instrumentalisation de l'islam .....

Communication  Islam   le Pouvoir, la puissance

Présentation : ...fiche de lecture  de l'ouvrage ..Islamisme et Etats-Unis : une alliance contre l’Europe, Alexandre Del Valle ... qu'il me parait intéressante de relire,  8 ans après sa publication ... mais en considérant que les sociétés d'ensemble-HOMENTRANCHE ne peuvent être désignées par un seul terme. Ainsi parlant des États-Unis il faudrait spécifier si l'on parle de la tranche d'en haut ...qui est mondialiste et apatride ou des États-Unis nation.

Que ce soit l'HOMENTRANCHE des États-Unis où l'HOMENTRANCHE d'Europe ...l'un comme l'autre instrumentalise l'islam contre l'autre  ... l'islam--idéologie-religion se développant au détriment des ensembles-homocoques de l'un et de l'autre ...mais au bénéfice des intérêts immédiats de la tranche mondialiste d'en haut  ...

Extraits :  Islamisme/Etats-Unis : des ennemis si intimes…  les Etats-Unis, première puissance mondiale, prétendent, jouant les apprentis sorciers, instrumentaliser l’islam, et la vielle Europe déclinante, qui semble sortie de l’histoire par ses abandons de souveraineté, risque de leur être inféodée, et de devenir pour les terres d’islam le « continent complémentaire », ....

Les Etats Unis s’aperçevront-ils que l’instrumentalisation de l’islam n'est pas sans péril pour eux-mêmes, particulièrement par la violence anti-occidentale des talibans qu’ils ont pourtant choyés ?

Enfin, le masochisme ouest-européen n’est pas sans remède et il n’est pas dit que la vieille Europe renonce à jamais à la maîtrise de son propre destin. L’imprévisible, c’est-à-dire la liberté humaine, capable de relever les défis les plus audacieux.

« La façon dont le public a été systématiquement pilonné par les médias presque unanimes sur les événements de Yougoslavie, écrit Vladimir Volkoff, fournit un bon exemple de l’imprudence de la désinformation contemporaine, auprès de laquelle la désinformation soviétique était un modèle de subtilité ».

Manipulation(s)  Les manifestations pour protester contre les caricatures de Mahomet se sont encore étendues au Moyen-Orient et en Afrique lundi, expression du courroux des foules musulmanes qui pour une fois ne vise pas directement les Etats-Unis, Georges W. Bush n’ayant pas manqué de sauter sur l’occasion pour déclarer qu’il jugeait ces dessins représentant le prophète « pas acceptables »

Alain de Benoist et les carricatures ....La réponse qui vient à l’esprit est : la victoire du Hamas aux élections palestiniennes. Toute une campagne internationale s’est en effet engagée aussitôt après ce scrutin pour obtenir de l’Union européenne qu’elle cesse de financer l’Autorité palestinienne. Ameuter l’opinion des pays arabes contre l’Europe au moyen des caricatures danoises, et plus précisément faire apparaître à la télévision des masses de manifestants palestiniens dénonçant le « blasphème » avec violence, n’était-il pas de nature à susciter dans l’opinion l’idée qu’il serait bien naturel de cesser de « financer ces gens-là » ? On peut se poser la question.

Alain Soral ...je constate que partout où les islamistes se sont installés : en Afghanistan, en ex-Yougoslavie, en Irak… ils y ont été grandement aidés par les impérialistes américains ! En d’autres termes, pour opposer l’islamisme et l’impérialisme américain, comme le fait un Dantec, quand les deux phénomènes sont systématiquement concomitants, il faut être particulièrement malhonnête ou bas du front !

Autres Résonances .....  Conclusion : l'Iran pays des Mollahs va dire puisque le monde musulman est agresse par la pensee pccidentale perverse (et o sacrilege par le biais de son Prophete) nous avons le droit a la bombe pour nous defendre contre les ennemis de l'islam (=nous) ...."l'Europe chrétienne bouc émissaire" pouvant parer la division entre Chiites et Sunnites ????

 

en z relations .... constitution européenne .... mondialisme ... l'HOMENTRANCHE, ... .mondialiste instrumentalisant l'islam ... choc des civilisations ... immigration ....

 

 

Intolérance « Progrès de la liberté ou marche arrière de la civilisation »?   

Islam : ne rien abandonner à la politique de l'apaisement .

