envisagée, s'engager 
          aussi sur la façon dont nous gèrerons, concrètement, les conséquences 
          d'une possible séparation, d'abord pour les enfants et donc pour nous. 
          Dire que c'est mal, triste... ou que c'est bien, normal... ne résout 
          rien. Les discours qu'on nous a appris sur la famille et le mariage ne 
          sont pas conformes au réel. Par définition, ils ne sont donc plus 
          vrais. Les deux parties de ce livret ont la modeste ambition d'aborder 
          en vérité ces sujets d'actualité, pour que les responsables et chacun 
          de nous osent enfin, " parler vrai " : les jeunes en ont besoin.  
           
          Biographie de l'auteur 
          L'auteur a été formé à la lecture des Evangiles par quelques-uns des 
          exégètes français les plus connus de ces cinquante dernières années. 
          Il a animé, presque toujours à la demande de le hiérarchie religieuse, 
          des dizaines de groupes d'étude de la Bible. Parallèlement à la 
          réflexion présentée ci-dessus, il lui a bien fallu reconnaître que 
          l'Evangile ne dit rien du divorce ni du remariage, que l'Eglise 
          catholique tord le sens des textes pour maintenir des traditions tout 
          aussi tordues. Là encore il est grand temps de " parler vrai ". 
           
           
          
          Le Temps de Dieu : Cheminer avec l'Evangile de Matthieu- Rita 
          Gagné Broché 
          EUR 14,82 
          
          Présentation de l'éditeur 
          Après avoir longuement savouré l'Evangile de Matthieu, l'auteure offre 
          ces pages comme une Parole à déguster dans des mots d'aujourd'hui. Ses 
          propos invitent à voir, écouter, goûter, expérimenter la puissance de 
          cette Parole qui ne retourne pas à Dieu sans avoir accompli sa 
          mission. L'écriture de Rita Gagné est incisive, d'une grande force 
          évocatrice et en même temps d'une simplicité désarmante. Mots et 
          images frappent l'imagination, forcent les résistances, s'insinuent au 
          cour de l'être, suppliant qu'on les " prenne chez soi" pour que se 
          renouvelle notre vivre ensemble et qu'advienne aujourd'hui le Règne de 
          Dieu, ce Royaume des relations réussies, selon l'heureuse expression 
          de l'auteure.  
           
          Biographie de l'auteur 
          Rita Gagné est religieuse ursuline. Originaire de Grande-Vallée, en 
          Gaspésie, elle a enseigné à Rimouski puis à l'école normale de Gaspé. 
          Plus tard, après avoir obtenu une maîtrise en théologie, elle a œuvré 
          pendant vingt ans au diocèse de Gaspé. Depuis 1973 elle anime de 
          nombreuses retraites et sessions. Angèle Merici, Marie de 
          l'Incarnation et Jean Vanier ont marqué sa vie et l'approche 
          spirituelle qu'elle partage avec les groupes qu'elle rencontre. 
          
           
           
          
          Jean-Mohammed Abd-el-Jalil : Témoin du Coran et de l'Evangile- 
          Maurice Borrmans Broché 
          EUR 14,25 
          
          Présentation de l'éditeur 
          Jean-Mohammed Abd-el-Jalil, Marocain, franciscain, 1904-1979. Un homme 
          au parcours singulier. Une vie hors du commun... A l'occasion du 
          centenaire de sa naissance, ce livre présente des textes 
          autobiographiques, des écrits sur l'islam et sur la société, des 
          lettres personnelles, des témoignages de ses disciples et amis. Autant 
          d'éléments qui révèlent sa vie, sa sensibilité et son sens religieux : 
          une approche unique. Dans le contexte actuel marqué par le dialogue 
          interreligieux, un chemin ouvert par un homme à la croisée de deux 
          expériences spirituelles. Un livre réalisé sous la direction du père 
          Maurice Borrmans de l'Institut pontifical d'études arabes et 
          islamiques (PISAI). Préface du frère Joël Colombel, franciscain au 
          Maroc. 
          
           
           
          
          L'Evangile, une parole invincible- Guy Gilbert Broché 
          EUR 19,00 
          
          Présentation de l'éditeur 
          " Combien d'enfants sont perdus autour de nous ? Combien notre société 
          d'argent, de paraître et de possession fabrique-t-elle de ces êtres 
          brisés ? Les laissés-pour-compte passent par pertes et profits. 
          Drogués, blessés ou prostitués : leurs cœurs et leurs âmes sont 
          affamés. Faut-il considérer qu'ils sont exclus de tout projet de 
          sainteté ? Non, justement parce qu'ils sont les préférés du Seigneur. 
          " Guy Gilbert pratique son sacerdoce dans des conditions difficiles 
          auprès de jeunes que la société a rejetés. Par sa foi et son courage, 
          il a sauvé plusieurs centaines de vies qui étaient vouées au naufrage. 
          Dans ce livre, il donne de l'espoir à tous. En remontant à la source 
          de sa foi, l'Evangile, il pose son regard sur ce qui constitue une vie 
          humaine : 
          l'enfance, la vieillesse, la maladie, l'amour, le mariage, la famille, 
          le travail, la prière, les problèmes de société, le pardon, le 
          sacerdoce, la solitude, la mort. La riche expérience humaine de Guy 
          Gilbert, sa foi profonde en l'homme et son attachement au Christ font 
          de ce livre un compagnon de route précieux pour tous ceux qui 
          cherchent. Un compagnon qui transmet la force invincible de la parole 
          d'Amour.  
           
