Nous aurons l'occasion de revenir sur quelques autres passages de ce
Prologue au cours des pages où nous traiterons de la nature de
Jésus-Christ, ainsi que dans celui consacré à une meilleure approche de la
nature humaine. Mais, déjà ces trois premiers versets vont nous permettre
de constater que l'exégèse théologique officielle - à quelques très rares
exceptions près - puis son ultérieure dogmatisation officielle,
constituent une formidable manipulation qui ne semble avoir ému personne,
non seulement au sein du Magistère, mais encore dans ce 6 cénacle réservé
qu'est le monde des théologiens. Manipulation qui est pourtant au
coeur-même de cette perversion dont les conséquences nous ont conduits où
nous en sommes : à cette tiédeur spirituelle de l'Église ayant amené la
situation actuelle où les membrures sont sur le point de se déstructurer,
tandis qu'une bonne partie de l'équipage ne cesse d'avoir des velléités
de mutinerie. (µ)
Autant de signes précurseurs de la pharamineuse*** apostasie
générale, celle dont l'Apocalypse de Jean nous a rappelé qu'elle allait
être la cause de notre disgrâce «Puisque te voilà tiède, je vais te
vomir de ma bouche». Pour comprendre, un minimum d'approche
métaphysique s'impose, et nous allons revenir sur ces trois premiers
versets du Prologue. Auparavant, même si cela peut s'avérer superflu pour
la plupart de mes lecteurs, laissez-moi tout de même rappeler que la
métaphysique est, ni plus ni moins, la science des abstractions,
lesquelles, même si elles ne sont pas revêtues d'un «corps de chair»
visible et palpable, sont tout de même parfaitement réelles ... et souvent
bien plus vraies que ne l'est l'univers matériel dont la perception est
fonction de la subjectivité de l'observateur, de ses préjugés
sociaux-rationnels, de sa mal voyance et de sa malentendance ... ou de ses
intérêts plus ou moins avoués. Rappelons encore que ce terme n'est dû qu'à
un «incident d'archives», puisque c'est après la mort d'Aristote que le
philosophe Andronicus de Rhodes, qui avait été chargé par l'empereur de
classer ses oeuvres, décida de placer en dernière position les différents
livres d'Aristote traitant des idées abstraites, qu'il situa après ceux
traitant de physique, les regroupant sous un titre fort pragmatique : meta
ta physikâ, soit encore «les choses au- delà des choses physiques». Ce qui
est encore plus anecdotiquement curieux est le fait que ce classement en
dernière position ait été réservé aux textes qu'Aristote appelait «la
philosophie première» Revenons au" Prologue en retranscrivant la
traduction officielle du premier verset où les altérations figurent en
caractères gras, que nous commenterons en nous reportant au texte grec 21
*SAINT CLÉMENT D'ALEXANDRIE : l'un des plus
éminents Pères de l'Eglise, il fut le grand docteur de gnose chrétienne,
qui est la recherche de la connaissance sacrée associ t l'approche ~ientiftque
et rationnelle à la démarche inspirée issue eumatisation de l'intellect»,
qui n'est pas à la portée de tous [cf. «Mais tous n'ont pas la gnose», I
Cor.VIII.7] puisqu'elle est un don de Dieu aux véritables mendiants en
esprit. Il fut privé de sa sainteté en 1584 par le nouveau Martyrologe
Romain réalise sur instructions de ce «très curieux» pape que fut Grégoire
XIII (qui fit célébrer à Rome un Te Deum pour célébrer le massacre de la
Saint Barthélémy l...), qui chargea Baronius d'épurer celui qui était en
vigueur depuis le IX' siècle (le célèbre Martyrologe d'Usuard). Cependant,
nombreux furent ceux qui continuèrent à le considérer comme saint,
notamment Bossuet qui n'hésita pas à écrire dans ses «Instructions sur les
états d'oraison» que : «Saint Clément d'Alexandrie nous propose ce gui
convient au plus parfaits, qu'il appelle les $nostiy ues, c 'est-a-dire,
selon le langage assez commun de son temps et dérivé de saint Paul, les
parfaits et les spirituels». Les Bénédictins de Saint-Maur dans leur
monumental ouvrage de référence L'Art de vérifier les dates (1770)
rappellent que sa fête était célébrée le 4 décembre
** A tel point que le Mondialisme - conception d'origine
occidentale - qui est le promoteur de la consommation à outrance, est même
en train de contribuer à la déspiritualisation progressive des
civilisations traditionnelles du Tiers-Monde.
