L'enjeu, nouveau, de cette 4ème guerre 
          mondiale n'aurait pas pu être cité il y a seulement 30 ans sans faire 
          hausser les épaules, doucement sourire, ou hurler de rire. On aurait 
          pu imaginer mille autres contentieux portant sur des territoires, des 
          mers, du pétrole, des gisements, de l'eau, des brevets, des droits, la 
          genèse ou gestation de nouveaux systèmes économiques, la volonté 
          d'hégémonie etc... 
          Non, la situation est plus grave que 
          tout cela : le contentieux fondamental est au plus haut rang de 
          l'immatériel.
 
        
          "Quiconque nie que le terrorisme 
          fait partie de l'islam est un mécréant" : Omar Bakri Mohamed (leader 
          musulman anglais) 
           Le nouvel enjeu est de l'ordre suprême 
          du sacré. Le sacré, ce roc immatériel, socle porteur où se cristallise 
          la quintessence de la nature humaine, ce sur quoi repose son intimité 
          secrète. Aussi incroyable que cela puisse paraître, l'enjeu déclaré 
          est religieux. 
           Oui la religion a toujours fait se 
          heurter les hommes. Mais aujourd'hui est différent : la puissance des 
          armes peut en une heure irréversiblement anéantir l'humanité et le 
          fait vraiment nouveau est que la religion peut mettre toute seule ces 
          armes en mouvement. 
           L'avenir de notre quotidien terrestre 
          et matériel repose donc sur l'adhésion ou non de combattants réels à 
          des croyances sur l'au-delà, sur ce qui se passe dans une zone qui 
          échappe et échappera toujours par essence au vérifiable, au rationnel, 
          au quantifiable, à l'expérience scientifique. La croyance religieuse 
          est un corpus d'informations métaphysiques parfaitement indémontrables 
          et n'ayant pas la plus petite chance d'être démontrées 
          scientifiquement dans les « siècles des siècles ». 
           L'horreur d'une guerre de religion 
          réside dans le fait qu'il n'est pas possible de «  démontrer » le 
          sacré, ni espérer rationnellement raisonner l'adversaire, ni le 
          terroriser, ni lui infliger des souffrances telles qu'il « cédera ». 
          Le sacré est sacré, ce qui signifie justement insensible à toutes les 
          pressions humaines. 
           Une façon de vaincre serait d'anéantir 
          totalement le siège de la croyance c'est à dire l'adversaire physique. 
          Même cette « solution finale » est à courte vue puisque la croyance 
          des vaincus et disparus peut toujours gagner les rangs du vainqueur. 
          L'impasse est totale, le piège parfait, les armes terrifiantes. 
          
           L'absurdité de cette situation a 
          quelque chose de magnifique et d'horrible. Comment a-t-on pu en 
          arriver là et qui a pu créer une telle situation ? 
          Question naïve ? Interrogation ridicule ? Réponse inexistante ? Cul de 
          sac dialectique ? Quelle force inconnue peut générer à la fois le 
          magnifique et l'horrible ? 
           Nous adopterons ici le point 
          de vue subjectif de la foi chrétienne qui est la nôtre pour 
          logiquement proposer à un problème religieux une explication 
          religieuse. 
           Pour comprendre et apprécier ce qui va 
          être évoqué ici, il convient de connaître les bases de la matière 
          religieuse du Judaïsme du Christianisme et de l'Islam. La plupart des 
          lecteurs ont sur ces sujets une connaissance souvent modeste mais 
          suffisante pour la lecture qui suit. 
           Ecrire sur Dieu et sur les êtres qui 
          sont par définition supérieurs à l'homme en hiérarchie théologique, 
          comporte risques, précautions et contraintes. L'une est de reconnaître 
          la difficulté à appréhender ces êtres, l'autre est de croire qu'on ne 
          peut rien en appréhender du tout. 
            Parler de religion et décrire les 
          êtres métaphysiques revient à peindre un tableau dont le sujet est 
          invisible. Il faut donc procéder indirectement. Tels les physiciens 
          qui ne peuvent espérer appréhender les particules élémentaires de la 
          matière que par les traces qu'elles laissent lors de collisions 
          déclenchées dans les cyclotrons, les théologiens ne peuvent espérer 
          appréhender Dieu et ses créatures surnaturelles, s'ils existent, que 
          par l'analyse d'effets réels et objectifs, jamais par vision directe.
          
          
           Le centre du tableau à peindre 
          comporte donc une image forcément indistincte, mais les contours 
          deviennent de plus en plus nets, au fur et à mesure que l'on s'éloigne 
          vers les bords, puisque le peintre peut observer seulement des ombres 
          portées et des effets humainement perceptibles de ce qui est au centre 
          et restera à jamais invisible. Voyons donc ces ombres et ces effets.
          
            
          2- Les Pères de l'Eglise.
          Les Pères de l'Eglise sont les théologiens qui ont 
          « fait » l'Eglise, c'est à dire ici le Christianisme au sens large 
          (Catholiques, Protestants et Orthodoxes). Les Pères de l'Eglise ont 
          patiemment défini pour les générations futures la substance précise du 
          Message laissé par le Christ. Ce ne fut pas une mince affaire. Ce 
          Message, il a d'abord fallu le rapporter oralement pendant des 
          décennies, dans l'esprit et autant que possible, la lettre où il avait 
          été énoncé, puis l'écrire noir sur blanc, puis le commenter et 
          l'éclairer et tout cela en le vivant simultanément. Il a aussi fallu 
          combattre les hérésies des premiers siècles (gnose, montanisme, 
          adoptianisme, arianisme, nestorianisme, monophysisme, pélagianisme 
          etc.), alors que le corps de doctrine était encore nouveau et donc mal 
          compris de l'ensemble du monde. 
          Le titre posthume de Père de l'Eglise 
          est attribué à tout théologien réunissant 4 caractères : Orthodoxie de 
          la doctrine qu'il a professée, Sainteté reconnue de sa vie, 
          Approbation de l'Eglise (qui est le corps complet de tous les croyants 
          représenté par sa plus haute hiérarchie), Ancienneté. 
          Cette époque des Pères de l'Eglise, 
          dite patristique, théologiquement la plus riche puisqu'il fallait en 
          quelque sorte « asseoir le Message pour l'éternité », se termine avec 
          Isidore de Séville en 636 en Occident, et avec Jean Damascène en749 en 
          Orient. 
           Les Pères de l'Eglise n'ont pas eu à 
          se prononcer sur l'Islam dont le livre fondateur, le Coran, n'a été 
          écrit que vers 680, près de 50 ans après la mort de Mahomet en 632, 
          pas même Jean Damascène, pourtant né vers 650. 
           Jean Damascène (aussi nommé Mansour), 
          chrétien qui, dit-on, avait succédé à son père comme ministre des 
          finances du calife de Damas, a dû quitter son poste en l'an 700, alors 
          qu'il était placé devant l'alternative de le garder ou d'abjurer sa 
          foi pour embrasser l'Islam. Retiré dans la vie monastique dès l'an 
          700, Jean a écrit "la source de la connaissance", premier traité 
          synthétique raisonné du dogme chrétien. Alors qu'il ne mourut qu'en 
          750 âgé de 100 ans passés, Jean Damascène a traité l'Islam par le 
          mépris en ne lui faisant l'aumône d'aucune réflexion, ni analyse qui 
          nous soit parvenue, malgré les très nombreux travaux théologiques 
          signés de lui. 
           Alors que l'incendie allumé par 
          Mahomet se déclarait aux portes-mêmes de son monastère (califat 
          Omeyyade de Damas), Jean Damascène a (implicitement au moins) affirmé 
          la suprématie absolue du Christianisme sur l'Islam, doctrine qu'il ne 
          peut pas ne pas avoir eu l'occasion d'analyser en grand détail, vu sa 
          personnalité propre et les circonstances de la perte de sa charge de 
          ministre. Etrange et fascinant chassé-croisé de l'Histoire, qui semble 
          de la plus parfaite actualité avec les débats et tensions du 21ème 
          siècle. 
          Ce silence total des Pères de l'Eglise 
          sur l'Islam, en partie imposé par la chronologie, est assourdissant 
          aujourd'hui, alors que l'Islam, au début du 3ème 
          millénaire, envahit des pays christianisés depuis 2000 ans comme 
          l'Italie. Ce silence est d'autant plus gênant que depuis 2000 ans, des 
          ouvrages innombrables ont traité des hérésies du christianisme et que 
          l'Islam est théologiquement ancré dans le christianisme et le 
          judaïsme. 
            
          3- Les penseurs.
          Il est très remarquable et très important de 
          constater que tous les grands penseurs chrétiens comme tous les grands 
          philosophes du Moyen Age et postérieurs, en Europe, ont toujours, avec 
          une remarquable constance généralisée, négligé l'étude du Coran, même 
          quand ils se targuaient de le connaître (Voltaire), et bien que 
          l'Islam soit la culture exogène la plus voisine de l'Europe. 
          