          Biographie de l'auteur 
          Prêtre-éducateur, Guy Gilbert est l'auteur d'une vingtaine de livres 
          dont les plus connus sont L'Evangile selon saint Loubard, jusqu'au 
          bout et Ma religion c'est l'Amour. 
          
           
           
           
           
          
          Suivre sa conscience : La liberté de conscience à la lumière de 
          l'Evangile- Tanguy-Marie Pouliquen Broché 
          EUR 20,43 
          
          Présentation de l'éditeur 
          Eclairer le thème de la conscience en morale est un grand service 
          rendu à la pensée et à la vie. Chacun s'appuie sur elle dans notre 
          culture, mais sans en apprécier la structure. Elle en vient ainsi 
          souvent, contre son sens authentique, à servir d'alibi pour échapper 
          aux exigences du vrai et du bien. Alors qu'elle est en nous l'écho de 
          la raison promulguant l'Idéal inscrit dans les profondeurs de 
          l'humanité de l'homme, la conscience est abusivement invoquée pour se 
          soustraire aux appels de notre propre nature métaphysique. On a perçu 
          l'enjeu de la morale fondamentale quand on a saisi que notre 
          conscience est le dernier juge en matière morale, sans être cependant 
          elle-même la source du bien. Un peu comme un juge tranche en dernière 
          instance, mais sans être pour autant le fondement du droit. Ainsi la 
          conscience est-elle l'instance ultime où se décide notre perception du 
          bien et notre rapport au bien, mais, comme elle n'est pas le fondement 
          de la vérité morale, mais seulement le sanctuaire intime où elle est 
          perçue et promulguée, le premier devoir de la conscience est de se 
          former elle-même. Si nous sommes responsables devant notre conscience, 
          nous sommes aussi responsables de notre conscience. Si donc le devoir 
          absolu est bien de suivre sa conscience, le premier devoir est de 
          former celle-ci en l'éclairant.  
           
          Biographie de l'auteur 
          Tanguy-Marie Pouliquen est prêtre et membre de la Communauté des 
          Béatitudes, où il est responsable de la formation des séminaristes du 
          premier cycle. 
          
          - 
           
           
           
          
          L'Évangile dans ma vie- Jean Guitton Poche 
          EUR 5,70 
          
           
          
          
          L'Évangile intérieur - Maurice Zundel; 
          
           
          
          
          Au miroir de l'Evangile - Maurice Zundel 
          
            
            
          
          Les voies de l'intériorité : Méditations sur l'Evangile 
          Présentation de l'éditeur 
          Sous ce titre, nous sont proposées de brèves méditations sur 
          l'Évangile. Il s'agit d'homélies qui, bien que prononcées dans un 
          contexte liturgique précis, sont destinées à ouvrir notre esprit au 
          processus continu d'incarnation de la Parole de Dieu dans la vie 
          quotidienne, non par recherche d'applications morales extérieures, 
          mais par éveil d'une compréhension intérieure des situations vécues et 
          d'une attention accrue aux vrais motifs d'espérance. Comme pour les 
          Pèlerins d'Emmaüs, ces textes laissent entendre que la Parole 
          créatrice accompagne le lecteur en toute circonstance et lui permet de 
          nourrir un dialogue intérieur qui, n'imposant pas du dehors un sens 
          aux Écritures ni une justification à la spiritualité, cherche au 
          contraire à voir dans l'accueil de la vie pour elle-même le 
          dévoilement du vrai sens des Écritures et la manifestation la plus 
          concrète de l'Esprit : Notre cœur n'était-il pas tout brûlant 
          au-dedans de nous, quand il nous parlait en chemin ?... (Lc 24, 32.)
          Les voies de l'intériorité sont les voies d'une conversion du 
          regard sur soi-même, sur le monde et sur Dieu : ce sont les voies 
          d'une réconciliation du vivant avec la vie et d'un retour aux sources 
          de la joie, bref, d'une redécouverte de l'Évangile comme Bonne 
          Nouvelle 
        
      
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      |   ZF08012708 - 27-01-2008 
      Permalink:  
      http://www.zenit.org/article-17139?l=french 
        
      
        
      
        
