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Présentation :... nous appellerons
Euromillet ... l'Europe à l'image de la France et de ses banlieues. Celle
construite par les Eurotranches
visant leur pérennité et leur extension.. par la concession de territoires à ENUN,aux ensemble-HOMENUNs ..
Chacun pensant pouvoir à terme bouffer l'Autre ... L'un visant
l'Eurotranche ...
l'autre l'Eurorond
..à travers l'étape intermédiaire des millets
Voici le sigle que nous
lui attribuons ... et qui montrent bien son instabilité et ses sources
de conflits :
d
RRR
à chacun son rond dans un premier temps
.... puis ...
qui va bouffer l'autre...????
et peut-être même ...qui va prendre la place du chef ou du khalife ???..

Extraits :
Le millet ottoman
....La raison première vient de ce que sur cette terre sont nés les
trois monothéismes, avec tout le contenu émotionnel que cela représente.
Il ne s'agit pas là de condamner des comportements intégristes, mais de
constater qu'ils existent, tant du coté des juifs que des musulmans,
même lorsqu'ils se sont parfois fondus dans le creuset d'une culture
laïque comme cela a été le cas pour les sionistes et les Palestiniens de
l'OLP..... Cette dernière idée reconstituerait le millet ottoman qui
correspond davantage à l'organisation traditionnelle de la société du
Moyen-Orient que le principe de l'Etat-nation.
Pourquoi Paris
brûle-t-il ?
....
fournit aux radicaux islamistes l'occasion de disséminer leur message de
ségrégation religieuse et culturelle. ...Certains
d'entre eux réclament même que les zones où les musulmans forment la
majorité soient réorganisées sur le modèle du système des "millet" de
l'empire ottoman : chaque "millet" (c'est-à-dire communauté religieuse)
aurait alors de droit d'organiser sa vie sociale, culturelle et
éducative d'après ses croyances religieuses.
....En certains endroits en France ce système est effectivement déjà
en place.
Dantec réagit aux émeutes
.... Là ce qui est en train de se passer,
c'est un prolégomène à la future guerre civile française.... Là ce qui a
changé, c'est que les jeunes soi-disant des cités, qui envoient des
bombes d'acide sulfurique sur les pompiers, qui tirent à balles réelles
sur les policiers, ils le font en criant "Allah - Akbar".... C'est
un abîme qui s'est creusé entre la société civile normale et ces gens,
ces jeunes « défavorisés » qui vivent dans les banlieues et qui sont en
fait devenus des puppets, des marionnettes entre les mains des imams
islamistes qui sont implantés dans les banlieues depuis une dizaine
d'années.
Quand les "frères"
musulmans tentent de ramener le calme ...Bras
levés, voix puissante, ils crient "Allah Akbar !" au pied des barres de
Clichy-sous-Boiss ... "Nous avons
une fonction d'ordre public, qui signifie que nous devons dialoguer avec
les jeunes" , insiste Mohamed Bellahcene, président d'une des huit
associations musulmanes de Clichy. ......"Dans
ces quartiers, les maires ne peuvent plus rien faire sans les
représentants de la communauté musulmane"...."On ne peut exclure la
religion du champ social, souligne Fouad Alaoui. Il peut être un facteur
d'apaisement. Si toutes les lois et les réglementations. ne parviennent
pas à cadrer les hommes, la religion peut jouer tout son rôle."
....6.11.05 ...Allégeance , un
nouveau cas signalé en France ..le Premier ministre Dominique de
Villepin a reçu Dalil Boubakeur ....
Clichy, un schéma récurrent
...la banlieue n'est plus
controlable par la police, mais uniquement par des autorités allognènes,
si possibles religieuses. .... Inutile de dire qui a intérêt à planifier
ces émeutes et à les déclencher le cas échéant. ...
et la CIA
Le premier mort des
émeutes ..." ..ne plus voir tout ce qu'il y avait autour de
nous». Du côté de Raon-l'Étape, le couple avait profité quatre mois
durant d'une vue splendide sur la forêt. «Quand il a vu que les
violences commençaient, raconte Nicole, mon
mari m'a dit : si j'avais su, je serais resté là-bas.»
VU D'IRAN - Pays
musulmans, boycottez la France !
...."la
France est dans une situation si critique que l'extension de ces
démonstrations de violence pourrait même mener à l'effondrement de la
France et à sa division entre le zones musulmane et chrétienne".
Banlieues : le rôle obscur
des “multicuturels” de la Pensée 68 La
révolte a sa part de spontanéité, mais elle a été vite prise en main par
des groupes militants organisés appelant à la haine anti-française......
C'est le recyclage de la lutte des classes : les victimes sont
innocentes et la société est coupable, elle opprime les pauvres et les
exploite. ....
z
relations
.... créer des entité, des identités... des NOUS
multiples ... isolats ....communautarisme ... laïcisme ...affirmation
action .... dediscrimination positive... quotas ... immigration .... muliples Uns
- non UN... la lutte .. la violence..... le bouc émissaire .....
culpabilisation ... les droits de homme = maladie
auto-immune .. Europe de Bruxelles
...mondialisme ... islam ... de. israël-palestine
l'Eurorond
....à l'image des
banlieue ...??????
l'Eurotranche ... à
l'image des banlieue ... ???
ligne de front ...nos fronts
... décembre 2004
Un site à visiter :
http://www.minorites.org/article.php?IDA=13419
L'Europe
en processus en d'himmitude ..les « élites » occidentales sont
paralysées par la peur, effrayées qu'elles sont de dénoncer la guerre
que nous font les islamistes. Depuis les attentats du 11 septembre,
l'Europe politico-médiatique, en voie de dhimmitude, persécute et
musèle ceux qui disent la vérité par crainte de contrarier les
musulmans. ....L'avenir de notre civilisation dépend de notre
compréhension et de notre résistance. » .Oriana
Fallaci
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Pourquoi Paris
brûle-t-il ?
