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Présentation :... texte trouvé sur
polemia et qui illustre parfaitement le montage photo (repris dans le
texte ci-dessous) de l'homocoques... l'Europe chrétienne prise en
sandwich entre L'HOMENTRANCHE et l'ENUN ... alliés objectifs à
l'assaut de l'Europe.
Extraits : vers
une tyrannie planétaire ? Parler de
choc de civilisations n’est pas politiquement correct. Et pourtant c’est
ce qui ressort de la profonde incompréhension entre les libertés
danoises et le refus musulman d’une représentation de Mahomet.....
Ces exemples montrent que la grande
entreprise joue davantage dans le sens du conformisme que des
libertés, tout simplement parce que c’est son avantage commercial. Or
ce qui, dans un monde pluriel, pourrait s’interpréter comme un respect
des différences risque de déboucher dans un monde unifié,
médiatiquement parlant en tout cas, comme un alignement sur les plus
sectaires. Car si le client est roi, le client sectaire est plus
exigeant que le client tolérant : c’est donc le roi des rois !
Ce
qui se met ainsi en place, c’est bien une tyrannie planétaire dont
l’Europe sera la principale victime. Peuples de l’Ouest, levez-vous !
Le bloc-notes d'Ivan Rioufol
...l'Europe.
Elle n'a pas moufté après les attaques, au Moyen-Orient, des ambassades
danoise, norvégienne, suédoise, française, britannique, autrichienne.
Lundi, son représentant pour la politique étrangère, Javier Solana, est
venu chercher en Arabie saoudite la grâce de l'Organisation de la
conférence islamique.
en
z
relations
.... vision du monde, religions, idéologies, philosophies,
sacré, mimétisme appropriatif, violence, terreur, mondialisme... Munich
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Caricatures
de Mahomet : vers une tyrannie planétaire ?
Auteur:
polemia
Source:
http://www.polemia.com/edito.php?id=1163&PHPSESSID=cc12704acee9a412fe25d85e1197c176r
Date :
11.02.06
« Qui ? Moi, baisser les yeux devant ses faux prodiges
!
Moi, de ce fanatique encenser les prestiges !
L’honorer dans la Mecque après l’avoir banni !
Non. Que des justes dieux Zopire soit puni
Si tu vois cette main, jusqu’ici libre et pure,
Caresser la révolte et flatter l’imposture ! »
Voltaire, « Le fanatisme, ou
Mahomet le prophète » (Acte 0, scène I)
http://visualiseur.bnf.fr/Visualiseur?Destination=Gallica&O=NUMM-89893
Douze caricatures publiées dans un
journal danois, le « Jyllands-Posten », ont déclenché une crise
politico-médiatique de grande ampleur. Indépendamment des
manipulations possibles de tels ou tels Etats ou de tels ou tels
services, celle-ci éclaire d’un jour cru la réalité idéologique du
monde qui se dessine : une tyrannie planétaire dont les peuples
d’Europe seront les premières victimes.
Explications.
1. Un choc de civilisations
Parler de choc de civilisations
n’est pas politiquement correct. Et pourtant c’est ce qui ressort de
la profonde incompréhension entre les libertés danoises et le refus
musulman d’une représentation de Mahomet. Il ne s’agit pas là d’un
épiphénomène mais de l’opposition multiséculaire de conceptions
mentales différentes. Au cours de ses quinze siècles d’histoire,
l’islam moyen-oriental a, peu ou prou, toujours interdit la
représentation de la figure humaine et de la figure de Dieu ; plus
précisément celle-ci n’a été autorisée que sous des formes
particulières (les miniatures), durant des périodes de temps limitées
et dans des zones géographiques extérieures au monde arabique (Inde,
Perse, Turquie). http://www.zombietime.com/mohammed_image_archive/
A l’opposé de cette attitude,
l’Europe chrétienne a multiplié à l’infini les représentations de la
divinité à travers les images du Christ, de la Vierge, de la Sainte
Famille, des saints et même de Dieu le Père, la peinture baroque
allant même jusqu’à lui donner la figure de Jupiter. Si l’on prend en
compte la vision du monde et de l’homme telle qu’elle est exaltée par
l’art européen, ne faire des trois monothéismes qu’un seul bloc est
une erreur majeure car le christianisme, religion de l’incarnation, a
une singularité particulière. Incarnation qui n’a jamais cessé de
s’exprimer au cours de l’histoire et qui s’est aussi faite au cours
des dernières décennies et des derniers siècles à travers le dessin
humoristique et la caricature, pas toujours de bon goût d’ailleurs.