          
            ROME, Dimanche 27 janvier 2008 (ZENIT.org) 
            - Les miracles accomplis par Jésus étaient une provocation à 
            l'empire romain, a expliqué Benoît XVI dans son allocution avant la 
            prière de l'Angélus, car ils montraient que le « Royaume de Dieu » 
            était arrivé, que « le Seigneur du monde » était « Dieu, et non 
            l'empereur ». 
            Le pape a commenté l'Evangile de ce dimanche qui 
            décrit le début de la vie publique du Christ, lorsque celui-ci 
            annonçait le Royaume de Dieu et guérissait les malades. 
            « Au temps de Jésus, a expliqué Benoît XVI, le 
            terme ‘évangile' était utilisé par les empereurs romains pour leurs 
            proclamations. Indépendamment du contenu, celles-ci étaient définies 
            comme des ‘bonnes nouvelles', c'est-à-dire des annonces de salut, 
            car l'empereur était considéré comme le seigneur du monde et chacun 
            de ses édits comme annonciateur de bien ». 
            « Le fait d'appliquer cette parole à la 
            prédication de Jésus a donc eu un sens fortement critique, comme 
            pour dire : ‘Le Seigneur du monde est Dieu, et non l'empereur, et le 
            véritable Evangile est celui de Jésus Christ' », a poursuivi le 
            pape. 
            Benoît XVI a expliqué que la « bonne nouvelle » 
            que Jésus proclame se résume ainsi : « Le royaume de Dieu - ou 
            royaume des cieux - est proche ». 
            « La nouveauté du message du Christ, a-t-il 
            ajouté, est donc qu'en Lui Dieu s'est fait proche, qu'il 
            règne désormais au milieu de nous, comme le démontrent les miracles 
            et les guérisons qu'il accomplit ». 
            « Dieu règne dans le monde à travers son Fils fait 
            homme et avec la force de l'Esprit Saint qui est appelé ‘le doigt de 
            Dieu' », a précisé le pape. 
            « Là où Jésus arrive, l'Esprit créateur apporte la 
            vie et les hommes sont guéris des maladies du corps et de l'esprit. 
            La seigneurie de Dieu se manifeste alors dans la guérison intégrale 
            de l'homme », a déclaré Benoît XVI. 
            « Jésus veut ainsi révéler le visage du vrai Dieu, 
            le Dieu proche, plein de miséricorde pour tout être humain ; le Dieu 
            qui nous donne la vie, sa vie, en abondance. Le royaume de Dieu est 
            donc la vie qui s'affirme sur la mort, la lumière de la vérité qui 
            dissipe les ténèbres de l'ignorance et du mensonge », a souligné le 
            pape. 
            Benoît XVI a conclu en encourageant l'Eglise à 
            toujours avoir pour le Royaume la passion qui a animé la mission de 
            Jésus : « passion pour Dieu, pour sa seigneurie d'amour et de vie, 
            passion pour l'homme, rencontré dans la vérité avec le désir de lui 
            donner le trésor le plus précieux : l'amour de Dieu, son Créateur et 
            Père ». 
            Jesús Colina 
           
         
       
        
      
        VOIR AUSSI : 
        
          Jésus, 
          parcourant toute la Galilée, enseignait dans leurs synagogues, 
          proclamait la Bonne Nouvelle du Royaume, guérissait toute maladie et 
          toute infirmité dans le peuple. 
            
         
       
        
      La 
      mesure de la valeur de chacun est celle de l’amour, affirme le card. 
      Comastri 
      