Source:
http://www.france-echos.com/actualite.php?cle=7523
Date :
6.11.05
Je viens de terminer la traduction
de l'article du New-York Post "WHY
PARIS IS BURNING" By AMIR TAHERI (http://www.nypost.com/commentary/53917.htm)
qui explique remarquablement clairement ce qui se passe. Voici
l'article, qui, je crois, est très très important.
VOICI POURQUOI
PARIS BRÛLE
par Amir Taheri (journaliste iranien)
Comme le nuit tombe, les « incidents »
commencent -- et le scénario est toujours le même.
Des bandes de jeunes en passe-montagne
commencent par mettre le feu à des voitures en stationnement, ils
cassent les vitres des devantures à coups de battes de base-ball, ils
vandalisent les cabines téléphoniques et mettent à sac les cinémas, les
bibliothèques et les écoles. Quand la police arrive sur les lieux, les
émeutiers attaquent à coups de cailloux, de couteaux, de battes de
base-ball.
La police réagit en tirant des
grenades lacrymogènes et, à l'occasion, des coups de feu à blanc en
l'air. Parfois les jeunes ripostent -- avec de vraies balles.
Ce ne sont pas des scènes venues de la
bande de Gaza, mais de 20 villes françaises, la plupart proches de
Paris, qui ont été plongées dans une version européenne de l'intifada
qui semble incontrôlable au moment où j'écris ces lignes.
Les incidents ont commencé d'abord à
Clichy-sous-Bois, une banlieue défavorisée à l'est de Paris, il y a une
semaine. Nicolas Sarkozy, le grandiloquent ministre français de
l'Intérieur, a réagi en envoyant plus de 400 CRS "faire régner les lois
de la République" et a promis d'écraser le jour même les "racailles" et
les "hooligans". Mais en l'espace de quelques jours, tout ceux qui
voulaient bien comprendre ont compris qu'il ne s'agissait pas d'une
"explosion d'éléments criminels" que l'on pouvait traiter par un mélange
de rodomontades et de matraques.
Le lundi suivant tout le monde à Paris
parlait d'une "crise sans précédents". Sarkozy et son patron, le premier
ministre Dominique de Villepin, se sont vus obligés d'annuler leurs
visites à l'étranger pour faire face aux émeutes.
Comment tout cela a-t-il commencé ? On
s'accorde à dire que, la semaine dernière, une groupe de jeunes gens de
Clichy se sont adonnés à un de leurs sports favoris : voler des pièces
sur les voitures en stationnement.
Normalement, rien de dramatique ne se
serait passé, car cela fait des années que la police ne met plus les
pieds dans cette banlieue.
Le problème est advenu quand une des
habitantes, une femme qui se mêlait de ce qui ne la regardait pas, a
téléphoné à la police pour signaler cette joyeuse cavalcade de voleurs
juste en face de chez elle. La police s'est donc trouvée contrainte à
faire quelque chose -- ce qui voulait dire qu'elle devait pénétrer dans
une ville qui, comme on l'a vu, avait été hors-limites pour elle.
Une fois la police arrivée sur les
lieux, les jeunes -- qui avaient régné à Clichy pendant des années sans
grande obstruction -- ont vraiment mal pris la chose. Une brève
poursuite eut lieu dans la rue, et deux d'entre eux, que la police ne
pourchassait même pas, cherchèrent refuge à l'intérieur d'une clôture
défendant l'accès à un transformateur électrique. Tous deux furent
électrocutés.
Une fois répandue la nouvelle de leurs
morts, tout Clichy était aux armes.
Aux cris de "Dieu est grand", des
bandes de jeunes armés de tout ce sur quoi ils avaient pu faire main
basse se déchaînèrent et forcèrent la police à fuir.
Les autorités françaises, ne pouvant
permettre à une bande de jeunes de bouter la police hors le territoire
français, ripostèrent en envoyant des CRS en camions blindés.
Dans les heures qui suivirent la
raison première des incidents fut oubliée et la question se cristallisa
autour de l'exigence faite par les représentants des émeutiers que la
police française se retire des "territoires occupés". Dès le milieu de
la semaine, les émeutes s'étaient étendues à trois des départements
autour de Paris, totalisant cinq millions et demi d'habitants.
Mais qui sont les gens qui habitent
là-bas ? A Clichy même, plus de 80% des habitants sont des immigrants
musulmans et leurs enfants, la plupart venant d'Afrique Noire et
d'Afrique Arabe. Dans les autres villes touchées, la communauté
musulmane immigrée compte pour 30 à 60% de la population. Mais ce ne
sont pas les seuls chiffres importants. Le taux de chômage moyen est
estimé aux alentours de 30%, et, pour ce qui est des jeunes en âge de
travailler, il atteint 60%.
Dans ces villes de banlieue
construites dans les années 50 sur le modèle des logements sociaux
soviétiques sous Staline, les gens vivent entassés les uns sur les
autres, parfois plusieurs générations dans un appartement minuscule, et
ne voient la "vraie vie française" que sur leur écran de télévision.
Les Français s'enorgueillissaient
jadis du succès de leur politique d'intégration, censée transformer en
une génération au plus les immigrants de toutes parts en "Français bon
teint".
Cette politique a marché tant que les
immigrants arrivaient en France au compte-gouttes et se fondaient ainsi
dans le courant dominant. Mais l'intégration est impossible lorsque,
comme dans la plupart des écoles des banlieues concernées, moins de 20%
des élèves sont francophones de naissance.
La France a aussi perdu un autre
puissant outil d'intégration : le service militaire obligatoire, aboli
dans les années 1990.
A mesure que le nombre d'immigrants
avec leurs enfants augmente à un endroit donné, de plus en plus de
résidents français de longue date le quittent pour des "endroits plus
calmes", rendant ainsi l'intégration encore plus difficile.
En certains endroits, il est possible
pour un immigrant de passer sa vie entière sans jamais avoir besoin de
parler français, et encore moins de se familiariser avec la culture
française tant vantée.
