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      être, 
      c'est participer à l'Être .... | 
     
    
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       Dossier : Dieu   | 
     
   
   
    
      
      
        
        
        Extraits :   
        Être, 
        c'est participer à l'Être ..... Les êtres sont constitués par leur 
        participation à l'Être. ..... Dieu est par essence un être relationnel. 
        Trinitaire, il est ipso facto communautaire et non un être solitaire. 
        L'être est foncièrement relationnel : l'être créé n'est que par la 
        relation, et cette relation est donnée par Dieu et actualisée avec les 
        créatures dans le Corps du Christ dans une Eucharistie perpétuelle.  
        ....  Le christianisme qui veut renouveler l'homme individuel, 
        l'homme intérieur, a aussi pour tâche de renouveler la communauté 
        humaine elle-même.  
        
        en 
        z 
        relations
        .... Heidegger ???  .... pensée chinoise  ... 
        vie éternelle ... la relation prime l'être ... théorie des cordes ...logos-symphonique 
      
      JE SUIS .....la vie 
      éternelle ... « Amen, amen, je vous le dis : 
      avant qu'Abraham ait existé, moi, JE SUIS. » ....« Amen, amen, je 
      vous le dis : si quelqu'un reste fidèle à ma parole, il ne verra jamais la 
      mort. » 
        
        
        l'homTRI....le 
        rapport chrétien au monde....«Deus caritas» est  à la fois une 
        réflexion théologico-philosophique sur l'amour et un enseignement 
        concret sur la charité chrétienne face au sécularisme, au libéralisme et 
        à l'étatisme. ... encyclique Benoit XVI    
        
         une philosophie de la chair 
        par Michel Henri, 
        philosophe        
        
          
       
         
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      Auteur:  
      Falk 
      van Gaver 
      
      Source:
         
      http://www.immediatement.info/articles/theologiedirecte/numero1/fvg_theologiedirecte.htm 
      
      Date :  5.09.05    
         
      
        
          
          
          La semence du Royaume 
          
          Si le sel 
          s’affadit, il n’est plus bon qu’à être jeté dehors et foulé aux pieds… 
          On ferait bien de s’en souvenir, nous qui avions oublié qu’on ne peut 
          être chrétien sans être radical, ni catholique sans être orthodoxe… 
          
          Être, 
          c'est participer. Être, c'est participer à l'Être. Le "rien" à 
          partir duquel nous avons été tirés n'est pas le vide glauque de la 
          pensée post-moderne mais la plénitude inépuisable de Dieu, qui ne nous 
          paraît sombre que par excès de lumière. C'est de cette plénitude 
          infinie qu'est issue la Création. Le monde était à l'origine abondance 
          et excès. L'Ecriture nous appelle à nous ouvrir à la présence 
          phénoménale du Créateur en ce monde : la réalité est spirituelle, le 
          réel est épiphanique, la matière et l'esprit sont inextricablement 
          entrelacés parce que le monde seul décrit Dieu et, par conséquent, le 
          monde est le corps médiatisé qui montre et révèle Dieu et, en le 
          Christ, l'excès absolu de Dieu par rapport à la visibilité. Les 
          apparences sont excédées par la présence incarnée de Dieu auquel 
          l'homme peut participer. Tout ce qui est n'est que parce que ce qui 
          est est plus que ce qu'il est. Tout ce qui est n'est que d'être plus 
          que ce qu'il est. La densité des choses réelles est soutenue par une 
          densité plus grande. Les êtres sont constitués par leur 
          participation à l'Être. La participation est la forme qui permet à 
          l'être créé de prendre part à une réalité qui a sa source en dehors de 
          l'être créé et qui l'excède. Dieu a créé des êtres participants qui 
          accomplissent leur forme en retournant à Dieu. La Création tout 
          entière exprime l'amour et la bonté de Dieu. La Création dans sa 
          totalité décrit Dieu et désire l'imiter. S'efforcer d'actualiser ce 
          désir est notre seul véritable avenir. La présence de Dieu n'est 
          pas limitée à un monde surnaturel sans lien avec la nature : elle 
          s'étend à la phénoménalité tout entière et elle est connaissable par 
          une vision de l'infini dans le fini – rendant l'épistémologie 
          inséparable de l'ontologie.  
           