*** PHARAMINEUX-SE : comme j'affectionne
particulièrement ce terme, je précise que je me refuse à l'écrire sous sa
forme «laïque et obligatoire» de faramineux-se, préfèrant l'esthétique de
son orthographe ancienne d'origine mérovingienne, puisqu'elle prend source
dans certains exploits extraordinaires de Pharamond, l'ancêtre de Clovis.
p73
J'en terminerai sur la manipulation de l'extraordinaire Prologue de
l'Évangile de Jean - «la plus belle des hymnes chrétiennes» - en rappelant
ces mots de Hans Küng qui lui ont valu la mise à l'index, car il
s'agit des propos d'un théologien «de métier» qui n'a pas suivi la
démarche qui est la mienne, c'est-à-dire celle d'un simple chrétien
numéraire (µ), mais qui aboutit pratiquement aux
mêmes conclusions
Il est possible, à partir des perspectives indiquées, de comprendre
aujourd'hui encore dans leur sens originel et non mythologiques les
relations du Père, du Fils et de l Esprit et les nombreuses formules
triadiques, trinomiques du Nouveau Testament. Celles-ci ont donné
naissance à la doctrine théologique de la trinité intradivine, qui tente
de concevoir, à l'aide d'un appareil conceptuel hellénistique, le Père, le
Fils et l Esprit dans leur véritable et dans leur indissociable unité.
Cette doctrine pose des problèmes spécifiques et n'est plus intelligible
pour l'homme contemporain.(µ)
Enfin, avant d'aborder la
formidable possibilité d'accès à une meilleure connaissance de l'Univers
et de son Créateur que nous apporte la Physique Quantique - parfait trait
d'union entre la Physique et la Métaphysique je céderai la parole à l'un
des plus des plus grands écrivains français du XIXe siècle. Voici la
profession de foi de Balzac ...que je fais mienne sans la moindre
restriction
"Politiquement je suis de
la religion catholique, je suis du côté de grands écrivains français du
XIXe siècle. Voici la profession de foi Bossuet et de Bonald et je ne
dévierai jamais. Devant Dieu je suis de la religion de saint Jean, de
l'Église mystique, la seule qui ait conservé la vraie doctrine.
[LETTRE À L'ÉTRANGÈRE]
L'approche quantique
Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup de science
ramène à Dieu. ' N*...
La physique conventionnelle décrit et explique le monde
concret dans lequel nous évoluons par une stricte approche basée sur
l'observation et l'expérimentation. Par contre, la nouvelle physique
quantique - qui n'exclut pas la physique classique, mais dont elle
transcende la limitation mécanique - découle de la physique moléculaire,
de la théories einsteinienne de la relativité et de celle de la mécanique
ondulatoire broglienne, et nous conduit vers une conceptualisation
abstraite qui suppose le recours aux mathématiques, mais aussi à la
philosophie et à la métaphysique, ne serait-ce que pour mieux rendre
intelligible la nécessaire abstraction permettant d'approcher l'univers
«non sensible» lorsqu'on se projette au-delà de la vitesse de la lumière.
