La
joie est sensée: c'est le «plaisir de l'esprit» qui signifie quelque
chose d'harmonieux,
elle procure le bonheur de la cohérence qui nous relie à notre être
profond.
“Sachez que seuls ceux que Dieu a comblé de ses faveurs possèdent
l'aptitude à rire,
même au milieu des nuages de doute et de toutes sortes d'épreuves.”
(Edgar Cayce, lecture 2984-1)
“Gardez toujours
une attitude bienveillante, joviale, pleine d'espoir.
Chaque jour,
faites rire de grand cœur au moins trois personnes en leur racontant
quelquechose de drôle.
Non seulement cela
vous aidera, mais cela aidera aussi les autres!”
(Edgar Cayce, lecture 789-1)
Et n'allez pas
croire qu'un homme grincheux puisse cultiver un chou
ou un plant de
tomate aussi bons et beaux qu'un homme qui sait rire et plaisanter!
(E.C. lecture 460-35)
"Au Paradis, on
est assis à la droite de Dieu. C'est normal, c'est la place du mort."
(Pierre Desproges 1939-1988)
L'humour fait appel à
l'intuition. C'est un processus spirituel
L'intuition émane du centre profond, la source
spirituelle de notre Raison (d'Etre).

IRONIE ET SARCASMES
C'est parce qu'ils confondent l'être et l'avoir
que les instincts rudimentaires deviennent jaloux
(«tu m'empêches d'avoir ce que tu as pris»)
ce
qui les conduit à des concurrences
qui les opposent au reste du monde.
Aveuglés par ce sentiment égoïste
leurs réflexes instaurent la tendance habituelle
à
se réjouir des échecs d'autrui
(«si tu perds, je gagne»)
au
lieu de faire preuve de compassion.
L'IRONIE
s'amuse de cette façon grossière
en
dénonçant les défaillances des autres*
sans forcément faire appel
à
la finesse d'esprit
de
l'humour.
Le
langage courant montre bien cette avidité instinctive
focalisée sur l'AVOIR: «on
les a
eus».
LE
RIRE SARCASTIQUE N'EST PAS AUTHENTIQUE:
Cet état d'esprit dévoyé
émane (de l'ego) d'un individu rustre dont LA MAUVAISE FOI cherche à
rabaisser les autres en imaginant détenir ainsi le pouvoir avide de
maîtriser les circonstances de sa pseudo-cohérence («ma vérité est
puissante puisque je suis capable d'humilier les autres»).
Or ce «moi» et sa
pseudo-cohérence sont superficiels: Ce processus qui s'oppose
jalousement à l'uni-vers se sépare de notre centre intime et profond:
il en oublie le sens
(globalement cohérent) de sa source d'amour (universel).
Il n'exprime donc pas l'essence
authentique du noyau fondamental de l'être
Notes :
Chacun devrait se dire:
«Les qualités des autres ne diminuent en rien ma propre Vertu d'ETRE»
pour apaiser les instincts qui s'acharnent à protéger leurs
ATTACHEMENTS primitifs par des réflexes défensifs capables de se
révolter violemment quand ils sont mécontents.
“Ne dites pas de mal les uns des autres.” (Le
Coran, Sourate XLIX)
“Celui qui méprise son
prochain est dépourvu de sens.” (La Bible, Proverbes 11-12)
L'instinct primitif a
l'impression de se mettre en valeur quand il dénigre les
autres.
L'être primitif pense
l'intelligence comme un bagage de cohérence: il la confond avec la
mémoire. Il ne discerne pas:
- d'une part, la faculté
de connaître (donc de créer soi-même de la conscience neuve),
- d'autre part, l'accès au
"stock de savoir" (sorte de magasin intime).
(2)Les
réflexes instinctifs obscurcissent la conscience jalouse puisque les
moqueurs se réjouissent ironiquement (en torpillant autrui) même s'ils
ne gagnent rien d'autre que l'impression d'avoir raison sous prétexte
qu'ils n'ont pas souffert «pour leur part» des déboires qu'ils
relatent avec mépris («je comprends ses échecs, donc mon intelligence
est supérieure à la sienne» - «je domine, donc je suis fort de ma
cohérence personnelle»).
«L'homme bon fait du bien à son âme, Mais l'homme cruel trouble sa
propre chair.» (La Bible, Proverbes 11-17) (voir: GENESE)
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en mai 06