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Présentation: texte qui
complète bien les autres documents liés à la complexité. Il met en
évidence que la fausseté de la vision linéaire (qui est généralement
la nôtre) des actions et interactions, où la même cause produit les
mêmes effets... Au profit d'une vision non linéaire et non prévisible
.... " Un battement d'aile de papillon peut ...". Venait en
support du Sommaire de mars 2003 à propos des interactions liées aux
manifestations ...mais non affichées....
Extrait:
Cette rétroaction non linéaire est une des clés de la compréhension du
comportement des systèmes complexes. Des choses sans importance
peuvent avoir une influence immense dans un univers non linéaire, car
des petits effets peuvent être amplifiés par une boucle de rétroaction
positive (les causes voisines ne produisent pas nécessairement des
effets voisins).
Auteur:
J. Briggs/F.D. Peat,
Un miroir turbulent
Source:
http://agora.qc.ca/mot.nsf/Dossiers/Complexite
Reflets:
la
complexité, interactions, interdépendance, , boucle, circulaire, action-conséquences,
specacteur,
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Les modèles
linéaires se caractérisent par une constante recherche de l'équilibre,
comme en témoignent les noms que l'on donne, dans le jargon économique,
aux «fondamentales»: l'équilibre de l'offre et de la demande, la balance
des transactions courantes, etc. Dans l'approche linéaire, pour rompre
l'équilibre ou déranger la stabilité d'un système, il faut agir de
l'«extérieur». Ainsi, la première loi de Newton stipule qu'on doit exercer
une action (force) sur un système pour modifier son mouvement. Il en est
de même pour les cycles économiques qui ne peuvent être perturbés que par
des pressions exogènes.
À toute action correspond une réaction. Les mêmes causes produisent les
mêmes effets et des causes voisines produisent des effets voisins. Ce
principe de causalité est au coeur de l'approche linéaire. C'est lui qui
rend les systèmes prévisibles. Si on connaît les conditions initiales, le
«passé» d'un système, et si on comprend bien sa dynamique (les lois
économiques), il est relativement facile de prévoir son état futur. Il est
alors possible d'exercer une action (ex: baisse des taux d'intérêt) pour
obtenir un effet désiré. […]
Nous verrons maintenant qu'avec l'approche non linéaire, comme dirait
Ilya Prigogine, c'est «la fin des certitudes».
Un système fermé est un système isolé, constitué uniquement de quelques
corps en interaction. Nous avons vu que les scientifiques classiques
étaient convaincus que toute perturbation d'un tel système ne pouvait
provenir que de facteurs extérieurs. Pourtant, dès la fin du XIXe siècle,
le brillant mathématicien français Henri Poincaré fit une découverte
déconcertante: dans un système fermé, si l'on passe simplement de deux à
trois corps (par exemple, en tenant compte de l'influence du Soleil sur le
système Terre-Lune), les équations de Newton deviennent insolubles! Pour
des raisons mathématiques, leur solution nécessite une série
d'approximations pour «cerner» une réponse. Jusqu'à Poincaré, on avait
toujours considéré le chaos comme une infection provenant de l'extérieur;
désormais, il apparaissait qu'un système enfermé dans une boîte étanche
pouvait développer ses propres instabilités, à cause des rétroactions
entre ses composantes. Poincaré est le génial précurseur des théoriciens
du chaos. […]
Nous avons vu que la rétroaction négative opère une régulation sur un
système. Mais il existe aussi une rétroaction positive qui, elle, effectue
plutôt une amplification. Cette rétroaction non linéaire est une des clés
de la compréhension du comportement des systèmes complexes. Des choses
sans importance peuvent avoir une influence immense dans un univers non
linéaire, car des petits effets peuvent être amplifiés par une boucle de
rétroaction positive (les causes voisines ne produisent pas nécessairement
des effets voisins). […]
Le comportement des systèmes complexes se caractérise donc par sa
non-linéarité, son instabilité, sa sensibilité aux conditions initiales et
son imprévisibilité. Alors, «plutôt que de tenter de déterminer toutes les
chaînes de causalité, le créateur de modèles (non linéaires) recherche les
noeuds liant des boucles de rétroaction et tente de capturer le plus grand
nombre possible de boucles importantes dans l'"image" du système. Plutôt
que de façonner le modèle pour donner une prévision d'événements futurs ou
pour exercer une sorte de contrôle central, le créateur de modèles non
linéaires se contente de perturber le modèle, testant différentes
variables afin d'en apprendre plus sur les points critiques du système et
sur son homéostase (résistance aux changements). Il ne tente pas de
contrôler le système complexe en le quantifiant et en maîtrisant sa
causalité; il désire augmenter ses "intuitions" en ce qui concerne le
fonctionnement du système, afin de pouvoir interagir avec lui de manière
plus harmonieuse.» (*)
(*)
J. Briggs/F.D. Peat, Un miroir turbulent, Paris, InterÉditions, 19
03/03
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Reflets:
et alors?
..tous specacteurs . spectateurs et
acteurs de l'événement ? ....
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