Il en résulte souvent un sentiment
d'exclusion. Et cela, à son tour, fournit
aux radicaux islamistes l'occasion de disséminer leur message de
ségrégation religieuse et culturelle.
Certains d'entre eux réclament même
que les zones où les musulmans forment la majorité soient réorganisées
sur le modèle du système des "millet" de l'empire ottoman : chaque
"millet" (c'est-à-dire communauté religieuse) aurait alors de droit
d'organiser sa vie sociale, culturelle et éducative d'après ses
croyances religieuses.

...Ces lotissements de Bröndby près de Copenhague,
concilient l'aménagement de l'espace, la sécurité et le confort. ...
le fig magazine du 8.10.05
En certains endroits en France ce
système est effectivement déjà en place. Là, les femmes sont forcées
de porter le "hidjab" islamiste standard, cependant que la majorité des
hommes portent la barbe à la longueur requise par les cheiks.
Les radicaux sont parvenus à expulser
les commerçants français qui vendaient des boissons alcoolisées et des
produits à base de porc, ils ont contraint à fermer les "lieux de péché"
comme les dancings, les cinémas et les théâtres, et ils ont pris sous
leur contrôle les administrations locales.
Un reporter qui a passé le week-end
dernier à Clichy et dans les villes limitrophes de Bondy,
Aulnay-sous-Bois et Bobigny a entendu cet unique message écrasant : les
autorités françaises n'ont rien à faire ici.
"Tout ce que nous exigeons, c'est
qu'on nous laisse tranquilles", a déclaré Mouloud Dahmani, un des
"émirs" locaux engagé dans les négociations destinées à persuader les
Français de retirer les forces de police et à permettre à un comité de
cheiks, pour la plupart issus des "Frères Musulmans" (Muslim Brotherhood),
de négocier une fin aux hostilités.
Le président Jacques Chirac et son
premier ministre de Villepin sont particulièrement ulcérés car ils
avaient cru que leur opposition au renversement de Saddam Hussein en
2003 aurait pourvu la France d'une image héroïque au sein de la
communauté musulmane.
Ce miroir aux alouettes est désormais
en morceaux -- et l'administration Chirac, qui passe d'ores et déjà par
une crise politique de plus en plus profonde, semble n'avoir pas la
moindre idée comment faire face à ce que le quotidien parisien
France-Soir appelle "une bombe à retardement".
Traduit par Illusiondoprix
texte hébergé
en 11/05
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Dantec réagit aux émeutes
http://forum.subversiv.com/index.php?id=87096
le 04/11/2005 22:30:03, Justine a écrit :
Dantec chez Dutrizac, le 3/11/2005 :
Dutrizac (D): À cause des émeutes dans les banlieues
de Paris, le premier ministre Dominique de Villepin a décidé de reporter
sa visite prévue hier au Canada. On a avec nous, pour en parler et
essayer de comprendre ce qui se passe là-bas, l'auteur Maurice G. Dantec.
INTERVIEW ....
Bonjour Maurice, vous êtes un "maudit Français". C'est
comme ca qu'il faut vous appeler.
Maurice G. Dantec (MGD): Oui, surtout "maudit", il
faut dire ...
D: Vous avez écrit plusieurs romans, j'en ai lu
plusieurs là dedans parmi ceux-là et vous y parlez souvent de la
banlieue, de la police, des policiers et puis ...
MGD: Oui, je reviens de la banlieue.
D: Je vous ai invité pour essayer de comprendre ce qui
se passe en banlieue de Paris. Ca fait sept jours, sept nuits qu'il y a
des émeutes, de la violence. Pouvez-vous d'abord m'expliquer comment on
en est rendu là ?
MGD: En fait je vais plutôt vous dire comment on en
est rendu là de la manière suivante. C'est à dire que : Là ce qui est en
train de se passer, c'est un prolégomène à la future guerre civile
française
D: Alors parlez-moi français par exemple
MGD: Bah, c'est un prologue à la future guerre civile
francaise qui est en gestation depuis des années...
D: Guerre civile française ?
MGD: Guerre civile française ! je répète mes mots,
c'est à dire que visiblement les forces de l'ordre républicaines sont
dépassées par les événements. Le mouvement va évidemment faire tâche
d'huile. On commence à tirer sur les policiers à armes réelles, avec des
armes de poing. Il faut savoir que dans toutes les banlieues, qu'elles
soient parisiennes ou lyonnaises ou marseillaises, des armes de poings,
de guerre ! (par exemple des fusils d'assaut AK47 venant d'Albanie ou de
Bosnie) sont planquées dans les caves et qu'elles n'attendent que le
moment opportun pour sortir. Quel va être ce moment opportun, le moment
où l'Etat républicain n'aura plus les moyens d'assurer l'ordre public. À
ce moment là, on en est très proche.
À ce moment là, la seule chose positive que ces
émeutes ont engendrées, c'est que vous avez évité une visite de Villepin
à Montréal. Ça déjà c'est pas mal ! A part ça ...
D: Il faut toujours voir le bon côté des choses !
MGD: Exactement. Ce qui est train de se passer, c'est
ce que j'appelle la convergence des catastrophes. D'un côté, comme vous
l'avez remarqué, ces deux dernières années le gouvernement français a
tout fait pour ne pas intervenir aux côtés des Etats-Unis et de la
coalition alliée en Irak. Pourquoi ?
D: Attendez, là vous me parlez d'Irak, et on parle des
emeutes ...
MGD: Parce que les Renseignements Généraux qui est,
disons, la police politique française, savaient déjà que les banlieues
étaient très fortement influencées directement par un certain nombre
d'imams qui vantaient le djihad.
D: Ca fait vingt ans que tout ça traîne.
