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l'Incarnation à la comm-union EN ... |
;;Dossiers
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... phénomène :
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Ouverture et clôture du Synode du Moyen Orient
(texte repris directement du site Benoit et moi)
... vu(e) en la
relationnalité :
...
en E
UN
N
:
Ouverture:
...A la
fin, le Pape Paul VI reconnaît à la même Vierge Marie le titre de
Mater Ecclesiae.
... le
Christ n'est pas né comme un individu parmi d'autres. Il est né pour
se créer un corps: Il est né — ainsi que le dit saint Jean au chapitre
12 dans son Evangile — pour attirer tous les hommes à Lui et en
Lui. Il est né pour réunir en Lui l’univers, de telle sorte
qu'Il est la Tête d'un grand Corps...( hcq: EN l' UN )
... Là
où naît le Christ, commence le mouvement de la récapitulation,
commence le moment de l'appel, de la construction de son Corps, de Sa
Sainte Eglise. La Mère de Théos, la Mère de Dieu, est Mère de
l'Eglise parce qu'Elle est Mère de Celui qui est venu pour nous réunir
tous dans Son Corps ressuscité.
...Theotókos
est un titre audacieux. Une femme est la Mère de Dieu.
... Dieu
est sorti de Lui-même. Mais nous pouvons également dire le contraire:
Dieu nous a attirés en Lui, de sorte que nous ne sommes plus hors de
Dieu, mais que nous sommes en lui, dans l'intimité de Dieu même.
Avec
l'Incarnation, avec l'événement de la Theotókos, ceci a été
modifié de manière radicale parce que Dieu nous a attirés en Lui-même
et Dieu en tant que tel est relation, et nous fait participer de sa
relation intérieure.
...nous
sommes en relation avec Lui et Lui a réellement créé une relation avec
nous. En ce moment, Dieu voulait être né d'une femme et (être la) Mère
(de Dieu) qui est attirée par le Seigneur en Lui-même et ainsi nous
tous avec Elle. ( les parenthèse sont de l'hcq)
....
l'histoire, ce processus de perte de pouvoir Les fondements extérieurs
vacillent parce que vacillent les fondements intérieurs, les
fondements moraux et religieux, la foi dont découle la droite manière
de vivre. remettons-nous à nouveau à la Mère de Dieu, à Marie et
prions: «Toi la grande croyante, toi qui as porté la terre au ciel,
aide-nous, ouvre aujourd'hui encore les portes pour que soit
victorieuse la vérité, la volonté de Dieu, qui est le vrai bien, le
vrai salut du monde»
la
communion qui nous unit tous et qui, en soi, est témoignage.la
profonde communion dans le Seigneur, dans le don de sa Parole, de sa
vie, et nous espérons que le Seigneur nous guidera pour avancer dans
cette communion profonde. Nous voulons continuer sur ce chemin avec
force, tendresse et humilité, et avec le courage de la vérité qui est
amour et qui s'ouvre dans l'amour. L'Eucharistie, en fait, n'est pas
une conclusion, mais une ouverture. Le Seigneur marche avec nous, est
avec nous, le Seigneur nous met en mouvement.
Repas lors clôture:
la communion qui nous unit
tous et qui, en soi, est témoignage....la profonde communion
dans le Seigneur,
... dans
le don de sa Parole, de sa vie, et nous espérons que le Seigneur nous
guidera pour avancer dans cette communion profonde.
...Nous
voulons continuer sur ce chemin avec force, tendresse et humilité, et
avec le courage de la vérité
qui est amour et qui s'ouvre dans l'amour. L'Eucharistie, en
fait, n'est pas une conclusion, mais une ouverture. Le Seigneur marche
avec nous, est avec nous, le Seigneur nous met en mouvement..
commentaires de l'hcq
en relation....:
....
Date d'émergence :
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n
Auteur:
benoit et moi
Source: http://benoit-et-moi.fr/2010-III/0455009e0207c4106/0455009e1d0968001.html
Ouverture
et clôture du Synode
En
perspective, deux discours du Saint-Père "a braccio": la mémorable
méditation d'ouverture, du lundi 11 octobre, avec sa dénonciation des
fausses divinités, l'hommage rendu à la foi des simples, et
l'explication d'une image de l'Apocalypse; et le discours impromptu du
samedi 23, lors du dîner rassemblant les participants: "nous sommes
ensemble en synode, càd en chemin" (26/10/2010)
Il n'est
jamais trop tard pour bien faire...
La méditation
du 11 octobre n'avait pas été reproduite en intégralité dans ces pages;
c'est un des plus beaux discours que le Saint-Père ait prononcés (selon
moi!).
