SOURCE:
EAQ
l'EVANGILE
AU QUOTIDIEN
« Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. »
Jn 6, 68
....pour
s'y abonner....
dimanche 26 mai 2013
Saint(s) du jour :
St Philippe Néri, prêtre et fond. († 1595), Ste
Marie-Anne de Jésus de Parédès, vierge († 1645)
Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Syméon le Nouveau Théologien :
« Tout ce qui appartient au Père est à moi »
Livre des Proverbes 8,22-31.
Écoutez
ce que déclare la Sagesse : « Le Seigneur m’a faite pour lui au
commencement de son action, avant ses œuvres les plus anciennes.
Avant les siècles j'ai été fondée, dès le commencement, avant
l'apparition de la terre.
Quand les abîmes n'existaient pas encore, qu'il n'y avait pas encore
les sources jaillissantes, je fus enfantée.
Avant que les montagnes ne soient fixées, avant les collines, je fus
enfantée.
Alors que Dieu n'avait fait ni la terre, ni les champs, ni l'argile
primitive du monde,
lorsqu'il affermissait les cieux, j'étais là. Lorsqu'il traçait
l'horizon à la surface de l'abîme,
chargeait de puissance les nuages dans les hauteurs et maîtrisait les
sources de l'abîme,
lorsqu'il imposait à la mer ses limites, pour que les eaux n'en
franchissent pas les rivages, lorsqu'il établissait les fondements de
la terre,
j'étais à ses côtés comme un maître d'œuvre. J'y trouvais mes délices
jour après jour, jouant devant lui à tout instant,
jouant sur toute la terre, et trouvant mes délices avec les fils des
hommes.
Psaume 8,4-5.6-7.8-9.
A
voir ton ciel, ouvrage de tes doigts,
la lune et les étoiles que tu fixas,
qu'est-ce que l'homme pour que tu penses à lui,
le fils d'un homme, que tu en prennes souci ?
Tu l'as voulu un peu moindre qu'un dieu,
le couronnant de gloire et d'honneur ;
tu l'établis sur les œuvres de tes mains,
tu mets toute chose à ses pieds.
les troupeaux de bœufs et de brebis,
et même les bêtes sauvages,
les oiseaux du ciel et les poissons de la mer,
tout ce qui va son chemin dans les eaux.
Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 5,1-5.
Frères,
Dieu a fait de nous des justes par la foi ; nous sommes ainsi en paix
avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ,
qui nous a donné, par la foi, l'accès au monde de la grâce dans lequel
nous sommes établis ; et notre orgueil à nous, c'est d'espérer avoir
part à la gloire de Dieu.
Mais ce n'est pas tout : la détresse elle-même fait notre orgueil,
puisque la détresse, nous le savons, produit la persévérance ;
la persévérance produit la valeur éprouvée ; la valeur éprouvée
produit l'espérance ;
et l'espérance ne trompe pas, puisque l'amour de Dieu a été répandu
dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné.
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 16,12-15.
À l'heure où Jésus passait de ce monde à son Père, il
disait à ses disciples : « J'aurais encore beaucoup de choses à vous
dire, mais pour l'instant vous n'avez pas la force de les porter.
Quand il viendra, lui, l'Esprit de vérité, il vous guidera vers la
vérité tout entière. En effet, ce qu'il dira ne viendra pas de
lui-même : il redira tout ce qu'il aura entendu ; et ce qui va venir,
il vous le fera connaître.
Il me glorifiera, car il reprendra ce qui vient de moi pour vous le
faire connaître.
Tout ce qui appartient au Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai
dit : Il reprend ce qui vient de moi pour vous le faire connaître.
Extrait de la
Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), moine grec
Hymne 21 ; SC 174 (trad. SC p. 147 rev.)
« Tout ce qui appartient au Père est à moi »
Tu as brillé, tu as manifesté comme lumière de gloire
la lumière inaccessible de ton essence, Sauveur,
et tu as illuminé une âme plongée dans les ténèbres...
Éclairés par la lumière de l'Esprit,
les hommes regardent le Fils, ils voient le Père
et adorent la Trinité des Personnes, le Dieu unique...
