..Bertrand ACQUIN :   L'Eglise de Pierre une perversion

   de l'Esprit ?

Dossiers :

Date : 29.09.2012 

      

 4ième page de couverture

L'auteur a obtenu le Prix Liber Mirabilis 2006 pour son premier livre "Ce soir l'apocalypse... Il était temps !" dans lequel il nous conviait à un périple réinitiatique de l'origine à nos jours, en décryptant les messages pré-apocalyptiques transmis par le principales traditions : des Prophètes de l'Ancien Testament à l'Apocalypse de saint Jean en passant par d'autres textes issus de l'Hindouisme ou de l'ancienne Mythologie Scandinave. La compréhension de ces divers messages implique une exégèse symbolique, étymologique et historique, mais leur décryptage intégral était impossible avant l'apparition du XXe siècle dont l'insolite et inédite progression existentielle a fourni "en clair" les formidables derniers éléments du puzzle. Effaré par "l'athéisme d'accoutumance" qui est devenu le véhicule propulseur de l'Occident ci-devant chrétien, et par là celui de sa projection dans l'imparable Nouvel Ordre Mondial - qui n'est, en fait, que l'instauration planétaire du culte "consommant-consumant" de Mammon - l'auteur décrypte dans ce second ouvrage l'origine de cette adultération spirituelle de l'Humanité, dont les racines ont trouvé leur terreau fertilisant dans la perversion de l'enseignement du Christ, dont les paroles n'ont cessé d'être altérées par leur transmission "pas très catholique du tout" par l'Eglise de Pierre. A tel point que le Christianisme institutionnel actuel se fonde non seulement sur une perversion spirituelle du message christique, mais encore que ce brouillage des pistes issu du Magistère de l'Eglise est en grande partie responsable de cet athéisme qui ne cesse de se développer en Occident - et émerge dans le Tiers-Monde - sous-tendant la galopante dissolution des moeurs, mais aussi la stratégie géopolitique mondiale. pur produit de cet Occident renégat et apostat.

Universitaire et homme d'affaires, Bertrand ACQUIN vient de poser la pointe de l'orteil sur la ligne de départ vers le troisième âge, après avoir parcouru « super-activement » la planète. Maintenant affranchi des contingences de cette course consumante, il a enfin pu devenir « activement passif », ce qui a permis à son troisième veille et à sa troisième enrayer d'affiner leur perception afin de mieux balisé sa route ascensionnelle de retour. Il en fournit les principaux signes de piste aux mendiants d'infini.

 

EXTRAITS

 

p 65

Le Prologue de l'Évangile de Jean

Et Dieu était le Verbe.

Jean 1.1 -

Considérations préliminaires

 

Comme j'ai cru devoir le rappeler dans l'introduction, l'Évangile de saint Jean est le seul des évangiles canoniques qui rapporte de façon métaphysique l'enseignement du Christ au cours des trois années où Jésus, tabernacle humain du Verbe divin incarné, a exercé son ministère d'initiateur-médiateur. Au passage, bénissons le Ciel d'avoir inspiré saint Jean afin que, plus de dix ans après que les trois évangiles synoptiques aient été rédigés, il se soit décidé à écrire le sien. Rédaction dont il n'avait vraisemblablement pas envisagé l'écriture, qui n'eut lieu qu'au cours de ses dernières années et renferme le véritable message spirituel du Christ ... trop délaissé dans les synoptiques par un souci «narratif» et une préoccupation d'en réaliser une adéquation judéo-chrétienne avec l'Ancien Testament. Saint Clément d'Alexandrie, dans un des rares textes de ses «Hypotyposeis» qui nous soient parvenus, donne d'ailleurs une précieuse indication sur cette rédaction in extremis *

Jean, le dernier des évangélistes, voyant que les autres évangiles ne relataient que le côté matériel de la vie de Jésus, poussé par quelques proches et mû par l'inspiration de l'Esprit Saint, rédigea un évangile spirituel.

