....des croyants ...aux orants ...à la conscience personnelle et interpersonnelle EN la véralité ...

;;Dossiers  des visions du monde

                              

 

 de la relationnalité : ...de la conscience personnelle et de son rapport à une « religion d’autorité ».     ..." du venir-de-venir EN coques et de son rapport avec "l'étant coqs" ...

 

coqs E T coqs

...loi naturelle, vérité, et donc relativisme .... foi et raison, science et foi

 

coques EN UN

...« au cœur de ma culture : on ne peut ignorer l’historicité de la raison, comme de la foi »

 

commentaires en relation....: 

La prière en commun effectuée par l’homme vaut vingt-cinq fois celle qu’il fait chez lui >>>>

http://www.al-wassat.com/index.php?option=com_content&view=article&id=25:limportance-de-prier-a-la-mosquee&catid=5:ahadith&Itemid=4

Une des particularité de l’Islam, dans sa formation anthropologique est d’avoir développé une Ouma maternelle magnétique et normative intériorisée par tous les croyants, qui les inscrits d’office comme acteurs de la norme, imam chef de famille, imam social, imam intime.  >>>>>

.... le Vatican patauge et se noie dans un personnalisme de l'entre-deux et se raccroche à une relation hallucinée en deuxième personne, faisant fi de l'irréalité des interlocuteurs supposés.>>>>>

"Qu'est-ce que la culture, le but de la culture ?
La culture consiste en ce que les moments les plus sublimes de chaque génération composent une chaîne continue à l'intérieur de laquelle on peut vivre."  >>>>>> 
http://www.blogospherus.net/?p=3

 

et j'ajouterais ...le "ON" étant JE NOUS EN l'A Totalité >>>>

date d'émergence : 04.2011 

 

n  

Auteur:   Danièle Masson

Source:  Présent  Samedi 16 avril 2011

 . 

Un grand débat

 

« Du modernisme à la crise de l’Eglise » : il faut lire, dans La Nef de mars 2011, ce grand débat entre Jean Madiran et Emile Poulat, animé par Christophe Geffroy, Jacques de Guillebon et retranscrit par Marine Tertrais. Jean Madiran et Emile Poulat, nés la même année, le même mois, presque le même jour, sont tous deux « réfractaires », mais Poulat au nom de la conscience personnelle, Madiran au nom de la volonté de Dieu dite (ou qui devrait être dite) par l’Eglise.

Ma réaction à ce débat, je l’ai exprimée dans une lettre à Jean Madiran. L’idée de la publier n’est pas de moi, mais elle est bonne, car au fond, mon impression est destinée aux lecteurs aussi bien qu’aux débatteurs. En espérant qu’elle ne m’aliénera l’amitié d’aucun des deux.

 

Cher Jean Madiran,

Votre « débat » avec Emile Poulat, publié dans La Nef, m’a vivement intéressée. Bien sûr, j’aurais espéré que fût évoqué mon livre d’entretiens ou mon rôle, si mince fût-il, à l’origine de votre première rencontre ; mais ce fut une petite humiliation excellente pour une entrée en Carême.

Mon impression est celle-ci : en vous deux se juxtaposent deux mondes incompatibles qui n’entrent pas en conflit parce qu’ils n’entrent pas en contact. Là même où vous vous heurtez – deux cultures pour Poulat, la culture et l’inculture pour vous ; deux sortes de raisons pour Poulat, raison et déraison pour vous – une nouvelle question de La Nef permet l’évitement de la confrontation. Emile Poulat, charmant vieux monsieur qui est un miracle d’équilibre, de sérénité, d’érudition, n’aime pas les conflits.

Et pourtant, le vocabulaire dont vous usez – ou n’usez pas – l’un et l’autre, vous trahit. Poulat répugne à employer certains mots : loi naturelle, vérité, et donc relativisme ; des débats lui sont étrangers : foi et raison, science et foi. Jusqu’aux noms qu’il oublie : vous prononcez au moins cinq fois le nom de Dieu et celui de Benoît XVI, lui pas une seule fois.

En revanche, il aime saisir les mouvances de l’opinion, les avances et les retards, les métamorphoses des mots et des notions, ou leur disparition. D’où le « retard de la culture catholique », le « sens fort perdu du mot natura », la « transformation » de la raison, le langage théologique qui pour vous « codifie », et donc fixe, les interprétations, mais qui pour lui est une « étape majeure », et non « arrêt, terme final de la pensée ».

Il me semble qu’il fait son autoportrait quand il vous dit : « quand un savant passa sa vie… toujours occupé avec les causes secondes… il finit par ne plus pouvoir imaginer un autre monde », et qu’il vous livre sa pensée dans la confidence : « au cœur de ma culture : on ne peut ignorer l’historicité de la raison, comme de la foi ».

Historicisées, raison et foi deviennent mouvantes, sans substrat objectif, dépendantes des temps et des lieux. C’est pourquoi, me semble-t-il, Poulat me disait préférer les orants aux croyants, établissant ainsi une curieuse hiérarchie.

Bref, Emile Poulat est un puissant historien des idées en leur mouvance ; c’est leur réalité qui l’intéresse, non la vérité, pour lui comme pour Kant, inaccessible. Mais cette mouvance est orientée : elle va de Descartes aux Lumières et à Kant. C’est ce que vous appeliez « l’hérésie du XXe siècle » : ne plus penser en termes de vérité et d’erreur, mais d’avant et d’après. On ne peut plus être anti-kantien, mais pré ou post-kantien ; ou sinon, suspect de « dogmatisme précritique ». Dans ce monde, Benoît XVI est une anomalie, et même Jean-Paul II. D’où Pacem in terris comme « dernière grande vision pontificale ». Après quoi, plus, de « grand projet » ; et une « pensée contre-révolutionnaire » qui n’est pas vraie ou fausse, mais qui « n’a pas beaucoup d’avenir ».

Vous êtes tous les deux bien plus que des témoins. Vous vous définissez comme « réfractaire actif ». Poulat se définissait aussi (au début de mon livre d’entretiens) comme « réfractaire », mais au nom de la conscience personnelle et de son rapport à une « religion d’autorité ». Je ne suis pas sûre que ce grand débat apparaisse clairement aux lecteurs de La Nef.

Bien amicalement.

Danièle Masson

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... en France ..en Europe ...

...L'amour s'est en effet "refroidi »  ... la charité fait face à l'empire aujourd'hui planétaire de la violence....

Cette montée vers l'apocalypse est la réalisation supérieure de l'humanité. Or plus cette fin devient probable, et moins on en parle.

Il faut donc réveiller les consciences endormies.

Vouloir rassurer, c'est toujours contribuer au pire.

René Girard.

  

 

  "L'esprit constitue un champ de relations tourné vers la totalité de ce qui existe "  Joseph Pieper

Loin que ce soit être qui illustre la relation , c'est la relation qui illumine l'être.     Gaston Bachelard

Les composantes de la société ne sont pas les êtres humains, mais les relations qui existent entre eux.   Toynbee

 

 

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