A contrario la révolte du monde
musulman contre les caricatures danoises s’inscrit dans une longue
tradition iconoclaste dont l’un des derniers actes majeurs fut la
destruction délibérée des grands bouddhas de Bamiyan par le pouvoir
taliban en Afghanistan, dans le but d’interdire aux autres non pas
seulement la représentation du prophète de l’islam mais aussi celle de
leur propre divinité.
Max Gallo a donc raison d’écrire
dans « Le Figaro » du 8 février 2006 : « Ecartons les hypocrites, les
habiles, les aveugles qui récusent l’évidence : il y a bien un choc de
civilisations. »
  

homocoques
sandwitch
entre l'HOMENSTRATE et l'ENUN ... en complicité objective
ayant
l'Europe pour " en-JEu "
....le système René Girard marche à plein....
montage fait par l'homocoques avant cet article
2. Un petit peuple pris dans la
tenaille de la mondialisation
Les Danois constituent un petit
peuple profondément patriote qui a dû lutter, au cours de l’histoire,
contre de puissants voisins – Suédois, Allemands et plus récemment
grands Etats européens – et qui se trouve aujourd’hui pris dans la
tenaille d’une double mondialisation.
La mondialisation islamique conduit
tout à la fois les minorités musulmanes présentes au Danemark à
remettre en cause les règles fondamentales du pays qui les accueille
et les puissances musulmanes à s’ingérer dans les affaires intérieures
du petit royaume nordique : c’est ainsi que les ministres de
l’Intérieur de 22 pays arabes, réunis à Tunis le 31 janvier 2006, ont
demandé au gouvernement danois de sanctionner la liberté d’expression
des journalistes danois.
Les dirigeants de la mondialisation
libérale anglo-saxonne ont pris, bien que le Danemark leur ait apporté
son soutien en Irak, une position sensiblement équivalente, George
Bush et Tony Blair, l’un et l’autre à la tête d’Etats et d’empires
multiculturels, étant soucieux de ménager leurs minorités musulmanes
chez eux (surtout pour les Britanniques) et leurs partenaires
musulmans dans le monde (surtout pour les Américains) ; ajoutons que
loin d’augmenter leur liberté de manœuvre, la présence de troupes
britanniques et américaines en Irak et dans beaucoup d’autres pays
musulmans subordonne plus que jamais les diplomaties anglo-saxonnes au
respect des préjugés dominants du monde islamique.
Ce n’est pas nouveau, la
collaboration économique s’est toujours bien portée… Ainsi le
commissaire européen au commerce Peter Mandelson a vertement condamné
les journaux qui ont publié les caricatures danoises. Il est vrai
qu’il est dans la logique du libéralisme économique que les règles du
commerce conduisent à prendre le plus grand compte de l’intolérance
des clients ; ainsi, les milieux économiques danois s’inquiètent pour
leurs exportations dans le monde arabe (pourtant très faibles) pendant
que des grandes firmes comme Nestlé font savoir qu’elles ne sont pas
danoises et que Carrefour boycotte les produits danois dans ses zones
de chalandise musulmanes. Ces exemples montrent que la grande
entreprise joue davantage dans le sens du conformisme que des
libertés, tout simplement parce que c’est son avantage commercial. Or
ce qui, dans un monde pluriel, pourrait s’interpréter comme un respect
des différences risque de déboucher dans un monde unifié,
médiatiquement parlant en tout cas, comme un alignement sur les plus
sectaires. Car si le client est roi, le client sectaire est plus
exigeant que le client tolérant : c’est donc le roi des rois !