        
          Messe célébrée au Centre international de jeunes San Lorenzo, à 
          Rome 
           
  
          ROME, Lundi 3 mars 2008 (ZENIT.org) 
          - « Si tu es dans l'amour, Dieu est avec toi, et si Dieu est avec toi, 
          tu es déjà au paradis. En revanche, si Dieu n'est pas avec toi, tu 
          n'as rien » : telles sont les paroles adressées par le cardinal Angelo 
          Comastri, archiprêtre de la basilique vaticane, aux jeunes qui 
          participaient vendredi dernier à la messe au Centre international de 
          jeunes « San Lorenzo » à Rome. 
          Commentant le passage liturgique de 
          l'Evangile ou un scribe demande à Jésus quel est le plus grand 
          commandement, le prélat a répondu : « Nous aussi ce soir, comme le 
          scribe, nous demandons à Jésus : quel est le premier commandement ? 
          Qu'est ce qui compte le plus aux yeux de Dieu ? ». 
          « Aux yeux de Dieu, la mesure de la 
          valeur de chacun est celle de l'amour. C'est une révolution. Dans le 
          monde, on utilise d'autres critères d'évaluation. Aux yeux de Dieu, il 
          n'existe qu'une seule valeur : l'amour », a-t-il expliqué. 
          « Au seuil de la vie, il nous pèsera 
          tous avec la balance de l'amour et chacun vaudra ce qu'il aura aimé 
          (cf. Mt 25) », a-t-il poursuivi. 
          Le cardinal a rappelé aux jeunes que 
          Mère Teresa, résumant l'Evangile disait : « L'Evangile tient sur les 
          cinq doigts de la main : c'est à moi que vous l'avez fait » (ndlr : 
          lo avete fatto a me ; you did it to me)  
          « Mais pourquoi ? s'est interrogé le 
          cardinal Comastri, pourquoi seule la charité compte ? » 
          « La réponse, a-t-il poursuivi, est 
          une fois encore la révolution du christianisme : parce que Dieu est 
          amour. Si tu es dans l'amour, Dieu est avec toi, et si Dieu est avec 
          toi, tu es déjà au paradis. En revanche, si Dieu n'est pas avec toi, 
          tu n'as rien ». 
          En se référant à l'épisode de la 
          femme pécheresse qui lave les pieds de Jésus et les sèche avec ses 
          cheveux dans la maison d'un noble pharisien, le cardinal a commenté : 
          « A ce moment-là et à travers ce geste cette femme déclare : je crois 
          que tu es l'amour. Je n'avais pas rencontré l'amour jusqu'à 
          aujourd'hui, mais maintenant que je t'ai rencontré j'ai compris que 
          Dieu est amour ». 
          « Et Jésus dit à Simon qui 
          l'avait invité : en apparence tu es bon, mais ton cœur est de glace, 
          aux yeux de Dieu tu ne vaux rien. Cette femme en revanche a compris, 
          elle a rencontré l'amour. Eh, bien cette femme est plus grande que toi 
          », a-t-il dit. 
          Puis s'adressant aux jeunes il a 
          posé la question suivante : « Nous venons à l'église, nous écoutons la 
          parole de Dieu, nous recevons l'Eucharistie, mais combien de fois 
          peut-on dire que la charité ne pénètre pas en nous ? » 
          « En ce temps de carême, nous sommes 
          tous invités à la conversion, nous avons tous besoin de nous 
          convertir pour accueillir la merveilleuse nouvelle de l'Evangile : la 
          mesure de la valeur de chacun est celle de l'amour ». 
          Le Centre San Lorenzo est un centre 
          de jeunes voulu et par le pape Jean-Paul II et inauguré par lui-même 
          le 13 mars 1983. Il offre un accueil et une animation liturgique et 
          sacramentelle aux jeunes résidents ou aux pèlerins de passage à Rome. 
          Au Centre est conservée la première croix des Journées mondiales de la 
          Jeunesse donnée par le pape Wojtyla aux jeunes au cours de l'Année 
          sainte de 1984.  
          Chaque vendredi, le programme du 
          centre prévoit deux heures d'adoration à partir de 16.00, suivies de 
          la prière du chapelet pour les Journées mondiales de la jeunesse et 
          d'une messe présidée en général par un évêque ou un cardinal. 
          Robert Cheaib 
         
       
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        Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la 
        vie éternelle. Jn 6, 68
       
      
       
      « Je donne ma vie pour mes brebis » 
      
      
        
        
        lundi 14 avril 2008 
 
        Le lundi de la 4e 
        semaine de Pâques  EAQ  ..... 
        ICI 
          
        
         
        Saint(s) du jour :
        
        Saint Bénézet (1165-1184),   
        Sainte Lidwine (1380-1433)  
         
        Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici  
        Pape Benoît XVI:
        
        « Je donne ma vie pour mes brebis »  
         
         
        Evangile de 
        Jésus-Christ selon saint Jean 10,11-18. 
         
        Je suis le bon pasteur, le vrai berger. Le vrai berger donne sa vie pour 
        ses brebis. Le berger mercenaire, lui, n'est pas le pasteur, car les 
        brebis ne lui appartiennent pas : s'il voit venir le loup, il abandonne 
        les brebis et s'enfuit ; le loup s'en empare et les disperse. Ce berger 
        n'est qu'un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. 
        Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me 
        connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je 
        donne ma vie pour mes brebis. J'ai encore d'autres brebis, qui ne sont 
        pas de cette bergerie : celles-là aussi, il faut que je les conduise. 
        Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul 
        pasteur. Le Père m'aime parce que je donne ma vie pour la reprendre 
        ensuite. Personne n'a pu me l'enlever : je la donne de moi-même. J'ai le 
        pouvoir de la donner, et le pouvoir de la reprendre : voilà le 
        commandement que j'ai reçu de mon Père. »  
         
        Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris  
         
         
         
        Commentaire du jour :  
        
         
        Pape Benoît XVI   
        Homélie de la Messe inaugurale de son pontificat, 24/4/05 (trad. DC 
        2337, p. 547, copyright © Libreria Editrice Vaticana)  
         
        « Je donne ma vie pour mes brebis » 
              Dans l'Orient ancien, il était d'usage que les rois se désignent 
        eux-mêmes comme les pasteurs de leur peuple. C'était une image de leur 
        pouvoir, une image cynique : les peuples étaient pour eux comme des 
        brebis, dont le pasteur pouvait disposer selon son bon vouloir. Tandis 
        que le pasteur de tous les hommes, le Dieu vivant, est devenu lui-même 
        un agneau ; il s'est mis du côté des agneaux, de ceux qui sont méprisés 
        et tués. C'est précisément ainsi qu'il se révèle comme le vrai pasteur : 
        « Je suis le bon pasteur... et je donne ma vie pour mes brebis ».  
         
