...les Roi Mages ...

 

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Évangile selon Matthieu 2  1;12

http://www.ebible.free.fr/livre.php?_id=mt&_chap=2

 

 

Jésus étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem,  et dirent: Où est le roi des Juifs qui vient de naître? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer.  Le roi Hérode, ayant appris cela, fut troublé, et tout Jérusalem avec lui.  Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, et il s'informa auprès d'eux où devait naître le Christ.  Ils lui dirent: A Bethléhem en Judée; car voici ce qui a été écrit par le prophète: Et toi, Bethléhem, terre de Juda, Tu n'es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, Car de toi sortira un chef qui paîtra Israël, mon peuple.  Alors Hérode fit appeler en secret les mages, et s'enquit soigneusement auprès d'eux depuis combien de temps l'étoile brillait.  Puis il les envoya à Bethléhem, en disant:

Allez, et prenez des informations exactes sur le petit enfant; quand vous l'aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j'aille aussi moi-même l'adorer.

 Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici, l'étoile qu'ils avaient vue en Orient marchait devant eux jusqu'à ce qu'étant arrivée au-dessus du lieu où était le petit enfant, elle s'arrêta. Quand ils aperçurent l'étoile, ils furent saisis d'une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l'adorèrent; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe.

Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.

 nos émergences   avant de passer à table

 Suite ...

Lorsqu'ils furent partis, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, et dit: Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, fuis en Egypte, et restes-y jusqu'à ce que je te parle; car Hérode cherchera le petit enfant pour le faire périr.  Joseph se leva, prit de nuit le petit enfant et sa mère, et se retira en Egypte.  Il y resta jusqu'à la mort d'Hérode, afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète: J'ai appelé mon fils hors d'Egypte.  Alors Hérode, voyant qu'il avait été joué par les mages, se mit dans une grande colère, et il envoya tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethléhem et dans tout son territoire, selon la date dont il s'était soigneusement enquis auprès des mages.  Alors s'accomplit ce qui avait été annoncé par Jérémie, le prophète: [18] On a entendu des cris à Rama, Des pleurs et de grandes lamentations: Rachel pleure ses enfants, Et n'a pas voulu être consolée, Parce qu'ils ne sont plus.  Quand Hérode fut mort, voici, un ange du Seigneur apparut en songe à Joseph, en Egypte,  et dit: Lève-toi, prends le petit enfant et sa mère, et va dans le pays d'Israël, car ceux qui en voulaient à la vie du petit enfant sont morts.  Joseph se leva, prit le petit enfant et sa mère, et alla dans le pays d'Israël.  Mais, ayant appris qu'Archélaüs régnait sur la Judée à la place d'Hérode, son père, il craignit de s'y rendre; et, divinement averti en songe, il se retira dans le territoire de la Galilée,  et vint demeurer dans une ville appelée Nazareth, afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par les prophètes: Il sera appelé Nazaréen.

 

.... émergences extérieures....

Alphonse KY-ZERBO, curé *

Sainte Pauline

 

06 janvier 2012

YVES DAOUDAL

http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2012/01/05/epiphanie.html

Epiphanie

Chaque année, il se trouve des prêtres pour nous avertir doctement que les « rois mages », qui ne sont bien entendu qu’un mythe, n’étaient pas des rois, mais seulement des « mages », c’est-à-dire en l’occurrence des astronomes (puisqu’ils ont vu une étoile) : l’évangile de saint Matthieu parle bien de mages, et non de rois mages, et en outre il n’en donne pas le nombre.

Il faut avoir singulièrement perdu le sens de la liturgie, de la tradition et de l’Ecriture sainte pour débiter de telles âneries.

Toute la liturgie de l’Epiphanie est tissée de citations du psaume 71, l’un des grands psaumes messianiques, et du chapitre 60 d’Isaïe, qui lui est très proche. Ainsi ces textes prophétiques nous disent-ils que des rois, les rois d’Ethiopie, de Tharsis et des îles, d’Arabie et de Saba, les puissances des nations, viendront pour adorer le Messie, et lui apporteront des présents, de l’or et de l’encens, « dans une inondation de chameaux », comme dit la Vulgate de façon savoureuse. Car celui qui doit venir pour libérer les pauvres, celui qui est la gloire même du Seigneur, et dont le règne sera éternel, est né comme une rosée sur la terre, pour y faire germer la justice.

Oui, les prophètes parlaient de rois, parce qu’ils annonçaient la venue d’un roi, le fils de David, qui règnerait pour toujours. Les mages eux-mêmes demandent à Hérode où est le roi qui vient de naître. Jésus s’inscrira ouvertement dans les prophéties. Si bien que ses apôtres lui demanderont encore au dernier moment, juste avant l’Ascension : « Est-ce maintenant que tu vas rétablir la royauté en Israël ? » Oui, il est le roi qui devait venir : il le proclamera devant Pilate, mais en précisant que sa royauté n’est pas de ce monde. Il proclame sa royauté entre les deux phases de l’acte sacerdotal suprême, celui du Sacrifice : entre la Cène et la Croix. Car ce roi est le souverain prêtre.

La fête de l’Epiphanie est du reste la vraie fête du Christ Roi. Du Roi Prêtre. Du… Roi Mage. La liturgie insiste sur ce point. On peut remarquer, par exemple, que l’antienne d’introït n’est pas, comme on s’y attendrait, un verset du psaume 71, mais un texte qui concentre encore davantage l’idée royale : « Voici que vient le Seigneur dominateur, et le règne est dans sa main, et le puissance, et l’empire. » Avec le jeu de mots sur « dominator Dominus », le mot regnum qui dit aussi bien le royaume que le règne, le mot potestas qui désigne à la fois le pouvoir et la puissance, le mot imperium qui indique le pouvoir impérial, l’autorité suprême et universelle. (Ce texte ne figure pas tel quel dans la Sainte Ecriture. C’est une composition ecclésiastique, inspirée par une formule de la fin du premier livre des Chroniques.)