La persécution antichrétienne ...rapport 2005

Le 17 octobre 2005, le journal égyptien Al Fager a publié les caricatures danoises de Mahomet sans susciter la moindre réaction du peuple égyptien et du monde musulman…

 

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Auteur:   Islamisme et Etats-Unis : une alliance contre l’Europe,

Alexandre Del Valle, L’age d’homme, 1997.

Source:    http://www.polemia.com/contenu.php?cat_id=43&iddoc=173

Date :         Le 20 Janvier 2003

 

Islamisme/Etats-Unis : des ennemis si intimes…

Les pays d’islam, par leur explosion démographique, par leur vocation supra-nationale à conquérir le monde – partagé pour eux entre le dar-el-islam : terre d’islam, et le dar el harb : terre à conquérir à l’islam – par le carcan coranique favorable à la stagnation intellectuelle et économique, semblent justifier la sombre prédiction de Samuel Huntington, selon lequel, au XXIe siècle, succéderaient, aux guerres idéologiques, les chocs de civilisation.

Que les Etats-Unis, première puissance mondiale, prétendent, jouant les apprentis sorciers, instrumentaliser l’islam, et la vielle Europe déclinante, qui semble sortie de l’histoire par ses abandons de souveraineté, risque de leur être inféodée, et de devenir pour les terres d’islam le « continent complémentaire », selon l’expression du Général Gallois.

C’est ce drame qui se joue sous nos yeux qu’a étudié, dans un livre dense et foisonnant, Alexandre Del Valle.

« La façon dont le public a été systématiquement pilonné par les médias presque unanimes sur les événements de Yougoslavie, écrit Vladimir Volkoff, fournit un bon exemple de l’imprudence de la désinformation contemporaine, auprès de laquelle la désinformation soviétique était un modèle de subtilité ».

Tous ceux qui n’ont été anesthésiés, naguère ni par la propagande anti-irakienne ni, aujourd’hui, par la propagande anti-serbe, et qui s’interrogent sur la cohérence de la politique étrangère des Etats Unis, écrasant tour à tour, à coup de bombes et d’embargos, un pays souverain majoritairement sunnite, et un pays majoritairement slave-othodoxe, seront passionnés par le livre d’Alexandre Del Valle, Islamisme et Etats Unis : une alliance contre l’Europe, que les éditeurs de l’Age d’Homme, après celui du Général Gallois, Le soleil d’Allah aveugle l’Occident, s’honorent de publier.

George Bush apôtre du Nouvel Ordre Mondial, avait affirmé qu’ « il n’existait pas de substitut au leadership américain ». L’Amérique se veut unique superpuissance mondiale, puissance prosélyte, militairement et politiquement présente dans la vielle Europe, ce qui suppose un ennemi. Le communisme soviétique l’avait été, et son implosion ne doit pas grand chose à l’Amérique, ni à l’Europe. Lucide, Alexandre Del Valle remarque : « Ennemi réel, le communisme n’en était pas moins fort utile pour Washington, qui empêcha le général Patton d’en finir avec la menace soviétique. Le « péril rouge », devait en effet rester bien vivant, afin de servir « d’épouventail-ennemi » justifiant l’hégémonie protectrice américaine dans le monde ».

L’alliance objective avec l’islamisme

À l’heure où les chocs de civilisation ont remplacé la guerre froide, l’islamisme est pour les Etats Unis le nouvel ennemi utile, « allié » à eux, en quelque sorte, contre l’Europe. Pragmatiques et opportunistes, ils ont vu dans le mouvement islamique une « lame de fond », et ont choisi de jouer la carte musulmane pour mieux contrôler les artères de l’or noir. Cet allié dangereux qu’est l’islamisme, ils l’avaient pressenti bien avant l’implosion du communisme. Depuis la fin des années 1970, les Etats Unis ont soutenu les extrémistes islamistes, des frères musulmans syriens aux islamistes bosniaques et albanais, des talibans à la gamaa islamyya égyptienne, et ont choyé les Wahhabites, a la tête de la monarchie pro-américaine d’Arabie Saoudite qui finance la quasi-totalité des réseaux islamistes dans le monde. Ils ont joué les apprentis sorciers, et les mouvements fondamentalistes qu’ils croyaient manipuler se sont parfois retournés contre le « grand Satan » comme le 11 septembre 2001 à New York.