Il est bien dommage, d'une part, que cet Évangile de Jean ait été si mal commenté aux fidèles - et si mal compris des «docteurs de la loi», notamment son Prologue si évocateur de cette théogonie à laquelle je faisais allusion - et aussi que saint Clément d'Alexandrie ait subi un boycottage de la part de l'Église officielle qui a ainsi contribué à ce que la véritable connaissance sacrée qu'est la gnose chrétienne soit confondue avec l'hérésie des premiers siècles que fut le Gnosticisme ou même avec le gnosticisme dualiste ultérieur... Et ne pensez surtout pas qu'il s'agisse-là de «vieilles histoires», car tout continue de nos jours dans ce parcours de la fin où la désinformation a atteint des sommets jamais vus.

Pourtant, comme l'a très bien rappelé Jean Borella : «Le Christianisme tout entier, dans son essence, est un message de gnose», et c'est sûrement l'oubli - plus ou moins volontaire - de cette véritable essence du message christique qui est à l'origine de cette «perversion de l'esprit» qui a conduit l'Occident chrétien à cette apostasie actuelle et à l'athéisme d'accoutumance auquel faisait allusion le cardinal Poupard.20 -

Transcription du début du Prologue [Jean 1.1-3]

  Traduction officielle   Traduction réelle  
  Au commencement était le Verbe et le Verbe était avec Dieu et le Verbe était Dieu.

Il était au commencement avec Dieu

 Tout fut par lui,

et sans lui rien ne fut.

   

Dans le principe était le Verbe et le Verbe était en Dieu et Dieu était le Verbe.

Il était dans le principe en Dieu.

Tout fut par lui,

et sans lui rien ne fut.

 

 

Nous aurons l'occasion de revenir sur quelques autres passages de ce Prologue au cours des pages où nous traiterons de la nature de Jésus-Christ, ainsi que dans celui consacré à une meilleure approche de la nature humaine. Mais, déjà ces trois premiers versets vont nous permettre de constater que l'exégèse théologique officielle - à quelques très rares exceptions près - puis son ultérieure dogmatisation officielle, constituent une formidable manipulation qui ne semble avoir ému personne, non seulement au sein du Magistère, mais encore dans ce 6 cénacle réservé qu'est le monde des théologiens. Manipulation qui est pourtant au coeur-même de cette perversion dont les conséquences nous ont conduits où nous en sommes : à cette tiédeur spirituelle de l'Église ayant amené la situation actuelle où les membrures sont sur le point de se déstructurer, tandis qu'une bonne partie de l'équipage ne cesse d'avoir des velléités de mutinerie. (µ)

Autant de signes précurseurs de la pharamineuse*** apostasie générale, celle dont l'Apocalypse de Jean nous a rappelé qu'elle allait être la cause de notre disgrâce «Puisque te voilà tiède, je vais te vomir de ma bouche». Pour comprendre, un minimum d'approche métaphysique s'impose, et nous allons revenir sur ces trois premiers versets du Prologue. Auparavant, même si cela peut s'avérer superflu pour la plupart de mes lecteurs, laissez-moi tout de même rappeler que la métaphysique est, ni plus ni moins, la science des abstractions, lesquelles, même si elles ne sont pas revêtues d'un «corps de chair» visible et palpable, sont tout de même parfaitement réelles ... et souvent bien plus vraies que ne l'est l'univers matériel dont la perception est fonction de la subjectivité de l'observateur, de ses préjugés sociaux-rationnels, de sa mal voyance et de sa malentendance ... ou de ses intérêts plus ou moins avoués. Rappelons encore que ce terme n'est dû qu'à un «incident d'archives», puisque c'est après la mort d'Aristote que le philosophe Andronicus de Rhodes, qui avait été chargé par l'empereur de classer ses oeuvres, décida de placer en dernière position les différents livres d'Aristote traitant des idées abstraites, qu'il situa après ceux traitant de physique, les regroupant sous un titre fort pragmatique : meta ta physikâ, soit encore «les choses au- delà des choses physiques». Ce qui est encore plus anecdotiquement curieux est le fait que ce classement en dernière position ait été réservé aux textes qu'Aristote appelait «la philosophie première» Revenons au" Prologue en retranscrivant la traduction officielle du premier verset où les altérations figurent en caractères gras, que nous commenterons en nous reportant au texte grec 21