          Est-ce la barrière de la langue et de 
          l'alphabet totalement étrangers ? Pas uniquement. Les mystérieux 
          hiéroglyphes égyptiens suscitaient beaucoup plus d'intérêt et de 
          travaux que les subtilités de l'arabe. 
          Il semble que la première raison en 
          soit le désintérêt total pour un message qui apparaissait très pauvre 
          et de plus régressif sur quasiment tous les points considérés comme 
          les conquêtes intellectuelles capitales commencées avec Pythagore (qui 
          vécut tout de même plus de 12 siècles avant l'écriture du Coran) et 
          Platon (10 siècles avant le Coran). Il n'est pas exagéré d'affirmer 
          que pour l'Occident le Coran a toujours été disqualifié d'entrée et 
          d'office par l'élite et par toute l'intelligentsia.  
          Même pour un esprit moyenâgeux le 
          niveau de sophistication intellectuel de l'Islam faisait sans aucun 
          doute bailler (au mieux), amusait, ou irritait, mais en tout cas 
          faisait très peu recette, alors que toute la littérature Grecque et 
          Latine pour ne nommer qu'elle, était avidement recherchée, traduite et 
          disséquée, en dépit de son antériorité considérable. 
          L'Islam a toujours en fait été très 
          profondément, très sincèrement méprisé, et pas seulement parce qu'il 
          ne présentait aucune compatibilité possible avec le message chrétien 
          enseigné, malgré les nombreux emprunts faits à ce message. Il est 
          richement significatif que des penseurs religieux et philosophiques de 
          la puissance et de la trempe de St Thomas d'Aquin, d'Erasme ou de 
          Pascal (voir leurs stupéfiantes biographies), lesquels avaient une 
          culture très vaste, et une curiosité universelle, n'aient absolument 
          jamais perçu le moindre intérêt à examiner, ne serait-ce que pour la 
          beauté du geste, le cas de l'Islam. 
          Reconnaissons que cette désaffection 
          perdure de nos jours. L'arrivée de l' Islam dans nos pays occidentaux 
          (surtout Europe et Canada), principalement introduit par migration de 
          populations arabes, ne change guère la donne. Le bon sens populaire 
          des non-musulmans perçoit l'Islam soit avec une bienveillance amusée, 
          soit indifférence, soit hostilité, comme source de maux objectifs 
          particulièrement abondants et inadmissibles (terrorisme) et comme 
          fauteur de troubles durables et insolubles dans la vie pratique de 
          tous les jours (insécurite, impolitesse, séparation des sexes, 
          alimentation, jeûne rituel, jours de congés etc...) 
          Le charisme personnel de leaders 
          musulmans occidentaux tels le néo-Suisse Tarek Ramadan et tous les 
          autres penseurs dûment agréés ou auto-proclamés, ne modifie pas ces 
          perceptions. Cette mauvaise note attribuée à l'Islam n'est pas à 
          mettre sur leurs fautes et carences humaines, leur inaptitude à porter 
          « la bonne parole ». Elle ne peut que provenir du rayonnement propre à 
          la doctrine sur laquelle ils s'appuient. 
          Rayonnement est le mot. L'Islam a pour 
          symbole le croissant lunaire, la lune, astre toujours 
          un peu mystérieux et maléfique dans l'inconscient humain, car ne 
          luisant que la nuit, alors que surgissent tous les fantômes et que 
          sont perpétrés tous les forfaits nécessitant l'anonymat des ténèbres. 
          La nuit l' Enfer remonte visiter les Hommes. Seule la clarté pale de 
          la lune, quand elle veut bien luire, fournit une lumière traîtresse qui 
          ne rassure personne. 
          Aussi chiche et avare soit-elle, la 
          clarté de la lune n'a qu'une origine : la lumière éclatante du soleil 
          situé de l'autre côté de la terre. 
          La lumière lunaire du Coran, pale mais 
          réelle, provient-elle du Coran ? N'est-elle pas le reflet du sublime 
          soleil de Jérusalem qui a été magnifiquement capturé dans les écrits 
          multi-millénaires de la Bible et des Evangiles, lesquels ont été 
          pillés pour asseoir le Coran. 
          Lumière "noire" 
          des ténèbres, la lune "porte" une lumière qui n'est pas la sienne. 
          Etymologiquement ceci évoque le terme latin de  luci-fer 
          (porteur de lumière). L'archange Lucifer, était avant sa chute d'une 
          indicible beauté et rayonnait de la lumière que Dieu lui avait 
          accordée. Devenu Satan après sa déchéance, il tente, habillé du seul 
          reflet-souvenir de la lumière de Dieu, de se faire passer pour lui. 
          Examinons cet étrange personnage.  
            
          4- Satan.
          Satan laisse coi le scientifique, fait hausser des 
          épaules les esprits forts, éclater de rire les sots, sourire les 
          indulgents, parler les érudits, taire les religieux, frémir et 
          frissonner les poètes. Baudelaire a eu la célèbre citation « la plus 
          belle ruse du Diable est de nous persuader qu'il n'existe pas ». 
          Depuis Tertullien (2ième siècle) ce sont surtout les poètes qui ont 
          trouvé des mots convaincants pour bien parler de Satan et qui lui ont 
          consacré d'innombrables oeuvres et chefs d'oeuvres. 
          Les Pères de l'Eglise, ceux qui ont 
          fabriqué la colonne-vertébrale culturelle de notre civilisation, puis 
          dans leur lignée, les Scolastiques, consacraient aussi des traités 
          entiers à Satan. Les procès en satanisme et sorcellerie furent 
          nombreux au moyen-Age. On l'a vu, les Pères de l'Eglise n'ont pas pu 
          se prononcer sur l'Islam trop tardif pour eux, ni donc examiner cette 
          religion théologiquement sous l'angle d'une hérésie chrétienne 
          particulièrement sévère, ni eu la possibilité d'en sonder 
          l'instigateur terrestre Mahomet ou son commanditaire extraterrestre 
          déclaré : le « dieu » de l'Islam.  
          Une première fois donc au 7ème 
          siecle, l'Islam a magistralement esquivé la sanction des Pères. 
          Magistralement implique la main d'un magister, d'un maître... 
          
          Les Scolastiques, sans référence 
          théologique des Pères de l'Eglise sur le sujet, n'ont fait plus tard 
          que cautionner 8 croisades contre les infidèles. "Inutile de gaspiller 
          de la matière grise exégétique sur de pareilles horreurs, seule l'épée 
          peut répondre à l'Islam" semble résumer la position générale du monde 
          Chrétien vis-à-vis de l'Islam. L'Islam n'attendait d'ailleurs aucune 
          provocation pour frapper très fort le premier. 
          Les Pères de l'Eglise, dont certains 
          connaissaient parfaitement le monde Arabe et le Moyen-Orient, pour en 
          être les enfants (St Paul était un juif pharisien très instruit de 
          Tarse et le grand St Augustin « tunisien de souche » était de 
          Carthage, sans compter de nombreux autres moins connus), auraient 
          certainement eu, quant à eux, énormément à dire sur l'Islam. La langue 
          de bois n'était pas leur défaut, et les enjeux et blocages du 
          politiquement correct d'aujourd'hui, pas leur souci. 
           C'est l'archange Gabriel 
          qui a révélé le Coran à Mahomet, affirme ce dernier. Gabriel est un 
          personnage bien connu de la Bible et il existe une sorte de 
          « copyright culturel » hébraïque sur lui. Comme Mickey qui ne peut 
          être appelé à de nouvelles aventures sans l'autorisation des studios 
          Disney (le grand créateur Walt Disney était par ailleurs juif 
          américain), Gabriel a donc techniquement joué là un rôle « pirate ».
          
          Or les pirates de tout temps n'ont pas 
          la réputation de travailler aux oeuvres menant à l'édification du 
          Royaume de Dieu. 
          Comment imaginer Gabriel dans ce rôle 
          impossible : porteur de la révélation islamique ? L'erreur « de 
          casting », est en fait préméditée. 
          Avec les années, cette supercherie, 
          pourtant de très piètre facture à l'origine, s'est révélée, par le jeu 
          de forces mystérieuses titanesques, être une conspiration aux 
          dimensions planétaires, aux conséquences devenues incontournables pour 
          les plus grandes forces politiques du monde. Des trillions (milliers 
          de milliards) de dollars jetés dans le traitement des désordres 
          islamiques n'ont pas donné pour l'instant beaucoup plus de résultats 
          qu'un seau d'eau sur une maison incendiée. Une incroyable réalité 
          s'impose : les conséquences apocalyptiques de la Révélation de l'Ange 
          ne sont plus cernables, même en cauchemar. 
          Une machination de cette ampleur 
          est-elle d'origine humaine ? Mahomet a-t-il pu seul 
          générer pareil cataclysme ? 
          Mais quel autre archange célébrissime 
          de la Bible aurait pu avoir l'audace d'usurper l'identité de son 
          confrère Gabriel, se faire passer pour lui auprès d'un prophète 
          terrestre, forcément très rudement secoué par une apparition 
          surnaturelle de ce niveau hiérarchique ? On peut se perdre en 
          conjectures... Lucifer, celui qui aime faire croire qu'il n'existe 
          pas, est un bon candidat cependant. 
           Il est vrai que les anges ne sont pas 
          des êtres très bien identifiés. Leur sexe donna longtemps lieu à des 
          discussions passionnées. 
          Curieusement les mots de Lucifer et de 
          Satan ne font pas sourire les musulmans. C'est un fait à méditer qui 
          n'est pas anodin et révèle l'esprit du Coran. 
          Mais revenons à Mahomet lui-même.
          
          Gabriel lui aurait révélé le Coran, 
          lequel serait l'expression-même, en arabe, de la Parole surnaturelle 
          de........ Dieu. Mahomet cite ses sources : c'est Dieu lui-même qui a 
          délégué Gabriel pour porter une parole si infiniment précieuse, 
          destinée à régir la totalité du genre humain. 
          Si pour ce travail, Dieu ne s'est pas 
          déplacé lui-même, comme il l'avait fait pour arrêter le bras 
          d'Abraham, ou dicter les tables de la Loi à Moïse chez les Juifs, ou 
          annoncer l'Evangile, puis se faire clouer sur des madriers de bois, 
          chez les Chrétiens, c'est ......tout simplement parce que Mahomet l'a 
          dit et qu'il est le seul témoin de la chose. Notons bien les faits 
          purs et durs (selon Mahomet lui-même, seul formellement habilité à le 
          dire) : Dieu ne s'est pas déplacé. Vu les dimensions 
          de l'affaire aujourd'hui, rien n'est neutre. 
           
 
          5- La révélation :
        
          Tout mollah, mutawa, ou étudiant de madrasa vous le 
          confirmera sans ambiguïté : le texte du Coran, la Parole, est si 
          précieuse et si sacrée, que pas une virgule, pas un tout petit point 
          (et il y en a beaucoup en calligraphie Arabe) ne peut y être changé. 
          Le Coran est FIXÉ ETERNELLEMENT, sur la forme comme 
          sur le fond, et aucun humain, conseil de sages, théologien ou docteur, 
          concile ou congrès de croyants, n'est autorisé à tout jamais, 
          à l'altérer de façon aussi infime que ce soit. 
          Ceci a de nombreux effets pratiques et 
          plusieurs conséquences dramatiques : 
           Le tout premier effet est que le petit 
          paragraphe précédant, écrit par moi, auteur de cet essai en français 
          classique, langue où les mots ont un sens précis, pénètre très 
          rarement du premier coup dans la tête du lecteur, voire jamais. C'est 
          pourtant une des CLÉS de l'Islam. J'invite donc le 
          lecteur à relire ce paragraphe, où figure « FIXÉ 
          ETERNELLEMENT », et à s'arrêter 3 minutes, montre 
          en main, pour bien réfléchir ce que cela veut dire. Ces 3 
          minutes seront un investissement inestimable et beaucoup de temps 
          gagné pour la compréhension en profondeur de la nature de l'Islam 
          ....... 
           Lecteur, as-tu relu le paragraphe et 
          médité les 3 minutes sur sa signification ? 
           Dans la pratique donc, les 
          innombrables copistes qui ont calligraphié le Coran au cours des 
          siècles, le connaissaient absolument par coeur, ainsi que tout bon 
          étudiant sortant des écoles coraniques. 
          Au cours de la copie manuscrite (qui 
          dura des siècles avant l'imprimerie), aucune correction n'était 
          autorisée en cas d'erreur typographique ou de dérapage de plume. Par 
          respect pour la Parole Révélée, tout devait alors être détruit et 
          repris à zéro (on ne gratte pas la Révélation), ce qui imposa de 
          lourdes contraintes et responsabilités aux copistes, aux temps où le 
          prix du papyrus et du parchemin était exorbitant. Je fais cependant 
          confiance au pragmatisme arabe et à l'esprit schizoïque (voir plus 
          bas) du Musulman pour avoir toujours su, en secret, tourner ces menues 
          difficultés. 
          Le texte du Coran d'aujourd'hui est 
          effectivement rigoureusement le même que les plus anciens manuscrits 
          qu'on puisse en trouver. 
           Autre conséquence colossale : le fait 
          que le Coran soit EN ARABE , élève ipso facto l'arabe 
          au rang de LANGAGE SACRÉ. Ceci n'est pas un vain mot 
          car : 
          nul ne peut espérer vraiment saisir 
          toute la quintessence de l'Islam sans acquérir un niveau linguistique 
          équivalent à l'agrégation d'arabe, 
          que les Indonésiens, Malaisiens, les 
          Nigériens, les Black Panthers de Chicago ou même les voisins Iraniens 
          se le disent. Ils le savent en général. 
          les traductions, même en arabe non 
          littéraire contemporain, sont forcément par nature, approximatives et 
          infidèles. En conséquence, tous les arabes lisent le Coran 
          dans le texte, lequel n'est jamais actualisé.
          