En revanche, les Etats Unis ont abandonné ou écrasé les pays musulmans susceptibles d’acquérir une puissance politique et une relative autonomie. L’exemple de Carter abandonnant le Chah, alors que l’Iran était en train de devenir maître de son pétrole et pouvait se vanter du haut niveau de ses universités, pour favoriser l’obscurantisme de Khomeyni, l’exemple de Bush, Clinton puis Bush fils, écrasant l’Irak sous les orwelliennes « frappes chirurgicales », alors que l’invasion du Koweït avait été encouragée par la CIA, sont significatifs. « L’Irak, affirme Alexandre Del Valle, est l’exact antithèse politique de la stratégie confessionnelle pro-islamique des Etats Unis. »

Car le monde musulman doit rester pour l’Amérique un monde riche en pétrole, exploitable à volonté, mais pauvre en matière grise et maintenue dans une totale situation de dépendance technologique ; un marché d’un milliard de consommateurs incapables d’autonomie politico-militaire et économique. Le carcan coranique est favorable à l’indigence intellectuelle comme en témoigne la fatwa promulguée voici quatre ans par la suprême autorité religieuse d’Arabie saoudite : « La terre est plate ; celui qui déclare qu’elle est sphérique est un athée méritant punition. »

Mais le nationalisme irakien était une tentative d’aggiornamento de l’islam. Comme le Chah d’Iran se référait à la dynastie des Achéménides, Saddam Hussein se montrait fier du passé préislamique babylonien et chaldéen de l’Irak. Se réconcilier avec leur identité antique est aussi, pour les musulmans, retrouver une civilisation méditerranéenne commune et des passerelles entre les civilisations européenne et orientale. C’est pourquoi les islamistes veulent supprimer toute trace d’identité préislamique et, en Egypte par exemple, considèrent la visite des vestiges pharaoniques comme un acte d’impiété, ce qui est sans doute une des clés du terrorisme non éradiqué dirigé contre les touristes.

Le grand échiquier

Dans son livre « Le grand échiquier, l’Amérique et le reste du monde », publié en 1997, Brzezinski, ancien conseiller de Carter, et très écouté dans l’Amérique de Clinton, révélait avec une franchise cynique les raisons profondes de la stratégie islamique des Etats Unis. Selon lui, l’enjeu principal pour les Etats Unis est l’Eurasie, vaste ensemble qui va de l’Europe de l’Ouest à la Chine via l’Asie centrale : « Du point de vue américain, la Russie paraît vouée à devenir le problème… Les Etats Unis manifestent de plus en plus d’intérêts pour le développement des ressources de la région et cherchent à empêcher la Russie d’avoir la suprématie. » La politique américaine doit donc, viser à la fois l’affaiblissement de la Russie et l’absence d’autonomie militaire de l’Europe. D’où l’élargissement de l’OTAN aux pays d’Europe centrale et orientale, afin de pérenniser la présence américaine, alors que la formule de défense européenne capable de contrer l’hégémonie américaine sur le vieux continent passerait par « un axe anti-hégémonique Paris-Berlin-Moscou. » Les Etats Unis s’emploi donc à le casser en jouant systématiquement Berlin et Sarajevo contre Paris et Moscou. Ainsi s’explique la politique américaine en ex-Yougoslavie, qui prolonge à la fois la stratégie de Tito visant à affaiblir les Serbes, et celle de l’Allemagne : « Grande victoire diplomatique pour l’Allemagne », déclarait l’ancien chancelier Kohl, à propos de la dislocation de la Yougoslavie.

Politique accompagnée d’une bataille médiatique qui diabolise et angélise, où les champions des droits de l’homme à géométrie variable, chérissant des bourreaux privilégiés et ignorant les victimes inintéressantes, branchent et débranchent à volonté les prises de consciences universelles et homologuent les épurations ethniques.

Le Général Gallois explique l’acharnement à punir Belgrade et à favoriser l’irrédentisme islamique en ex-Yougoslavie par le désir de diviser le monde orthodoxe et l’Europe de l’Ouest au moyen d’abcès de fixation islamiques. « Les Serbes, comme les Irakiens, ajoute Alexandre Del Valle, paient le prix de l’extension de l’OTAN et de la politique étrangère américaine de l’après-guerre froide. »

Les nouvelles enclaves musulmanes, « Israël islamique » au cœur de l’Europe, justifient la domination militaire et politique des Etats Unis, qui se font ainsi, en outre, pardonner leur présence en Arabie et leur soutien à l’Etat d’Israël, et leur permettent de tester la dilution identitaire de l’Europe, qui apparaît désormais, par ses abandons de souveraineté, comme sortie de l’histoire. Ces communautés musulmanes d’Europe, dont les premiers pourvoyeurs d’armes ont été, pour la Bosnie l’Iran et pour le Kosovo la Turquie, constituent l’embryon d’une future société européenne islamisée, modèles pour les communautés immigrées d’Europe de l’Ouest, que « le levier légitimateur de l’anti-racisme » interdit de maîtriser. Compte tenu de son implosion démographique, l’Europe de l’Ouest apparaît, selon le général Gallois, comme le « continent complémentaire », et la Bosnie comme « l’antichambre de l’eldorado ».