MGD: Ca fait vingt ans mais vous allez voir l'acceleration
qu'il y a eu. C'est que, il y a vingt ans, il y avait déjà, des
échauffourées comme on dit, entre les forces de l'ordre et les jeunes
des cités. C'était des choses régulières. Là ce qui a changé, c'est que
les jeunes soi-disant des cités, qui envoient des bombes d'acide
sulfurique sur les pompiers, qui tirent à balles réelles sur les
policiers, ils le font en criant "Allah - Akbar". Donc la différence
qu'il y a entre ce qui se passait il y a quinze ou vingt ans et
aujourd'hui, c'est qu'il y a une idéologie d'importation qui est venue
se greffer sur des problèmes de délinquance, des problèmes sociaux. Ce
qui rend la situation d'autant plus explosive.
D: Allah quoi ?
MGD: Allah Akbar, ça veut dire "Dieu est grand" en
arabe. C'est le cri de guerre du Djihad.
D: Ok. Là ça fait sept jours que ça pète dans les
banlieues de Paris. Il y a des feux, il y a deux jeunes qui sont morts
...
MGD: Et ça va continuer ... Les deux jeunes ne sont
pas morts lors des émeutes. OK ? Les deux jeunes sont deux jeunes qui,
on ne sait pourquoi, ont fui, à l'apparition d'une patrouille de police
(ils devaient certainement avoir la conscience tranquille) et puis il y
a eu un accident : Je ne sais pourquoi ils se sont enfermés dans un
transformateur haute tension électrique, ce qui fait qu'ils ont subi
quelques "dommages collatéraux" liés à l'électricité ambiante. A partir
de ce moment, effectivement, les émeutes ont éclaté. Mais n'importe quel
incident aurait provoqué ces émeutes, aujourd'hui, ou au mois de
novembre ou au mois de janvier.
D: On a entendu les propos du Ministre de l'Intérieur
Nicolas Sarkozy, qui disait tolérance zéro. Mais ici, pour les gens au
Québec, on n'a pas d'image précise de ce que sont les cités.
MGD: Une cité, c'est 3.000 ou 4.000 personnes qui sont
entassées dans une ou plusieurs barres de béton…
D: des blocs-appartements
MGD: des blocs-appartements dans des barres de béton
qui peuvent faire dix ou quinze étages, qui font 100, 200 ou 300 mètres
de long et dans lesquelles vous retrouvez souvent plusieurs milliers
d'habitants. Par exemple à La Courneuve, vous avez ce qu'on appelle la
"cité des 4.000", parce qu'il y a 4.000 personnes qui vivent là-dedans.
Et toute la banlieue parisienne, c'est-à-dire 8 millions de personnes
sur 10 millions, vivent dans cet environnement.
D: Donc 8 millions de personnes vivent dans les
périphéries, dans les cités ...
MGD: Oui car il y a à peine 2 millions de personnes
qui vivent dans Paris intra-muros. Le reste, c'est-à-dire 8 millions de
personnes, vivent soit dans des résidences qui ont survécu au milieu de
cet urbanisme fou, soit directement dans la violence qui en émerge.
D: Sarkozy parle de "tolérance zéro", mais tolérance
zéro à quoi ?
MGD: Tolérance zéro à la violence, tolérance zéro aux
viols en série qui, chaque jour, ont lieu dans les cités en question.
Quand elles ont été construites dans les années 50, elles été faites
pour une population d'ouvriers français, qui était pauvres mais qui
avaient peut-être encore une structure psychologique, politique,
sociologique et morale qui faisait que ça tenait en place.
Malheureusement à partir des années 70-80, tout ça a disparu sous la
culture de mort d'un rap raciste anti-français, qui fait l'apologie du
viol, de la destruction de l'Occident, de la destruction de la France,
qui dit qu'il faut tuer tous les flics, qui dit que les femmes blanches
sont des esclaves, etc. etc.
C'est un abîme qui s'est creusé entre la société
civile normale et ces gens, ces jeunes « défavorisés » qui vivent dans
les banlieues et qui sont en fait devenus des puppets, des marionnettes
entre les mains des imams islamistes qui sont implantés dans les
banlieues depuis une dizaine d'années.
D: Il y a un clash de cultures, un clash de religions,
c'est pour ça que vous annoncez la guerre civile. Vous êtes implanté à
Montréal depuis une dizaine d'années : est-ce qu'on peut craindre ce
genre d'émeutes ici ?
MGD: Non, vous êtes une société qui n'est pas
construite sur les mêmes paradigmes, les mêmes valeurs. L'organisation
urbanistique n'est pas non plus la même : autour de Montréal, vous
n'avez pas, à 60 kilomètres au nord, à l'est, au sud et à l'est, tout un
ensemble de cités, de "projects" comme on dit aux Etats-Unis.
D: Il y a quand même des quartiers ...
MGD: Vous avez certes des quartiers, comme Montréal
Nord, dont on parle de temps en temps parce qu'il y a des gangs
d'Haïtiens, on est bien d'accord. Mais vous n'avez pas, au milieu, une
ville où vit une bourgeoisie ou une classe moyenne à peu près tranquille
et, tout autour, un espèce d'immense territoire autonome qui
n'appartient plus à la République, qui est définitivement sorti des
gonds de la porte de la République. Et ça va aller de mal en pis, c'est
évident. Car quand, hier, des policiers en sont à deux doigts de
demander l'intervention de l'armée, si ça ne s'appelle pas un prologue à
une guerre civile, bon je sais pas, je me mets à faire de la BD
demain...
D: Est-ce que vous pensez retourner en France quand
vous voyez ça ? Vous avez des enfants ?
MGD: J'ai un enfant, mais qui vit ici. Mais retourner
en France maintenant, ça pourrait être intéressant.
D: Maurice, est-ce que vous êtes racistes ?
MGD: Absolument pas. J'ai toujours été anti-racistes,
anti-nazis, c'est pour la même raison que je suis opposé aux anarchistes
nazillons antisémites qui ont pignon sur rue à Montréal ou ailleurs.