Car le Seigneur [Christ] est l'Esprit (2Co 3,17),
Esprit aussi Dieu, le Père du Seigneur,
bien sûr un seul Esprit, car il n'est pas divisé.
Celui qui le possède, possède vraiment les trois
mais sans confusion...
Car le Père existe et comment sera-t-il le Fils ?
Car il est inengendré par essence.
Il y a le Fils et comment deviendra-t-il Esprit ?
L'Esprit est Esprit — et comment apparaîtra-t-il Père ?
Le Père est Père, parce qu'il engendre sans cesse...
Le Fils est Fils parce qu'il est sans cesse engendré
et il a été engendré avant tous les temps.
Il sort sans être coupé de sa racine.
Mais il est à la fois à part sans être séparé
et tout entier un avec le Père qui est Vivant,
et lui-même est Vie et donne la vie à tous (Jn 14,6; 10,28).
Tout ce qu'a le Père, le Fils aussi.
Tout ce qu'a le Fils, le Père l'a de même.
Je vois le Fils, je vois aussi le Père.
On voit le Père en tout semblable au Fils,
sauf que l'un engendre et que l'autre est sans cesse engendré...
Comment le Fils sort-il du Père ? Comme la parole sort de l'esprit.
Comment en est-il séparé ? Comme la voix l'est de la parole.
Comment prend-il corps ? Comme la parole que l'on écrit...
Comment donner un nom au Créateur de tout ?
Noms, actions, expressions,
tout est venu au monde sur l'ordre de Dieu
car il a donné leurs noms à ses œuvres
et à chaque réalité son appellation propre...
Mais son nom à lui, on ne l'a jamais connu
si ce n'est « Dieu inexprimable », comme dit l'Écriture (cf Gn 32,30).
S'il est donc inexprimable, s'il n'a pas de nom,
s'il est invisible, s'il est mystérieux,
s'il est inaccessible, seul au-delà de toute parole,
au-delà de la pensée non seulement humaine
mais aussi celle des anges,
« il s'est donné l'obscurité comme un refuge » (Ps 17,12).
Tout le reste ici-bas appartient aux ténèbres
mais lui seul, comme la lumière, est en dehors des ténèbres.
en
...proche inter-relations
.....
lire ces textes en pensant " H&F à
l'image de D..il(e) créa.." ...et remplacer dans les textes ci-dessus les "
Me" .." les fils de l'homme" ...l'es JE" par NOUS H&F ....
l'hcq
lit ces textes en pensant "à l'image de l'UNvisible ou l'UNcrée, H&F il NOUS créa.."
Dans Matthieu 19, le Seigneur Jésus nous révèle
quelle est la pensée de Dieu concernant le mariage, dès le début de la
création de l’homme et de la femme :
"Les pharisiens l’abordèrent, et dirent, pour
l’éprouver : est-il permis à un homme de répudier sa femme pour un
motif quelconque ? Il répondit : N’avez-vous pas lu que le créateur,
au commencement, fit l’homme et la femme et qu’il dit : C’est pourquoi
l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et
les deux deviendront une seule chair ? Ainsi ils ne sont plus deux,
mais ils sont une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que
Dieu a joint. Pourquoi donc, lui dirent-ils, Moïse a-t-il prescrit de
donner à la femme une lettre de divorce et de la répudier ? Il leur
répondit : C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a
permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas
ainsi" (Matthieu 19 : 3-8).
Il est clair que, dans la pensée de Dieu, un homme
s’attachera à une femme, et qu’ils seront unis par l’alliance du
mariage jusqu’à la fin de leur vie. Mais, après la chute, le péché et
la mort sont entrés dans le monde. La rébellion et la désobéissance
ont rendu l’homme incapable de respecter l’alliance du mariage. Le
péché, qui habite dans la chair de l’homme, l’a rendu incapable de
respecter la loi de Dieu.
C’est pour cette raison que le Seigneur, dans un
premier temps, a imposé à Son peuple une loi implacable. Dans
l’attente de Jésus-Christ, faute de pouvoir éliminer le péché, il
fallait éliminer le pécheur. La fornication et l’adultère étaient
punis de mort. Un jeune homme qui prenait de force une jeune vierge
était obligé, dès la première relation sexuelle, à la prendre pour
épouse, et il ne pouvait s’en séparer. Si une jeune fille n’était pas
vierge à son mariage, elle devait être lapidée, "pour avoir déshonoré
son père, et s’être prostituée dans sa maison."