 

*SAINT CLÉMENT D'ALEXANDRIE  : l'un des plus éminents Pères de l'Eglise, il fut le grand docteur de gnose chrétienne, qui est la recherche de la connaissance sacrée associ t l'approche ~ientiftque et rationnelle à la démarche inspirée issue eumatisation de l'intellect», qui n'est pas à la portée de tous [cf. «Mais tous n'ont pas la gnose», I Cor.VIII.7] puisqu'elle est un don de Dieu aux véritables mendiants en esprit. Il fut privé de sa sainteté en 1584 par le nouveau Martyrologe Romain réalise sur instructions de ce «très curieux» pape que fut Grégoire XIII (qui fit célébrer à Rome un Te Deum pour célébrer le massacre de la Saint Barthélémy l...), qui chargea Baronius d'épurer celui qui était en vigueur depuis le IX' siècle (le célèbre Martyrologe d'Usuard). Cependant, nombreux furent ceux qui continuèrent à le considérer comme saint, notamment Bossuet qui n'hésita pas à écrire dans ses «Instructions sur les états d'oraison» que : «Saint Clément d'Alexandrie nous propose ce gui convient au plus parfaits, qu'il appelle les $nostiy ues, c 'est-a-dire, selon le langage assez commun de son temps et dérivé de saint Paul, les parfaits et les spirituels». Les Bénédictins de Saint-Maur dans leur monumental ouvrage de référence L'Art de vérifier les dates (1770) rappellent que sa fête était célébrée le 4 décembre

** A tel point que le Mondialisme - conception d'origine occidentale - qui est le promoteur de la consommation à outrance, est même en train de contribuer à la déspiritualisation progressive des civilisations traditionnelles du Tiers-Monde.

*** PHARAMINEUX-SE : comme j'affectionne particulièrement ce terme, je précise que je me refuse à l'écrire sous sa forme «laïque et obligatoire» de faramineux-se, préfèrant l'esthétique de son orthographe ancienne d'origine mérovingienne, puisqu'elle prend source dans certains exploits extraordinaires de Pharamond, l'ancêtre de Clovis.

p73

J'en terminerai sur la manipulation de l'extraordinaire Prologue de l'Évangile de Jean - «la plus belle des hymnes chrétiennes» - en rappelant ces mots de Hans Küng  qui lui ont valu la mise à l'index, car il s'agit des propos d'un théologien «de métier» qui n'a pas suivi la démarche qui est la mienne, c'est-à-dire celle d'un simple chrétien numéraire (µ), mais qui aboutit pratiquement aux mêmes conclusions

Il est possible, à partir des perspectives indiquées, de comprendre aujourd'hui encore dans leur sens originel et non mythologiques les relations du Père, du Fils et de l Esprit et les nombreuses formules triadiques, trinomiques du Nouveau Testament. Celles-ci ont donné naissance à la doctrine théologique de la trinité intradivine, qui tente de concevoir, à l'aide d'un appareil conceptuel hellénistique, le Père, le Fils et l Esprit dans leur véritable et dans leur indissociable unité. Cette doctrine pose des problèmes spécifiques et n'est plus intelligible pour l'homme contemporain.(µ)

 Enfin, avant d'aborder la formidable possibilité d'accès à une meilleure connaissance de l'Univers et de son Créateur que nous apporte la Physique Quantique - parfait trait d'union entre la Physique et la Métaphysique je céderai la parole à l'un des plus des plus grands écrivains français du XIXe siècle. Voici la profession de foi de Balzac ...que je fais mienne sans la moindre restriction

"Politiquement je suis de la religion catholique, je suis du côté de grands écrivains français du XIXe siècle. Voici la profession de foi Bossuet et de Bonald et je ne dévierai jamais. Devant Dieu je suis de la religion de saint Jean, de l'Église mystique, la seule qui ait conservé la vraie doctrine. [LETTRE À L'ÉTRANGÈRE]

L'approche quantique

Un peu de science éloigne de Dieu, beaucoup de science ramène à Dieu. ' N*...