Voir ici:
;
La foi des simples sauve l'Eglise
.
Discours d'ouverture du Synode: l'indomptable
.
Discours d'ouverture du Synode: l'indomptable (II)
Lui faisant
écho, mais dans une tonalité beaucoup plus détendue, le discours
prononcé devant les Pères synodaux, lors du repas de conclusion (cf. La
polyphonie de la foi ).
.
MÉDITATION DU PAPE BENOÎT XVI LORS DE LA PREMIÈRE
CONGRÉGATION GÉNÉRALE
Texte en français
ici.
Lundi 11 octobre 2010
Chers frères et sœurs,
Le 11 octobre 1962, voici quarante-huit ans, le
Pape Jean XXIII inaugurait le Concile Vatican II. Le 11 octobre
voyait alors la célébration de la fête de la Divine Maternité de
Marie et, par ce geste, le Pape Jean XXIII voulait confier
l'ensemble du Concile aux mains maternelles, au cœur maternel de
la Sainte Vierge. Nous aussi, nous commençons le 11 octobre et
nous aussi, nous voulons confier ce Synode, avec tous les
problèmes, avec tous les défis, avec toutes les espérances, au
cœur maternel de la Vierge Marie, Mère de Dieu.
Pie XI, en 1931, avait introduit cette fête, mille cinq cents ans
après le Concile d'Ephèse, qui avait légitimé pour Marie le titre
de Theotókos, Dei Genitrix. Dans ce grand mot de
Dei Genitrix, de Theotókos, le Concile d'Ephèse avait
résumé toute la doctrine du Christ, de Marie, toute la doctrine de
la rédemption. Et il vaut donc la peine de réfléchir un peu,
pendant un instant, sur ce dont parle le Concile d'Ephèse, ce dont
il parle en ce jour.
En réalité, Theotókos est un titre audacieux. Une femme
est la Mère de Dieu. On pourrait dire: comment est-ce
possible? Dieu est éternel, il est le Créateur. Nous sommes des
créatures, nous sommes dans le temps: comment une personne humaine
pourrait-elle être la Mère de Dieu, de l'Eternel, étant donné que
nous sommes tous dans le temps, que nous sommes tous des
créatures? L'on comprend donc qu'il existait une forte opposition,
en partie, contre ce mot. Les nestoriens disaient: on peut parler
de Christotokos, oui, mais pas de Theotókos.
Théos, Dieu, est au-delà, au-dessus des événements de
l'histoire. Mais le Concile a décidé cela et précisément ainsi, il
a mis en lumière l'aventure de Dieu, la grandeur de ce qu'Il a
fait pour nous. Dieu n'est pas demeuré en lui: Il est sorti de
lui, il s'est tellement uni, de manière si radicale avec cet
homme, Jésus, que cet homme Jésus est Dieu, et si nous parlons de
Lui, nous pouvons toujours également parler de Dieu. Ce n'est pas
seulement un homme qui avait à faire avec Dieu qui est né mais, en
Lui, Dieu est né sur la terre. Dieu est sorti de Lui-même. Mais
nous pouvons également dire le contraire: Dieu nous a attirés en
Lui, de sorte que nous ne sommes plus hors de Dieu, mais que nous
sommes en lui, dans l'intimité de Dieu même.
La philosophie aristotélicienne, nous le savons bien, nous dit
qu'entre Dieu et l'homme existe seulement une relation non
réciproque.
L'homme se réfère à Dieu, mais Dieu,
l'Eternel, est en Lui, Il ne change pas: Il ne peut avoir
aujourd'hui cette relation et demain une autre. Il demeure en lui,
Il n'a pas de relation ad extra. C'est un
terme très logique mais qui conduit au désespoir: donc Dieu n'a
pas de relation avec moi.
Avec l'Incarnation, avec l'événement de la
Theotókos, ceci a été modifié de manière radicale parce que
Dieu nous a attirés en Lui-même et Dieu en tant que tel est
relation, et nous fait participer de sa relation intérieure.
Ainsi, nous sommes dans son être Père, Fils et Saint-Esprit, nous
sommes à l'intérieur de son être en relation, nous sommes en
relation avec Lui et Lui a réellement créé une relation avec nous.
En ce moment, Dieu voulait être né d'une femme et être
toujours Lui-même: tel est le grand événement. Ainsi, nous pouvons
comprendre la profondeur de l'acte du Pape Jean XXIII qui confia
l'assemblée conciliaire, synodale, au mystère central, à la
Mère de Dieu qui est attirée par le Seigneur en Lui-même et ainsi
nous tous avec Elle.