           Les arabes ayant l'arabe pour langue 
          maternelle, ont donc l'immense privilège de parler tous les jours LE 
          SEUL LANGAGE SACRÉ de la planète. Quel que soit leur niveau de 
          fortune, ils ont donc la fierté, l'arrogance et la témérité de penser 
          être les élus parmi les élus. Comme disait en substance le saoudien 
          scheik Yamani, président de l'OPEP, interviewé en 1985 dans le ciel, à 
          bord de son palace volant quadriréacteur privé : « croyant, je peux 
          aussi bien demain retourner vivre pour toujours sous une tente au 
          milieu du désert et ne boire que du lait de chamelle ». Ecarté par le 
          roi Fahd en 1986, c'est peut-être ce qu'il fit. 
           La nature intouchable du Coran 
          explique son immense faiblesse sur beaucoup de plans pratiques et 
          paradoxalement lui donne sa force. 
           Plongeons-nous un peu plus dans le 
          détail du Coran. 
           De même que le soleil de midi occulte 
          considérablement le croissant (islamique) de la lune en plein jour, de 
          même les ineffables beautés spirituelles bibliques, bien plus 
          anciennes que le Coran avec leurs insondables reflets orientaux, 
          empruntées par l'Islam au Judéo-christianisme, occultent et maquillent 
          les apports sinistres et affligeants de Mahomet et du mystérieux 
          Messager surnaturel qui a parlé par lui. 
           Pillage bédoin, viol culturel et vol 
          de droit d'auteurs (inconnus), les paroles du Messager ne peuvent 
          finalement cacher leur pauvreté spirituelle depuis 1300 ans, que grâce 
          à une loi scélérate de l'omerta, punissant de mort 
          toute contestation ou remise en cause. Quel Messager divin peut se 
          permettre de prescrire la mort terrestre à un contestataire, pour 
          asseoir le règne de sa Révélation, sans avoir la patience, élémentaire 
          pour un être immortel, d'attendre la punition éternelle ? 
          Homicide et menteur 
          sont les 2 grands qualificatifs traditionnels de Satan dans tous les 
          textes. Le mensonge peut paraître véniel comparé à l'homicide, 
          pourtant les deux sont placés sur le même plan, équivalents en 
          gravité. Souvent l'un mène à l'autre et réciproquement. Nous avons 
          l'homicide . Où est le mensonge ? 
          Il est spécifiquement inscrit dans les 
          prescriptions du Coran : le bon musulman a pour DEVOIR de mentir. Ce 
          devoir a un nom : la takia (nombreuses 
          orthographes possibles dues à la transcription depuis l'alphabet 
          arabe). Il faut à tout prix, pour « la cause », cacher la vérité 
          épouvantable, sordide et indéfendable du Coran. Tout « croyant » a 
          donc obligation d'utiliser l'ensemble des moyens du mensonge pour ce 
          faire : omission, distorsion, falsification, dissimulation, mensonge 
          frontal, intimidation, humour, violence.  
            
          6- Allah, Dieu, Yahweh :
          Le Coran présente Allah, Dieu de l'Islam comme le 
          même que celui d'Abraham et que celui des Chrétiens. C'est ici que 
          Satan, Père du Mensonge, montre sa queue : l'analyse théologique 
          démontre irréfutablement qu'Allah n'est pas Dieu.
          
           Dieu étant celui qui EST, il échappe à 
          la description classique. Il ne peut être décrit, ni défini que par 
          quelques attributs dogmatiques que l'on sait consubstantiels à sa 
          nature. 
          Le Dieu Juif est par définition le même 
          que celui des Chrétiens, puisque Jésus-Christ était juif, et n'a 
          jamais renié sa foi juive, bien au contraire. Il enseignait la Torah 
          au Temple de Jérusalem, depuis l'âge de 12 ans, dit l'Evangile, de 
          même que le fera plus tard et plus âgé, son plus important disciple le 
          pharisien Saul. On peut rappeler au passage que Saül, qui deviendra 
          St. Paul, n'a jamais rencontré Jésus, du moins avant la mise à mort de 
          celui-ci sur la croix. Les douze apôtres étaient tous juifs et de 
          religion juive jusqu'à leur mort. Les premiers chrétiens n' ont été 
          recrutés presque exclusivement que parmi les juifs pratiquants. Le 
          Christianisme ne se présente pas en concurrence du Judaïsme mais comme 
          la Nouvelle Alliance en continuité parfaite et harmonie totale avec 
          les prophètes et les révélations de la Torah. Le Christ EST le Messie 
          abondamment annoncé dans la Torah, et à partir de là tout s'enchaîne 
          très simplement sans aucune rupture théologique. 
          Les Juifs de confession Israélite 
          d'aujourd'hui, ont simplement continué leur tradition multi-millénaire 
          en déclarant qu'à leur avis Jésus n'était pas le Messie annoncé et 
          qu'il n'y avait pas lieu de s'emballer sur ce personnage en dépit de 
          ses étonnantes caractéristiques. Pour eux, il convient d'attendre 
          encore et d'espérer un Messie plus conforme à leurs espoirs. 
          
           Le Dieu des Chrétiens a 3 
          caractéristiques absolument incontournables : il satisfait aux 
          mystères de la Trinité, de l'Incarnation et de la Rédemption-Résurrection.
           
          Les 3 caractéristiques citées sont 
          toutes refusées de façon totale, irréversible et sans appel par 
          l'Islam. Il y a donc une absolue différence de nature et d'identité 
          entre l' « Allah » musulman et le Dieu des Chrétiens. Il ne peut en 
          aucun cas et quelle que soit la façon dont on envisage le problème, 
          s'agir du même Etre. 
           Enfin la matière ou substance de quoi 
          le Dieu chrétien est réputé fait, est décrite au mieux par un mot 
          (encore qu'approximatif) : « AMOUR ». 
           La matière ou substance de quoi Allah 
          est fait n'est absolument jamais « AMOUR » avant tout. Tout à fait 
          comme l'huile de serpent des charlatans du Middle-West américain, la 
          matière dont est fait Allah, a toutes les qualités concevables par 
          l'esprit humain. Allah a 100 noms arabes , le « Tres Haut », etc... A 
          l'instar de la « snake oil », il soigne aussi tous les maux... mais à 
          grand coups de babouches et de sabre bien aiguisé. La divinité 
          islamique a des caractéristiques très inquiétantes qui rappellent 
          furieusement celles dont Lucifer lui-même a aimé se parer. Il est Un 
          et Unique, la Lumière des Lumières, il exige l'obéissance absolue et 
          la soumission totale, au point que c'est l'étymologie du mot Islam. Il 
          est inaccessible, ce qui est bien commode pour gérer ses rendez-vous, 
          et en opposition extraordinaire avec toute la personne du Christ. 
          Comme à Adam et Eve, il promet à ses fidèles d'accéder à la « Suprême 
          Connaissance » (ce qui est extrêmement présomptueux, au vu des 
          capacités humaines, et ce que ne fait jamais le Dieu des Chrétiens).
          
          La Bible tient beaucoup à l'épisode de 
          la tentation du Paradis Terrestre où Satan en personne, déguisé en 
          serpent justement, provoque le bannissement des Hommes du Paradis, 
          source de tous nos maux.  
          Allah ne peut lui-même aimer (puisque 
          non doté d'organes sexuels disent, sans rire le moins du monde, les 
          exégètes musulmans). Les 100 noms qu'il possède sont suprêmement 
          pompeux et plus que passablement « surchargés » et « poseurs », 
          énumérant beaucoup de qualités dont il se montre avare dans les faits 
          (le Très Miséricordieux). Il punit sans hésiter et avec une 
          stupéfiante et brutale cruauté tout ceux qui dévient ou pourraient 
          dévier de sa Révélation. Allah n'est pas à la disposition de son 
          peuple. Comme un dictateur fou, il est aux commandes et exige 
          impérativement des rituels tangibles formels, précis, constants, 
          contraignants et temporels (la profession de foi, 5 prières par jour, 
          l'impôt financier, le ramadan, le pèlerinage).  
            