 La physique conventionnelle décrit et explique le monde concret dans lequel nous évoluons par une stricte approche basée sur l'observation et l'expérimentation. Par contre, la nouvelle physique quantique - qui n'exclut pas la physique classique, mais dont elle transcende la limitation mécanique - découle de la physique moléculaire, de la théories einsteinienne de la relativité et de celle de la mécanique ondulatoire broglienne, et nous conduit vers une conceptualisation abstraite qui suppose le recours aux mathématiques, mais aussi à la philosophie et à la métaphysique, ne serait-ce que pour mieux rendre intelligible la nécessaire abstraction permettant d'approcher l'univers «non sensible» lorsqu'on se projette au-delà de la vitesse de la lumière.

Plus encore, par une sorte d'effet ricochet, les progrès réalisés par la physique quantique repoussant hors de l'espace-temps les causes premières de l'Univers - ont même contribué à conforter les diverses spéculations métaphysiques «inspirées» issues des principales philosophies, mythologies ou religions traditionnelles. En effet, si celles-ci ne possédaient pas encore les preuves expérimentales de leur démarche intuitive, il demeure que certaines de leurs approches cernaient assez bien la réalité.

Si le fait de vivre dans notre monde temporel nous rend nécessairement tributaires du «commencement et de la fin», depuis les équations relativistes, et surtout depuis la physique quantique, il est admis que lorsqu'une particule atteint la vitesse de la lumière, elle échappe au temps et à l'espace (en extrapolant on pou «matérielle»), car elle se situe «partout et  simultanément» sous forme ondulatoire et vibratoire.

Je ne vais pas ici essayer d'expliquer scientifiquement le principe quantique, n'étant qu' à peine qualifié pour en comprendre les physiciens de démonstration mathématique, d'autant q par de quantiques savent qu'elle n'est pas évidente à saisir... même par nombreux physiciens conventionnels !

Un professeur de physique quantique américain, après en avoir expliqué les principaux fondements théoriques à ses étudiants , concluait ainsi son cours : "Si vous avez compris ce que je vous ai dit c'est que je ne me suis pas exprimé assez clairement ! ...

Certes, les physiciens n'échappant pas eux non plus à leur nature humaine, il y a au sein même de la discipline quantique ceux chez qui prédomine la conception matérialiste qui limitent leur recherche à la «mécanique quantique» - et ils sont même majoritaires. Mais il y aussi ceux qui ne se contentent pas de ce réductionnisme et qui ont su, au-delà du Mur de Planck (limite temporelle - 10-43 secondes - que la physique ne peut dépasser dans son approche la plus extrême du point origine de l'Univers), pressentir non pas «l'existence du hasard et de la nécessité», dont le chantre très matérialiste fut notre prix Nobel Jacques Monod, mais celle de l'essence principielle qu'est le Créateur, celui dont Albert Einstein nous a rappelé qu'il ne jouait pas aux dés, puisqu'il à bien fallu quelqu'UN pour déclencher le «big-bang» ! ... Pour mes lecteurs qui n'auraient qu'une vague idée sur ces fondements, je recommande la lecture d'un petit livre destiné aux profanes dont le titre est déjà très curieusement biblique*, et qui est fort bien élaboré pour fournir les données élémentaires. Plutôt que de pérorer sur cette formidable possibilité d'approche métaphysique que constitue la physique quantique (en précisant bien qu'il s'agit d'une «approche» et non pas d'une fin visant à réduire la notion de Dieu à une simple équation), je vais céder la parole à notre éminent philosophe chrétien Jean Guitton**, en citant un passage d'un ouvrage qu'il écrivit quelques années avant sa mort, en collaboration avec deux physiciens