Le Concile a commencé avec l'icône de la Theotókos. A la
fin, le Pape Paul VI reconnaît à la même Vierge Marie le titre de
Mater Ecclesiae. Et ces deux icônes, qui débutent et
clôturent le Concile, sont intrinsèquement liées, constituant à la
fin une seule icône. Parce que le Christ n'est pas né comme un
individu parmi d'autres. Il est né pour se créer un corps: Il est
né — ainsi que le dit saint Jean au chapitre 12 de son Evangile —
pour attirer tous les hommes à Lui et en Lui. Il est né —
comme le disent les Epîtres aux Colossiens et aux Ephésiens — pour
récapituler le monde entier, Il est né comme premier né d'une
multitude de frères, Il est né pour réunir en Lui l’univers, de
telle sorte qu'Il est la Tête d'un grand Corps. Là où naît
le Christ, commence le mouvement de la récapitulation, commence le
moment de l'appel, de la construction de son Corps, de Sa Sainte
Eglise. La Mère de Théos, la Mère de Dieu, est Mère de
l'Eglise parce qu'Elle est Mère de Celui qui est venu pour nous
réunir tous dans Son Corps ressuscité.
Saint Luc nous fait comprendre cela dans le parallélisme entre le
premier chapitre de son Evangile et le premier chapitre des Actes
des Apôtres, qui répètent, sur deux niveaux, le même mystère. Dans
le premier chapitre de l'Evangile, l'Esprit Saint se pose sur
Marie et ainsi elle enfante et nous donne le Fils de Dieu. Dans le
premier chapitre des Actes des Apôtres, Marie est au centre des
disciples de Jésus qui prient tous ensemble, implorant la nuée de
l'Esprit Saint. Et ainsi, de l'Eglise croyante, avec Marie en son
centre, naît l'Eglise, le Corps du Christ. Cette double
naissance est l'unique naissance du Christus totus, du
Christ qui embrasse le monde et nous tous.
Naissance à Bethléem, naissance au Cénacle. Naissance de l'Enfant
Jésus, naissance du Corps du Christ, de l'Eglise. Ce sont deux
événements ou bien un unique événement. Mais, entre les deux, se
trouvent réellement la Croix et la Résurrection. Et c'est
seulement par la Croix qu'advient le chemin vers la totalité du
Christ, vers Son Corps ressuscité, vers l'universalisation de Son
être dans l'unité de l'Eglise. Et ainsi, en tenant compte du fait
que seul du grain tombé en terre naît ensuite la grande récolte,
du Seigneur transpercé sur la Croix provient l'universalité de ses
disciples en Son Corps, mort et ressuscité.
En tenant compte de ce lien entre Theotókos et Mater
Ecclesiae, notre regard va vers le dernier livre de l'Ecriture
Sainte, l'Apocalypse, dans lequel au chapitre 12, apparaît
justement cette synthèse. La femme revêtue de soleil, avec douze
étoiles sur la tête et la lune sous les pieds, enfante. Et elle
enfante avec un cri de douleur, elle enfante avec une grande
douleur. Ici, le mystère marial est le mystère de Bethléem élargi
au mystère de l’univers. Le Christ naît toujours de nouveau en
toutes les générations et ainsi il assume, il rassemble en
Lui-même l'humanité. Et cette naissance cosmique se réalise dans
le cri de la Croix, dans la douleur de la Passion. Et à ce cri de
la Croix appartient le sang des martyrs.
Ainsi, en ce moment, nous pouvons jeter un regard sur le deuxième
Psaume de la prière du milieu du jour, le Psaume 81, où l'on voit
une partie de ce processus. Dieu est parmi les dieux — ils sont
encore considérés comme dieux en Israël. Dans ce psaume, dans une
grande concentration, en une vision prophétique, on voit la perte
de puissance des dieux. Ceux qui apparaissaient tels ne sont pas
des dieux et perdent leur caractère divin, tombant à terre. Dii
estis et moriemini sicut nomine (cf. Ps 81, 6-7): la
perte de puissance, la chute des divinités.