Plus encore, par une sorte d'effet ricochet, les progrès réalisés par
la physique quantique repoussant hors de l'espace-temps les causes
premières de l'Univers - ont même contribué à conforter les diverses
spéculations métaphysiques «inspirées» issues des principales
philosophies, mythologies ou religions traditionnelles. En effet, si
celles-ci ne possédaient pas encore les preuves expérimentales de leur
démarche intuitive, il demeure que certaines de leurs approches cernaient
assez bien la réalité.
Si le fait de vivre dans notre monde temporel nous rend nécessairement
tributaires du «commencement et de la fin», depuis les équations
relativistes, et surtout depuis la physique quantique, il est admis que
lorsqu'une particule atteint la vitesse de la lumière, elle échappe au
temps et à l'espace (en extrapolant on pou «matérielle»), car elle se
situe «partout et simultanément» sous forme ondulatoire et
vibratoire.
Je ne vais pas ici essayer d'expliquer scientifiquement le principe
quantique, n'étant qu' à peine qualifié pour en comprendre les physiciens
de démonstration mathématique, d'autant q par de quantiques savent qu'elle
n'est pas évidente à saisir... même par nombreux physiciens conventionnels
!
Un professeur de physique quantique américain, après en avoir expliqué
les principaux fondements théoriques à ses étudiants , concluait ainsi son
cours : "Si vous avez compris ce que je vous ai dit c'est que je ne me
suis pas exprimé assez clairement ! ...
Certes, les physiciens n'échappant pas eux non plus à leur nature
humaine, il y a au sein même de la discipline quantique ceux chez qui
prédomine la conception matérialiste qui limitent leur recherche à la
«mécanique quantique» - et ils sont même majoritaires. Mais il y aussi
ceux qui ne se contentent pas de ce réductionnisme et qui ont su, au-delà
du Mur de Planck (limite temporelle - 10-43 secondes - que la physique ne
peut dépasser dans son approche la plus extrême du point origine de
l'Univers), pressentir non pas «l'existence du hasard et de la nécessité»,
dont le chantre très matérialiste fut notre prix Nobel Jacques Monod, mais
celle de l'essence principielle qu'est le Créateur, celui dont Albert
Einstein nous a rappelé qu'il ne jouait pas aux dés, puisqu'il à bien
fallu quelqu'UN pour déclencher le «big-bang» ! ... Pour mes lecteurs qui
n'auraient qu'une vague idée sur ces fondements, je recommande la lecture
d'un petit livre destiné aux profanes dont le titre est déjà très
curieusement biblique*, et qui est fort bien élaboré pour fournir les
données élémentaires. Plutôt que de pérorer sur cette formidable
possibilité d'approche métaphysique que constitue la physique quantique
(en précisant bien qu'il s'agit d'une «approche» et non pas d'une fin
visant à réduire la notion de Dieu à une simple équation), je vais céder
la parole à notre éminent philosophe chrétien Jean Guitton**, en citant un
passage d'un ouvrage qu'il écrivit quelques années avant sa mort, en
collaboration avec deux physiciens
J'ai l'intuition que se qui se cache derrière le Mur de Planck est
bien une forme d'énergie primordiale, d'une puissance illimitée. L'océan
d'énergie illimitée est le Créateur. Si nous ne pouvons pas comprendre
ce qui se tient derrière le mur de Planck, c'est bien parce que toutes
les lois de la physique perdent pied devant le mystère de Dieu et de la
Création ... Avant le temps de Planck, rien n'existe. Ou plutôt, c'est
le règne de la totalité intemporelle, de l'intégrité parfaite... :
seul le Principe Originel est là, dans le néant, force infinie, sans
commencement ni fin. A ce moment primordial cette force
hallucinante de puissance et de solitude, d'harmonie et de perfection,
n'a peut-être pas l'intention de créer. Elle se suffit à elle même. Et
puis "quelque chose" va se produire. Quoi ? Je ne sais... Peut-être une
sorte d'accident du néant, une fluctuation du vide en un instant
fantastique, le Créateur, conscient d'être celui qui Est dans la
totalité du néant, va décider de créer un miroir à sa propre existence.
