Edith Stein .... exemple de liberté spirituelle

Dossiers :  Dieu... le Verbe

Présentation : ...   curieuses  coïncidences ....  Les obsèques de Jean-Marie Lustiger, ancien archevêque de Paris décédé dimanche le 5.08.07, se tiendront ce vendredi 10.11.07 à Notre-Dame, ....Un kaddish, la prière juive du deuil, sera lu sur le parvis de la cathédrale.... Paule à l'hôtel Dieu  / DH ..... Evangile du jour  .... Edith Stein ...

 

Extraits :   Edith Stein .... exemple de liberté spirituelle  .... "C’est une expérience ’sui generis’, l’expérience de l’état de conscience d’autrui en général…l’expérience qu’un moi en général a d’un autre moi semblable à celui-ci ".

Une philosophe découvre la vérité ....  « Consciemment ou inconsciemment, qui cherche la vérité cherche Dieu ». .... Ne soyez pas superficiels, mais allez au fond des choses. Et lorsque le moment sera venu, ayez le courage de vous décider.

Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive.  ...   ‘je te salue, ô Croix, unique espérance !’ ».

 

en z relations ....  Simone Weil ....

 

n Edith Stein .... exemple de liberté spirituelle

Auteur:   Sr Licinia Faresin

Source:  http://www.gesuiti.it/moscati/Francais/Fr_Edith_F1.html#vita

Date : 09.08.07    

 

Un site  EDITH STEIN  ... http://www.gesuiti.it/moscati/Francais/Fr_Edith_F1.html#vita

"C’est une expérience ’sui generis’, l’expérience de l’état de conscience d’autrui en général…l’expérience qu’un moi en général a d’un autre moi semblable à celui-ci ".

 

 

 

EVANGILES

 

Source:  l'EVANGILE AU QUOTIDIEN

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Date : 09.08.07

   Une philosophe découvre la vérité  ....

 

jeudi 09 août 2007
 

Fête de sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein), vierge et martyre, copatronne de l'Europe


Saint(s) du jour : Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein), o.c.d. (+ 1942),  St Amour, martyr (8ème s.)

Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Jean Paul II: Une philosophe découvre la vérité


Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 25,1-13.

« Alors, le Royaume des cieux sera comparable à dix jeunes filles invitées à des noces, qui prirent leur lampe et s'en allèrent à la rencontre de l'époux. Cinq d'entre elles étaient insensées, et cinq étaient prévoyantes : les insensées avaient pris leur lampe sans emporter d'huile, tandis que les prévoyantes avaient pris, avec leur lampe, de l'huile en réserve. Comme l'époux tardait, elles s'assoupirent toutes et s'endormirent. Au milieu de la nuit, un cri se fit entendre : 'Voici l'époux ! Sortez à sa rencontre.' Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et préparèrent leur lampe. Les insensées demandèrent aux prévoyantes : 'Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent.' Les prévoyantes leur répondirent : 'Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous ; allez plutôt vous en procurer chez les marchands.' Pendant qu'elles allaient en acheter, l'époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces et l'on ferma la porte. Plus tard, les autres jeunes filles arrivent à leur tour et disent : 'Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !' Il leur répondit : 'Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.' Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure.

Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris



Commentaire du jour :

Jean Paul II
Homélie pour la canonisation de Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein), 11/10/98 (trad. DC n° 2192, p. 955 © copyright Libreria Editrice Vaticana)

 

Une philosophe découvre la vérité



      L'amour du Christ a été le feu qui a embrasé la vie de Thérèse Bénédicte de la Croix. Avant même de s'en rendre compte, elle en a été totalement consumée. Au début, son idéal a été la liberté. Pendant longtemps, Edith Stein a vécu l'expérience de la recherche. Son esprit ne se lassait pas de chercher et son coeur d'espérer. Elle a parcouru le chemin difficile de la philosophie avec une ardeur passionnée et, à la fin, elle a été récompensée : elle a conquis la vérité, ou plutôt, elle a été conquise. En effet, elle a découvert que la vérité portait un nom : Jésus Christ. À partir de ce moment, le Verbe incarné a été tout pour elle. Considérant cette période de sa vie d'un point de vue de carmélite, elle écrivait à une bénédictine : « Consciemment ou inconsciemment, qui cherche la vérité cherche Dieu ».

