le monde devient plus sûr ... Dalaï_lama

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Extraits :  La seconde Guerre mondiale a protégé les valeurs et la civilisation occidentales.

"En théorie", la religion boudhiste autorise l'emploi de la violence "dans certaines circonstances", "dans un objectif bon", s'il s'agit de protéger les intérêts et la vie de la majorité de la population"

Le mieux est donc toujours de faire des compromis, de régler les problèmes par la négociation, le dialogue, la réconciliation. Même si vous n'obtenez pas totale satisfaction, il n'y a pas d'effets secondaires",

"De manière générale, malgré certains problèmes, la violence, y compris le terrorisme, le monde devient plus sûr, plus pacifique",

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Dalaï-lama: l'histoire dira si la guerre en Irak a été positive

le monde AFP 19.11.05 | 15h25

Le dalaï-lama, chef spirituel en exil des Tibétains, a estimé samedi qu'il était "trop tôt" pour dire si les guerres en Afganistan ou en Irak avaient des effets positifs ou négatifs.

"La seconde Guerre mondiale et la guerre de Corée, même si elles ont causé d'immenses destructions, en particulier la seconde Guerre mondiale avec l'usage de la puissance nucléaire, ont eu en fin de compte un effet positif", a déclaré le prix Nobel de la Paix 1989, lors d'une rencontre avec le public à Edimbourg (Ecosse).

"La seconde Guerre mondiale a protégé les valeurs et la civilisation occidentales. De jeunes Coréens ne sont pas d'accord avec moi, mais à mon avis la guerre de Corée, malgré ses immenses destructions, a sauvé la Corée du Sud, lui a amené le développement économique et en fin de compte la démocratie et la liberté", a-t-il poursuivi.

"Pour les guerres d'Afghanistan et d'Irak, il est trop tôt pour le dire. Seule l'Histoire nous dira si elles ont apporté du positif ou du négatif. Je ne sais pas. Il est trop tôt pour le dire", a-t-il ajouté.

"En théorie", la religion boudhiste autorise l'emploi de la violence "dans certaines circonstances", "dans un objectif bon", s'il s'agit de protéger les intérêts et la vie de la majorité de la population, a-t-il observé.

"En pratique, la violence crée toujours des problèmes. L'usage de la violence peut règler certains problèmes, mais en crée d'autres", a poursuivi le religieux tibétain.

"Le mieux est donc toujours de faire des compromis, de régler les problèmes par la négociation, le dialogue, la réconciliation. Même si vous n'obtenez pas totale satisfaction, il n'y a pas d'effets secondaires", a-t-il dit.

"Le monde actuel est interdépendant, du point de vue de l'économie et de l'écologie. Le monde devient une seule entité, un seul corps", a-t-il dit, et dans ce monde les problèmes doivent être réglés par des "moyens non-violents", et "le compromis".

"Parfois les gens ont l'impression que le monde devient plus violent. Je ne le crois pas", a-t-il dit, relevant notamment que "après l'écroulement du mur de Berlin, le réel, grave danger d'holocauste nucléaire a disparu".

"De manière générale, malgré certains problèmes, la violence, y compris le terrorisme, le monde devient plus sûr, plus pacifique", a-t-il estimé.

 

 

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