          7- Chaytan :
          Satan (Chaytan ou Iblis) n'est pas absent du Coran. 
          La Révélation coranique donne cependant une explication 
          théologiquement infiniment plus « soft » que la Torah, et donc la 
          Bible, de la chute de l'Ange Lucifer. Cette explication coranique 
          ressemble fort à une apologie camouflée de Satan, par et pour 
          lui-même : 
          Iblis en effet ne s'est pas révolté 
          sans raison contre Dieu, mais parce que Dieu prétendait l'obliger, lui 
          le grand et beau Iblis, à se prosterner devant l'Homme tout 
          fraîchement créé au Paradis Terrestre. Ceci atténue singulièrement sa 
          culpabilité d'avoir regimbé devant un ordre "déraisonnable" d'Allah. 
          Plus royaliste que le roi, Iblis est donc seulement plus musulman 
          qu'Allah lui-même, car il n'accepte de se prosterner que devant Allah. 
          Au passage, on reconnaît bien là, le réflexe bédouin de fierté qui est 
          probablement un trait multi-millénaire des habitants d'Arabie. Voici 
          le dialogue coranique exact (VII, 10-17) : 
           Allah, s'adressant aux hommes : 
          
          « nous vous avons créés, nous vous 
          avons donné votre forme. Puis nous avons dit aux Anges : 
          prosternez-vous devant Adam. » 
          Ils se prosternèrent à l'exception d'Iblis, 
          qui n'était pas de ceux qui se prosternent. 
          Allah dit : « qu'est-ce qui t'empêche 
          de te prosterner quand je te l'ordonne moi-même ? » 
          Iblis répondit : « je suis meilleur que 
          lui, tu m'as créé avec du feu et tu l'as créé, lui, avec de la 
          fange. » 
          Allah dit : « va-t-en d' ici. D'ou te 
          vient cet orgueil ? En vérité tu es au nombre des misérables. » 
          
           Alors, dans une négociation 
          typiquement à l'orientale, comme au souk, Iblis demande, et obtient 
          ( !), d'Allah une remise de pénalité, c'est-à-dire un délai pour 
          obtempérer et se prosterner devant l'Homme : 
           « laisse-moi un peu de temps, jusqu'au 
          jour où (les hommes) ils ressusciteront ». 
           Réponse d' Allah, grand seigneur et 
          théâtral : « en vérité tu auras cette trêve » 
           Réplique d'Iblis, cabotin, insolent, 
          et véritable « tête-à-claques » dans la plus pure tradition arabe : 
          « et puisque tu m'as induit en erreur, je les épierai pour observer 
          s'ils vont dans le droit chemin. Et j'irai sur eux avec certitude, 
          derrière et devant, à gauche et à droite, et tu n'en trouveras guère 
          qui soient reconnaissants ». 
           Allah termine par : « va-t-en d'ici 
          méprisé et chassé. Et quant à ceux qui te suivront, ...j'en remplirai 
          l'Enfer où tu seras » 
           Même si son ordre était idiot, Allah 
          ne peut se permettre de perdre la face, très importante au 
          Moyen-Orient, et il a droit à la soumission de tous. Iblis est donc 
          puni. On voit ici la différence théologique formidable par rapport à 
          la Bible où le contentieux entre Satan et Dieu est beaucoup plus 
          radical, même s'il reste opaque, affaire de créatures supérieures, 
          au-delà de la portée des hommes, et qui n'a aucun rapport avec la 
          création de l'humanité. 
           Mis à part donc l'historique exact du 
          contentieux entre Dieu et Satan, la place véritable de Satan dans 
          l'Islam est pourtant conforme à la connaissance que les théologiens 
          Chrétiens ont de Satan. Il faut savoir que le Diable de la Bible n'est 
          pas du tout athée, bien au contraire. Satan connaît Dieu, et est bien 
          certain de son existence pour l'avoir contemplé de près. Il connaît 
          les dogmes chrétiens beaucoup mieux que les théologiens qui n'ont pas 
          ses ressources pour en démêler les mystères. De plus Satan n'est pas 
          du tout nécessairement, favorable à l'athéisme car pour offenser Dieu 
          au maximum il faut bien croire en son existence. 
           Or justement et comme par une curieuse 
          coïncidence, l'Islam interdit, sous peine de mort, l'athéisme. 
          Il est autorisé par la loi coranique d'être juif, chrétien ou autre 
          (et au passage, d'être soumis comme tels à des impôts bien plus élevés 
          que les musulmans), mais il est rigoureusement interdit de se déclarer 
          athée, même en payant un impôt exorbitant. Cette loi est appliquée 
          avec rigueur, même dans les états islamiques ultra-modernes comme 
          l'Emirat d'Abu Dhabi. A Abu Dhabi les étrangers solvables vivants sur 
          place payent très cher une foule de services que les citoyens locaux 
          ont gratuitement de droit. Les étrangers insolvables sont eux esclaves 
          de fait... Après 20 ans de séjour dans les pays du Golfe, l'auteur 
          parle ici en connaissance de cause. 
            
          8- L'Islam quotidien.
          Dans sa vie quotidienne, le musulman est donc devant 
          l'alternative pratique suivante : adhérer, au moins en esprit, à la 
          lettre des préceptes du Coran donc aussi aux plus typiquement 
          sataniques, meurtres rituels, Jihad anti-juive, anti-chrétienne, 
          anti-animiste, anti-athéiste, mensonges pour la bonne cause, et ruses 
          altérant provisoirement la perception de l'islam (le fameux mensonge 
          islamiste ou « takia »), viol des esclaves etc., ou bien, en 
          n'adhérant pas à tous les préceptes, offenser Allah (par définition et 
          obligatoirement, puisqu'il est croyant). 
          Dans la pratique cela se traduit pour 
          l'immense majorité des musulmans par une adhésion sélective, hautement 
          variable avec les circonstances, aux préceptes les plus commodes pour 
          rendre la vie de tous les jours supportable et vivable. 
          Si apparemment la majorité des 
          musulmans ne suit pas à la lettre chaque mot du Coran à tout instant 
          de sa vie, il faut bien comprendre que chaque musulman croyant a comme 
          projet de  pouvoir le faire un jour et comme but de
          
          pouvoir l'imposer à tout son entourage, et si possible à toute 
          l'humanité. Les accommodements apparents du moment ne se 
          justifient dans son fort intérieur  
          que pour mieux préparer l'Islam intégral futur. 
          
          Idéologiquement, cela rappelle le cas 
          du communisme, où l'étape préliminaire imparfaite de socialisme, dans 
          laquelle rien n'est encore comme cela devrait être, est un mal 
          nécessaire avant le Nirvana du communisme pur. 
          Il est autorisé par exemple de 
          ne pas se lancer dans la Jihad islamique, tant que 
          le rapport de force n'y est pas favorable. Très logiquement, courir au 
          massacre si l'ennemi est manifestement en surnombre, ne peut que 
          retarder l'avènement de l'Islam universel, donc est contre-productif, 
          donc est momentanément proscrit par le Coran. Ceci 
          permet de dire sans être totalement « en faux-sens », que la Djihad 
          n'est pas prescrite par le Coran. 
          Seuls les combattants-suicide qui l'ont 
          choisi peuvent le faire, avec la bénédiction secrète mais réelle de
          tous les autres. Au Paradis, 72 femmes consentantes 
          et 80 000 esclaves dévoués sont promis (le Coran précise que ces 
          chiffres sont un minimum) pour chaque combattant mort comme martyr de 
          l'Islam au combat. Ces promesses ne sont pas de vagues « on-dit » mais 
          bien garanties par écrit dans les écrits sacrés (ici les Hadiths et 
          non le Coran), infalsifiables, intouchables, et immuables. Les 
          promesses mirifiques du guru Mahomet n'engagent que ceux qui les 
          écoutent. Pour l'information des occidentaux, les femmes-martyres 
          telles qu'on a commencé à en voir se sacrifier depuis peu, en 
          Palestine et à Moscou (combattantes Chéchènes de la Jihad), n'ont 
          elles, la garantie écrite que d'un seul mari consentant au Paradis car 
          les femmes doivent rester monogames pour l'éternité. Pas d'égalité des 
          sexes même dans l'au-delà. 
          Les condamnations musulmanes 
          officielles des attentats, suicides ou non, sont donc toujours 
          parfaitement hypocrites, mais parfois aussi sincères quand il est 
          évident que le combattant responsable a attiré de telles foudres de 
          représailles de la part de l'adversaire sur la communauté musulmane 
          (l'umma) que son sacrifice a tactiquement été une très mauvaise 
          initiative militaire. Les communiqués de presse musulmans n'emploient 
          pas le mot de suicide mais toujours de martyr, le suicide étant 
          formellement interdit en Islam (voir plus bas). A propos, martyr de 
          qui ? 
          La sincérité de ces mêmes condamnations 
          n'a absolument jamais (vérifiez les communiqués) pour motivation la 
          compassion pour le sort des victimes déchiquetées qui sont presque 
          toujours des cibles civiles et donc faciles, mais pas innocentes au 
          yeux de l'Islam. Nulle part en effet Mahomet ne demande compassion 
          pour les infidèles (les non-musulmans). Satan travaille à cornes 
          découvertes. 
          Noter que les éventuels musulmans, 
          victimes collatérales du terrorisme islamique, sont considérés, soit 
          comme des martyrs eux-mêmes du combat tactique (pas d'omelette sans 
          casser d'ufs), soit comme des traîtres collaborateurs ou encore comme 
          des hérétiques (chiites). 
          La takia est la seule à pouvoir 
          extraire les larmes de crocodile transparentes de condamnations 
          superficiellement indignées, toujours très courtes, et 
          extraordinairement peu suivies d'effet (aucune dénonciation de 
          militants, aucune collaboration spontanée). 
          Le seul problème constant auquel se 
          heurte le musulman est donc l'accommodement journalier avec les règles 
          coraniques petites et grandes. Un modus vivendi s'instaure dans chaque 
          communauté, allant du suivi quasi-intégral (talibans d'Afghanistan) à 
          un Islam beaucoup plus « cool » comme en Egypte (qui fut un temps 
          entièrement chrétienne), au Liban (où il y a encore de fortes 
          minorités chrétiennes), en Malaisie, à Bahreïn, à Dubaï et même en 
          Irak. Mais il est toujours parfaitement compris de tous et bien 
          sous-entendu que le «  resserrement des boulons » n'est que repoussé à 
          plus tard.  
           Individuellement on observe donc le 
          célèbre comportement schizophrène musulman qui est aussi généralisé 
          qu'imprévisible, extraordinairement irritant et décevant pour un 
          occidental qui considère la parole donnée comme une valeur intangible. 
          La décision unilatérale subite du musulman de se conformer dorénavant 
          à un précepte coranique, avéré ou obscur, auquel il ne se conformait 
          pas la veille, autorise une étonnante variété (en fait une infinité) 
          de changements de comportement qui sont tous couverts par l'absolution 
          coranique. On a pu résumer ce phénomène par l'expression « esprit 
          schizoïde de l'Islam » (terme forgé par Antoine Moussali, 
          prêtre catholique libanais, spécialiste de l'Islam). 
          La phrase suivante est souvent entendue 
          à l'Ouest : l'Islam propose un idéal inégalitaire, médiéval, oriental, 
          démodé, macho, inapplicable. 
          D'abord l'Islam ne propose jamais rien, 
          il peut seulement donner l'illusion de proposer. En fait 
          sournoisement, ou par force, il impose toujours d'une main 
          d'acier. 
          Ensuite que l'idéal musulman soit de 
          façon ultra-rigide à la fois obligatoire et incurablement utopique est 
          un double atout, non-pas une double tare. Ainsi il 
          apparaît à tort bien inoffensif à l'Ouest car disqualifié d'office, ou 
          en tout cas rédhibitoire et condamné à plus ou moins long terme. Très 
          grave erreur : c'est oublier de compter sur le « schizoïsme » qui 
          autorise, dans l'attente du gand jour, au musulman une stratégie 
          d'Islam multi-vitesses, qui comme une boite électronique automobile de 
          Formule 1, peut passer instantanément de l'une à l'autre et donner des 
          accélérations fulgurantes, laissant médusés les concurrents et les 
          spectateurs. Qui aurait cru un instant que des petits jeunes-gens 
          convenables ingénieurs, éduqués, ayant vécu et étudié aux USA, 
          seraient le 09/11/01 à New York, les stratèges et auteurs du plus 
          médiatique (à ce jour, attendons la suite) fait de guerre de la Jihad.
          