      Bien qu'elle ait été élevée dans la religion juive de sa mère, Edith Stein, à quatorze ans, « avait librement décidé d'abandonner la prière ». Elle ne voulait compter que sur elle-même, soucieuse d'affirmer sa propre liberté dans ses choix de vie. À la fin d'un long chemin, il lui a été donné de parvenir à une constatation surprenante : seul celui qui se lie à l'amour du Christ devient vraiment libre. L'expérience de cette femme, qui a affronté les défis d'un siècle tourmenté comme le nôtre, représente un exemple pour nous : le monde moderne invite à franchir la porte attrayante de la permissivité, ignorant la porte étroite du discernement et du renoncement. C’est pourquoi je m’adresse spécialement à vous, jeunes chrétiens…: méfiez-vous, gardez-vous de concevoir votre vie comme une porte ouverte à tous les choix ! Écoutez la voix de votre coeur ! Ne soyez pas superficiels, mais allez au fond des choses. Et lorsque le moment sera venu, ayez le courage de vous décider. Le Seigneur attend que vous placiez votre liberté entre ses mains miséricordieuses.

 

Source:  homelies.fr

Date : 09.08.07  

jeudi 9 août 2007

  Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein), vierge et martyre, copatronne de l'Europe  

 

Si 51, 1-8
Je veux te rendre grâce, Seigneur mon roi,
je veux faire ton éloge, Dieu mon sauveur.
Je rends grâce à ton nom,
car tu as été pour moi un défenseur et un soutien.
Tu m'as délivré de la perdition,
du piège de la calomnie
et des lèvres menteuses.
Face à mes accusateurs, tu as été mon soutien.
Par la grandeur de ta miséricorde et la gloire de ton nom,
tu m'as délivré
des mâchoires qui allaient me dévorer,
des mains qui menaçaient ma vie,
des tourments innombrables que j'ai subis,
du bûcher qui me suffoquait de toutes parts,
d'un feu qui n'a pas pu me consumer ;
tu m'as délivré
du gouffre profond de la Mort,
de la langue venimeuse, et de la parole mensongère.
La langue injuste me calomniait auprès du roi,
j'étais arrivé tout près de la mort,
ma vie était descendue au seuil du séjour des morts.
On m'assiégeait de tous côtés,
et personne pour me secourir.
Je regardais si quelqu'un me viendrait en aide,
mais il n'y avait personne.
Alors je me suis rappelé ta miséricorde, Seigneur,
et ta bienfaisance éternelle :
tu délivres ceux qui comptent sur toi,
tu les sauves de ceux qui font le mal.


Ps 125 (126), 1-2ab, 2cd-3, 4-5, 6
Quand le Seigneur ramena les captifs à Sion,
nous étions comme en rêve !
Alors notre bouche était pleine de rires,
nous poussions des cris de joie.

Alors on disait parmi les nations :
« Quelles merveilles fait pour eux le Seigneur ! »
Quelles merveilles le Seigneur fit pour nous :
nous étions en grande fête !

Ramène, Seigneur, nos captifs,
comme les torrents au désert.
Qui sème dans les larmes
moissonne dans la joie.

Il s'en va, il s'en va en pleurant,
il jette la semence ;
il s'en vient, il s'en vient dans la joie,
il rapporte les gerbes.

Mt 10, 34-39
Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Oui, je suis venu séparer l'homme de son père, la fille de sa mère, la belle-fille de sa belle-mère : on aura pour ennemis les gens de sa propre maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi ; celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n'est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi. Qui veut garder sa vie pour soi la perdra ; qui perdra sa vie à cause de moi la gardera.

Homélie

« Oui, je suis venu séparer l'homme de son père, la fille de sa mère ». Ce genre de versets de l’évangile nous semble spontanément difficile à vivre dans sa radicalité. L’amour d’un père et d’un fils, d’une mère et de sa fille, sont tellement fondamentaux : comment le Christ pourrait-il nous demander d’y renoncer ?