J'ai l'intuition que se qui se cache derrière le Mur de Planck est bien une forme d'énergie primordiale, d'une puissance illimitée. L'océan d'énergie illimitée est le Créateur. Si nous ne pouvons pas comprendre ce qui se tient derrière le mur de Planck, c'est bien parce que toutes les lois de la physique perdent pied devant le mystère de Dieu et de la Création ... Avant le temps de Planck, rien n'existe. Ou plutôt, c'est le règne de la totalité intemporelle, de l'intégrité parfaite... : seul le Principe Originel est là, dans le néant, force infinie, sans commencement ni fin. A ce moment  primordial cette force hallucinante de puissance et de solitude, d'harmonie et de perfection, n'a peut-être pas l'intention de créer. Elle se suffit à elle même. Et puis "quelque chose" va se produire. Quoi ? Je ne sais... Peut-être une sorte d'accident du néant, une fluctuation du vide en un instant fantastique, le Créateur, conscient d'être celui qui Est dans la totalité du néant, va décider de créer un miroir à sa propre existence. La matière, l'univers reflets de sa conscience, rupture définitive avec l'harmonie du néant originel. Dieu vient, en quelque sorte de créer une image de lui-même.

Si cet «enthousiasme quantique» de Jean Guitton demande quelques réserves quant à ses visions cosmogoniques - que certains se sont trop vite hâtés de qualifier de panthéistes - il demeure que son intuition constitue une des approches les plus plausibles du mystère de Dieu. Une fois écartées quelques unes de ses envolées lyriques (telles son identification de l'énergie divine à un «océan», ou sa trop hâtive confusion entre le vide quantique et le néant originel), on peut considérer que ce «choc spirituel» que fut pour lui la découverte de la physique quantique lui a fait entrouvrir une des portes d'accès vers la Connaissance.

A ce titre, nous ne pouvons que le remercier de nous avoir passé ce message, lequel s'il n'est certes pas le sésame intégral de la porte de la Vérité, constitue tout de même un précieux vade-mecum d'approche. Peut-être n'a-t-il pas su bien discerner la caractéristique essentielle de cette Énergie primordiale qu'est Celui qui EST, qui n'a vraisemblablement pas créé l'Univers par «une sorte d'accident du néant» ou autre «fluctuation du vide», mais plus probablement par un incommensurable acte d'Amour issu de cette fantastique énergie créatrice qu'il EST.

Malgré son nom à consonance germanique, Carlos Schabath van Nés Ziegler est espagnol. Ce scientifique parfaitement intégré dans le monde des affaires est aussi un infatigable chercheur qui a écrit un ouvrage où la physique côtoie en permanence la métaphysique. Pour une meilleure appréhension de cette «non évidente» piste quantique je vais encore transcrire quelques unes de ses réflexions qui me semblent inciter à une méditation des plus instructives***

 Je me suis laissé guider par l'espérance intuitive vers la recherche d'une réponse qui puisse synchroniser ma "nécessité confrontée ", laquelle coïncide avec celle de nombre de mes contemporains celle du spirituel et celle de la science. La "Théorie de l'univers multidimensionnel" est un essai dans lequel l'expérience mystique et la vérification scientifique s'intersectionnent... Il n'existe pas un monde spirituel à côté d'un monde matériel, mais les deux forment une même réalité. Aujourd'hui, depuis les équations relativistes jusqu'à la Physique quantique, on admet que lorsqu'une particule atteint la vitesse de la lumière, elle n'a ni espace ni temps, elle est simultanément partout et nulle part... Ce qui revient à dire que lorsque les choses se voient depuis une perspective de "non espace " et de "non temps ", il y a un continuum éternel ; il s'agit de la manifestation de l'Être Suprême ... L'essence créatrice vit absolument tout, en tout moment -passé, présent et futur- en un unique "JE SUIS". Au niveau divin il n'y a qu'une seule individualité de rang infini. .. Lorsqu'on 'prend conscience on assume toute la responsabilité de porter sa croix et de commencer à marcher. Porter la croix du monde, comme le fit le Christ, est le prix à payer pour la prise de conscience... Nous vivons aujourd'hui dans une société où Dieu est l'économie, où il existe une grande préoccupation pour la pauvreté matérielle. Et pourtant, il n'y a pas de plus grande pauvreté que l'absence d'Amour, car sans amour on ne va nulle part. L'amour n'est pas un mot, c'est une très haute fréquence énergétique capable d'être en harmonie avec tous les autres. Si nous étions intelligents, nous n 'oublierions pas l'unique fréquence qui nous ouvre les portes de l'univers. ...