Avec eux c'est quand ils veulent.
http://extrait.choiradiox.net/Video/05-11-03-TQS-Dutrizac-Maurice-G-Dantec-Raison-Emeute-Paris.wmv
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Quand les "frères" musulmans tentent de
ramener le calme
Nous avons
une fonction d'ordre public
le 03/11/2005 08:01:13, Dulwan a écrit :
Source : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3226,36-705696@51-704172,0.html
LE MONDE | 02.11.05 | 13h53
Bras levés, voix puissante, ils crient "Allah Akbar !"
au pied des barres de Clichy-sous-Bois, en invitant leurs "frères" à
"rester tranquille". A quelques mètres, les CRS se protègent avec leurs
boucliers et apprécient l'intervention. Cette scène, constatée dans la
soirée du lundi 31 octobre, confirme de façon spectaculaire le rôle de
médiation, voire de maintien de l'ordre, que prennent et revendiquent
les représentants de l'islam dans les quartiers sensibles, surtout à
l'occasion de tels accès de violences.
Ces jeunes croyants, reconnaissables à leur tenue
traditionnelle et à leur barbe, ont été mobilisés par Abderamane Bouhout,
président de l'association cultuelle qui gère la mosquée Bilal, dans
laquelle une grenade lacrymogène a été lancée dimanche 30 octobre.
Des volontaires ont également été recrutés par
l'intermédiaire de la mosquée de la rue Maurice-Audin, où l'imam,
Meskine Dhaou, a lancé un appel au calme dès le lendemain de la mort des
deux mineurs par électrocution. Une soixantaine de volontaires au total
se sont ainsi répartis dans Clichy pour dialoguer avec les jeunes et
s'interposer devant les forces de l'ordre.
"Nous avons une fonction d'ordre public, qui signifie
que nous devons dialoguer avec les jeunes" , insiste Mohamed Bellahcene,
président d'une des huit associations musulmanes de Clichy.
Ces initiatives ont été bien accueillies par les
autorités. Une réunion entre plusieurs organisateurs du service d'ordre
et le préfet de Seine-Saint-Denis a ainsi eu lieu au Raincy, lundi soir,
pour faciliter le travail des médiateurs. M. Bouhout s'est, lui, rendu
au PC central des forces de l'ordre, installé dans la caserne des
sapeurs-pompiers à Clichy, pour expliquer sa démarche. "Dans ces
quartiers, les maires ne peuvent plus rien faire sans les représentants
de la communauté musulmane", souligne un cadre des Renseignements
généraux de Seine-Saint-Denis.
INQUIÉTUDE
Le rôle des organisations musulmanes a également été
reconnu par la mairie de Clichy. Malgré ses efforts, celle-ci n'a pu
déployer que cinq ou six "animateurs jeunesse" et quatre personnes des
"clubs de prévention" dans les quartiers pour discuter avec les jeunes.
"Dans l'urgence, toutes les bonnes volontés sont
importantes. de toute évidence leur présence a contribué à apaiser les
choses" , note Olivier Klein, premier adjoint au maire, chargé de la
jeunesse et de la politique de la ville. Dans l'équipe municipale, on
commence toutefois à s'inquiéter sans vouloir l'affirmer publiquement
à l'idée que des organisations musulmanes puissent chercher à profiter
de cet épisode, une fois les incidents terminés. Et qu'elles cherchent à
remplir une mission durable de "maintien de l'ordre" ou de pacification.
L'impact des incidents à Clichy, notamment le fait
qu'une mosquée ait été atteinte par une grenade lacrymogène, a conduit
le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Dalil
Boubakeur, à se rendre mardi 1er novembre à la mosquée Bilal.
Ce déplacement n'a pas fait l'unanimité au sein du
CFCM. A la tête d'une délégation, le recteur de la Mosquée de Paris
souhaitait manifester sa "solidarité" et "participer à la prière du
soir" . "Tout le monde était ému par ce qui s'était passé dimanche, en
pleine période de ramadan. Presque à l'unanimité, il a été décidé qu'on
ne pouvait rester silencieux" , explique Dalil Boubakeur.
Fouad Alaoui, secrétaire général de l'Union des
organisations islamiques de France (UOIF), a un autre avis. "Le départ
de M. Boubakeur s'est fait dans une précipitation totale, dont il n'a
pas fait preuve lorsque d'autres mosquées ont fait l'objet de
dégradations, assure-t-il. On a voulu emmener le CFCM sur un terrain
politique qui n'est pas le sien. M. Boubakeur n'arrive pas à assurer un
équilibre entre toutes les composantes politiques françaises." Il y a
deux semaines, Fouad Alaoui avait déjà adressé ce reproche au recteur de
la mosquée de Paris lorsque celui-ci avait pris position en faveur de
Dominique de Villepin, contre Nicolas Sarkozy, dans le débat autour de
la loi de 1905 sur la séparation entre l'Eglise et l'Etat
(Le Monde du
27 octobre).
La visite de Dalil Boubakeur à Clichy-sous-Bois a été
particulièrement brève, le temps de saluer les fidèles et rompre le
jeûne. Selon des témoins, la voiture du recteur aurait même été visée
par quelques projectiles. Le président du CFCM n'a fait aucune
déclaration à sa sortie de la mosquée, conformément, selon lui, à un
accord passé avec l'association cultuelle. "Nous avons découvert une
atmosphère anormale, tendue, faite de méfiance", note-t-il. Les soupçons
d'instrumentalisation ont rendu méfiants les acteurs locaux de l'islam.
L'UOIF, elle, avait préféré envoyer son délégué
régional la veille, en toute discrétion. L'organisation sait le bénéfice
qu'elle peut tirer du travail de terrain. "On ne peut exclure la
religion du champ social, souligne Fouad Alaoui. Il peut être un facteur
d'apaisement. Si toutes les lois et les réglementations. ne parviennent
pas à cadrer les hommes, la religion peut jouer tout son rôle."