Ce processus qui se réalise dans le long chemin de la foi d'Israël
et qui est ici résumé dans une vision unique, est Cette
double naissance est l'unique naissance du Christus totus,
du Christ qui embrasse le monde et nous tous. Cette double
naissance est l'unique naissance du Christus totus, du
Christ qui embrasse le monde et nous tous. Dans l'histoire
d'Israël, nous voyons comment cette libération du polythéisme,
cette reconnaissance — «Lui seul est Dieu» — se réalise au milieu
de nombreuses souffrances, en commençant par le chemin d'Abraham,
l'exil, les Macchabées, jusqu'au Christ. Et dans l'histoire, ce
processus de perte de pouvoir dont parle l'Apocalypse au
chapitre 12 se poursuit; il parle de la chute des anges qui ne
sont pas des anges, qui ne sont pas des divinités sur la terre. Et
il se réalise réellement, justement dans le temps de l'Eglise
naissante où nous voyons comment les divinités, en commençant par
le divin empereur de toutes ces divinités, perdent leur pouvoir
par le sang des martyrs. C'est le sang des martyrs, la douleur, le
cri de la Mère Eglise qui les fait tomber et transforme ainsi le
monde.
Cette chute n'est pas seulement la connaissance qu'elles ne sont
pas Dieu; c'est le processus de transformation du monde, qui coûte
le sang, qui coûte la souffrance des témoins du Christ. Et, à bien
regarder, nous voyons que ce processus n'est jamais fini. Il se
réalise dans les différentes périodes de l'histoire de manières
toujours nouvelles; aujourd'hui encore, au moment où le Christ,
l'unique Fils de Dieu, doit naître pour le monde avec la chute des
dieux, avec la douleur, le martyr des témoins. Pensons aux grandes
puissances de l'histoire d'aujourd'hui, pensons aux capitaux
anonymes qui réduisent l'homme en esclavage, qui ne sont plus
chose de l'homme, mais constituent un pouvoir anonyme que les
hommes servent, par lequel les hommes sont tourmentés et même
massacrés. Il s'agit d'un pouvoir destructeur, qui menace le
monde. Pensons ensuite au pouvoir des idéologies terroristes. La
violence est apparemment pratiquée au nom de Dieu, mais ce n'est
pas Dieu: ce sont de fausses divinités qui doivent être
démasquées, qui ne sont pas Dieu. Pensons ensuite à la drogue, ce
pouvoir qui, telle une bête féroce, étend ses mains sur toutes les
parties de la terre et détruit: c'est une divinité mais une fausse
divinité qui doit tomber. Pensons encore à la manière de vivre
répandue par l'opinion publique: aujourd'hui, on fait comme ça, le
mariage ne compte plus, la chasteté n'est plus une vertu, et ainsi
de suite.
Ces idéologies dominantes, qui s'imposent avec force, sont des
divinités. Et dans la douleur des saints, dans la douleur des
croyants, de la Mère Eglise dont nous faisons partie, doivent
tomber ces divinités, doit se réaliser ce que disent les Epîtres
aux Colossiens et aux Ephésiens: les dominations, les pouvoirs
tombent et deviennent sujets de l'unique Seigneur Jésus Christ.
Cette lutte dans laquelle nous nous trouvons, cette perte de
puissance de dieu, cette chute des faux dieux, qui tombent parce
qu'ils ne sont pas des divinités mais des pouvoirs qui détruisent
le monde, est évoquée par l'Apocalypse au chapitre 12 à travers
une image mystérieuse pour laquelle, il me semble, existent
différentes belles interprétations. Il est dit que le dragon vomit
un grand fleuve d'eau contre la femme en fuite pour l'entraîner
dans ses flots. Et il semble inévitable que la femme soit noyée
dans ce fleuve. Mais la bonne terre absorbe ce fleuve et il ne
peut lui nuire. Je pense que le fleuve peut être facilement
interprété: ce sont ces courants qui dominent tout et qui veulent
faire disparaître la foi de l'Eglise, qui ne semble plus avoir de
place face à la force de ces courants qui s'imposent comme la
seule rationalité, comme la seule manière de vivre. Et la terre
qui absorbe ces courants est la foi des simples, qui ne se laisse
pas emporter par ces fleuves et sauve la Mère et sauve le Fils.
C'est pourquoi le Psaume dit — le premier psaume du milieu du jour
— la foi des simples est la vraie sagesse (cf.
Ps 118, 130). Cette véritable sagesse de la foi simple qui
ne se laisse pas dévorer par les eaux, est la force de l'Eglise.
Et nous en sommes revenus au mystère marial.
Et il y a également un dernier mot dans le Psaume 81, «movebuntur
omnia fundamenta terrae» (Ps 81, 5), les fondements de
la terre vacillent. Nous le voyons aujourd'hui, avec les problèmes
climatiques, combien sont menacés les fondements de la terre, mais
ils sont menacés par notre comportement. Les fondements
extérieurs vacillent parce que vacillent les fondements
intérieurs, les fondements moraux et religieux, la foi dont
découle la droite manière de vivre. Et nous savons que la foi
est le fondement et, en définitive, les fondements de la terre ne
peuvent vaciller si la foi, la vraie sagesse demeure ferme.