          Les « jeunes de banlieue » français 
          d'origine beur ne mettent pour la plupart jamais les pieds dans une 
          mosquée, ne font aucune des 5 prières quotidiennes, ne donnent aucune 
          dîme (zakhat) pour leur culte, ne font jamais le pèlerinage de la 
          Mecque et ne respectent pas ou très mal le Ramadan. Ils sont 
          cependant, dans leur fort intérieur, membres à part entière de l'umma 
          (communauté des Croyants musulmans). Leurs actes d'impolitesse, de 
          menus vols, de sabotages ou de grand banditisme sont plus ou moins 
          ouvertement et plus ou moins inconsciemment dédiés à la victoire 
          finale de l'Islam, dans le cadre mythique extraordinaire du pillage 
          autorisé religieusement et de l'Islam multi-vitesses.   
            
          9- Les fruits de l'Islam.
          Macroscopiquement, le résultat pour les sociétés de 
          droit musulman est encore autre : on obtient des sociétés farouchement 
          nationalistes, esclavagistes, égoïstes et cruelles, rusées, repliées 
          sur des privilèges plus que médiévaux (alors que le Moyen-age européen 
          a toujours été en marche vers un mieux, précisément sous l'action du 
          puissant ferment chrétien), théologiquement bloquées, aussi 
          intrinsèquement perverses que les sociétés marxistes athées de 
          naguère. Seules les grandes qualités propres au substrat 
          humain et évidemment toutes antérieures à l'avènement de l'Islam en 
          632 (sens extrême de l'hospitalité, humour subtil, et souvent 
          grande gentillesse pour les arabes), font que la vie en milieu 
          islamique peut présenter de très bons moments. 
           La logique cartésienne si particulière 
          à la France aurait dû depuis longtemps, se tourner vers l'Islam et 
          passer au crible sa génèse historique, son contenu idéologique, son 
          histoire jusqu'à nos jours, ses fruits temporels et intemporels et son 
          bilan comparé à celui des autres religions. Le Christ a donné une 
          règle magique de simplicité « c'est au fruits que l'on 
          reconnaîtra l'arbre  ». Après 1300 ans il est autorisé 
          d'estimer le recul suffisant. L'arbre de l'Islam a-t-il donné 
          des fruits ? Où sont-ils ? A quel prix ? Faut-il vendre son 
          âme au Diable pour les acquérir ? Qui les distribue ? Peut-on les 
          cueillir sur l'arbre sans être lacéré par des épines ou tomber de 
          haut ? 
          Le Coran dit IX 29-30 : « combattez les 
          Juifs et les Chrétiens, jusqu'à ce qu'ils paient directement le tribut 
          après s'être humiliés ». S'appuyant sur des promesses d'au-delà 
          ultra-généreuses, les fruits de l'Islam sont prosaïquement terrestres, 
          et effectivement, il faut le reconnaître ultra-généreux, puisque 
          d'origine criminelle. L'Islam a commencé on ne peut plus clairement, 
          comme une machine idéologique de blanchiment d'argent sale, de butin, 
          de pillages et de meurtres. Le Coran est rigoureusement (on l'a vu) 
          identique aujourd'hui. L'expression Islam modéré est un oxymoron.
          
          
          L'ISLAM MODÉRÉ N'EXISTE PAS.
          
          L'Islam modéré est une fiction totale, 
          qui ne recouvre rien de musulman au sens théologique. En pratique 
          cette expression désigne un Islam « soft » qui ne bénéficie pas de 
          « l'autorisation » de Mahomet, sauf (et c'est là que se situe le 
          malentendu) si les musulmans qui le vivent font tout pour assurer 
          l'avènement prochain de l'Islam vrai. Seuls les ignares, les naïfs ou 
          les traîtres peuvent croire que l'islam modéré est la forme définitive 
          et enfin reformée de l'Islam.  
          Edouard Balladur, une personnalité 
          française connue pour son aptitude légendaire à arrondir les angles, 
          son comportement consensuel et sa répugnance professionnelle aux 
          déclarations fracassantes, est aussi connu pour une très grande 
          intégrité intellectuelle : sur l'Islam, dans son dernier livre La 
          fin de l'illusion jacobine, Fayard, Paris, janvier 2005, il a 
          écrit : « C'est par la violence guerrière, la ruse, 
          l'assassinat, par des combats et des razzias aussi bien que par le 
          prosélytisme et la parole qu'il (NDLR : Mahomet) a réussi à imposer sa 
          religion ».  
          
           
           La grande question demeure : 
          où sont les fruits du Coran ? 
        
           Dans le concert des nations, la 
          musique jouée par l'Islam produit-elle des notes et accords suscitant 
          l'admiration générale et le désir de tous d'apprendre leur partition ? 
          Respecte-t-elle aussi des entractes de silences polis et reposants ? 
          Les quelques couacs musicaux entendus ne sont-ils dus qu'à des 
          musiciens novices (âgés de seulement 1300 ans) ? 
          Ou bien au contraire, doit-on avouer 
          que la cacophonie musulmane est atroce, permanente, que les hurlements 
          de leurs musiciens terrorisent l'assistance, bloquée dans la salle, 
          alors que le plafond de l'opéra menace de s'écrouler ? Image et 
          fiction ? 
           Se rappelle-t-on encore que les 
          mélomanes moscovites ont physiquement vécu la situation le 23 Oct. 
          2002 quand des tchétchènes ont pris en main la représentation pour 
          jouer leur mélodie à eux. Parmi l'assistance de 800 otages, retenus 3 
          jours dans le théâtre, tous les musulmans furent autorisés à partir et 
          s'en sortirent donc indemnes. L'assaut des forces de l'ordre se solda 
          par 140 morts dont 50 tchétchènes et 90 mélomanes non-musulmans...tous 
          victimes du solfège de Satan. Pourtant tout le monde sait que la 
          musique adoucit les moeurs... 
          Qui est assez ennemi des hommes pour 
          frapper symboliquement Londres le 7 juillet 2005 à l'heure même de 
          l'ouverture d'une conférence internationale tournée vers l'écologie et 
          l'aide au tiers-monde (G 8) et le lendemain du choix par le comité 
          olympique de cette ville comme capitale des jeux 2012 ? Double gifle 
          pour la paix universelle. 
            
          10- Bienfaits de l'Islam dans les pays occidentaux.
          Tout intellectuel-chercheur se fixant comme travail 
          une analyse de l'Islam avec un minimum d'objectivité et de 
          clairvoyance est littéralement enlisé avant d'avoir écrit la première 
          ligne. Les conclusions de tels travaux lui apparaissent d'office et a 
          priori si dérangeantes, et catastrophiques, qu'on se demande par quel 
          prodige, personne ne les a déjà faites, écrites et hurlées sur les 
          toits en obtenant un franc succès. 
           Vient à l'esprit du candidat-analyste, 
          le conte de Hans Christian Andersen : « Les habits neufs du 
          roi ». 
          Histoire d'un roi danois à qui des 
          escrocs-couturiers vendirent à prix d'or des habits magiques, réputés 
          invisibles aux gens bornés ou ne pouvant bien exercer leur emploi, et 
          à eux seulement, mais magnifiques pour tout le reste des mortels.
          
          Le roi se promenait donc dans son 
          palais, habillé de ces vêtements imaginaires, alors que personne 
          n'osait lui en faire la remarque, de peur justement de passer pour 
          borné ou incapable. Le roi lui-même, comme chacun de ses sujets, ne 
          voyait pas les vêtements, se croyait le seul dans ce cas et ne 
          soufflait mot, de peur de perdre sa place. 
          Le jour d'un grand défilé public, le 
          roi se présenta à son peuple, habillé des pieds à la tête des seuls 
          beaux habits magiques. Dans l'assistance de ce jour, un enfant tout 
          jeune, donc non concerné par les contraintes et préjugés des adultes, 
          se mit à remarquer d'une voix forte que le roi était nu. 
          Consternation dans la foule. La glace était brisée. Le scandale 
          éclatait enfin, bien évident de tous. Tout un chacun, s'il s'était 
          lui-même senti moins morveux aurait pu éviter au roi cette terrible 
          humiliation (à condition de ne pas se retrouver au fond d'un cachot 
          pour dénonciation calomnieuse, malhonnêteté, ou incapacité dans son 
          emploi). 
           Pour l'Islam, un souffle malfaisant 
          beaucoup plus dangereux que les escrocs-couturiers semble à l'uvre. 
          L'affaire est suspecte et sent le soufre à plein nez. 
          De multiples aspects se présentent à 
          l'esprit du chercheur : des conclusions si désespérément négatives que 
          l'objectivité obligera bien à présenter comme elles sont, ne peuvent 
          que nuire à l'ordre public. Elles seront forcément déplaisantes pour 
          les musulmans croyants, ridicules et ennuyeuses pour les non-croyants. 
          De toutes façons, les observations à faire ne peuvent pas à ce point 
          être restées inaperçues par le passé et sont de fait forcément 
          connues, peut-être même évidentes et donc sans utilité pour tous. Il 
          s'est créé, pense-t-il, depuis longtemps un équilibre social sur la 
          conscience collective de ces problèmes. Finalement ce travail si 
          prometteur ne sera-t-il pas stérile et neutre dans ses conséquences, 
          sauf pour le chercheur lui-même, qui y gagnera potentiellement une 
          source d'ennuis, voire une catastrophe personnelle. L'affaire Rushdie 
          reste dans les mémoires... 
          L'étude cartésienne de l'Islam 
          ressemble encore à la mission de reconnaissance militaire d'une 
          forteresse médiévale réputée ensorcelée par un commando de sapeurs du 
          génie doté de moyens modernes classiques. La mission semble 
          parfaitement simple, définie, et possible selon l'Etat-major. Pourtant 
          jamais personne en haut-lieu n'en ordonne l'exécution. Les quelques 
          soldats de base, équipés et prêts à agir, qui, excédés d'attendre 
          l'ordre de mission, en commencent l'exécution, sont stoppés à la fois 
          par leur hiérarchie mais aussi par toutes sortes de difficultés 
          inattendues, saugrenues et parfois ridiculement triviales. Quel 
          sorcier ou force peut affoler à ce point des systèmes politiques et 
          humains qui pourtant en ont vu bien d'autres ?  
           Si Gabriel a été remplacé par 
          un autre ange de rang élevé, identique ou supérieur, et que 
          cet ange a diffusé par Mahomet sa propre propagande, on ne voit que le 
          Maître des Ténèbres, anciennement Lucifer. Et pourquoi pas 
          finalement ? Aucune secte, aucune religion n'a jamais porté à une 
          telle échelle son idéologie conquérante et atteint ce nombre de 
          fidèles. 
           Et si l'Islam était rebaptisé : la 
          Révélation de Lucifer ? 
           Les Israélites et les Eglises 
          Chrétiennes n'ont jamais, officiellement en tout cas, associé Satan et 
          Islam. Ni les Orthodoxes, ni les Catholiques, ni la myriade d'Églises 
          protestantes. Ce fait mérite un très grand respect et une humble 
          analyse. 
           Il faut bien savoir que Satan fait 
          partie des personnages Bibliques. Il est tout-à-fait présent aussi 
          bien dans l'Ancien Testament que dans le Nouveau. Son action 
          correspond à une déontologie précise et intelligente. Il n'est pas un 
          personnage au rabais qui peut être ignoré, sous-estimé, minimisé ou 
          apprivoisé. Et Satan travaille et agit. Aucun théologien Chrétien 
          (Catholique, Protestant ou Orthodoxe) ne pourrait et n'oserait jamais 
          déclarer que Satan n'existe pas. Le faire serait une véritable 
          mutilation du message évangélique et serait condamné comme hérétique.
          