De l’alliance objective à l’alliance subjective

Le général Gallois et Alexandre Del Valle, lorsqu’ils fondent leur analyse de l’alliance objective de l’islamisme et des Etats Unis sur un foisonnement de faits et de déclarations des maîtres penseurs américains, emportent l’adhésion du lecteur. Mais la part à la fois la plus discutable et la plus originale d’Alexandre Del Valle est son étude de leur alliance subjective.

Entre d’une part, le puritanisme américain, le fondamentalisme des droits de l’homme, le désir d’édifier « le village mondial » anglophone sur les ruines des cultures et des souverainetés nationales, et d’autre part la oumma islamique, conquérante, édifiée sur l’éradication des cultures plurimillénaires qui l’ont précédée, il y a connivences et affinités, même si elles sont inconscientes.

Islam et puritanisme protestant sont issue l’un et l’autre de sectes judéo-chrétiennes hétérodoxes et choisissent entre « l’étroitesse ritualise » et la « transgression jouissive des interdits », quand ils ne les conjuguent pas. Tous deux prétendent conquérir le monde au nom d’une « idéologie ultra monothéiste » et du « Verbe divin non pas incarné mais calligraphié » ; tous deux s’affirment contre l’Europe. Bill Clinton, le 15 Mars 1995, a donné tout son poids à cette alliance subjective : « Les valeurs traditionnelles de l’islam sont en harmonie avec les idéaux des meilleurs de l’Occident. » Et les attentats du 11 Septembre 2001 ne démentent pas cette idée, Georges W. Bush ayant bien pris soin de prévenir de l’amalgame entre terrorisme, Islam et islamisme.

À cela s’ajoute, en Amérique, la conscience d’être le nouveau monde révolté contre ses propres racines, le désir de déraciner la veille Europe sur le modèle du déracinement américain. L’ambassadeur Richard Holbrook affirmait : « Nous sommes une puissance européenne. L’histoire de ce siècle démontre que lorsque nous nous désengageons, l’Europe verse dans une instabilité qui nous oblige à retourner. » L’Amérique deviendrait alors l’Europe puissante, à laquelle la veille Europe déclinante serait inféodée.

On peut dire avec Péroncel-Hugoz, auteur de la postface, qu’on fait avec ce livre dense et foisonnant, « une véritable cure d’anti-conformisme, de novation, grâce au regard cru mais non cruel » de son auteur, dont la thèse donne la clé de bien des évènements qui déchirent le monde. Elle reste ouverte cependant. Malgré les conférences interislamiques de Tirana, de Khartoum, de Téhéran, qui voulaient faire croire à un embryon d’internationale islamiste, le « bloc » musulman n’est pas uni. Les Etats Unis s’aperçevront-ils que l’instrumentalisation de l’islam n'est pas sans péril pour eux-mêmes, particulièrement par la violence anti-occidentale des talibans qu’ils ont pourtant choyés ?

Enfin, le masochisme ouest-européen n’est pas sans remède et il n’est pas dit que la vieille Europe renonce à jamais à la maîtrise de son propre destin. L’imprévisible, c’est-à-dire la liberté humaine, capable de relever les défis les plus audacieux.

 

Islamisme et Etats-Unis : une alliance contre l’Europe, Alexandre Del Valle, L’age d’homme, 1997.