Et puis le Psaume dit: «Lève-Toi Seigneur, et juge la terre» (Ps
81, 8). Ainsi, disons, nous aussi, au Seigneur: «Lève-toi en ce
moment, prends la terre entre tes mains, protège ton Eglise,
protège l'humanité, protège la terre». Et remettons-nous à
nouveau à la Mère de Dieu, à Marie et prions: «Toi la grande
croyante, toi qui as porté la terre au ciel, aide-nous, ouvre
aujourd'hui encore les portes pour que soit victorieuse la vérité,
la volonté de Dieu, qui est le vrai bien, le vrai salut du monde».
Amen.
© Copyright 2010 - Libreria Editrice Vaticana
23 octobre 2010
Déjeuner avec les pères du synode special des
évêques pour le Moyen-Orient
Atrium de la Salle Paul VI, samedi 23 octobre
(Texte
en italien, ma traduction)
Chers amis,
Selon une belle tradition instituée par le Pape Jean-Paul II, les
Synodes se concluent par un dîner, un acte de convivialité qui
s'intègre bien dans le climat de ce Synode, qui parle de la
communion: non seulement il en a parlé, mais nous a fait réaliser
la communion.
C'est le moment pour moi de dire merci. Merci au Secrétaire
Général du Synode et à, son "staff", qui ont préparé et préparent
encore la suite des travaux. Merci aux présidents délégués, merci
surtout au Rapporteur et au Secrétariat adjoint, qui ont fait un
travail incroyable. Merci! Moi aussi, j'ai une fois a été
Rapporteur au synode sur la famille et je parviens un peu à
imaginer quel travail que vous avez fait. Merci également à tous
les Pères qui ont fait entendre la voix de l'Eglise en Orient, aux
Auditeurs, aux Délégués fraternels, merci à tous!
Communion et témoignage. En ce moment, nous remercions le
Seigneur pour la communion qu'il nous a donnée et qu'il nous
donne. Nous avons vu la richesse, la diversité de cette communion.
Vous êtes Eglises de rites différents, qui formez cependant,
ensemble avec tous les autres rites, l'unique Eglise catholique.
Il est beau de voir cette vraie catholicité, qui est si riche de
diversités, de possibilités, de cultures différentes; et pourtant,
c'est justement ainsi que se développe la polyphonie d'une foi
unique, d'une vraie communion des cœurs, que seul le Seigneur peut
donner. Pour cette expérience de la communion, je remercie le
Seigneur, je vous remercie tous. Cela me semble peut-être le don
le plus important de ce Synode, que nous avons vécu et réalisé:
la communion qui nous unit tous et qui, en soi, est témoignage.
Communion. La communion catholique, chrétienne, est une
communion ouverte, dialogique. Nous avons donc été en
dialogue constant, intérieurement et extérieurement, avec nos
frères orthodoxes, avec les autres communautés ecclésiales. Et
nous avons senti que nous sommes vraiment unis - même s'il existe
des divisions extérieures: nous avons senti la profonde
communion dans le Seigneur, dans le don de sa Parole, de sa vie,
et nous espérons que le Seigneur nous guidera pour avancer dans
cette communion profonde.
Nous sommes unis avec le Seigneur, et ainsi - pouvons-nous dire -
nous sommes "trouvé" par la vérité. Et cette vérité ne ferme pas,
elle ne met pas de frontières, mais elle ouvre. C'est pourquoi
nous étions dans un dialogue franc et ouvert avec nos frères
musulmans, avec nos frères juifs, tous ensemble responsables pour
le don de la paix, pour la paix justement dans cette partie de la
terre bénie par le Seigneur, berceau du christianisme et aussi des
deux autres religions. Nous voulons continuer sur ce chemin
avec force, tendresse et humilité, et avec le courage de la vérité
qui est amour et qui s'ouvre dans l'amour.
J'ai dit que nous concluions ce Synode avec un déjeuner. Mais la
véritable conclusion, demain, est la convivialité avec le
Seigneur, la célébration der l'Eucharistie. L'Eucharistie, en
fait, n'est pas une conclusion, mais une ouverture. Le Seigneur
marche avec nous, est avec nous, le Seigneur nous met en
mouvement. Et ainsi, en ce sens, nous sommes en Synode,
c'est-à-dire un chemin qui se poursuit même si nous sommes
dispersés, nous sommes en Synode, dans un chemine commun. Prions
le Seigneur pour qu'il nous aide. Et merci à vous tous!
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