          Pour le Chrétien, il n'existe qu'une 
          attitude viable : croire à la Bible et à ce qu'elle révèle. Il lui est 
          donc impossible de faire l'économie de Satan. 
          On l'a vu, il en est de même pour les 
          Musulmans. 
          Mais croire à Satan n'implique pas 
          d'être Chrétien ni Musulman. Les nombreuses sectes sataniques 
          l'illustrent. 
           Dans le Nouveau Testament on découvre 
          que Satan peut non-seulement tenter passagèrement un humain, mais 
          aussi en prendre possession intégrale. Il est dit de Judas « et Satan 
          entra en lui ». 
          Comment expliquer que personne n'ait 
          jamais pensé, vu les conséquences terribles de la Révélation 
          coranique, aussi bien pour les Musulmans que pour leurs adversaires, 
          que Satan n'avait pas pris possession de Mahomet ? 
          La réponse est complexe. 
          Comme on l'a vu, ceci est en partie le 
          résultat de l'histoire. Quand les Pères de l'Eglise ont passé la main, 
          en 750, les grands travaux d'assise de la doctrine chrétienne étaient 
          finis, les grandes hérésies « de jeunesse » sur les points 
          fondamentaux du dogme étaient considérés comme jugulés. Juste à ce 
          moment-là l'Islam est apparu. Si l'on considère que les Omeyyades 
          (661-750) étaient de joyeux drilles, fort peu théologiens (voir la vie 
          de Walid II), les Abbassides qui les ont renversés pour impiété, ont 
          commencé pour la première fois à mettre la pression-Islam en très 
          grand (749-1258). 
          Le message islamique a été dès 
          l'origine « diaboliquement » taillé sur mesure pour vaincre les 
          obstacles qui attendent un mouvement religieux à son avènement et dans 
          son expansion. Ce message monothéiste et guerrier était 
          révolutionnaire et conquérant, juste assez différent du Christianisme 
          pour ne pas être franchement classable comme une hérésie, mais juste 
          assez proche pour en voler une partie de l'éclat et de la 
          transcendance. Comme un mauvais pastiche de tableau de grand maître, 
          l'Islam fait illusion sur les néophytes et fait bailler ou scandalise 
          le connaisseur.  
          L'entreprise Islam malgré des 
          tribulations (schisme chiite) et des revers (refoulement en Europe et 
          perte de l'Espagne) a connu une réussite que l'on peut qualifier de 
          surnaturelle. Serait-il possible à un gourou moderne, de lancer un 
          mouvement connaissant une telle fortune, malgré toutes les ressources 
          technologiques et financières actuelles, et les connaissances 
          culturelles, psychologiques, politiques, hypnotiques même, si 
          facilement disponibles aujourd'hui ? Comme il est théologiquement 
          impossible, on l'a vu, que le Dieu des Chrétiens ait inspiré le Coran 
          à Mahomet, on reste pensif sur la renonciation apparente des Eglises à 
          voir là, la main du seul ennemi surnaturel possible de Dieu. 
          
          Luther a dit que le pontife romain 
          n'était que le « démon sous le manteau du Pape ». Les Catholiques ont 
          officiellement qualifié Luther de « fils de Satan ». Mahomet lui, s'en 
          tire sans anathème théologique particulier alors que les théologiens 
          musulmans ne se privent pas d'expédier des « fatwas » mortelles sur 
          tout individu qui ose manquer de respect à l'Islam. 
          Le travail de Satan a toujours été très 
          peu baptisé comme tel. Le nombre de forfaits et de malheurs qui 
          pourraient lui être imputés étant infinis, il est fort risqué 
          théologiquement d'invoquer la responsabilité de Satan à tout instant.
          
            
          11- Effondrement des oeuvres hors dessein de Dieu.
          La phénoménale « verrue-Islam » au flanc du dogme 
          judéo-chrétien, si elle pouvait être étouffée comme hérésie dans les 
          tous premiers temps, ne l'est absolument plus. Devenue monstrueuse, 
          cette énorme métastase est incontournable et acceptée désormais par 
          beaucoup comme un élément permanent du paysage idéologique. De façon 
          pragmatique, les Eglises acceptent ce fait, même si beaucoup 
          considèrent l'Islam comme la plus grande catastrophe idéologique et 
          culturelle de l'histoire de l'humanité, avant même le communisme (qui 
          pourtant a fait de vraiment gros dégâts puisqu'on parle de 100 
          millions de morts aux derniers décomptes). 
          Face à l'Islam, les positions romaine, 
          juive et protestante ne sont pas qu'idéologiques. Le temporel et la 
          politique jouent. 
          On s'accorde au final à reconnaître que 
          le soit-disant naïf Oncle Sam, plutôt judéo-protestant, a quand-même 
          assez magistralement mis échec-et-mat le communisme dans le cadre de 
          la guerre froide, même si, par la Pologne, l'Eglise Catholique a joué 
          un rôle déterminant dans l'écroulement final. 
          L'Islam a lui-même été un rempart très 
          efficace contrele marxisme. L'Islam a finalement protégé l'Egypte, 
          l'Arabie Saoudite, l'Iran, l'Irak et leurs voisins de l'emprise 
          communiste et donc empêché que l'URSS ne survive plus longtemps, en 
          contribuant efficacement à mettre hors de sa portée les richesses 
          pétrolières arabes. Il n'est pas du tout impossible que l'Islam à son 
          tour, s'écroule par implosion théologique comme un gigantesque château 
          de cartes dans un avenir moins lointainement multi-séculaire qu'on ne 
          pourrait l'imaginer.  
           Le raisonnement théologique conducteur 
          est : 
           ---- soit l'Islam est bel et bien une 
          création de Satan lui-même, et il est appelé à s'écrouler sous ses 
          propres contradictions. Cet édifice qui semble défier toutes les lois 
          de l'architecture idéologique a prouvé sa résilience mais ne survivra 
          pas au retour du Christ et de toutes façons, dans l'intérim, « les 
          portes de l'Enfer ne prévaudront point ». Y dénoncer prématurément la 
          main de Satan présente peut-être beaucoup plus de risques que 
          d'avantages. La puissance de Satan mis dos au mur est immense et sa 
          capacité de nuisance ne doit recevoir unilatéralement aucune occasion 
          de s'exercer. De toutes façons il ne semble pas opportun du tout de le 
          faire.  
            La Tradition de l'Eglise s'auto-justifie 
          dans le fait que, si cette démarche n'a jamais été, ou pu être, 
          entreprise, c'est que forcément elle ne s'inscrivait pas dans la 
          volonté du Christ. Si la main de Satan semble évidente, et même si 
          elle est avérée, il y aurait un piège quelque part dans le fait de le 
          dénoncer. La seule façon d'éviter le piège est de ne pas s'y 
          précipiter. Les voies du Seigneur étant impénétrables, il faut lui 
          laisser l'initiative de résoudre ce problème gigantesque, puisqu'il a 
          permis qu'il se développe. A tout le moins il faut laisser à Dieu 
          l'initiative de donner un signe permettant de tenter cette 
          dénonciation. 
           Enfin la branche Protestante qui 
          depuis Luther et Calvin a toujours historiquement été particulièrement 
          en pointe et novatrice dans l'exégèse et la prédication des textes des 
          2 Testaments, est probablement plus à même que l'Eglise Romaine de 
          porter la première estocade tactique à l'Islam. Ce qui compte c'est la 
          victoire stratégique. A l'échelle des millénaires, il peut sembler 
          urgent de ne rien faire sur ce sujet pour l'instant. Il est d'ailleurs 
          possible encore que le dessein de Dieu soit de permettre que, dans le 
          choc titanesque qui pourrait résulter d'un affrontement 
          Islamo-Judéo-Chrétien, les coups portés au camp Judéo-Chrétien par 
          l'Adversaire soient la condition historique d'une réunion des 
          Christianismes et de la conversion massive des juifs ainsi que l'a 
          prévu St. Paul. 
           ---- soit l'Islam est autre chose, et 
          est une création du Dieu Chrétien dans un dessein encore totalement 
          incompréhensible ou plus simplement une création humaine. Y dénoncer 
          la main de Satan pourrait alors être un gravissime contre-sens 
          théologique aux conséquences incalculables. Même si des penseurs 
          Jésuites peuvent donner l'illusion d'avoir opté pour cette façon de 
          voir, ce n'est probablement pas la vision romaine, qui est 
          l'expectative. 
            