Il était permis à un homme de répudier sa femme,
s’il lui découvrait "quelque chose de honteux," notamment son
infidélité. Dans ce cas, il ne pouvait la reprendre. L’homme pouvait
aussi prendre plusieurs femmes légales, et parfois des concubines.
Mais tout cela n’était qu’une perversion de la volonté parfaite de
Dieu, qui n’a permis la répudiation qu’en raison de la "dureté de leur
cœur." Cette dureté de cœur était causée par le péché et par la chair
de péché.
Même si, à cette époque, l’homme pouvait recevoir le
pardon de ses péchés et être déclaré juste par la foi, il ne pouvait
en aucun cas avoir une pleine victoire sur le péché et sur la chair.
Il ne pouvait pas marcher par l’esprit. Il ne pouvait donc pas
pleinement respecter l’alliance divine du mariage. Tandis que tout
redevient possible pour un Chrétien né de nouveau, rempli de l’Esprit
et marchant par l’Esprit !
« Tout ce qui appartient au
Père est à moi»
hcq :...vrai
pour les eunuques...les coqs saint ou les saintes ...
"Car il y a
des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère ; il y en a qui le
sont devenus par les hommes ; et il y en a qui se sont rendus tels
eux-mêmes, à cause du royaume des cieux. Que celui qui peut comprendre
comprenne" (verset 12).>>>le couple selon Dieu >>>
« Tout ce qui appartient au
Père est à toi-moi , à NOUS époux » ...
En se
mariant et en devenant "une seule chair", par la relation sexuelle,
ils mettent aussitôt en œuvre une loi divine qu’ils peuvent ignorer,
mais dont la réalité et les conséquences n’en existent pas moins.
Ainsi, sans le savoir, deux païens qui se marient s’unissent devant
Dieu, même s’ils "ne vont pas à l’église" ! Deux païens qui divorcent
et se remarient commettent un adultère, même s’ils ne le savent pas.
Pour le Seigneur, un crime reste un crime, même si le criminel n’a pas
conscience de commettre un crime ! Le crime ne lui sera peut-être pas
imputé de la même manière, s’il n’y a pas de loi, ou s’il ignore la
loi, mais cela reste quand même une violation de la loi divine. Les
Chrétiens de la Nouvelle Alliance ne peuvent ignorer la loi divine !
D’ailleurs,
les disciples de Jésus ont très bien compris le caractère universel,
sacré et absolu de l’alliance du mariage, puisqu’ils disent à Jésus :
"Si telle est la condition de l’homme à l’égard de la femme, il n’est
pas avantageux de se marier" (verset 10). Ils parlent bien de tout
homme et de toute femme.
Cela ne
signifie certes pas qu’ils pouvaient donc éviter de se marier et
s’engager dans le concubinage, ou "se mettre en ménage" sans se marier
! Cela reste une abomination pour le Seigneur, car la relation
sexuelle est exclusivement réservée au mariage. Un concubinage qui
dure entre un homme et une femme qui se sont choisis, qui se sont mis
en ménage et qui ont eu des enfants, doit être considéré comme un
mariage de fait, qui ne dit pas son nom, mais qui devrait être
légalisé.
Jésus leur
répond, au verset 11, par une phrase étrange : "Tous ne comprennent
pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné."
Tous ne
comprennent pas la volonté de Dieu, qui est bonne, agréable et
parfaite, mais seulement "ceux à qui cela est donné."
Cela ne
signifie pas que certains sont bénéficiaires de révélations que
d’autres ne recevront pas ! Car Dieu ne fait pas acception de
personnes. Mais cela signifie simplement que Dieu donne ces
révélations à ceux qui les Lui demandent. Il y a beaucoup d’appelés,
mais peu d’élus. Pourtant, Dieu veut sauver tous les hommes ! Il
appelle tous les hommes, mais seuls ceux qui répondent à Son appel
feront partie des élus !
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