              Ce n'est pas le pouvoir qui rachète, mais l'amour ! C'est là le 
        signe de Dieu : il est lui-même amour. Combien de fois désirerions-nous 
        que Dieu se montre plus fort ! Qu'il frappe durement, qu'il terrasse le 
        mal et qu'il crée un monde meilleur ! Toutes les idéologies du pouvoir 
        se justifient ainsi, justifient la destruction de ce qui s'oppose au 
        progrès et à la libération de l'humanité. Nous souffrons pour la 
        patience de Dieu, et nous avons néanmoins tous besoin de sa patience. Le 
        Dieu qui est devenu agneau nous dit que le monde est sauvé par le 
        Crucifié et non par ceux qui l'ont crucifié. Le monde est racheté par la 
        patience de Dieu et détruit par l'impatience des hommes.  
         
         
         
        Saint 
        François de Sales 
        
        
         
        « Je suis vôtre, Seigneur, et ne dois être qu’à vous ;  
        Mon âme est vôtre, et ne doit vivre que par vous ;  
        Mon amour est vôtre, et ne doit tendre qu’en vous ;  
        Je dois vous aimer comme mon premier principe, puisque je suis de vous ;
         
        Je dois vous aimer comme ma fin et mon repos, puisque je suis pour vous 
        ;  
        Je dois vous aimer plus que mon être, puisque mon être subsiste par vous 
        ;  
        Je dois vous aimer plus que moi-même, puisque je suis tout à vous et en 
        vous. » Saint François de Sales, Traité de l’amour de Dieu, X, 10 : La 
        Pléiade (1969), p. 842  
  
          
       
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      http://www.zenit.org/article-18140?l=french 
      Catéchèse du mercredi sur saint Grégoire le Grand 
       
  
      
        
          
            ROME, Mercredi 4 juin 2008 (ZENIT.org) 
            - « L'humilité intellectuelle est la première règle pour celui qui 
            cherche à pénétrer les réalités surnaturelles en partant du livre 
            sacré », explique Benoît XVI en prenant l'exemple de saint Grégoire 
            le Grand. 
            Benoît XVI a en effet évoqué pour 
            la seconde fois ce mercredi, place Saint-Pierre, la figure du pape 
            Grégoire le Grand, et spécialement ses écrits. 
            Une lecture humble de 
            l'Ecriture 
            Le pape rappelait qu'on a gardé de 
            lui un Registre de plus de 800 lettres, mais surtout des « écrits de 
            caractère exégétique », spécialement son « Commentaire moral à 
            Job », ou « Moralia in Iob », les « Homélies sur Ezéchiel » et les 
            « Homélies sur les Evangiles ». S'y ajoute, disait le pape, « une 
            importante œuvre de caractère hagiographique, les « Dialogues », 
            écrite pour l'édification de la reine lombarde Théodelinde ».Enfin, 
            « l'œuvre principale et la plus célèbre est sans aucun doute la 
            « Règle pastorale », que le Pape rédigea au début de son pontificat 
            dans le but précis de présenter un programme ». 
            Mais qu'est-ce qui inspire 
            l'écrivain ? « Il veut simplement, explique Benoît XVI, être la 
            bouche du Christ et de son Eglise, sur le chemin qu'il faut 
            parcourir pour arriver à Dieu ».  
            Pour ce qui est de la lecture de 
            la Bible, « il pensait que le chrétien ne devait pas tellement tirer 
            des connaissances théoriques de l'Ecriture Sainte, mais plutôt la 
            nourriture quotidienne pour son âme, sa vie d'homme dans ce monde », 
            souligne Benoît XVI. 
            Et d'expliquer : « Aborder 
            l'Ecriture uniquement pour satisfaire son propre désir de 
            connaissance signifie céder à la tentation de l'orgueil et s'exposer 
            ainsi au risque de glisser dans l'hérésie. L'humilité intellectuelle 
            est la première règle pour celui qui cherche à pénétrer les réalités 
            surnaturelles en partant du livre sacré ».  
            Humilité et compétence, souligne 
            le pape : « L'humilité n'exclut pas du tout, bien sûr, l'étude 
            sérieuse ; mais si l'on veut que celle-ci soit bénéfique sur le plan 
            spirituel, en permettant d'entrer réellement dans la profondeur du 
            texte, l'humilité demeure indispensable. Ce n'est qu'avec cette 
            attitude intérieure que l'on écoute réellement et que l'on perçoit 
            enfin la voix de Dieu ».  
            Benoît XVI explique que 
            « lorsqu'il s'agit de la Parole de Dieu, comprendre n'est rien, si 
            la compréhension ne conduit pas à l'action » et il cite Grégoire le 
            Grand : « Le prédicateur doit tremper sa plume dans le sang de son 
            cœur ; il pourra ainsi arriver également jusqu'à l'oreille de son 
            prochain ».  
            Les différents sens de 
            l'Ecriture 
            « Le grand Pape ressent le devoir 
            d'orienter les pasteurs et les fidèles sur l'itinéraire spirituel 
            d'une lectio divina éclairée et concrète, inscrite dans le contexte 
            de sa propre vie », souligne le pape. 
            Dans son « Commentaire moral de 
            Job », souligne Benoît XVI, Grégoire évoque trois sens de 
            l'Ecriture : littéral, allégorique et moral, qui sont, 
            explique-t-il, « des dimensions du sens unique de l'Ecriture Sainte.
             