          12- Les versets sataniques :
           L'assise de faits objectifs et historiques sur 
          laquelle reposent les religions est tellement ténue, que l'existence 
          même du Christianisme peut être considérée comme un miracle. Le 
          Christ, ce vagabond insolite, n'a exercé sa prédication que 3 petites 
          années, et a fini dans la déchéance la plus totale : vraiment 
          impossible d'imaginer un échec apparent final plus patent. 
           Le développement incongru de l'Islam 
          doit être pris avec humilité et respect. Lancer une croisade 
          idéologique, une chasse aux sorcières, ou un grand nettoyage 
          idéologique, serait forcément à double tranchant. Dans l'état actuel 
          des communications électroniques, l'embrasement idéologique serait 
          instantanément planétaire. Au contraire laisser le temps décanter et 
          laisser le moissonneur « séparer le bon grain de l'ivraie » est 
          peut-être de fait la seule option viable.  
           Le mauvais traitement qui a été 
          réservé à Salman Rushdie quand il était au cur de la tempête pour ses 
          « Versets sataniques », par la quasi totalité de la hiérarchie 
          catholique et israélite, semble montrer que pour l'heure l'attaque 
          idéologique de l'Islam par les religions bibliques n'est absolument 
          pas à l'ordre du jour. Il semble que la crainte principale des 
          autorités religieuses soit que tenter d'arracher la verrue-Islam du 
          flanc Judéo-chrétien entraînerait une hémorragie telle du patient 
          qu'elle pourrait avoir des conséquences trop graves. Le fait que rien 
          ne peut être fatal au christianisme est pourtant une certitude absolue 
          dans le credo chrétien : « les portes de l'Enfer ne prévaudront pas. » 
          (Mat 16,18). 
           Judéo-christianisme et Islam, même 
          s'ils sont concurrents, antagonistes et antinomiques, font front 
          commun devant des menaces communes jugées à tort ou à raison plus 
          graves : athéisme, matérialisme, laïcisme, relativisme généralisé, voire...satanisme. Défendre Satan pour mieux pouvoir travailler contre 
          son oeuvre, dans une lutte commune des « religions du Livre » n'est ce 
          pas le triomphe du machiavélisme ? A condition que le plan 
          réussisse...Mais ne dit-on pas qu'il faut avoir une très longue 
          cuillère pour souper avec le Diable...et gare aux retours de soufre. 
          
           Il faut rappeler que les constatations 
          théologiques de Rushdie sur la nature satanique du verset LIII, n'ont 
          jamais pu être levées par des contre-explications valables des 
          exégètes musulmans. 
            Rappelons brièvement les faits :
          
           à un stade de sa prédication Mahomet 
          fut en butte à l'hostilité de l'assistance mecquoise et, afin de leur 
          plaire, introduisit dans son enseignement (sourate 53-v19-20), une 
          reconnaissance de al-Lat, al-Uzza, Manat, 3 idoles polythéistes 
          mecquoises. 
           Plus tard il reconnut son erreur (plus 
          que désastreuse pour un prédicateur présumé de son niveau) et aggrava 
          fortement son cas quand il voulut se couvrir (sourate 22-v52) en 
          disant que Satan lui avait directement inspiré la reconnaissance des 
          idoles. 
           Pire encore, si c'était possible, il 
          dit que tous les prophètes qui l'ont précédé, sans aucune exception, 
          ont aussi subi des interventions sataniques qui ont teinté leurs 
          actions, mais que Dieu avait toujours contré ces interventions 
          sataniques. 
           Donc pour résumer : Mahomet, est pris 
          sur le fait en position de compromission avec Satan en personne (il le 
          précise bien lui-même) au sujet de divinités polythéistes. Il 
          reconnaît la faute, plaide coupable, mais affirme que tous les autre 
          grands prophètes ont eu des égarements analogues. Ceci inclut bien-sûr 
          Issa (le Christ) qui est un très grand prophète selon l'Islam. 
          
           Les versets dits sataniques le 
          resteront donc et ne peuvent plus en aucun cas être rectifiés. 
          Juridiquement, le délit est constitué et pour le 
          prophète des prophètes il est d'une gravité sans mesure. Satan a 
          encore une fois laissé voir la pointe de ses cornes. 
           Les Chrétiens, focalisés sur leurs 
          saintes Ecritures et n'accordant de fait aucun crédit véritable au 
          Coran, qu'ils ne connaissent de toutes façons pas, n'ont pas encore 
          réalisé la pleine portée de ces faits. Car le Coran EST, à la 
          virgule près la parole d'Allah. Il ne peut en aucun cas 
          comporter d'erreur aussi infime soit-elle. Or le Coran ne fait ni plus 
          ni moins (sourate 22-v52) qu'affirmer théologiquement et formellement, 
          la compromission de Mahomet avec Satan, puis l'infériorité du Christ 
          par rapport à Satan et la certitude que le Christ a, comme tous les 
          autres, inclus dans la trame du contenu doctrinal de son enseignement 
          ce que Satan lui dictait, même si plus tard Allah (qui n'est pas le 
          Dieu des Chrétiens rappelons-le) avait annulé ces interventions, 
          influences et inclusions. Le sacrilège est patent et gravissime. Il 
          n'est pas possible d'imaginer pire de quelque façon qu'on se tourne.
          
           L'Eglise a fait brûler des livres et 
          des hérétiques, les Chrétiens se sont autrefois étripés entre eux pour 
          des points de doctrine beaucoup moins importants que cette 
          subordination coranique du Christ à Satan, aussi brève aurait-elle pu 
          être. 
            
          13- Un possédé du Démon ?
           Personne ne semble s'être penché non-plus avec une 
          attention critique soutenue sur les circonstances très particulières 
          de réception des messages surnaturels par Mahomet. Le moins qu'on 
          puisse en dire est que les témoignages divers qui nous sont parvenus 
          s'ils sont vrais, font frissonner. Les signes décrits relèvent 
          beaucoup plus de la démonologie que de l'angélologie. De nombreux 
          saints Chrétiens ont décrit leurs « rapports physiques et luttes corps 
          à corps » avec Satan. La française Marthe Robin (1902-1981) est une 
          des plus récentes. Marthe Robin a laissé de nombreux experts médicaux 
          totalement perplexes. Des études françaises sérieuses sur son absence 
          totale d'alimentation ont été conduites. Ses dons physiques et mentaux 
          hors du commun n'ont jamais trouvé d'explication. Ses contacts 
          sataniques journaliers ne laissaient personne indifférent, mais Satan 
          y était bien identifié comme tel, non comme ange. 
           
           Ce qu'a connu Mahomet est conforme à 
          ces récits proprement terrifiants où le cartésianisme français abdique 
          et se retranche pudiquement derrière des descriptions diverses comme 
          « transes, états seconds, hystérie, hypnotisme de groupe, force de 
          caractère, force physique et poids décuplés, ascendance sur 
          l'entourage », puis « dons physiques et mentaux hors du commun », puis 
          « phénomènes inexpliqués ». Les récits concernant Mahomet ne sont pas 
          rassurants et ne prêtent pas à sourire. Il n'y a pas eu supercherie 
          sur les « dons » véritables du personnage qui était une intelligence 
          supérieure, un meneur d'homme, charismatique, apprécié des femmes. 
          Mahomet semble avoir été à part et depuis sa prime enfance en proie à 
          des crises étranges. 
           Dans le "Siratu'l Rasul" (vss. 
          105-106) de Ibn Hisham il est rapporté une conversation où la mère et 
          la nourrice de Mahomet échangent leurs craintes pour le jeune garçon : 
          « Crois-tu que Satan est venu en lui ? Sa nourrice admit qu'elle le 
          craignait » ("Mizanu'l Haqq", page 347). 
           En plusieurs endroits de l'ancienne 
          littérature musulmane, il est rapporté un incident survenu à Mahomet 
          enfant : " Quant à l'Apôtre d'Allah, Gabriel vint à lui pendant qu'il 
          jouait avec les autres gamins. Il le prit, le jeta à terre, et lui 
          fendit le cur. Puis il en extrayait une goutte de sang séché et dit 
          « Ceci est la portion de Satan en toi »... et les gamins coururent à 
          sa mère et dirent « en vérité Mahomet a été tué ». Ils revinrent à lui 
          et il avait changé de couleur ." (Mishkat IV, page 367). 
           Beaucoup plus tard, Khanat 1-ière 
          femme de Mahomet et co-témoin effrayée de l'une des apparitions, pose 
          candidement la question de savoir s'il s'agit d'un ange ou de Satan (Mishkat 
          IV, vs.154). Dans les apparitions suivantes Mahomet parle de jinn 
          (esprit malfaisant), de folie ou possession démoniaque. Les témoins 
          disent qu'il avait des syncopes au cours desquelles il avait de 
          l'écume aux lèvres et des rugissements analogues à ceux d'un jeune 
          chameau (Mizanu'l Haqq, page 345). Les médecins contemporains verront 
          là des symptômes de l'épilepsie. 
           Toujours lors d'apparitions révélant 
          le Message, Mahomet se plaint d'être gêné par des sons de cloches 
          constants, alors que les témoins le voient dans un état de sueur 
          impressionnant un jour de grand froid (Mizanu'l Haqq, page 345).
          
           Si les apparitions survenaient alors 
          que Mahomet était sur son chameau celui-ci, pliait sous le poids 
          soudain du Prophète, et devait s'agenouiller. 
           Un témoin rapporte que la jambe du 
          Prophète qui se trouvait sur la sienne (celle du témoin) lors d'une 
          apparition (les arabes n'ont pas de mobilier et sont toujours sur des 
          tapis et des coussins au sol) devenait terriblement lourde et que 
          Mahomet en syncope avait l'air d'être en drogue. 
           Mahomet entrait dans des transes 
          furieuses et il est spécifiquement rapporté qu'il avait une aversion 
          totale pour tout ce qui ressemblait à la croix du Christ. « parlant du 
          retour de Jésus il dit qu'il brisera le mythe de la croix » (Mishkat 
          IV, page 80 ff.). 
           Mahomet avait une telle horreur de la 
          croix qu'il brisait tout objet entrant chez lui qui portait un signe 
          de cette nature. 
           De très nombreux récits occidentaux 
          d'exorcismes beaucoup plus modernes totalement indépendants de 
          Mahomet, mentionnent des faits analogues. 
            La supercherie suprême peut avoir été 
          d'associer une possession diabolique réelle, au sens biblique et 
          chrétien, comme celle de Judas, à une Révélation pseudo-biblique 
          entièrement truquée, avant que la bonne parole chrétienne authentique, 
          dont Mahomet a eu la primeur, ne parvienne aux oreilles des bédoins et 
          arabes des villes. 
           La possession physique de Mahomet peut 
          aussi avoir été si absolue que Satan a littéralement pris les 
          commandes de ce vecteur humain déjà surdoué au départ. Partenariat 
          satanique et résultats sataniques dépassant toutes les normes.  
          
           L'Islam et sa non-mise à l'index 
          théologique, fait évidemment partie d'une lutte planétaire où les 
          grands acteurs du complexe Judéo-Chrétien jouent des parties 
          compliquées. Officiellement introduire un personnage aussi élusif, 
          insaisissable et finalement, malgré tout ce qu'on voudra bien dire, 
          aussi dangereux que Satan dans l'équation théologique de l'Islam n'est 
          semble-t-il dans l'intérêt de personne. 
          Avant de sortir Satan des cartons, les 
          Chrétiens doivent penser à préserver leurs communautés très 
          minoritaires au Liban, en Egypte, en Syrie, en Irak, au Pakistan et 
          dans de nombreux autres pays. Avant de diaboliser Mahomet, les 
          Protestants américains veulent d'abord pomper le pétrole irakien, et 
          mettre leur pays à l'abri de vagues massives de représailles, etc...
          