Luc Bronner et Piotr Smolar
Article paru dans l'édition du 03.11.05
le 6.11.05
Allégeance , un nouveau cas signalé en France
le Premier ministre Dominique de Villepin a reçu Dalil Boubakeur
ce matin à Matignon.
Au cours de cet entretien, Le Premier ministre a assuré que selon
l'enquête diligentée sur la grenade lacrymogène qui a touché dimanche
soir la mosquée de Clichy-Montfermeil n'a en aucune manière été visée
par les forces de l'ordre.
Le recteur de la mosquée de Paris, président du Conseil français du
culte musulman (CFCM) a fait mention de ce qu'il attendait du
gouvernement français :
"J'attends de toutes les autorités, de Nicolas Sarkozy, du
Premier ministre et d'autres hautes personnalités de ce pays (qu'ils)
apportent des paroles de paix".(sic sic sic)
Les acteurs de l'intifada déclare la guerre à l'Etat à grands coup de
Allah Akbar, et Boubakeur veut entendre des paroles de paix de la part
du gouvernement ? Autrement dit une entière soumission aux fils d'Allah
représenté par le CFCM ? !
Ce à quoi répond hélas positivement le Premier ministre en
exprimant "à la communauté musulmane tout entière son estime, son
respect et qui est dans son coeur à égalité avec tous les cultes de
France".
Un gouvernement qui serait autre qu'un gouvernement de dhimmis
collaborant avec l'ennemi aurait dissous le CFCM sur le champ sans avoir
recu un de ses représentants.
Les premiers drapeaux blancs sont agités...
http://www.france-echos.com/actualite.php?cle=7539
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Clichy, un schéma récurrent
http://forum.subversiv.com/index.php?id=87096
le 29/10/2005 13:51:10, Borderline_hbo a écrit :
J'aime pas vraiment la configuration qui se met en
place dans l'affaire de Clichy.
Il faudra suivre l'actualité pour voir si ce n'est pas
un schéma récurrent.
Etape 1 : mort d'un jeune allogène (fautif ou pas, là
n'est pas la question) dans des circonstances faisant intervenir des
flics
Etape 2 :
propagation d'une rumeur mettant en cause les flics
Etape 3 : émeute dans la journée, constituée d'élements
extérieurs à la ville. L'émeute doit durer plusieurs jours pour montrer
que la police ne controle rien
Conclusion : - l'émeute est déjà prête à être lancée, planifiée sur
plusieurs jours quoiqu'il arrive
Etape 4 : marche silencieuse, avec autorités légales
ET autorités religieuses musulmanes - sans qu'à aucun moment il soit par
ailleurs autorisé de pointer le fait que les jeunes soient en majorité
musulmans. La thèse anti-flics est vaguement propagée par des élus
terrorisé par la pression de leur population.
Etape 5 : suite à l'intervention digne et républicaine
du représentant musulman local, l'émeute cesse.
Conclusion :
le représentant musulman local est seul à
pouvoir vraiement ramener le calme.
Conclusion
: la banlieue n'est plus controlable par la
police, mais uniquement par des autorités allognènes, si possibles
religieuses.
Inutile de dire qui a intérêt à planifier ces émeutes
et à les déclencher le cas échéant.
Comme en Corse, j'attend le moment ou l'état français
va acheter la paix civile en remettant les clés de la banlieue à l'UOIF.
Ce sera alors le début d'une l'islamisation en profondeur des banlieues,
avec à la clé l'instauration - comme en Corse - d'une loi du silence que
les délinquants seront chargés de faire appliquer en même temps qu'ils
financeront l'islamisme avec le fric de la drogue.
En dernière conclusion : pour faire échec à ce
scénario dramatique (la banlieue est 20 fois plus peuplée que la Corse),
il faut faire échec à l'UOIF, donc à Sarkozy. Je pense d'ailleurs que
les déclarations du syndicat de la police qui met directement en cause
Sarkozy à l'occasion des émeutes de Clichy ne s'appuie par sur une
analyse différente de la mienne.
lundi 7 novembre 2005, 17h53
Violences urbaines en France:
la faute à la CIA, selon
Jirinovski
MOSCOU (AFP) - Le leader ultra-nationaliste russe
Vladimir Jirinovski, coutumier de déclarations choquantes, a livré
son interprétation des violences dans les banlieues parisiennes: il
s'agit d'un complot des services spéciaux américains.
A l'origine des événements qui secouent la France
on trouve "un mélange explosif", composé du "désir des services spéciaux
américains d'affaiblir l'Europe" et de "conditions favorables offertes
aux immigrés", a-t-il dit sur la radio Echo de
Moscou lundi.
"J'estime qu'il s'agit d'une opération planifiée avec
la participation des services spéciaux des Etats-Unis qui veulent mettre
à genoux l'Europe devenue plus solide et en même temps détruire l'Union
européenne", a encore asséné M. Jirinovski. Des théories de complot
mondial, souvent anti-russe, sont relativement populaires en Russie.
Il a conseillé aux autorités françaises de décréter
l'état d'urgence et de fermer les frontières aux migrants.
"En France, on choie les étrangers, personne ne
touche aux immigrés, on ne leur fait aucune observation, et donc ils ont
compris qu'ils avaient le pouvoir, qu'on avait peur d'eux et qu'on
pouvait passer à l'attaque", a estimé homme politique russe.
http://forum.subversiv.com/index.php?id=90604
http://fr.news.yahoo.com/07112005/202/violences-urbaines-en-france-la-faute-la-cia-selon-jirinovski.html
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le millet ottoman
Extrait d'un texte trouvé via google en tapant " millet
ottoman".....
Med Intelligence - Rapports israélo-palestiniens 1er semestre 2000
http://66.249.93.104/search?q=cache:OS1PNiI_FdIJ:medintelligence.free.fr/arprocesIP1ersem2000.htm+millet+ottoman&hl=fr
.....
