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les laogai .....
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Présentation :...En ce début du
troisième millénaire il existe encore des camps de concentration comme
les goulags soviétiques ou les camps de concentration nazis : ils se
trouvent en Chine et sont appelés laogai.
Extraits : Dans les
laogai plusieurs millions (on ne sait pas le nombre exact) d’hommes,
de femmes et d’enfants souffrent, contraints à travailler dans des
conditions inhumaines, dans le seul but d’apporter un profit au
gouvernement chinois et aux nombreuses multinationales.....Et
ce n’est pas tout. Des exécutions de masses sont perpétrées. Celles-ci
sont suivies de vente d’organes humains. L’exploitation des enfants
soumis à des travaux forcés est largement répandue. Les diverses Eglises
et communautés de croyants subissent des menaces et des représailles.
Avortements et stérilisations forcées sont pratiqués à grande échelle.
La psychiatrie en tant qu’instrument d’oppression politique est utilisée
de manière abusive. Il s’agit de graves violations des droits humains
qui sont perpétrées dans la Chine d’aujourd’hui ! Des faits ignorés par
les mass media du monde libre qui ne veulent pas perturber le commerce
international.
en
z
relations
.... homentranche ... corruption ...manipulation
...médecine ... libre échange .... démocratie .. droits de l'homme ...
pouvoir ... religion ... communisme ...idéologie ... complicité
objective ... fausse grandeur .. puissance ...
Chine : Le commerce d’organes humains
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Le laogai est
pire que le goulag,
affirme un Chinois qui a
survécu à 19 ans de détention
Entretien avec Harry Wu, directeur de la Laogai Research
Foundation
ROME, Dimanche 8 octobre 2006 (ZENIT.org)
– En ce début du troisième millénaire il existe encore des camps de
concentration comme les goulags soviétiques ou les camps de
concentration nazis : ils se trouvent en Chine et sont appelés
laogai.
Depuis 1992 la « Laogai Research Foundation » (LRF,
www.laogai.org) enquête sur les
crimes et les violations des droits humains commis dans ces camps de
travail chinois.
Le directeur de la Fondation, Harry Wu, a passé 19 années de sa vie
dans ces camps, pour avoir critiqué l’invasion de la Hongrie par
l’Union soviétique. Les membres de sa famille et ses amis ont été
contraints à le dénoncer comme « contre-révolutionnaire ». Sa mère a
refusé et s’est suicidée.
Selon la LRF, le laogai est un système de camps de
concentration voulu par Mao Zedong dans le but d’utiliser les
prisonniers comme esclaves. On estime que 50 millions de personnes
seraient passées par ces camps depuis leur création, et que tous les
Chinois connaissent au moins une personne ayant été internée dans un
laogai.
On peut y être conduit sans procès et en sortir mort ou transformé en
« nouveau socialiste ». On y travaille 18 heures par jour et si le
quota de production n’a pas été atteint, on ne reçoit rien à manger.
La LFR, qui a élargi son mandat à la dénonciation d’exécutions
publiques perpétrées dans le but d’utiliser les organes des
prisonniers exécutés, à la dénonciation de persécutions pour des
raisons religieuses et de l’application forcée de la politique de
reproduction en Chine (la « loi de l’enfant unique »), a rassemblé une
solide documentation pour démontrer que la plus grande partie des
violations des droits humains commises en Chine, le sont dans les
laogai.
Le 28 octobre prochain, Harry Wu participera à Milan à un congrès
intitulé « Ziyou » (liberté, en chinois) organisé par plusieurs
Comités de défense de la liberté. A cette occasion il présentera
l’édition italienne de son livre « Laogai. Les goulags de Mao Zedong
».
Harry Wu a accepté de répondre aux questions de Zenit.
Zenit : Pour quelles raisons avez-vous été condamné à 19 ans dans
les laogai ?
Harry Wu : Je faisais des études de géologie à l’Université de
Shanghai. Je voulais approfondir ma formation et non participer aux
activités d’endoctrinement de la Jeune Ligue Communiste. Je me permis
de critiquer l’invasion de la Hongrie par l’URSS, en parlant avec des
amis étudiants. Etant par ailleurs catholique et issu de la haute
bourgeoisie, je fus considéré comme un « contre-révolutionnaire de
droite ». C’est le crime officiel pour lequel j’ai été condamné à 19
ans de laogai.
Zenit : Comment avez-vous survécu ?
Harry Wu : Dans mon livre « Bitter Winds » (Vents
amers) j’explique comment s’est déroulée ma vie dans les laogai.
Je raconte comment, grâce à mon entêtement, une force intérieure et la
prière, j’ai réussi à ne pas céder au désespoir. J’ai vu tant d’amis
se suicider, mourir de faim ou mourir assassinés. J’ai subi la torture
et l’isolement forcé. A de nombreuses occasions j’ai également été
privé de nourriture. Et tout cela pour un délit d’opinion, car j’ai
jugé injuste l’invasion de la Hongrie par l’Union soviétique.
Zenit : Le fait d’être catholique vous a-t-il aidé ou a-t-il rendu
la persécution plus difficile ?
Harry Wu : Cela l’a certainement rendue plus difficile. Etre
croyant était et reste un crime en Chine, sauf si l’on adhère à
l’Eglise patriotique officielle contrôlée par le Parti.
Zenit : Pourquoi avez-vous écrit le livre « Laogai. Les goulags de
Mao Zedong » ? Quel est votre objectif ?
Harry Wu : Cet ouvrage est une traduction de mon premier livre
sorti en 1992 aux Etats-Unis sous le titre « Laogai – le goulag
chinois », qui a porté cette tragique réalité à l’attention du monde.
Une horreur qui continue d’exister. Le but est de faire savoir au
monde ce qui se passait et continue de se produire encore aujourd’hui
dans les laogai. Je répète souvent que « le jour où le mot
laogai apparaîtra dans les dictionnaires du monde aux côtés des
mots camps de concentration et goulag, je pourrai mourir en paix ».
J’ai réussi à obtenir quelques résultats. L’Oxford Dictionary
et le Duden Wörterbuch ont ajouté le mot laogai. Je suis
en train d’essayer de faire de même avec les dictionnaires italiens.
Zenit : Quelle est la situation des droits humains aujourd’hui en
Chine, dans quelles conditions vivent les catholiques et quels risques
courent-ils ?
Harry Wu : La situation est tout simplement tragique. Dans
les laogai plusieurs millions (on ne sait pas le nombre exact)
d’hommes, de femmes et d’enfants souffrent, contraints à travailler
dans des conditions inhumaines, dans le seul but d’apporter un profit
au gouvernement chinois et aux nombreuses multinationales. Et ce n’est
pas tout. Des exécutions de masses sont perpétrées. Celles-ci sont
suivies de vente d’organes humains. L’exploitation des enfants soumis
à des travaux forcés est largement répandue. Les diverses Eglises et
communautés de croyants subissent des menaces et des représailles.
Avortements et stérilisations forcées sont pratiqués à grande échelle.
La psychiatrie en tant qu’instrument d’oppression politique est
utilisée de manière abusive. Il s’agit de graves violations des droits
humains qui sont perpétrées dans la Chine d’aujourd’hui ! Des faits
ignorés par les mass media du monde libre qui ne veulent pas perturber
le commerce international.
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