          Il faut savoir qu'il existe aujourd'hui 
          en Egypte par exemple des mouvements qui se réclament du satanisme. 
          Ils n'ont rien à voir avec l'Islam sunnite Egyptien et sont dans la 
          semi-clandestinité, pourchassés par les Musulmans. Cela ne signifie 
          nullement non-plus que ce n'est pas Satan qui a parlé à Mahomet au VIIème 
          siècle. 
          On l'a vu, Satan ne fait pas sourire 
          d'aise ou de complicité les Musulmans. C'est que, quand ses desseins 
          ne l'imposent pas, Satan fuit la publicité et la notoriété pour lui 
          comme pour ses oeuvres. Intelligence suprême, il s'adapte à ses 
          victimes et n'a aucune propension ni intérêt à montrer sa puissance 
          pour impressionner la galerie. Le Prince du mensonge aime et excelle à 
          brouiller les pistes. D'ailleurs il n'existe pas n'est-ce-pas ? 
          
            
          14- Prince du totalitarisme ?
          Tout système totalitaire craint l'éveil des 
          consciences . 
          L'Islam peut-il revendiquer le titre 
          d'archétype le plus parfait connu de système totalitaire puisqu'il 
          réunit en une seule doctrine tous les totalitarismes qui puissent 
          asservir l'Homme ? 
          La vie de l'individu est réglée dans 
          son intégralité. Tout est minutieusement regroupé dans le Coran et les 
          Hadiths. 
          La vie spirituelle est soumise à un 
          corpus de croyances très précises dont rien ne peut être retiré ni 
          ajouté. 
          La vie quotidienne pratique est 
          enserrée dans un maquis de règles qui régentent tout du lever au 
          coucher en passant par le sommeil nocturne que la prière interrompt au 
          moins une fois chaque jour. Les détails les plus intimes de 
          l'alimentation, de la toilette corporelle, de la vie sexuelle, de la 
          tenue vestimentaire de la naissance à l'age adulte, jusqu'à 
          l'emballage des cadavres, sont réglés par des impératifs 
          incontournables. Le suicide est passible de prison même si elle 
          entraîne la mort du suicidaire (s'il a d'abord échoué bien-sûr) !
          
          La vie sociale est totalement encadrée 
          et aucun type de rapport humain n'est oublié. 
          La vie politique et l'organisation des 
          pouvoirs exécutifs, législatifs et judiciaires sont très précisément 
          fixés. 
          De nombreux potentats politiques ont 
          fort légitimement pu dire : « le Coran est ma seule Constitution ».
          
          Il est souvent remarqué qu'aucun pays 
          musulman ne connaît la démocratie, à part ...l'Irak, mais depuis 
          combien de temps ? Et pour combien de temps encore après la 
          disparition des influences extérieures et/ou l'inévitable 
          après-pétrole du 22ème siècle ? 
           La vie et les relations 
          internationales sont régies par la Jihad et soumises à la nécessité 
          absolue d'asservir l'intégralité du genre humain au système musulman. 
          Les obstacles, réticences, objections, sont traités avec la dernière 
          sévérité, dont souvent la mort. Les sentences sont appliquées. 
          L'apostasie, l'athéisme, le révisionnisme, l'analyse critique (y 
          compris celle faite par des étrangers et des non-musulmans, comme moi 
          ce soir), ainsi que de nombreux autres « crimes » sont punis de mort. 
          Les sentences sont appliquées, si nécessaire par des commandos-suicide 
          de fanatiques. 
           Les consciences et les intentions sont 
          sondées par les tribunaux islamiques. La police de la pensée, des 
          intentions exprimées ou inexprimées, est omniprésente. Le LIBRE CHOIX 
          et la LIBERTE DE CONSCIENCE, qui ont donné lieu à des débats 
          multi-séculaires, produit des milliers d'ouvrages et fait les riches 
          heures de centaines de grands noms religieux, philosophiques et 
          littéraires en Occident, sont des notions rayées du vocabulaire de 
          l'Islam. 
           S'il est toujours possible comme pur 
          exercice intellectuel, d'imaginer pire, il n'existe pas de système 
          plus omni-totalitaire que l'Islam, à avoir réussi une percée 
          planétaire aussi vaste dans toute l'histoire mondiale. Le seul autre 
          système idéologique récent ayant eu un succès mondial serait le 
          communisme. Même si, aux temps lointains où l'humanité se résumait à 
          quelques dizaines de millions d'individus, d'autres idéologies 
          totalitaires dont le souvenir a été atténué ou perdu, ont sévi, il 
          existe une hiérarchie « de perversité » entre les 3 dernières Islam, 
          communisme, nazisme : 
          le nazisme 
          avait pour fondation certains principes heurtant de front la notion de 
          bien et de mal en vigueur dans le judéo-christianisme. 
          le communisme 
          est plus pervers que le nazisme, si l'on considère qu'il ne demande 
          pas initialement à l'homme de faire le pas moral du criminel et qu'il 
          se sert de l'esprit de justice et de bonté qui est répandu dans toute 
          la terre pour se promouvoir. 
          l'Islam 
          est plus pervers que le communisme car il se présente sous la forme 
          très trompeuse d'une religion...., quoi de plus 
          anodin ? N'y en a-t-il pas des milliers d'autres, croyances, sectes, 
          cultes, superstitions confondues ? De plus cette « religion » 
          n'a-t-elle pas gagné sa totale crédibilité, « fait ses preuves » 
          d'innocuité, puisque implantée chez au moins 1 milliard d'individus et 
          connue depuis 1300 ans ? 
           Mais l'Islam est une illusion de 
          religion, tel un décors de théâtre. 
          L'Islam n'est pas une 
          religion puisque l'adhésion n'est pas optionnelle et que de 
          toutes façons, l'appartenance est totalement irréversible et de plus 
          héréditaire, imposée de droit aux enfants. 
          Bien au-delà d'une religion, il s'agit 
          d'une idéologie complète et parfaite, 
          régissant la vie de l'individu 24h /24, sans aucun 
          oubli pratique ni intime. 
          Cette idéologie fixe en détail la
          gestion politique de la société 
          (systèmes juridique, législatif et donc exécutif). 
          Les emprunts ponctuels au judaïsme et 
          au christianisme servent exclusivement de caution morale, car la 
          lettre comme l'esprit de la Torah et de la Bible y sont très 
          profondément pervertis. Le détournement non-autorisé est constant. 
          Aucune exégèse du Coran ne produit de convergence intéressante 
          convaincante avec le judéo-christianisme. 
            15- Conclusion :
          Comme les idéologies d'inspiration marxiste 
          recrutaient certains de leurs complices et promoteurs objectifs les 
          plus virulents dans les rangs des penseurs Juifs, Chrétiens, voire 
          Musulmans, alors que Judaïsme, Christianisme et Islam sont, dans leur 
          essence, parfaitement incompatibles avec les conséquences du marxisme, 
          de même aujourd'hui, soit par ignorance crasse, soit par perversité, 
          soit par lâcheté, soit par ruse, soit par politique bien ou mal 
          comprises, l'Islam bénéficie d'une complaisance très remarquable et 
          d'une absence de condamnation théologique ou politique formelle qui ne 
          peuvent manquer de faire réfléchir. 
           Au cur du Capitole, de la Cour 
          Suprême, de la Maison Blanche et du Pentagone à Washington, au Vatican 
          à Rome, dans toutes les Synagogues de la Diaspora comme à Jérusalem, 
          le mot d'ordre semble le même : 
           oui l'Islam est inadmissiblement 
          totalitaire, au même titre que le communisme stalinien et le nazisme 
          allemand, que certaines sectes religieuses, idéologies et sectes 
          interdites par la loi dans plusieurs pays occidentaux , 
          oui l'Islam est de fait incompatible 
          avec tout l'édifice politico-légal, judiciaire et religieux de 
          l'Occident, 
          oui l'Islam est une idéologie qui 
          contredit et prévoit impérativement, non-pas implicitement mais 
          ouvertement, l'abrogation, et l'envoi à la poubelle de l'Histoire, de 
          rien moins que la Déclaration des Droits de l'Homme de 1948, les 
          Constitutions française et américaine (pour ne citer qu'elles), la 
          Charte de l'ONU, et autres documents annexes, 
          oui l'Islam est la seule religion 
          directement anti-chrétienne (le Christ n'est pas Dieu) et directement 
          anti-juive (Mahomet est le dernier Prophète possible, ce qui interdit 
          la venue du Messie juif), 
          oui Mahomet est bien au centre d'un 
          faisceau précis de preuves et présomptions graves et concordantes de 
          possession satanique, 
           non il ne sera pas pour l'instant 
          lancé d'offensive visant à bannir par la loi l'Islam d'Occident,
          
          non il ne sera pas déclaré de guerre 
          aux états islamiques par le simple fait qu'ils sont islamiques, 
          
          non Mahomet ne recevra pas le label de 
          satanique, même si les mollahs baptisent les USA «  le Grand Satan » 
          et que selon eux le Christ a cédé à l'influence de Satan. 
          L'Islam ne sera pas traité globalement 
          comme une création satanique. Les croissants ne seront pas interdits 
          comme le sont les swastikas. Il sera fait des distinctions 
          artificielles entre islamistes et musulmans. Les extrémistes seront 
          traités de terroristes et non-pas de ce qu'ils sont : de bons 
          musulmans. 
          Il ne sera pas fait à Satan le cadeau 
          merveilleux de fédérer d'un seul coup et en une seule journée 
          l'ensemble très divisé du monde islamique, ce que Satan lui-même n'a 
          jamais réussi à faire. Le premier responsable qui oserait associer 
          Satan et Mahomet créerait en effet inévitablement ce contre-effet fort 
          peu souhaitable. Ceci quel que soit le niveau du «  téméraire », 
          obscur et simple érudit, chef religieux, chef politique, chef d'Etat 
          fût-ce du plus puissant. Là encore quelle magnifique démonstration du 
          caractère satanique de l'Islam. La simple possibilité d'évoquer le 
          commanditaire (Satan) et de l'associer à son oeuvre (l'Islam) fait 
          reculer les plus puissants de ce monde. Satan travaille seul contre 
          tous, à mains nues, avec quelques sourates pauvres et décousues. Satan 
          est nu, Satan est roi. 
           Mais gare à l'effet « brise-glace » du 
          petit enfant de Hans Christian Andersen qui claironne candidement 
          perdu dans la foule, de sa délicieuse petite voix flûtée, « mais 
          maman, le roi est tout nu ». 
           
          Luc Sambour, 
          vendredi 13 mai et jeudi 7 juillet 2005