Les vies de saints sont des réponses que l’Église nous donne à méditer. Celle de sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix, Édith Stein, est édifiante. Orpheline de père à trois ans, elle est élevée, avec ses six autres frères et sœurs, par une mère exemplaire et courageuse. Très fidèle à sa foi juive, elle est un modèle pour toute la famille. « Nous pouvions lire dans l'exemple de notre mère la vraie manière de nous comporter. » disait soeur Thérèse-Bénédicte.

Mais le Seigneur Jésus avait choisi la jeune Édith. Après des années passées à la recherche de la vérité loin des chemins de la foi, Édith se convertit en lisant la vie de sainte Thérèse d’Avila. Aussitôt, elle va trouver le curé et demande le baptême : elle a fait le choix du Christ, désormais son Seigneur passe avant tout.

Il est facile d’imaginer l’émotion et le déchirement de sa mère, israélite exemplaire, quand elle a appris de sa fille la nouvelle. Il est facile d’imaginer le déchirement et l’émotion de la fille qui désirait tant ne pas blesser le cœur de sa mère. « Je suis venu séparer la fille de sa mère » a dit le Seigneur. Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix nous en donne une belle illustration, elle qui su rester fidèle à l’amour du Christ tout en respectant sa mère, tout en restant profondément unie à elle. Édith Stein a par exemple toujours continué à l’accompagner à la synagogue. Par piété filiale, elle accompagnait sa mère dans sa prière, au point que madame Stein en fut émue et disait : « Je n'ai jamais vu quelqu'un prier comme Édith ». Cette belle unité dans le Seigneur, vécue dans la souffrance mais avant tout dans la prière, nous aide à mieux lire ce verset de l’évangile. Le Seigneur n’est pas celui qui divise les familles, Jésus n’est pas venu nous opposer les uns aux autres. Dieu es t celui qui crée en séparant. En séparant la fille de sa mère, en séparant l’homme de son père, il permet à chacun d’être libre, car on n’est vraiment libres que dans le Christ. Alors on peut aimer.

« Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n'est pas digne de moi » dit encore Jésus. Édith Stein l’avait bien compris. Mais Jésus ajoute « celui qui ne prend pas sa croix et ne me suit pas n'est pas digne de moi ». Édith en a fait le cœur de ce qu’elle nous enseigne. Elle est devenue experte dans la « science de la Croix ». Un jour, en méditant la Passion de Notre Seigneur, elle songeait à son peuple persécuté par les nazis. Elle disait : « Je m'adressais intérieurement au Seigneur, lui disant que je savais que c'était Sa Croix qui maintenant était posée sur le peuple juif. La plupart des Juifs ne le comprenaient pas, mais ceux qui le comprenaient devaient volontairement, au nom de tous, la prendre sur eux. C'est ce que je désirais faire. Je lui demandais seulement de me montrer comment. Lorsque la méditation prit fin, je reçus la certitude intime que j'étais exaucée. J'ignorais cependant sous quel mode la Croix me serait donnée ». Il ne s’agit pas d’une pensée de solidarité qui va jusqu’à l’héroïsme : sœur Thérèse-Bénédicte avait compris que les souffrances du Christ sont plus utiles aux hommes que toutes les actions qu’on peut imaginer. Elle a donc choisi de partager ces souffrances, pour porter un fruit qui demeure. Elle disait encore : « Je suis contente de tout... La science de la Croix ne peut s'acquérir que si l'on sent réellement la Croix peser sur ses épaules. Dès le premier instant j'en étais convaincue et, en moi-même, j'ai dit: ‘Ave Crux, Spes unica’ : ‘je te salue, ô Croix, unique espérance !’ ».

Seigneur, tu nous donne en sainte Thérèse-Bénédicte l’exemple d’une âme qui tu as conduite dans la nuit de la foi jusqu’à la lumière de ton jour. Donne-nous, à son exemple, d’accepter tout ce qui advient dans nos vies comme un don de ton amour. Aide-nous à mourir à nous mêmes pour ne plus vivre qu’en toi.


Frère Dominique
 

page ouverte en  06/07

 

 

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