....Il y a là beaucoup de matière à réflexion, et je ne peux que souscrire à cette insistance de l'auteur sur cette prise de conscience qui est essentielle pour entrevoir la réalité ultime, rejoignant aussi la dramatique supplique finale du Christ : «Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font».

D'ailleurs, Carlos Schabbath, très conscient du moment actuel où, soudain, «rien ne semble plus être comme avant», n'oublie pas de préciser que nous avons atteint désormais la phase apocalyptique du cycle adamique :

Apocalypse qui émerge maintenant dans l être humain à mi-chemin de la montée au Mont Carmel. Quand on parle avec les gens, ceux-ci disent souvent que "tout va bien ", mais lorsqu'on gratte un peu on s'aperçoit qu'il y a beaucoup de souffrance et c'est alors qu'on comprend que l Apocalypse commence d'abord en nous-mêmes.

Terminons en rapportant ses conclusions concernant le vent de panique qui s'est mis récemment à souffler dans les milieux scientifiques:

 Le grand problème... est celui des terribles répercussions métaphysiques que renferme la Physique quantique. En réalité, les scientifiques sont tellement effrayés que la plupart, de manière infantile, éludent la question. Mais, il est incontestable que nous sommes sur le point de pouvoir démontrer que l'être humain a possède une structure multicorporelle et que SON ESPRIT EST IMMORTEL... Le vrai problème consiste dans cette véritable terreur parmi les scientifiques face à la possibilité de devoir communiquer un jour à l'humanité que nous sommes immortels...

Nous en resterons là avec ces considérations, dont le but était de mieux nous approcher de Dieu dans son «principe» - in principium erat - ce qui doit encore nous éviter tout réductionnisme simplificateur : si l'apport quantique peut nous permettre une meilleure perception, ses propres limites ne permettent pas d'aller au-delà de ce Mur de Planck que seule l'Apocalypse [= Révélation] percera.

Dieu Unique ou Trinité ?...

Je suis celui gui EST.

ce qu'Il a dit

Je suis celui qui SOMMES.

ce qu'on Lui a fait dire

Ce n'est qu'à partir du sixième siècle que le IV' Concile oecuménique de Constantinople de 553 utilisa pour la première fois le terme de «Trinité», qui y fut officiellement dogmatisé. Cette doctrine est issue de spéculations métaphysiques dues à la percée du Gnosticisme à partir du Il' siècle, mettant en péril l'unité du Christianisme, mais surtout provoquées par les lacunes - ou les interprétations fort discutables - du le, Concile de Nicée de 325 que convoqua l'empereur Constantin pour institutionnaliser le Christianisme. Doctrine qui ne figure dans le corps d'aucun des Évangiles synoptiques, saint Jean, lui non plus, n'en faisant pas mention, pas plus que saint Paul. Et, bien entendu, on ne trouve pas la moindre allusion du Christ à cette spéculative conception trinitaire. Rappelons encore, tel que nous l'avons déjà évoqué, que cette conception terniaire est issue de la plupart des mythologies païennes qui n'avaient pas encore eu accès à cette formidable «Révélation» fournie par l'incarnation du Verbe divin dans l'homme Jésus, comme nous allons le voir. ...fin page 79

 

*LE CANTIQUE DES QUANTIQUES, Sven Ortoli et Jean-Pierre Pharabod. Editions de la Découverte, 1984. Le premier des co-auteurs est un journaliste scientifique, le second un physicien nucléaire.

**  DIEU ET LA SCIENCE J. Guitton, I. Bogdano, G. Bogdano - Éd. Grasset, 1991.

*** TEORÎA DEL UNIVERSO MULTIDIMENSIONAL Carlos Schabbath, Ediciones C.S.Z. 1996. C. Schabbath est directeur de la planification des systèmes de la société Boeringer Ingelheim en Espagr*

 

 

(µ) souligné par l'homocoques ou (µ1)commentaire de l'homocoques

(µ1) ... à venir ..

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