LES NÉO-CONSERVATEURS AMERICAINS...

Dossiers : Mondialisme  Le monde

Extraits :   Pour eux, l'état normal du monde est la guerre et non la paix, dans le cadre d'une lutte du bien (les Etats-Unis, unique superpuissance mondiale) contre le mal (d'abord les «États voyous», puis contre les États trop « tièdes » dans leurs alliances, comme la « Vieille Europe »).

en z relations .... l'homentranche... mondialisme ... messianisme sans messie ... gouvernement mondial ...tranche du haut ...  le 11 septembre 2001 .. Novus Ordo Seclorum

L'Amérique réelle réussira-t-elle sa reconquête ?   note à propos du livre l'Amérique assassinée .. pour ceux qui doutent d'un assassinat dont ils ne voient ni le tueur ni l'agonisant ... à lire pour comprendre les prochaines élections américaines... et en quoi elle nous concernent directement ... Philippe Vermont

dessin de Chard dans rivarol.com

Une main cachée dirige ... le système du mondialisme

 

LETTRE D'INFORMATIONS CONFIDENTIELLES D'EMMANUEL RATIER

Date : 28.02.06   N° 210

LES NÉO-CONSERVATEURS

En deux décennies, les « néo-conservateurs » américains (appelés aussi «faucons néo-sionistes »), pour la quasi-totalité issus de l'extrême gauche militante dans les années cinquante et soixante, ont conquis le pouvoir aux États-Unis. Dans F&D 169, nous avions dressé un portrait détaillé de leur principal inspirateur (ou celui auquel ils se réfèrent le plus), Leo Strauss, ainsi qu'une synthèse de sa pensée. Qu'il s'agisse de l'invasion de l'Irak, de la lutte contre le «terrorisme international », de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne ou du conflit israélo-palestinien, George W. Bush utilise leurs services, que ce soit les hommes eux-mêmes ou leurs idées. Alors qu'une intervention désordonnée contre l'Iran (voire la Syrie) est envisageable, voici une courte présentation, tant des principales personnalités et des fondations qui diffusent leurs travaux ou les financent. Pour eux, l'état normal du monde est la guerre et non la paix, dans le cadre d'une lutte du bien (les Etats-Unis, unique superpuissance mondiale) contre le mal (d'abord les «États voyous», puis contre les États trop « tièdes » dans leurs alliances, comme la « Vieille Europe »).

1) LA MISE EN PLACE DU RÉSEAU

La victoire de George W. Bush sur l'équipe Al Gore/Joseph Lieberman, en novembre 2000, laissait entrevoir un rééquilibrage de la diplomatie entre Israël et les Pays arabes (notamment sous l'influence de son père, George Bush, dont chacun s'accorde à estimer qu'il doit sa défaite pour sa réelection à sa faneuse sortie sur la puissance du lobby israélien le 12 septembre 1991, peu après la première guerre du Golfe. Le président dût alors présenter des excuses écrites, mais nombre des médias et des groupes d'influence s'opposèrent dès lors à lui). C'est ce que laissait présager le départ du puissant entourage sioniste qui entourait William Clinton (Madeleine Albright, ambassadrice à l'ONU, Feux Rohatyn, ambassadeur à Paris, etc.). Le programme électoral du nouveau président était quasi-isolationniste, ce dernier n'ayant aucune appétence pour la politique étrangère (il n'avait pratiquement visité aucun pays de monde, si ce n'est le Mexique, et s'était rendu une fois à Venise pour un mariage). La fermeture de nombreuses bases américaines dans le monde était programmée, ainsi qu'un relatif dédain envers le lobby militaro-industriel au profit de l'industrie et de l'énergie (en particulier vers les pétroliers texans). Durant la première année de sa présidence, il passa une très large majorité de jours en dehors de Washington, s'accordant de très longues plages de vacances dans son ranch au Texas. Tout change avec les événements du 11 septembre, toujours aussi opaques quant au déroulement et aux véritables commanditaires. Pour résumer, les sionistes libéraux (dans le sens américain du terne) sont remplacés par des sionistes néo-conservateurs.

En 2005, les néo-conservateurs sont toujours aussi présents, dans les coulisses de l'administration Bush malgré la multiplication (les scandales : Lewis Libby et Karl Rove sont poursuivis pour avoir révélé le nom d'un agent de la CIA, Valerie Plaine, afin de se venger de son mari, hostile à l'intervention américaine en Irak; le lobbyistc Jack Abramoff menace une bonne partie de la classe politique washingtonienne par l'ampleur des sommes versées et les services obtenus en retour, y compris du président des Etats-Unis, Tom Delay. chef de file de la majorité, acculé à la démission, etc.

Le mouvement néo-conservateur a été créé par Irving Kristol et Norman Podhoretz. Irving Kristol, né en 1920, juif non pratiquant, lance, en 1965, la revue Tire National lnterest et éditera par la suite l'influente revue Commentary. En 1985, il fonde The National lnterest, où l'on trouve Midge Decter, Henry Kissinger, Paul Wolfowitz, Daniel Pipes et Jeane Kirkpatrick. Kristol est une relation étroite de Max Singer, co-fondateur de l'Hudson Institute. Son fils, William Kristol, dirige le Projet pour un Nouveau centenaire américain et le Projet pour une nouvelle citoyenneté, avec pour revue, le Weeklv Standard, financé par Robert Murdoch. Norman Podhoretz, né le 16 janvier 1930, est responsable au Council on Foreign Relations, directeur de la revue Commentary, mensuel publié par l'American Jewish Committee. Il est co-fondateur du Committee on the Present Danger, auteur de The Present Danger (1980) et coordinateur, dans les années 80 du Committee for the Free World, avec Irving Kristol, Jeane Kirkpatrick. Son gendre, ....

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