Dans ces conditions, il n’est pas
surprenant que ce soit encore de l’Europe continentale que le Danemark
ait reçu le plus de soutien : des journaux allemands, italiens,
français, scandinaves ont publié tout ou partie des dessins incriminés
; quant aux gouvernements, malgré les pressions diplomatiques, ils se
sont jusqu’ici refusé à condamner explicitement les libertés danoises,
à l’exception de celui du Vatican, dont la critique d’ailleurs très
modérée s’explique vraisemblablement par la présence en terre d’islam
– et quasiment désormais comme des otages – des chrétiens d’Orient.
Or dans cette affaire les Danois
sont aux avant-postes de l’Europe pour défendre le droit de rester
soi-même face à ceux qui préparent déjà une législation mondiale de
répression de la liberté d’expression : ainsi Louise Arbour, ancien
procureur du tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie,
aujourd’hui commissaire pour les droits de l’homme des Nations unies,
fait enquêter sur ce qu’elle appelle un « manque de respect pour la
foi ».
3. Fin des Lumières et culte de
la repentance
A bien y réfléchir, l’affaire des
dessins du « Jyllands-Posten » marque une rupture radicale dans le
droit des peuples et les libertés d’opinion et d’expression. Ainsi une
nation souveraine se voit sommée par deux empires qui s’affrontent, l’oumma
musulmane mais aussi l’empire américain, de changer ses règles de vie.
Et pas n’importe lesquelles de ses règles : ses règles de liberté
issues de la philosophie des Lumières et plus fondamentalement encore
de traditions européennes multimillénaires.
Ainsi est-il pour le moins singulier
de voir ceux qui condamnent les caricaturistes danois leur reprocher
d’avoir pratiqué l’outrance ou manqué de tolérance.
Observons d’abord que la tolérance
n’a de sens – ce qui est oublié par le conformisme politiquement
correct – que pour les idées ou les images qui sont susceptibles
d’être jugées choquantes par la majorité de l’opinion ou par des
minorités influentes ; les expressions conformistes ou simplement
prudentes n’ont, elles, pas besoin de la tolérance puisque leur «
bien-pensance » les protège !
Observons ensuite que, dans les
jurisprudences des pays libres, les dessinateurs de presse, les
humoristes et les caricaturistes ont toujours eu la marge de liberté
la plus grande parce qu’il est dans leur fonction de forcer le trait.
Ainsi : représenter Mahomet avec un cimeterre devant deux femmes
voilées, c’est peut-être forcer le trait, mais ce n’est pas totalement
contraire à l’histoire de l’Hégire. D’un point de vue musulman,
Mahomet est le prophète, d’un point de vue historique, c’est un chef
de guerre à l’origine d’une formidable expansion coloniale qui s’est
faite au fil de l’épée. De même, représenter Mahomet avec un
couvre-chef en forme de bombe, c’est là aussi forcer le trait mais
pour dénoncer une réalité du temps présent, celle du terrorisme
islamique dont il doit malgré tout rester permis de penser qu’il n’est
pas sans lien avec l’islam (comme le revendiquent les terroristes
eux-mêmes !). Il est donc bien clair qu’empêcher un dessinateur de
presse de forcer le trait, c’est lui interdire d’exercer son art.
A cet égard, on ne peut qu’être
inquiet de voir sur France 2, le 6 février 2006, la musulmane toute
voilée de blanc, Saïda Kada, affirmer tranquillement : « Comment un
amalgame aussi grossier, aussi dangereux que d’associer le visage du
prophète au terrorisme peut-il être assimilé à la liberté d’expression
? » Son propos fait d’ailleurs écho à celui du grand rabbin Sitruk
déclarant le 2 février 2006 – dans la cour de l’hôtel du Premier
ministre français qui venait de le recevoir – qu’il « partageait la
colère des musulmans », qu’il « désapprouvait également les
caricatures du chef de l’Etat » et que « ce qu’on appelle la liberté
d’expression connaît des limites qui sont souvent dépassées ».
