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Dossiers : l'Inter-Relation (JE)   Christianisme et ses chapelles

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Extraits :  

c’est dans le christianisme que l’individu se découvre pleinement libre et digne d’aimer, pour rentrer en relation avec son prochain. La découverte de la personne et de la conscience, si forte chez Saint Augustin rencontre les immenses aspirations contemporaines des personnes touchées par l’avortement ou les séparations familiales.

en z relations ....   s'estimer pour pouvoir aimer ....se donner ... je suis donc nous sommes ... homenMULTETUN

René Girard en vert :"  face au danger de mimétisme universel de la violence, vous n'avez qu'une réponse possible : le christianisme.

De secrètes aristocraties, édito de la NRH ERNST JUNGER  n°45

 

n   Une France et une Europe Chrétienne sont elles impossibles ?

Source:  http://www.europaegentes.com/modules.php?name=News&file=article&sid=319

Date : 20.01.07

 

C’est ce qu’affirme le Monde du 22 janvier en disant que «L’Eglise sera vaincue par le libéralisme».

Le sociologue, auteur de cet article, ne parle pas de la Marche pour la Vie, mais plutôt des sondages concernant le recul quantitatif de la foi.

Un minimun de réflexion et d’expérience historique montrent les limites d’un raisonnement sur la foi fondé dans l’individualisme et le relativisme libéral.

Verbatim

« Mais ce qu'il révèle d'essentiel, c'est le détachement vis-à-vis de la religion institutionnelle. […] La religion n'englobe plus tous les aspects de la vie des personnes et de la société, elle devient une affaire privée. […]

C'est l'essence même de la modernité libérale que d'admettre que la vérité existe, mais qu'elle est relative à celui qui en fait l'expérience et qu'aucune autorité ne peut vous l'imposer. Quand le Vatican pourfend le relativisme, il pourfend une réalité irrépressible […]. […] L'Eglise n'est pas un type d'organisation en affinité avec la modernité. Elle ne survivra que si elle cesse de fonctionner à l'autorité et à la prescription". Cet homme très savant rejoint la foule de ceux qui ont pensé que le christianisme allait mourir bientôt, de Nietzche à Freud qui affirmait « on peut prévoir que l'abandon de la religion aura lieu avec la fatale inexorabilité d'un processus de croissance » et de Staline à John Lennon.

L’argumentaire libéral repose sur une revendication d’autonomie absolue de l’individu : « Rien ne peut résister dans une société libérale à la promotion du sujet souverain », alors que c’est dans le christianisme que l’individu se découvre pleinement libre et digne d’aimer, pour rentrer en relation avec son prochain. La découverte de la personne et de la conscience, si forte chez Saint Augustin rencontre les immenses aspirations contemporaines des personnes touchées par l’avortement ou les séparations familiales. Notre France un peu fatiguée est en retard et refuse de voir que c’est aux Etats Unis, le pays le plus « moderne » du monde, que la construction d’un milieu chrétien dans la vie contemporaine est la plus avancée. Que la foi soit un choix, voulu et vécu n’y entre pas en contradiction avec son institutionnalisation. Les nouveaux prêtres comme cette ancienne star de la musique pop taïwanaise qui affirme « , je suis aujourd’hui un garde du Seigneur. Je serai toujours un humble garde du Christ Roi, avec la lance et l’épée. La lance est la parole de Dieu qui tranche toutes les tentations et la vanité de l’homme, l’épée est l’Esprit Saint qui combat tous les courants du monde qui viennent du Malin » les moines, les ermites et les confesseurs de la foi du XXIe siècle savent très bien retrouver le patrimoine et les affirmations de la foi de toujours.

Quand le Christ se demande si il trouvera encore la foi à son retour il nous renvoie à notre responsabilité et ne retire pas sa promesse de fidélité à son Eglise. Qui aurait pu penser en 1938 que les promesse de Pie XI d’un triomphe sur le nazisme se réaliseraient sept ans après et que le communisme s’effondrerait ? Relisons ses paroles pour nous encourager sur la route: «Comme d'autres époques de l'histoire de l'Église, celle-ci sera le prélude d'une nouvelle ascension et d'une purification intérieure, à la seule condition que les fidèles se montrent assez fiers dans la confession de leur foi au Christ, assez généreux en face de la souffrance pour opposer à la force matérielle des oppresseurs de l'Église l'intrépidité d'une foi profonde, la fermeté inébranlable d'une espérance sûre de l'éternité, l'irrésistible puissance d'une charité agissante. […] Alors le jour luira où, succédant aux hymnes de triomphe prématurés des ennemis du Christ, s'élèvera vers le ciel, du coeur et des lèvres des fidèles, le Te Deum de la délivrance» Le 14 mars 1937, "Mit brennender Sorge"

 

 

 

page ouverte en jan 07   

 

 

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