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Présentation :...à la lecture de
l'éditorial de POLITIQUE MAGAZINE de ce mois de janvier 2006 nous
apprenons
que l'Unesco a adopté en 2005 une convention sous-titrée « Patrimoine
Commun, identités plurielles »... De mon point de vue, cela me paraît
l'événement le plus important de l'année 2005... d'autant qu'il me
semble pratiquement méconnu.
Combien cette
notion du « multiple et Un » ... loi fondamentale de la réaliyé... devrait être pris en compte par toute pensée
humaine ... Réalité caractérisante de l'ensemble des systèmes et sous
systèmes de l'infiniment petit à
l'infiniment grand... traversant les cultures, les nations,
l'éthique, la bioéthique, les
politiques, les sciences, les philosophies, les religions, ...les
identités... Les coques... Principe de base de homocoques ... et de
différentiation par rapport à ENUN et l'HOMENTRANCHE ...
triptyque
Extraits : Pour éviter la suprématie d'une
culture sur les autres, les membres de l'Unesco ont adopté le 21
octobre dernier (2005) une convention sur la diversité culturelle. Sous
titrée «Patrimoine commun, identités plurielles», elle
réaffirme le droit souverain des États de conserver, d'adopter et de
mettre en oeuvre les politiques et mesures culturelles qu'ils jugent
appropriées ....
en
z
relations
.... multiples et un .... harmonie ... mélodie ... symphonie
de la création ... co-créateurs ... ensembles-homocoques à
l'inverse de... universalisme... laïcisme... droits de l'hommisme
... droits des minorités...
communautarisme... mimétisme ... discrimination positive .....démocratie
des partis .. opinion majoritaire .. vérité révélée ..
fondamentalisme ... ensemble-HOMENTRANCHE et/ou ensemble-ENUN ...violence...
Voeux à la Nation française ....de
Benoît XVI .... des voeux concernant la laïcité, la
république, l'immigration, la famille ... la nation, l'Europe ... ...
appelant dans le respect des différences légitimes, une véritable
culture commune, porteuse des valeurs morales et spirituelles
fondamentales....celles homocoques en somme ....
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Diversité
culturelle ... quelle place pour la France
Auteur:
C. Soulard
Source: Politique
Magazine Janvier 2006
Date :
2.01.06
Ce n'est pas un cas extrême,
l'exemple en deviendrait presque d'une affligeante banalité. C'était
il y a un peu plus d'un an, en novembre 2004. Un long dimanche de
fiançailles, film du français JeanPierre Jeunet, financé en très
grande majorité par des capitaux français, tiré d'un scénario
français, avec des acteurs français (Audrey Tautou, André Dussollier,
Dominique Pinon...) a été déclaré étranger sinon apatride par le
tribunal administratif de Paris, parce que la société de production,
2003 Production, était contrôlée à 32% par Wamer France, filiale de
l'américain Time Warner. En conséquence, le tribunal a invalidé
l'agrément délivré par le Centre national de la cinématographie et
annulé les aides allouées.
Risque d'uniformisation
Cet épisode juridique reflète à bien
des égards la difficulté que la culture française connaît pour
s'imposer, y compris dans son propre pays ! A plus forte raison
comment parviendrait-elle à le faire hors de ses frontières ? Il est
vrai que la concurrence est rude en matière de diffusion culturelle en
général et cinématographique en particulier et que la tendance est
presque au monolithisme. D'après le rapport mondial de la culture 2000
de l'Unesco', les huit plus grands studios d'Hollywood se partagent
85% du marché mondial; les trois plus grosses entreprises
audiovisuelles sont localisées aux Etats-Unis (Time Warner, Viacom et
Walt Disney) ; neuf des dix écrivains les plus traduits dans le monde
sont des écrivains de langue anglaise ; enfin, en 2004, quatre
sociétés se partagent l'essentiel du marché mondial de l'édition de
disques. Le risque d'uniformisation serait-il un mythe ?

Rîsque de ghettoïsation
Pour éviter la suprématie d'une
culture sur les autres, les membres de l'Unesco ont adopté le 21
octobre dernier (2005) une convention sur la diversité culturelle. Sous
titrée «Patrimoine commun, identités plurielles», elle
réaffirme le droit souverain des États de conserver, d'adopter et de
mettre en oeuvre les politiques et mesures culturelles qu'ils jugent
appropriées. Elle reconnaît aussi la nature spécifique des biens et
services culturels : autrement dit, les oeuvres de l'art et de
l'esprit ne peuvent être considérées comme de simples marchandises. Ce
texte pourrait bien jeter les bases d'un futur droit international de
la culture...
Que penser de cette convention jugée
protectionniste par les Américains mais «satisfaisante» par la France
? «L'enjeu de la diversité culturelle, c'est l'enjeu de l'indépendance
d'expression : celle des artistes et des créateurs mais aussi celle
des peuples et des sociétés. L'indépendance politique n a pas tout son
sens si dans le monde d'aujourd'hui, une société, un peuple, ne peut,
par les oeuvres de l'art et de l'esprit qu'il suscite, exprimer ce qui
fait sa particularité comme ce qui l'attache au monde», a estimé le
ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres. La diversité
culturelle si elle renvoie directement à l'identité de chaque pays est
aussi un moyen de créer des richesses et de l'emploi. De ce point de
vue, la France bénéficie d'atouts considérables en matière littéraire,
architecturale, picturale, cinématographique... Elle comptait en 2003,
413 000 emplois strictement culturels pour un chiffre d'affaires
global de 56 milliards d'euros (dépenses des ménages et des touristes
confondues). Mais sur ces emplois, combien relèvent ils de
l'administratif, et combien de l'artistique?
La préservation du patrimoine
culturel est certes importante2. Mais les rédacteurs de la convention
ont-ils mesuré le risque de ghettoïsation qu'elle pourrait,
volontairement ou pas, générer ? Entre l'uniformisation et le
recroquevillement, il existe un équilibre à trouver que la convention
tente tant bien que mal de mettre en place. Reste qu'à ce jour, seul
le Canada a ratifié ce texte qu'il faudra ensuite faire vivre. Au
travail, M. le ministre de la Culture !
1- qui rassemble 191 Etats et qui a
fêté ses 60 ans en novembre 2005
2- Environ 6000 langues existent
dans le monde mais seulement 4 % des langues sont utilisés par 96 % de
la population mondiale. De surcroît, 50% de ces 6000 langues sont en
voie d'extinction ! Sur l'Internet, 90% des langues dans le monde ne
sont pas représentées. Dans le domaine de la cinématographie, 88 sur 191
pays n'ont jamais produit un seul film.
texte hébergé
en 01/06
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