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texte hébergé en  07/05

 

 

 

http://www.frontnational.com/quotidien_detail.php?id_qp=560

le 7.02.06

Manipulation(s)

Les manifestations pour protester contre les caricatures de Mahomet se sont encore étendues au Moyen-Orient et en Afrique lundi, expression du courroux des foules musulmanes qui pour une fois ne vise pas directement les Etats-Unis, Georges W. Bush n’ayant pas manqué de sauter sur l’occasion pour déclarer qu’il jugeait ces dessins représentant le prophète « pas acceptables ». Dans Le Figaro en date du mardi 7 février, le grand reporter Renaud Girard a jugé « très troublantes » « les réactions disproportionnées du monde musulman à des dessins publiés dans un journal dont personne n’avait jusque-là entendu parler. Il est évident que les foules musulmanes furieuses de Beyrouth ou de Téhéran ont été en partie manipulées : au Liban par les partis pro-syriens qui veulent qu’on enterre l’enquête internationale sur l’assassinat de Rafic Hariri, en Iran par un régime qui est accusé (non sans preuve) par l’occident de violer le traité de non-prolifération nucléaire » écrit M Girard. Régime iranien contre lequel le secrétaire américain Donald Rumsfeld a clairement réitéré ces derniers jours la menace d’une intervention militaire des Etats-Unis. Manipulations qui ne sont sûrement pas à sens unique, le site Altermedia relayant notamment les nombreuses interrogations sur la formidable médiatisation des caricatures en question, alors que le quotidien danois Jyllands-Posten, qui les avait publiées le premier, avait officiellement présenté ses excuses aux mahométans le 30 janvier. Caricatures reprises en effet « opportunément », au nom de la « liberté d’expression », dans de nombreux titres de la presse européenne bien-pensante, coïncidant étrangement avec la victoire du Hamas aux élections. Autorité palestinienne, faut-il le rappeler, financée largement par l’Union européenne, ce qui n’est pas du goût de tout le monde…

Points de vue, images d’un monde…

Vendredi dernier, le droitier de service du Figaro, Ivan Roufiol, écrivait dans son fameux « Bloc-notes » que « la victoire du Hamas a le mérite d’ouvrir les yeux des européens sur la réalité du totalitarisme islamiste et son obsession de détruire Israël. Un front commun des démocraties se dessine enfin contre le nazislamisme palestinien et iranien. C’est la seule bonne nouvelle, dans cette région désespérante pour la paix » affirmait-il. Jean-Marie Le Pen, que nous interrogions dernièrement sur cette « région désespérante pour la paix », petite parenthèse, nous confiait pour sa part sa conviction selon laquelle les concessions faites aux Palestiniens par le Premier ministre Ariel Sharon avant ses graves problèmes de santé, notamment le démantèlement de certaines colonies juives, n’avaient été faites « que dans le but d’aller plus loin ». « Cette lutte désespérée entre ces deux peuples bibliques, les Philistins et les Juifs, relève d’un phénomène quasi ésotérique, qui échappe à la rationalité. Cette quête israélienne, prométhéenne (d’un Etat), se heurte au phénomène principal de l’explosion démographique du monde musulman » notait-il encore. Dans le quotidien de suisse romande Le Temps – article repris sur Vox.nr, Jean-Michel Vernochet se fend d’une analyse sur cette victoire du Hamas que M. Roufiol n’a pas relayée à ses lecteurs : « Comme annoncé de toute part, le refus de négocier avec l’organisation terroriste constituera un argument absolu et un prétexte idéal pour ajourner ou retarder les discussions sur la mise en œuvre de la Feuille de route. (…) In fine, si de guerre lasse le Hamas finissait par renoncer à la lutte armée, nul ne peut dire s’il deviendrait pour autant un interlocuteur valable. La carotte de son éventuelle admission à la table des négociations est déjà présentée dans les déclarations semi-officielle à Washington et à Jérusalem, lesquelles ne contredisent qu’apparemment les discours intransigeants (à l’encontre du Hamas) qui prédominent aujourd’hui. Un Hamas aux dents limées et désarmé est au bout du compte ce que visent les alliés. Vu sous cet angle et dans tous les cas de figure, le séisme des élections palestiniennes est donc plus ou moins condamné, sur le court terme, à faire long feu. Le Hamas électoralement vainqueur n’est non seulement pas un échec pour Washington mais une véritable aubaine, en partie programmée, qui laisse maintenant les mains libres au couple israélo-américain pour avancer ses pions dans la normalisation de l’espace proche-oriental ».

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Alain de Benoist et les carricatures

http://qc.novopress.info/?p=1972#more-1972     le 6 février 2006

Les violentes réactions enregistrées dans le monde musulman depuis la publication, d’abord dans un journal danois, puis dans différents journaux occidentaux, de caricatures du prophète Mahomet étaient sans doute prévisibles quand on connaît la susceptibilité extrême des musulmans vis-à-vis de toute représentation figurée du Prophète, à plus forte raison lorsqu’à celle-ci s’ajoute la satire ou la moquerie. Ces réactions, qui n’ont cessé de prendre de l’ampleur ces derniers jours (manifestations de rue, incendie du consulat danois de Beyrouth, campagnes de boycottage des produits danois, etc.), peuvent néanmoins nourrir diverses réflexions.