            Mais saint Grégoire privilégie le 
            sens moral : « L'idéal moral, commente-t-il, consiste toujours à 
            réaliser une intégration harmonieuse entre la parole et l'action, la 
            pensée et l'engagement, la prière et le dévouement aux devoirs de 
            son propre état : telle est la route pour réaliser cette synthèse 
            grâce à laquelle le divin descend dans l'homme et l'homme s'élève 
            jusqu'à l'identification avec Dieu. Le grand Pape trace ainsi 
            pour le croyant authentique un projet complet de vie ; c'est 
            pourquoi le « Commentaire moral à Job » constituera au cours du 
            Moyen-âge une sorte de Somme de la morale chrétienne ». 
            Les « Homélies sur les Evangiles » 
            sont également d'une grande importance et d'une grande beauté.
             
            « Le texte peut-être le plus 
            organique de Grégoire le Grand est la Règle pastorale, écrite au 
            cours des premières années de pontificat. Dans celle-ci, Grégoire se 
            propose de tracer la figure de l'évêque idéal, maître et guide de 
            son troupeau », explique Benoît XVI.  
            Pour une action pastorale 
            efficace 
            Une des points forts de cet 
            enseignement est qu'une « action pastorale efficace demande ensuite 
            qu'il connaisse ses destinataires et qu'il adapte ses interventions 
            à la situation de chacun : Grégoire s'arrête pour illustrer les 
            différentes catégories de fidèles avec des annotations judicieuses 
            et précises, qui peuvent justifier l'évaluation de ceux qui ont 
            également vu dans cette œuvre un traité de psychologie. On comprend 
            à partir de cela qu'il connaissait réellement son troupeau et 
            parlait de tout avec les personnes de son temps et de sa ville ».. 
            Son autre œuvre, les 
            « Dialogues », est également « significative », ajoute le pape qui 
            relève notamment que « le livre II est entièrement consacré à la 
            figure de Benoît de Nursie et est l'unique témoignage antique sur la 
            vie du saint moine, dont la beauté spirituelle paraît dans ce texte 
            avec une grande évidence ». 
            S'arrêtant aux relations du pape 
            Grégoire avec les patriarches d'Antioche, d'Alexandrie et de 
            Constantinople elle-même, Benoît XVI faisait observer : « Il se 
            soucia toujours d'en reconnaître et d'en respecter les droits, en se 
            gardant de toute interférence qui en limitât l'autonomie légitime ».
             
            Et de conclure : « Grégoire était 
            resté un simple moine dans son cœur, et c'est pourquoi il était 
            absolument contraire aux grands titres. Il voulait être - telle est 
            son expression - servus servorum Dei. Ce terme forgé par lui 
            n'était pas dans sa bouche une formule pieuse, mais la manifestation 
            véritable de son mode de vivre et d'agir ». 
            Anita S. Bourdin 
              
              
              
            ZF10012401 - 24-01-2010 
            Permalink: http://www.zenit.org/article-23306?l=french 
            