Dans l’Orient antique, le roi est souvent aussi le chef suprême de la religion. Cela se verra même à Rome, quand l’empereur se fera décerner le titre de Pontifex maximus, et bien entendu dans les empires musulmans, mais aussi dans les royaumes protestants, encore de nos jours en Angleterre.

L’évangéliste parle de mages (1) pour insister sur le côté religieux, et non politique, de la venue du Seigneur. Mais ces mages sont bel et bien aussi des rois, car ils offrent au Nouveau Né de l’or, de l’encens et de la myrrhe. L’or est ce que les rois offrent aux rois, l’encens est ce que les prêtres offrent aux prêtres, la myrrhe est ce que les humains offrent aux humains pour leur sépulture. Le Dieu qui naît à Bethléem est à la fois roi et prêtre éternel, et homme mortel.

Un roi et prêtre était venu rendre hommage à Abraham : « Melchisédech, roi de Salem, offrant le pain et le vin car il était prêtre du Dieu Très-Haut ».

L’épître aux Hébreux souligne que ce Melchisédech est, chose insolite parmi les personnages bibliques, sans généalogie, sans père, sans mère, sans commencement ni fin indiquée de sa vie. De ce fait il est une préfiguration du Christ, dont le psaume dit bien qu’il est « prêtre à jamais selon l’ordre de Melchisédech ».

D’une certaine façon, les mages sont Melchisédech en trois personnes. Ils « viennent d’Orient », de l’Orient divin, ils viennent de la part de la Sainte Trinité pour authentifier la naissance sur terre du véritable Melchisédech, roi de la paix et de la justice, l’un de la Sainte Trinité, devenu homme sans cesser d’être Dieu. Et ils se prosternent devant le Roi des cieux venu sur terre sauver les hommes.

(1) Le mot mage est un mot persan, passé tel quel en grec, puis en latin, puis en français (etc.). Dans son sens premier et technique, il désigne un prêtre spécialisé dans l’interprétation des songes.

 

.. autres textes de résonances  trouvés sur Internet ...

De même aujourd'hui, plusieurs ne veulent pas croire en ce Sauveur qui est mort et ressuscité pour notre justification.(ref. Romains 4:25).
D'autres, un grand nombre, se sont arrêtés avec le ---petit enfant Jésus---. Encore aujourd'hui, on se rappelle chaque année la naissance de cet enfant Jésus. Comprenons bien que le salut n'a pas été accompli par sa naissance mais plutôt par sa mort et sa résurrection. Il a dû cependant devenir homme afin d'être apte à payer la dette de notre péché et ainsi satisfaire la justice de Dieu. (ref. Hébreux 4:15).

 

 
Croire en Jésus-Christ comme Sauveur signifie croire au sacrifice parfait accompli une fois pour toutes sur la croix du calvaire.

 
Il a offert un seul sacrifice et est vivant pour toujours. Il est Le Sauveur, le seul, Sauveur parfait qui sauve parfaitement! « Mais lui, parce qu'il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible. C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur. Il nous convenait, en effet, d'avoir un souverain sacrificateur comme lui, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et plus élevé que les cieux qui n'a pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d'offrir chaque jour des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car ceci il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant lui-même.» (Hébreux 7:25-27)C'est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. Et tandis que tout sacrificateur fait chaque jour le service et offre souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la droite de Dieu ; il attend désormais que ses ennemis soient devenus son marchepied. Car, par une seule offrande, il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés» (Hébreux 10:10-14).

 

Le scribe (du latin scriba, de scribere, écrire) désigne dans l'Égypte antique un fonctionnaire lettré, éduqué dans l’art de l’écriture et de l’arithmétique. Omniprésent comme administrateur, comptable, littérateur ou écrivain public, il fait fonctionner l’État de pharaon au sein de sa bureaucratie, de son armée ou de ses temples. Le scribe royal domine l’administration centrale. Les scribes supérieurs font partie de la cour de pharaon, ils ne paient pas d’impôts et n’ont pas d’obligations militaires.
 

On désigne généralement par sadducéens les membres d'un des quatre grands courants du judaïsme antique de l'ancienne Judée (avec les pharisiens, les esséniens et les zélotes), entre le IIe siècle av. J.‑C. et le Ier siècle

pharisiens : Antiquité : Membre d'une secte judaïque que les Évangiles accusent de formmalisme et d'hypocrisie.

{sens figuré} Personne qui affecte la piété et la vertu, et se fonde sur cette attitude pour juger sévèrement les actions d'autrui.
 

n  Date des émergences  : [cc]13.01.2012  

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...L'amour s'est en effet "refroidi »  ... la charité fait face à l'empire aujourd'hui planétaire de la violence....

Cette montée vers l'apocalypse est la réalisation supérieure de l'humanité. Or plus cette fin devient probable, et moins on en parle.

Il faut donc réveiller les consciences endormies.

Vouloir rassurer, c'est toujours contribuer au pire.

René Girard.

  

 

  "L'esprit constitue un champ de relations tourné vers la totalité de ce qui existe "  Joseph Pieper

Loin que ce soit être qui illustre la relation , c'est la relation qui illumine l'être.     Gaston Bachelard

Les composantes de la société ne sont pas les êtres humains, mais les relations qui existent entre eux.   Toynbee

 

 

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