"Je me sens solidaire de tous les déshérités de France et d'Europe,
ceux qui sont au chômage ou ceux qui sont délocalisés".
Précisant "qu'il n'était pas contre l'Europe, mais une véritable
Constitution est un texte précis, court, qui définit les axes que l'on
choisit pour les rapports entre le pays et l'Europe. Dans tout le fatras
qu'on nous présente, je ne vois pas d'axe précis (...) Il y a de bonnes
idées par-ci ou par-là, mais ce n'est pas une véritable constitution".
Et d'ajouter ce mardi ;
"La France et les Français vivent actuellement la mort programmée de
notre Patrie et l'effacement de notre identité. Certains, dont je suis,
osent clamer le danger de la disparition qui guette la France car il
semble exister une volonté d'éradiquer nos racines et de mettre fin à
notre histoire", explique le comte de Paris, aîné des Orléans. "C'est
pourquoi, soutenant les plus faibles, les plus démunis, je voterai non à
la Constitution", ajoute-t-il. "Si je vote non au référendum sur la
Constitution, c'est avant tout parce que j'ai confiance dans le bon sens
des Français pour construire solidairement une autre Europe que celle
qu'on nous impose", précise le comte de Paris. "L'Europe du capital
ultra-libéral dont on ne sait plus qui détient quoi et qui décide quoi,
doit mourir ce 29 mai".
L'héritier au trône de France s'est également déjà exprimé contre
l'entrée de la Turquie dans la communauté Européenne, et notamment au
cours d'un discours, prononcé lors d'une conférence-débat organisée le 16
octobre 2004 au Rotary Club de Dunkerque, dont voici un extrait...
"La Turquie, puissance islamique, n'aura jamais un régime démocratique
tel que nous pouvons le pratiquer, car pour tout musulman la religion et
la politique sont étroitement imbriquées. Regardez l'Algérie quarante ans
après son indépendance... Par ailleurs, tout bon musulman se doit de
"posséder" quatre femmes. Le taux de croissance de la population est donc
exponentiel tandis que nos démocraties monogames s'essoufflent sur ce
rapport...
Mathématiquement, dans vingt-cinq ans, c'est pour ainsi dire demain, la
Turquie en Europe, sera le pays le plus peuplé. Elle détiendra les leviers
de commande des politiques, puisqu'elle sera considérée comme une
démocratie et elle commandera à la plus forte armée. Et vous, mesdames,
dans vingt-cinq ans, vous devrez porter le voile dans la rue.
C'est pourquoi je pense qu'il serait nécessaire d'envisager d'ores et
déjà, de préparer des accords préférentiels, à durée limitée, mais
reconductibles, avec les Turcs de même qu'avec les pays d'Afrique du Nord,
sans chercher à les intégrer dans notre continent."
Resno
Source : occidentalis.com