            Homélie du dimanche 24 janvier, par le P. Laurent Le Boulc'h 
            
              ROME, Dimanche 24 janvier 2009 (ZENIT.org) 
              - Nous publions ci-dessous le commentaire de l'Evangile du 
              dimanche 24 janvier, proposé par le P. Laurent Le Boulc'h. 
              Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (1, 
              1-4; 4, 14-21)  
              Plusieurs ont entrepris de composer un récit 
              des événements qui se sont accomplis parmi nous, tels que nous les 
              ont transmis ceux qui, dès le début, furent les témoins oculaires 
              et sont devenus les serviteurs de la Parole. C'est pourquoi j'ai 
              décidé, moi aussi, après m'être informé soigneusement de tout 
              depuis les origines, d'en écrire pour toi, cher Théophile, un 
              exposé suivi, afin que tu te rendes bien compte de la solidité des 
              enseignements que tu as reçus.  
              Lorsque Jésus, avec la puissance de l'Esprit, 
              revint en Galilée, sa renommée se répandit dans toute la région. 
              Il enseignait dans les synagogues des Juifs, et tout le monde 
              faisait son éloge. Il vint à Nazareth, où il avait grandi. Comme 
              il en avait l'habitude, il entra dans la synagogue le jour du 
              sabbat, et il se leva pour faire la lecture. On lui présenta le 
              livre du prophète Isaïe. Il ouvrit le livre et trouva le passage 
              où il est écrit : L'Esprit du Seigneur est sur moi parce que le 
              Seigneur m'a consacré par l'onction. Il m'a envoyé porter la Bonne 
              Nouvelle aux pauvres, annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres, 
              et aux aveugles qu'ils verront la lumière, apporter aux opprimés 
              la libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le 
              Seigneur.  
              Jésus referma le livre, le rendit au servant 
              et s'assit. Tous, dans la synagogue, avaient les yeux fixés sur 
              lui. Alors il se mit à leur dire : « Cette parole de l'Écriture, 
              que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui qu'elle s'accomplit. 
              » 
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              réservés  
              Nous venons d'ouvrir la première page de 
              l'évangile de Luc. Au commencement de son évangile, Luc annonce 
              ses intentions d'écrivain. C'est pour son « cher Théophile » qu'il 
              a entrepris d'écrire. Luc revendique auprès de lui le sérieux de 
              son travail. Il a en effet pris le temps de « s'informer 
              soigneusement » auprès de ceux qui ont été les témoins historiques 
              de Jésus.  
              Ce n'est pas que Théophile soit vierge de toute 
              connaissance. Il a déjà reçu un « enseignement solide », nous dit 
              Luc. On imagine qu'il s'agissait très probablement d'une 
              transmission orale. Théophile avait donc déjà entendu parler de 
              Jésus. Or, Luc ressent l'exigence de passer à l'écrit pour 
              garantir aux générations à venir la qualité d'une parole fidèle au 
              témoignage des premiers compagnons de Jésus avant que ceux-ci ne 
              disparaissent.  
              Avec ces premières lignes de Luc se réalise donc 
              le passage d'une parole proclamée et transmise oralement à la 
              parole qui sera lue et donnée par écrit.  
              Après cette introduction de Luc qui s'explique 
              sur son projet d'écriture, l'évangile de la liturgie de ce 
              dimanche nous présente un premier récit, celui de la venue de 
              Jésus dans la synagogue de Nazareth. L'Eglise a en effet sauté par 
              dessus les récits de la naissance et de l'enfance de Jésus qui ont 
              été lus aux temps de l'avent et de noël. Or, dans cette histoire 
              de la synagogue, on a l'impression que c'est un mouvement inverse 
              qui se dessine.  
              Dans la synagogue de Nazareth, Jésus, le juif 
              pratiquant, respecte la règle liturgique ancienne telle qu'elle 
              nous été présentée dans la première lecture tirée du livre de 
              Néhémie avec la lecture d'Esdras au temple. Jésus déroule le livre 
              d'Isaïe qu'on lui a remis et y lit un passage du chapitre 58. 
              Celui-ci décrit le Messie qui doit venir, le libérateur rempli de 
              l'Esprit de Dieu. Le Christ roule le livre et le remet au servant. 
              Tous, nous dit Luc, ont « les yeux fixés sur lui. » Alors, 
              tous entendent cette parole extraordinaire de Jésus : « cette 
              parole de l'écriture que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui 
              qu'elle s'accomplit. »  
              Autrement dit, la Parole d'Isaïe, la promesse 
              d'un Messie et tout ce que Dieu a manifesté de désir pour l'homme, 
              est en train de se réaliser là, aujourd'hui, sous les yeux des 
              gens de Nazareth. Le livre de l'Ecriture est fermé, mais, en 
              Jésus, la Parole continue. Elle devient même plus vivante que 
              jamais car il ne s'agit plus d'écriture, de mots et de verbes 
              seulement, mais de vie et de chair, d'histoire et de sang. En 
              Jésus l'Ecriture est devenue vivante. Elle est devenue Quelqu'un. 
              Jésus est la parole de Dieu devenue homme. Il est le Verbe de Dieu 
              fait chair ! 
              Dans la suite de sa vie, Jésus n'aura rien 
              écrit, à peine quelques signes vite effacés devant la femme 
              adultère. Il n'en avait pas besoin car c'est bien sa vie, toute 
              son existence, sa manière d'être et d'agir, qui est parole. Et 
              l'on comprend qu'au temps des apôtres le témoignage encore tout 
              récent de sa vie parlait plus que tout. 
              Luc entreprend pourtant de venir à l'écriture 
              car la mémoire s'éloigne. Il ne faudrait cependant pas se 
              méprendre. Si Luc fixe la vie de Jésus dans son évangile ce n'est 
              pas pour la sortir de l'histoire des hommes. Si le travail de Luc 
              n'avait conduit qu'à fossiliser la vie de Jésus en la réduisant à 
              un document d'archives pour nos bibliothèques, il serait passé à 
              côté de son espérance.  
              Toute la nouvelle écriture de Luc, le récit des 
              évangiles, n'a de sens que si ce texte écrit de son évangile 
              retourne à la vie.  
              L'évangile n'est donc pas écrit en regardant 
              seulement le passé. Il ne nous est pas donné seulement comme un 
              témoignage d'histoire. Il est fait pour rejoindre nos vies 
              aujourd'hui. Luc a d'ailleurs pris la peine d'écrire à la suite de 
              son évangile le récit des actes des apôtres. Il nous raconte la 
              vie de la première Eglise, comme si tout allait ensemble, et que 
              le témoignage de l'Eglise faisait vraiment partie de l'Evangile. 
              L'Evangile ne va au bout de lui-même que lorsqu'il entre, à 
              nouveau, dans la vie des hommes.  
              Luc l'évangéliste s'est donc inspiré de la vie 
              de Jésus pour écrire son livre. Jésus, Parole de Dieu faite 
              histoire, est devenu son écriture. Mais cette écriture n'a de sens 
              que si elle redevient histoire en nos vies.  
              Frères et sœurs, il nous revient de faire entrer 
              l'évangile dans la vie des hommes. Faire entrer l'Evangile dans 
              notre propre histoire. C'est ainsi que la vie de Jésus devenue 
              parole retourne à la vie. La condition c'est que nous écoutions 
              attentivement cette Parole, que nous la recevions le plus 
              profondément possible en nous, que nous la partagions avec nos 
              frères dans l'Eglise devenue corps du Christ, telle que Paul nous 
              l'a présentée dans la seconde lecture.  
              Frères et sœurs, prenons la pour nous cette 
              Parole de Luc. Prenons-la vraiment au sérieux. Laissons-la 
              inspirer nos manières d'être et de vivre. Laissons-la nous 
              interroger et nous bousculer. Laissons-la nous encourager et nous 
              stimuler dans notre vie de foi d'espérance et de charité. 
               
              « Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux 
              pauvres, annoncer aux prisonniers qu'ils sont libres, et aux 
              aveugles qu'ils verront la lumière, apporter aux opprimés la 
              libération, annoncer une année de bienfaits accordée par le 
              Seigneur. » Ce matin c'est à la 
              libération des plus pauvres que la Parole d'Evangile nous appelle 
              et nous pensons une fois encore au drame qui frappe le peuple 
              d'Haïti.  
              Le signe que l'évangile est devenu Parole de vie 
              pour nous, ce pourrait bien être quand, après avoir lu et médité 
              un passage d'Evangile, nous pouvons dire à notre tour : « Cette 
              parole de l'Écriture, que vous venez d'entendre, c'est aujourd'hui 
              qu'elle s'accomplit. »  
              « Cette parole de l'Écriture, que je viens de 
              lire ou d'entendre, c'est aujourd'hui que je l'accomplie. » C'est 
              quand l'Ecriture de Luc devient notre vie qu'elle devient pour les 
              hommes un témoignage aujourd'hui et pour les générations à venir. 
              Amen. 
              Le P. Laurent Le Boulc'h est 
              curé de la paroisse de Lannion et modérateur de la paroisse de 
              Pleumeur Bodou, secrétaire général du conseil presbytéral du 
              diocèse de Saint Brieuc et Tréguier (Côtes d'Armor - France).  
              
           
         
       
        
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2 commentaires:
Bravo. Il s'agit là de la défense minimale de la loi naturelle.
Il est toujours intéressant de voir que les rabbins sur "l'homosexualisation" ou l'avortement dit à peu près la même chose que les chrétiens ou les musulmans.
Un fait de ce genre s'est produit lorsque des rabbins américains ont une réaction fort intéressante, au sujet de l'avortement, dans une lettre du 23 janvier 2005 où l’Union des rabbins orthodoxes des USA et du Canada 235 EAST BROADWAY NEW YORK, N.Y. 10002, s'est opposée à la participation de Simone Veil à la commémoration de la libération du camp d’Auschwitz, en raison de sa légalisation de l’avortement en France, "un génocide bien supérieur à celui des nazis"... Texte :
"Madame Veil est bien connue pour être à l’origine de la légalisation de l’avortement en France.
Elle est ainsi parmi les responsables d’un génocide bien supérieur à celui des nazis
Dans son action en faveur de l’avortement, elle a agi d’une manière diamétralement opposée aux tenants du judaïsme.
Ainsi, il nous semble extrêmement inapproprié que Madame Veil prenne la parole lors de la commémoration de la libération du camp d’Auschwitz et nous protestons vivement contre ce projet."
Source: altermedia
http://fr.altermedia.info/index.php?p=6529
J'ai vérifié l'information qui avait été publié sur une une page web qui n'existe plus, dont le texte en anglais indiquait :
"Polish Republik President
Aleksander Kwaśniewski
Dear Sir:
On January 27, 2005, government leaders and concentration camp survivors from throughout the world are to gather at the site of the notorious Auschwitz concentration camp to commemorate the sixtieth anniversary of its liberation.
Mrs. Simone Veil, former French Minister of Health, who was a Jewish inmate of Auschwitz, is to speak at this gathering.
Mrs. Veil is well known for having brought about the legalization of abortion in France.
Thus, she is one of those chiefly responsible for an ongoing destruction of human life far exceeding that of the Nazis.
In her pro-abortion activities she has acted diametrically contrary to the tenets of Judaism.
In view of the above, it is exceedingly inappropriate that Mrs. Veil speak at the Auschwitz liberation commemoration and we submit our emphatic protest thereof.
Respectfully,
Rabbi Yehuda Levin
Fax: 305 422-0557
ylevin@orthodoxrabbis.org
Spokesman for the Union of Orthodox Rabbis of the United States and Canada and the Rabbinical Alliance of America, representing over 1000 Orthodox Rabbis.
Copies to
Rada Ochrony Pamięci, Walk i Męczeństwa
and to the press
http://www.orthodoxrabbis.org/uor_veil050123.htm