La raison première vient de ce que sur cette terre
sont nés les trois monothéismes, avec tout le contenu émotionnel que
cela représente. Il ne s'agit pas là de condamner des comportements
intégristes, mais de constater qu'ils existent, tant du coté des juifs
que des musulmans, même lorsqu'ils se sont parfois fondus dans le
creuset d'une culture laïque comme cela a été le cas pour les sionistes
et les Palestiniens de l'OLP. Mais cette zone n'est pas seulement
celle du millénarisme, elle est aussi celle de la trahison qui se
manifeste dans les temps anciens avec le zélote Judas, pour se
poursuivre après maints épisodes durant le premier conflit mondial qui
aura vu les Britanniques promettre tout et son contraire aux Arabes
comme aux Juifs. Trahison aussi de la communauté internationale, érigée
en Nation unies au lendemain de la seconde guerre mondiale qui, par
lâcheté, n'a pas cherché à arbitrer les droits concurrents de deux
peuples et s'en est remis à la raison du plus fort.
Comment dans ce contexte, cette terre ne pourrait
aussi être celle de la méfiance, méfiance avivée par un différentiel de
natalité qui, à terme, joue en faveur des Arabes ? Pourtant, comment
concevoir que sur cette zone qui représente trois départements français,
on puisse séparer les deux communautés qui s'en réclament, par des
barrières étanches, élevées au nom de la sécurité d'Etat. C'est à ce
stade qu'il faut s'interroger sur l'efficacité du concept de l'Etat-nation,
importé par les Occidentaux et maintenant revendiqué par les deux
peuples, israélien et palestinien. L'application du concept ne peut
aujourd'hui conduire qu'au morcellement d'un territoire, avec tout ce
que cela comporte en terme de sécurité pour les Israéliens qui
perdraient ainsi toute profondeur stratégique, en terme de viabilité
pour un Etat palestiniens réduit à régner sur des bantoustans épars.
C'est si vrai que la majorité des économistes est convaincue que la
porosité des frontières entre les deux Etats est une nécessité absolue,
Israël ayant besoin des Palestiniens en tant que trait d'union avec les
autres pays arabes, les Palestiniens ayant besoin d'Israël pour accéder
à la modernité économique.
Les solutions existent qui sont régulièrement
évoquées. Ainsi, Jérusalem pourrait acquérir une certaine autonomie sous
tutelle israélienne qui, liée à la libre circulation des personnes et au
partage de la ville en arrondissements, tantôt dirigés par un Arabe,
tantôt par un Israélien, réglerait rationnellement la question des deux
capitales. Il en serait de même de la constitution de zones franches
mixtes ou de la location au gouvernement palestinien des terres occupées
par les colons. Cette dernière idée reconstituerait le millet ottoman
qui correspond davantage à l'organisation traditionnelle de la société
du Moyen-Orient que le principe de l'Etat-nation.
....
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Le premier mort des émeutes Le retraité de
Stains, après trois jours de coma, est décédé hier, «pour une histoire de
poubelle».
Anne-Charlotte
De Langhe à Stains
le Figaro
[08 novembre 2005]
http://www.lefigaro.fr/societe/20051108.FIG0059.html
...
Ce soir-là, Jean-Jacques Le Chenadec
est déjà couché lorsque, vers 23 heures, son voisin et ami Jean-Pierre
Moreau lui demande de le suivre dehors pour «surveiller les
conteneurs» de la résidence, placés derrière l'immeuble. Membres
du conseil syndical, ils veillent depuis toujours à leur cadre de vie
quotidien. «Avec Jean-Jacques et les autres, on avait tout repris
en main, commente Jean-Pierre Moreau, 58 ans.
Comme ça commençait à devenir un peu «ghetto» ici, on
avait effacé les graffitis, transformé un terrain vague en coin
poubelles et même donné des consignes au concierge.»
Sur le parking, les deux hommes
discutent simplement lorsque s'approche une petite bande de jeunes.
L'un d'eux se détache alors du groupe et leur demande de quoi ils
parlent. «De nos voitures», répond calmement Jean-Pierre
Moreau, aussitôt étourdi par un coup de poing. Jean-Jacques Le
Chenadec est à son tour pris à partie, puis frappé en pleine figure.
Propulsée en arrière, la victime heurte un portail avant de
s'effondrer au sol. Evacué par le Samu, Jean-Jacques ne se réveillera
plus. Pour une amie du couple, il s'agit d'un malentendu :
«Ils parlaient mécanique, c'est tout. Le petit jeune,
lui, a cru qu'ils parlaient de leur crainte des incendies de
véhicules.»
...
Carrossier à la retraite né en
Bretagne, Jean-Jacques savait «être à l'écoute». Y compris
quand Nicole, sitôt la retraite venue, lui avait demandé de partir en
caravane dans les Vosges «pour ne plus voir tout ce qu'il y
avait autour de nous». Du côté de Raon-l'Étape, le couple
avait profité quatre mois durant d'une vue splendide sur la forêt.
«Quand il a vu que les violences commençaient, raconte Nicole,
mon mari m'a dit : si j'avais su, je
serais resté là-bas.»
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http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=56953&provenance=france&bloc=05
8.11.05
VU D'IRAN - Pays musulmans,
boycottez la France !
"Paris à feu et à sang", écrit
l'éditorialiste du Tehran Times. Pour ce journal très proche du régime
islamique, cette situation prouve que "le gouvernement français
maltraite ses citoyens noirs". "Les Français d'origine africaine
subissent des discriminations depuis des années. Une simple
comparaison entre le niveau de vie des Français blancs et noirs montre
que les Français blancs sont racistes et considèrent leurs concitoyens
noirs comme des esclaves", soutient l'éditorialiste Hassan Hanizadeh,
connu pour ses prises de position extrêmes. "La France se veut un
modèle de démocratie dans le monde, mais, dans le même temps, elle
tolère la discrimination envers sa population noire", critique-t-il.
L'éditorialiste, toujours très fidèle au régime, en profite pour
dénoncer "le gouvernement néocolonialiste de Jacques Chirac ainsi que
les Etats-Unis et les autres pays occidentaux, qui utilisent les mêmes
méthodes de discrimination à l'encontre des pays du tiers-monde".