Quelques jours plus tard, le 7 février, Mohammed Henniche, président
de l’Union des associations musulmanes de Seine-Saint-Denis (UAM 93)
annonce qu’il met en circulation une pétition pour demander « de
mettre la religion – et pas seulement l’islam – à l’abri des excès des
médias » alors même que la liberté d’expression est déjà sévèrement
limitée en France par les lois mémorielles (Pleven-Gayssot et Taubira).
Il y a là une conjonction manifestement inquiétante où les demandes de
censure des uns s’arc-boutent sur les demandes de censure des autres.
Les sociétés traditionnelles protégeaient les croyances et les valeurs
de leur communauté propre mais laissaient la liberté de critique pour
le reste ; la société moderne juxtaposant différentes communautés se
voit ainsi sommée de cumuler leurs interdits : de proche en proche et
sous la pression des groupes les plus intolérants, les sociétés
multiculturelles deviennent ainsi des sociétés de « multicensure »,
des sociétés « multiliberticides ».
Ce qui se dessine – après 250 ans de
domination des Lumières – c’est un retour, sous le couvert de
l’antiracisme, à une législation sur le blasphème dont les contours
risquent d’ailleurs d’être infinis puisque, de proche en proche, elle
pourrait protéger les trois grandes religions monothéistes, mais aussi
d’autres croyances, sans parler des lois mémorielles sacralisant
certaines parties de l’histoire pour peu qu’elles soient
culpabilisantes. Car ce recul de la philosophie critique des Lumières,
elle-même héritière pour une grand part des libertés européennes, se
fait au bénéfice d’un nouveau culte, le culte de la repentance, qui ne
touche d’ailleurs que la partie européenne du monde, et elle seule,
condamnée à emprunter le chemin des excuses permanentes.
Ce qui se met ainsi en place,
c’est bien une tyrannie planétaire dont l’Europe sera la principale
victime. Peuples de l’Ouest, levez-vous !
© Polemia
10/02/06
texte hébergé
en 02/06
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17 février 2006
La colère islamiste tétanise l'Europe.
Elle n'a pas moufté après les attaques, au Moyen-Orient, des ambassades
danoise, norvégienne, suédoise, française, britannique, autrichienne.
Lundi, son représentant pour la politique étrangère, Javier Solana, est
venu chercher en Arabie saoudite la grâce de l'Organisation de la
conférence islamique. Elle a comparé les caricatures de Mahomet à un «
nouveau 11-septembre », en référence aux attentats de 2001 contre les
Etats-Unis. Personne n'a relevé l'indécent amalgame.
Le monde musulman a posé des conditions
à son apaisement. Il veut « des lois contre l'islamophobie », un « code de
conduite pour les médias européens qui tienne compte des sensibilités des
musulmans », l'adoption par l'ONU d'un « code de communication
international » qui « définirait les limites de la liberté d'expression
dans le domaine des symboles religieux » (voir nos éditions de mardi).
L'Espagne de José-Luis Zapatero chante déjà l'« alliance des civilisations
».
En France, les commentateurs se sont
félicités de la modération des manifestations de samedi. A Paris, 7 000
personnes scandaient « Allah Akhbar ! » « Vive l'Islam, vive le prophète !
» en brandissant parfois des Corans. A Strasbourg, Mohamed Latreche, du
Parti des musulmans de France, a mis en garde la presse : « Quand vous
passez des lignes rouges, vous réveillez tous les musulmans, qu'ils soient
islamistes ou terroristes. »
Au pays de Voltaire, le fanatisme a
obtenu la bienveillance médiatique. En dépit de la Déclaration des droits
de l'homme de 1789, qui assure (article 11) que « la libre communication
des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme
», l'Etat a argumenté en faveur d'une limitation de l'esprit critique.
Tout est en place pour que la communauté musulmane obtienne ses premiers
passe-droits, réclamés au nom des multiples interdits de l'Islam.