La première question qu’on peut se poser est la raison pour laquelle toute cette affaire a éclaté aussi tard. Les dessins incriminés sont parus en effet dans le Jyllands-Posten – l’un des principaux quotidiens danois – le 30 septembre dernier, soit il y a déjà presque cinq mois. La série était intitulée « Les 12 visages de Mahomet ». Le journal précisait alors qu’il avait pris cette initiative pour commenter à sa façon l’« autocensure » de plusieurs dessinateurs et illustrateurs danois qui s’étaient refusés à illustrer un livre de l’écrivain Kaare Bluitgen consacré au fondateur de l’islam, Koranen og profeten Muhammeds liv (« Le Coran et la vie du prophète Mahomet »).

A l’époque, l’affaire ne provoqua guère que des remous locaux, en l’occurrence une protestation des ambassadeurs musulmans en poste à Copenhague. Ce n’est qu’à la fin du mois de janvier que l’affaire a rebondi, ce qui a amené les dirigeants du Jylland-Posten à présenter le 30 janvier leurs « excuses » aux musulmans offensés.

Que s’est-il donc passé entre-temps ? La réponse qui vient à l’esprit est : la victoire du Hamas aux élections palestiniennes. Toute une campagne internationale s’est en effet engagée aussitôt après ce scrutin pour obtenir de l’Union européenne qu’elle cesse de financer l’Autorité palestinienne. Ameuter l’opinion des pays arabes contre l’Europe au moyen des caricatures danoises, et plus précisément faire apparaître à la télévision des masses de manifestants palestiniens dénonçant le « blasphème » avec violence, n’était-il pas de nature à susciter dans l’opinion l’idée qu’il serait bien naturel de cesser de « financer ces gens-là » ? On peut se poser la question.

Face aux protestations islamiques, la plupart des pays européens ont tenu à faire l’éloge de la « liberté d’expression » (mais on notera que les caricatures n’ont été reproduites ni en Israël ni aux Etats-Unis, et que les Américains, tout comme les Anglais, ont jugé peu convenable cette publication). Ce qui pose une autre série de problèmes.

La liberté d’expression est certes une belle chose. Toute liberté implique cependant une responsabilité. « Effrayante est une liberté que ne guide pas un devoir », disait l’écrivain André Gide. Il va de soi néanmoins que la liberté d’expression ne se partage pas, et il est également bien connu que le droit à liberté d’expression n’a jamais été fait pour bénéficier avant tout aux opinions convenables et consensuelles, mais au contraire à celles qui sont les plus dérangeantes ou les plus choquantes. En d’autres termes, si l’on admet le « droit au blasphème », alors on doit aussi admettre que ce droit ne se partage pas.

Or, en Europe, la liberté d’expression n’a jamais été totale. Encore aujourd’hui, certaines propos ou opinions sont, à tort ou à raison, proscrits par la loi et leurs auteurs peuvent être déférés devant les tribunaux. L’Allemagne possède elle-même un « index ». Les mêmes qui trouvent tout-à-fait normal que des caricatures antimusulmanes paraissent dans un « pays libre » accepteraient-ils de la même façon la publication de caricatures antijuives ? Ceux qui rient de voir représenté Mohamet dans des postures équivoques ou grotesques admettraient-ils avec la même facilité la diffusion mondiale d’images pornographiques d’Anne Frank ? Diraient-ils qu’il ne s’agit après tout que de caricatures, en laissant entendre que ceux qui s’en offusquent sont exagérément « susceptibles » ? On sait bien que non. Il y a dans les pays européens des lois qui sanctionnent l’antisémitisme, mais il n’y en a aucune qui sanctionne l’islamophobie. Pour nombre de musulmans, il y a là deux poids et deux mesures.

Enfin, si le blasphème apparaît si peu important aux yeux des Occidentaux, n’est-ce pas d’abord parce qu’ils ont eux-mêmes perdu le sens du sacré ? Qu’ils ne croient eux-mêmes bien souvent plus à rien ? Il n’y a pas si longtemps, le blasphème était encore lourdement sanctionné dans bien des pays d’Europe. Dans le passé, les Européens considéraient eux aussi que certaines choses étaient insupportables et que certains propos ne pouvaient pas être tenus. Aujourd’hui, ils parlent de « fanatisme » pour stigmatiser des attitudes qui, dans le passé, furent aussi les leurs. Le sociologue Zygmunt Bauman soulignait récemment « la rapidité avec laquelle la volonté de sacrifier sa vie pour une cause s’est vue condamnée et classée comme symptôme de fanatisme religieux, retard culturel ou barbarie, par des pays qui, de nombreux siècles durant, présentèrent le martyre-pour-une-cause comme étant preuve de sainteté ». La liberté d’expression peut être aussi le masque de l’indifférence.

