La
propagande est définie par Linebarger (1972) comme n'importe quelle sorte de
communication sans moyen violent utilisé pour modifier l'opinion, l'attitude,
les émotions ou les comportements de n'importe quel groupe dans le but de
favoriser l'utilisateur (militaire ou non) directement ou indirectement. Pour
Bloom (1991), il s'agit de stimuli (signe et symbole) qui transportent un
message via un média de communication. La plupart des techniques de propagandes
actuelle se sont développé aux cours des deux guerres mondiales (Jowett, 1987)
Bien que
les méthodes de propagandes et de publicité tendent de plus en plus à se
ressembler (études de marché, population cible, etc..), Durandin (1993) la
distingue de la publicité par le seul fait qu'elle porte un message politique,
idéologique ou d'intérêts publics plutôt que commercial et qu'elle laisse moins
de place aux " free will " pour se manifester.
Selon
Durandin (1993), la propagande utilise des informations pour exercer une
influence sur les attitudes. Ces informations visent à amener une modification
du traitement de l'information chez l'individu afin de lui faire percevoir la
réalité autrement (Durandin, 1993). Le propagandiste espère modifier la conduite
à partir de ce changement de perceptions ou d'opinion. (Durandin, 1993) La
propagande a pour but d'exercer une influence sur l'individu ou sur un groupe
soit pour le faire agir dans un sens donné ou soit pour le rendre passif et le
dissuader de s'opposer à certaines actions (Durandin, 1993). Par sa dépendance
envers des informations, la différence entre la désinformation et la propagande
est mince.
Bien que
pour Bloom (1991) le message véhiculé doit être véridique en majeure partie, le
propagandiste peut ajouter de la désinformation à sa propagande soit en
ajoutant/inventant des informations confirmant sa thèse ou soit en cachant des
informations qui infirme sa thèse. Par contre la propagande se distingue de la
désinformation par le fait qu'elle n'est pas toujours mensongère (NDRS
:plutôt ....ne déforme pas toujours la réalité..). En effet, dire la vérité
est souvent plus simple que de mentir. De plus, selon McLaurin (1982), cela
permet de garder la confiance de sa population et de réduire la méfiance de
l'antagoniste. D'autre part, la désinformation a l'inconvénient de faire perdre
toute crédibilité à l'émetteur si le mensonge (NDRS : ..si la manipulation)
est exposé au grand jour.
Suite à
l'usage qu'en ont fait Hitler et Staline, la propagande possède maintenant une
connotation négative. Certains auteurs (par exemple Fuller, 1920 ; voir McLaurin
1982) la décrivent comme étant une corruption de la raison humaine, un minage de
l'intellect, une désintégration du moral et de la vie spirituelle d'une nation
par la volonté d'une autre. Il n'empêche néanmoins que l'utilisation de
propagande est encore très contemporaine ( message d'intérêts publics sur les
paquets de cigarettes, message de Patrimoine Canada, etc.....(NDRS :
...campagnes civiques....pour l’EURO ... ). ...campagne civiques.
Ce que
nous appelons aujourd'hui les
médias...
la presse, la radio, la télévision, le cinéma... (et même « l’Education
Nationale » si nous désignons, par médias l'ensemble des techniques de diffusion
de masse) sont devenus principalement des supports de propagande.
Considérée sous cet aspect, la situation que nous connaissons actuellement en
France est proprement catastrophique, car. ces supports sont pratiquement tous
directement ou indirectement sous la tutelle de la Coque Gros Argent
et de la Coque-État ... qui se tiennent par la barbichette
....cela devient catastrophique, quand nous réalisons que la perception de la
réalité, ainsi que la formation de la pensée de la majorité des Français se fait
à travers ces MÉDIAS..
Source Site
externe : attention-span.net/psyops/psyops2.htm
Voir aussi :
L’INFORMATION - LA
FORMATION
LA
DESINFORMATION
LA SUBVERSION….le terrorisme …la guerilla
De la lutte pour le pouvoir.......
à la lutte entre les Coques.