« Nous sommes victimes du deux poids
deux mesures », disent ses représentants. Ils veulent sanctionner « l'islamophobie
» comme l'est l'antisémitisme : argument spécieux repris, samedi chez
Ardisson (France 2), par le judoka Djamel Bouras. En 2004, il déclarait :
« Je demande aux gens qui me ressemblent de créer leur communauté. Comme
ça on aura nos avocats, nos juges, nos politiques. » Un rejet de
l'Occident laïc se profile. Les capitulards rendent possible une
déculturation de la vieille Europe.
Résistance commune
Un sursaut ? « La liberté d'expression
n'est pas négociable », a déclaré, mardi, le président de la Commission
européenne, José Manuel Barroso, en se disant solidaire du Danemark. Son
prédécesseur, Romano Prodi, voyait dans le suave « Dialogue euro-arabe »
le moyen de promouvoir une nouvelle identité faisant place à « l'Islam
européen », au prix de l'oubli des racines judéo-chrétiennes. Puisse
Barroso, soutenu hier par le Parlement européen, avoir compris que céder
serait interprété comme une soumission.
En fait, l'affaire des caricatures ouvre
les yeux sur les disharmonies entre le Coran et l'Occident. Mardi, dans Le
Monde, des écrivains s'en sont pris à tous les intégrismes. Mais c'est
l'Islam qu'ils visent : « Laissons faire et on incendiera les
bibliothèques qui abritent Voltaire, Sade, Ovide, Omar Khayyam, Proust et
tous les autres. » Ce désir de protéger la libre parole gagne l'opinion.
De nombreux lecteurs se disent prêts à se mobiliser pour cela.
Les Français donneront-ils l'exemple ?
Une prise de conscience des risques que fait peser le dévoiement
antiraciste sur la liberté d'expression émerge même à gauche, malgré sa
bienpensance : des historiens dénoncent les lois mémorielles et les
repentances ; des intellectuels (Alain Finkielkraut, Pascal Bruckner,
André Glucksmann, Pierre-André Taguieff, etc) appellent un terroriste un
terroriste ; Charlie Hebdo mène la charge contre l'obscurantisme et ses
soutiens.
Des clivages politiques s'estompent.
Dans la résistance qui se dessine contre la tyrannie fondamentaliste, les
musulmans laïcs ont une place essentielle à prendre. Il leur revient,
comme l'expliquait l'écrivain Abdelwahab Meddeb, dimanche sur France 5,
d'aider à « détacher l'Islam de ses démons islamistes ». C'est cette
alliance que cherche à nouer le premier ministre danois, Anders Fogh
Rasmussen, qui a invité lundi l'association des « musulmans démocratiques
» à engager le dialogue. Pourquoi le gouvernement n'en ferait-il pas
autant ?
Exemplaire affaire Chagnon
La menace que fait peser l'islamisme sur
l'« esprit français » et ses insolences a été évoquée ici, dès janvier
2004, avec l'affaire Louis Chagnon : ce professeur d'histoire d'un collège
public de Courbevoie avait été accusé d'« incitation à la haine raciale »
par le Mrap pour avoir dicté à ses élèves de 5e : « Mahomet va se
transformer en voleur et en assassin. (...) Il va imposer sa religion dans
la terreur. Il fait exécuter 600 à 900 juifs en une journée ». Propos
brutaux mais historiquement incontestables.
Lâché par sa hiérarchie, ignoré par les
médias, mais soutenu par de nombreux lecteurs scandalisés qu'un enseignant
puisse être sanctionné pour des propos jugés blasphématoires, Chagnon
allait poursuivre le Mrap (qui avait retiré sa plainte) pour diffamation.
Cependant la justice n'a pas reconnu, à ce jour, le « droit d'offenser »,
pour reprendre l'expression de la courageuse députée néerlandaise Ayaan
Hirsi Ali, « dissidente de l'Islam ». Débouté en appel, Chagnon vient de
se pourvoir en cassation.
Un passé à la dérive
Les errements du porte-avions
Clemenceau, ex-fleuron de la Royale, dont Jacques Chirac a décidé mercredi
le rapatriement à Brest : l'illustration de l'indifférence qu'il est
désormais de bon ton de porter aux vestiges d'une grandeur passée.
irioufol@lefigaro. fr
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