La matière, l'univers reflets de sa conscience, rupture définitive avec
l'harmonie du néant originel. Dieu vient, en quelque sorte de créer une
image de lui-même.
Si cet «enthousiasme quantique» de Jean Guitton demande quelques
réserves quant à ses visions cosmogoniques - que certains se sont trop
vite hâtés de qualifier de panthéistes - il demeure que son intuition
constitue une des approches les plus plausibles du mystère de Dieu. Une
fois écartées quelques unes de ses envolées lyriques (telles son
identification de l'énergie divine à un «océan», ou sa trop hâtive
confusion entre le vide quantique et le néant originel), on peut
considérer que ce «choc spirituel» que fut pour lui la découverte de la
physique quantique lui a fait entrouvrir une des portes d'accès vers la
Connaissance.
A ce titre, nous ne pouvons que le remercier de nous avoir passé ce
message, lequel s'il n'est certes pas le sésame intégral de la porte de la
Vérité, constitue tout de même un précieux vade-mecum d'approche.
Peut-être n'a-t-il pas su bien discerner la caractéristique essentielle de
cette Énergie primordiale qu'est Celui qui EST, qui n'a vraisemblablement
pas créé l'Univers par «une sorte d'accident du néant» ou autre
«fluctuation du vide», mais plus probablement par un incommensurable acte
d'Amour issu de cette fantastique énergie créatrice qu'il EST.
Malgré son nom à consonance germanique, Carlos Schabath van Nés Ziegler
est espagnol. Ce scientifique parfaitement intégré dans le monde des
affaires est aussi un infatigable chercheur qui a écrit un ouvrage où la
physique côtoie en permanence la métaphysique. Pour une meilleure
appréhension de cette «non évidente» piste quantique je vais encore
transcrire quelques unes de ses réflexions qui me semblent inciter à une
méditation des plus instructives***
Je me suis laissé guider par l'espérance intuitive vers la
recherche d'une réponse qui puisse synchroniser ma "nécessité confrontée
", laquelle coïncide avec celle de nombre de mes contemporains celle du
spirituel et celle de la science. La "Théorie de l'univers
multidimensionnel" est un essai dans lequel l'expérience mystique et la
vérification scientifique s'intersectionnent... Il n'existe pas un monde
spirituel à côté d'un monde matériel, mais les deux forment une même
réalité. Aujourd'hui, depuis les équations relativistes jusqu'à la
Physique quantique, on admet que lorsqu'une particule atteint la vitesse
de la lumière, elle n'a ni espace ni temps, elle est simultanément
partout et nulle part... Ce qui revient à dire que lorsque les choses se
voient depuis une perspective de "non espace " et de "non temps ", il y
a un continuum éternel ; il s'agit de la manifestation de l'Être Suprême
... L'essence créatrice vit absolument tout, en tout moment -passé,
présent et futur- en un unique "JE SUIS". Au niveau divin il n'y a
qu'une seule individualité de rang infini. .. Lorsqu'on 'prend
conscience on assume toute la responsabilité de porter sa croix et
de commencer à marcher. Porter la croix du monde, comme le fit le
Christ, est le prix à payer pour la prise de conscience... Nous vivons
aujourd'hui dans une société où Dieu est l'économie, où il existe une
grande préoccupation pour la pauvreté matérielle. Et pourtant, il n'y a
pas de plus grande pauvreté que l'absence d'Amour, car sans amour
on ne va nulle part. L'amour n'est pas un mot, c'est une très haute
fréquence énergétique capable d'être en harmonie avec tous les autres.
Si nous étions intelligents, nous n 'oublierions pas l'unique
fréquence qui nous ouvre les portes de l'univers. ...
....Il y a là beaucoup de matière à réflexion, et je ne peux que
souscrire à cette insistance de l'auteur sur cette prise de conscience qui
est essentielle pour entrevoir la réalité ultime, rejoignant aussi la
dramatique supplique finale du Christ : «Père, pardonne-leur, car ils
ne savent pas ce qu'ils font».