La liberté d’expression, les pays occidentaux l’ont conquise de haute lutte (le plus souvent contre l’Eglise) au terme d’un combat qui a pris des siècles. Ils n’y sont parvenus qu’une fois leur société totalement « désenchantée » (Max Weber). Pour en arriver à ce stade, les musulmans ont encore du chemin à faire. La conclusion qui s’impose est qu’il y a là comme un décalage, non pas tant dans l’espace que dans le temps : les différents peuples du monde ne vivent pas aujourd’hui à la même heure de l’histoire.

Alain de Benoist
Paris, le 6 février 2006

 

 

 

Alain Soral répond aux questions de Vox Galliae
Vox Galliae (voxgalliae.blogspot.com) 15.05.06

L’écrivain polémique Alain Soral a accepté de répondre à nos questions à l’occasion de la sortie de son dernier roman Chute ! : Eloge de la disgrâce . Après avoir connu un grand succès à la sortie des deux abécédaires Jusqu’où va-t-on descendre? et Socrate à St-Tropez, Alain Soral a subi les foudres du terrorisme intellectuel, Vox Galliae ne pouvait pas rester indifférent!

Vox Galliae: Alain Soral, vous avez eu pas mal de soucis avec les médias, passant du lynchage au boycott . On se souvient notamment de l’agression dont vous avez été victime lors d’une séance de dédicace qui faisait suite à une manipulation de France 2 . Peut-on dire que votre dernier roman est une sorte de réponse?

Alain Soral: Oui. Tout à fait. Une réponse globale à tout ce qui se passe en France depuis 30 ans…

Vous deviez participer à l’émission de Thierry Ardisson Tout le monde en parle. Ce dernier à renoncer à vous recevoir. Que s’est-il passé?

Il m’a annulé deux jours avant l’enregistrement. Comme je lui ai demandé de justifier ce revirement, il m’a d’abord dit qu’il avait finalement trouvé le livre mauvais ! Puis comme je le secouais un peu, il m’a dit plus précisément que le livre était mauvais parce que j’y parlais de mon agression (j’en parle effectivement dans les premières pages pour ne plus y revenir, c’est d’ailleurs le propos de l’introduction… et la preuve qu’Ardisson n’a pas lu le livre, sinon les premières pages). En fait il pensait que j’avais écrit un « gentil roman » pour pouvoir revenir, que j’avais bien compris la leçon. En France quand on se fait ratonner par certaines milices communautaires, on ferme sa gueule, on comprend la leçon et on parle d’autre chose… comme José Bové. C’est la condition pour revenir… dorénavant chez Ardisson comme ailleurs ! C’était bien la peine d’opter pour la chemise noire et de donner à son fils Benito comme deuxième prénom pour en arriver là !

Dans votre ouvrage “Jusqu’où va-t-on descendre?”, vous rendez hommage “aux petits gens, aux braves gens”. Vis à vis de ces gens là, souvent victimes de la racaille, n’est-ce pas une erreur de soutenir la liste EuroPalestine ou d’intervenir sur un média tel que OummaTV qui fait la promotion du communautarisme islamiste?

Avec un peu plus d’intelligence et de discernement vous découvririez, comme moi, que ce qui définit une racaille c’est son absence totale de sens politique et moral. Soit tout le contraire d’un homme qui craint Dieu et se soucie du sort des Palestiniens. Les racailles, comme vous dites, ne sont pas le fruit du communautarisme islamiste, mais de notre américanisation. Une saine étude de la situation permet de le comprendre… et de compenser quelque peu les ravages produits par le matraquage et les manipulations médiatiques sur notre peur émotionnel et nos cerveaux reptiliens.

Vous semblez penser que l’islam et l’islamisation de la France soit moins grave ou relative par rapport à l’impérialisme américain. L’Islam n’est-il pas un danger aussi pour l’identité de la France?