          La nature est déjà pénétrée et augmentée par la grâce divine, et 
          prépare ainsi la déification de l'homme. Et puisque la déification dit 
          la possibilité pour l'être créé d'avoir part à l'être créateur, 
          actualiser progressivement notre condition déifiable est notre seul 
          salut et avenir. L'esse participans exprime le caractère extatique 
          de l'être qui est toujours plus que lui-même. Si l'on pense que les 
          corps participent en Dieu, ils ont par là-même une signification 
          éternelle, car vus dans la lumière de la résurrection. La Création et 
          l'Incarnation impliquent que le monde n'est jamais limité par la 
          réalité de la mort mais qu'il est le lieu de la médiation de 
          l'invisible dans le visible et de la participation de l'être fini et 
          temporel à l'être infini et éternel. Ainsi, chez les Pères de l'Eglise 
          et la scolastique, la foi et la raison sont incluses dans le cadre 
          plus générique de la participation à l'intellect de Dieu. La foi est 
          une intensification de la raison, qui trouvent toutes deux leur 
          accomplissement dans la vision béatifique. Foi et raison doivent être 
          pensées en termes de participation de notre être et de notre connaître 
          à l'intellect divin.  
           
          La Révélation ajoute moins à la Création qu'elle ne l'éclaire, car 
          la Création est déjà révélatrice. Il existe une continuité entre 
          raison et foi qui se distinguent en termes d'intensité. La vérité est 
          une illumination intérieure qui intègre le détour par les créatures 
          corporelles finies et la sensibilité. Ainsi tout pain est sur la voie 
          de figurer le Corps du Christ. La volonté n'est rien d'autre que le 
          lieu de la dynamique de la participation du fini vers l'infini. La 
          chute n'est aucunement le résultat d'une volonté qui aurait tendu vers 
          le mal, un mal ontologique et préexistant, mais la chute, le mal 
          lui-même sont l'illusion d'une autonomie finie de la volonté. Cette 
          illusion entraîne la perte de la vision de Dieu et une rupture de 
          participation de l'être créé dans le Créateur, une altération de 
          l'être qui se détourne de l'Être en s'envisageant autonome. La grâce 
          est ce qui nous permet alors de réintégrer progressivement la 
          participation à l'être divin. Dieu est par essence un être 
          relationnel. Trinitaire, il est ipso facto communautaire et non un 
          être solitaire. L'être est foncièrement relationnel : l'être créé 
          n'est que par la relation, et cette relation est donnée par Dieu et 
          actualisée avec les créatures dans le Corps du Christ dans une 
          Eucharistie perpétuelle. La participation en Dieu implique 
          nécessairement une participation sociale sur le plan terrestre. 
          L'oubli de la notion de participation au sens métaphysique du terme 
          conduit tout naturellement à l'oubli de la participation au sens 
          politique du terme. Le christianisme qui veut renouveler l'homme 
          individuel, l'homme intérieur, a aussi pour tâche de renouveler la 
          communauté humaine elle-même. Il est impossible de séparer la 
          dimension spirituelle et la dimension sociale du christianisme. Il ne 
          s'agit pas de se retirer dans une religion de l'intériorité, mais de 
          poser des signes visibles, dans la Cité, dans le monde du travail, 
          entre les hommes, du Royaume annoncé par l'Evangile. L'Eglise est le 
          site initial de cette communauté renouvelée. L'Eglise est la semence 
          du royaume eschatologique.  
           
          La paix n'est réalisable qu'au sein de l'ecclesia qui seule permet une 
          vie en tant que relationalité de l'amour vécu sans atomisation du 
          dominium. La pratique chrétienne dans l'Eglise en tant qu'unique 
          communauté universelle est telle que l'organisation interne de 
          chaque âme, de chaque oikos et de chaque polis s'inscrit dans une 
          continuité externe avec les autres âmes, oikei et politei, en 
          renforçant à la fois l'internalité, l'externalité et la continuité de 
          l'une avec l'autre. La conception chrétienne du lien social en 
          intégrant la vocation surnaturelle de l'homme concret démontre que non 
          seulement cette vocation surnaturelle ne corrompt pas notre condition 
          d'êtres naturels, rationnels et sociaux, mais qu'elle la fonde. L'Eglise 
          est en Christ comme signe efficace du projet divin de réunir 
          l'humanité et la Création entière dans la charité. L'assemblée 
          eucharistique est la matrice sacramentelle de l'humanité rachetée. 
          L'homme compense par une gigantesque société de consommation son désir 
          étiolé de communion. La civilisation de l'Amour, civitas caritatis, 
          est la seule véritable alternative au monde que le mondialistes 
          veulent nous imposer. Le temps de la modernité est terminé, le 
          nihilisme est daté, c'est l'heure du grand retour du christianisme 
          dans la Cité des hommes. 
          
          Falk van 
          Gaver 
          
          Radical 
          Orthodoxy. Pour une révolution théologique, Ad Solem, Genève, 
          2004, 156 p. 
  
         
       
        
      
      texte hébergé 
      en  08/05 
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