Pour le Tehran Times, "comme la
plupart de ces pauvres Français noirs sont musulmans", il est du
devoir de "la république islamique d'Iran et des autres pays musulmans
d'observer leurs devoirs religieux et humanitaires pour former une
commission d'enquête sur les conditions de vie de ces musulmans. Si
le gouvernement français rejette la proposition des pays musulmans,
elle devra être boycottée par tous les Etats musulmans jusqu'à ce
qu'elle change son comportement envers les musulmans français." Et
l'éditorialiste de conclure que "la France est dans une situation
si critique que l'extension de ces démonstrations de violence pourrait
même mener à l'effondrement de la France et à sa division entre le
zones musulmane et chrétienne".
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Banlieues : le
rôle obscur des “multicuturels”
de la Pensée 68
www.libertepolitique.com.
25 nov.2005
Damien Theillier*
Si la pauvreté et l'exclusion
peuvent constituer un terreau favorable aux émeutes urbaines, elles
n'expliquent pas à elles seules la violence et la destruction des
casseurs. La révolte a sa part de spontanéité, mais elle a été vite
prise en main par des groupes militants organisés appelant à la haine
anti-française.
C'est tout le jeu tordu de certaines
associations anti-racistes, de certains rappeurs ou d'islamistes
djihadistes que d'attiser le feu depuis des années en parlant, comme
le saltimbanque Dieudonné, de "crimes de la France", d'”humiliation du
peuple noir", de "fracture coloniale". D'autres accusent de
provocation le ministre de l'Intérieur ou la police et justifient
ainsi le vandalisme et la délinquance. Sophisme de la cause et de
l'effet... on prend l'un pour l'autre.
Si on reprend le fil des événements
de Mai 68, on est frappé de voir les similitudes avec Novembre 05 dans
les discours des professionnels de l'agitation (anarchistes,
troskystes et maintenant islamistes). C'est le recyclage de la
lutte des classes : les victimes sont innocentes et la société est
coupable, elle opprime les pauvres et les exploite. Le mal ne vient
pas de l'intérieur de homme mais de l'extérieur : les institutions,
le pouvoir, le marché... C'est le mythe du bon sauvage (rousseauisme)
réactualisé au goût du jour : l'anti-racisme compassionnel.
Mai 68 et la déconstruction des
normes
Pour porter un regard philosophique
et non purement sociologique sur ces événements (le contexte social
n'explique pas tout), il faut d'abord revenir aux penseurs de Mai 68
et à leur travail de sape sur les institutions. C'est leur discours
qu'on retrouve aujourd'hui dans la propagande militante associative.

image de chez
www.libertepolitique.com
La révolution de Mai a été portée
par un courant philosophique français héritier de Nietzsche, de Marx
et de Freud. Dans ce courant, Sartre, Althusser, Foucault, Deleuze,
Derrida, Bourdieu, selon des démarches très diverses, avaient tous un
objectif commun : la déconstruction des normes et des pouvoirs,
accusés d'exclure, d'opprimer et de nier les différences
individuelles.
Cette philosophie des "sixties" a
été finement démontée par Luc Ferry et Alain Renaut dans la Pensée 68
(Folio-essai). Celle-ci s'articule autour de quatre grands principes :
1/ la fin de la philosophie : elle
appartient à un passé petit-bourgeois utopiste et humaniste. Elle doit
céder la place aux sciences sociales ;
2/ la pratique de la généalogie :
elle consiste à comprendre les discours, les normes ou les pouvoirs à
partir d'une origine sociale, psychologique ou politique déterminée ;
3/ la dissolution de l'idée de
vérité : toutes les catégories sont historiques et donc relatives à un
temps, à une époque, à un individu ;
4/ la fin de toute référence à
l'universel, accusé de particularisme masqué, d'ethnocentrisme
européen.
Cette "pensée 68" est profondément
anti-humaniste : en diabolisant les valeurs occidentales, elle
condamne l'universel et la raison et dissout l'idée de vérité. Trente
après, elle continue à produire ses effets pervers. Au-delà des
slogans romantiques, les conséquences culturelles de la révolution de
Mai sont bien visibles dans la société : démission des autorités
éducatives, explosion de la violence à l'école, désertion du
politique, repli sur les intérêts privés, individualisme hédoniste et
communautarisme.
Relire Tocqueville
La synthèse de cette dérive
idéologique a trouvé son expression à la page dans ce qu'on appelle le
multiculturalisme. On sait depuis Tocqueville que c'est la passion de
l'égalité qui mène les peuples démocratiques. Mais l'excès d'égalité
qui conteste toutes les formes de dépendances, conduit toujours à
terme, disait le philosophe normand, vers la dissolution des liens
communs qui unissent les hommes. C'est alors que “les hommes ne
sont plus liés que par des intérêts et non par des idées”. En refusant
toute inégalité, ils deviennent aujourd'hui “multiculturels”.
“Il est facile de voir, ajoutait
Tocqueville, qu'il n'y a pas de sociétés qui puisse prospérer sans
croyances semblables, ou plutôt il n'y en a point qui subsiste ainsi ;
car, sans idées communes, il n'y a pas d'action commune, et, sans
action commune, il existe encore des hommes, mais non un corps
social.”
Selon cette hypothèse, le
multiculturalisme ne résulte donc pas seulement de la pression externe
de l'immigration mais d'une véritable crise culturelle et morale
interne, fruit de l'individualisme et de la perte des valeurs
collectives. Qui saura en tenir compte ?
*Pour aller plus loin :
> Damien Theillier -
le blog
> Luc Ferry et Alain Renaut, La Pensée 68, Folio-essai, 1998.
> A paraître, à propos du
bicentenaire de la naissance de Tocqueville, “Tocqueville et le
malaise démocratique”, Liberté politique n° 31, 30 novembre 2005.
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