Evidemment. Mais comme je suis intelligent et que j’analyse les faits - notamment ceux de ces 20 dernières années dans le monde - je constate que partout où les islamistes se sont installés : en Afghanistan, en ex-Yougoslavie, en Irak… ils y ont été grandement aidés par les impérialistes américains ! En d’autres termes, pour opposer l’islamisme et l’impérialisme américain, comme le fait un Dantec, quand les deux phénomènes sont systématiquement concomitants, il faut être particulièrement malhonnête ou bas du front !

Dans “Jusqu’où va-t-on descendre?” vous avez écrit que “la France est née de sa christianisation”. N’est ce pas là un enjeu majeur? La France ne meurt-elle pas de sa déchristianisation?

Certainement. Mais ce constat fait, il faut ensuite se poser la question de savoir qui lutte le plus efficacement pour la destruction du Christ et de son message universaliste. Il me semble que l’affaire Gibson, les péripéties de la sortie en France de son film « La Passion du Christ » pour ce qui nous concerne, apportent, au delà des fantasmes et des manipulations, quelques éléments de réponses. « Dans le concret », comme on disait chez les marxistes, qui s’est opposé à la sortie du film en France, et qui a permis que les Français le voient ? Je vous laisse chercher la réponse…

Pour vous quel sera le point central de l’élection présidentielle de 2007? Pensez-vous qu’un nouveau 21 avril soit probable?

Savoir si la France va définitivement et entièrement passé sous la domination de « l’axe du bien » ou si, dans un sursaut gaullien, elle va tenter une énième fois l’aventure de son indépendance. Ce qui veut dire que quiconque croit encore en elle doit non seulement penser qu’un nouveau 21 avril est probable, mais qu’il est même souhaitable !
Il ne vous reste plus maintenant qu’à vous plonger dans la lecture de CHUTe !, pour vous y préparer…

Propos recueillis par Alex Corvus

 

 
 
Autres Résonances .....

http://www.france-echos.com/actualite.php?cle=8326

le 8.02.06  ...un internaute

La machine est en route/les gens se réveillent.

Selon moi, la revolte deplacee des mahometans contre les caricatures (qu'Yves Calvi sur mots croises et ds C ds l'air a decrite plusieurs fois comme des caricatures humoristiques) va se retourner contre eux.

Pourquoi ? 1/ parce que la gauche traditionnellement alliee des musulmans au nom du multiculturalisme n'a pas supporte qu'on touche a la liberte d' expression.. Donc la deja on ne va plus etre ami ami. 2/ parce que les gens commencent vraiment a en avoir ras le bol des gueulantes et des exigences des musulmans qui s'agitent en permanence. Philippe Teysson l'a fort bien exprime pdt son intervention sur l'emission Mots Croises. 3/ tout ca se passe sur fond de crise nucleaire iranienne et l'Iran cherche a donner une legitimite a son desir d'obtenir la bombe atomique. Regardez y de plus pres : comme par hasard les manifs les plus violentes ont eu lieu dans des pays (Syrie, Liban, Afghanistan) tres pro-iranien ou anti-americain (Afghanistan ou des reliquats de talibans subsistent). Conclusion : l'Iran pays des Mollahs va dire puisque le monde musulman est agresse par la pensee pccidentale perverse (et o sacrilege par le biais de son Prophete) nous avons le droit a la bombe pour nous defendre contre les ennemis de l'islam (=nous)

Ne nous leurrons pas ; Tout ca est cousu de fil blanc et ces manifs non spontanees (car rappelons le les dessins ont ete publies pr la 1ere fois en Septembre 2005...)ont ete montees de ttes pieces par les etats voyous qui manipulent les foules a outrance.

Vous verrez que mon analyse sera donnee bientot par des gens comme Yves Roufiol ds l'Express. Et je dis ca sans fausse modestie...

l'homocoques

le 8.02.06

et que penser de l'approche de  "l'Europe chrétienne bouc émissaire" pouvant parer la division entre Chiites et Sunnites ????

le 22.02.06

Affrontements entre chiites et sunnites après l'attaque du mausolée de Samarra

Un attentat contre le mausolée de Samarra a déclenché une série de violences. Il est unanimement dénoncé par les autorités irakiennes ...

Au moins vingt-et-une personnes ont été tuées et vingt-sept blessées dans un attentat à la voiture piégée perpétré, mardi 21 février, sur un marché du sud de Bagdad, a indiqué une source du ministère de l'intérieur, tandis que la police évoquait vingt-deux morts et vingt-huit blessés.
 

 

 

 

 

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