D'ailleurs, Carlos Schabbath, très conscient du moment actuel où,
soudain, «rien ne semble plus être comme avant», n'oublie pas de préciser
que nous avons atteint désormais la phase apocalyptique du cycle adamique
:
Apocalypse qui émerge maintenant dans l être humain à mi-chemin de
la montée au Mont Carmel. Quand on parle avec les gens, ceux-ci disent
souvent que "tout va bien ", mais lorsqu'on gratte un peu on s'aperçoit
qu'il y a beaucoup de souffrance et c'est alors qu'on comprend que l
Apocalypse commence d'abord en nous-mêmes.
Terminons en rapportant ses conclusions concernant le vent de panique
qui s'est mis récemment à souffler dans les milieux scientifiques:
Le grand problème... est celui des terribles
répercussions métaphysiques que renferme la Physique quantique. En
réalité, les scientifiques sont tellement effrayés que la plupart, de
manière infantile, éludent la question. Mais, il est incontestable que
nous sommes sur le point de pouvoir démontrer que l'être humain a
possède une structure multicorporelle et que SON ESPRIT EST IMMORTEL...
Le vrai problème consiste dans cette véritable terreur parmi les
scientifiques face à la possibilité de devoir communiquer un jour à
l'humanité que nous sommes immortels...
Nous en resterons là avec ces considérations, dont le but était de
mieux nous approcher de Dieu dans son «principe» - in principium
erat - ce qui doit encore nous éviter tout réductionnisme simplificateur :
si l'apport quantique peut nous permettre une meilleure perception, ses
propres limites ne permettent pas d'aller au-delà de ce Mur de Planck que
seule l'Apocalypse [= Révélation] percera.
Dieu Unique ou Trinité ?...
Je suis celui gui EST.
ce qu'Il a dit
Je suis celui qui SOMMES.
ce qu'on Lui a
fait dire
Ce n'est qu'à partir du sixième siècle que le IV' Concile oecuménique
de Constantinople de 553 utilisa pour la première fois le terme de
«Trinité», qui y fut officiellement dogmatisé. Cette doctrine est issue de
spéculations métaphysiques dues à la percée du Gnosticisme à partir du Il'
siècle, mettant en péril l'unité du Christianisme, mais surtout provoquées
par les lacunes - ou les interprétations fort discutables - du le, Concile
de Nicée de 325 que convoqua l'empereur Constantin pour institutionnaliser
le Christianisme. Doctrine qui ne figure dans le corps d'aucun des
Évangiles synoptiques, saint Jean, lui non plus, n'en faisant pas mention,
pas plus que saint Paul. Et, bien entendu, on ne trouve pas la moindre
allusion du Christ à cette spéculative conception trinitaire. Rappelons
encore, tel que nous l'avons déjà évoqué, que cette conception terniaire
est issue de la plupart des mythologies païennes qui n'avaient pas encore
eu accès à cette formidable «Révélation» fournie par l'incarnation du
Verbe divin dans l'homme Jésus, comme nous allons le voir. ...fin
page 79
*LE CANTIQUE DES QUANTIQUES, Sven Ortoli et Jean-Pierre
Pharabod. Editions de la Découverte, 1984. Le premier des co-auteurs est
un journaliste scientifique, le second un physicien nucléaire.
** DIEU ET LA SCIENCE J.
Guitton, I. Bogdano, G. Bogdano - Éd. Grasset, 1991.
*** TEORÎA DEL UNIVERSO MULTIDIMENSIONAL Carlos
Schabbath, Ediciones C.S.Z. 1996. C. Schabbath est directeur de la
planification des systèmes de la société Boeringer Ingelheim en Espagr*
(µ) souligné par
l'homocoques ou (µ1)commentaire de
l'homocoques
(µ1) ... à venir ..