jeudi 03 janvier 2013
Férie du temps
de Noël (3 janv.)
L'Église fête :
Le très Saint Nom de Jésus
Saint(s) du jour :
Ste Geneviève, vierge à Paris (422-512), Bx
Cyriaque Élie Chavara, prêtre de rite syro-malabar
Voir le commentaire ci-dessous, ou cliquer ici
Origène :
« J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et demeurer sur
lui »
Première lettre de saint Jean 2,29.3,1-6.
Mes
bien-aimés, puisque vous savez que Dieu est juste, reconnaissez aussi
que tout homme qui vit selon la justice de Dieu est vraiment né de
lui.
Voyez comme il est grand, l'amour dont le Père nous a comblés :
il a
voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu - et nous le sommes.
Voilà pourquoi le monde ne peut pas nous connaître : puisqu'il n'a pas
découvert Dieu.
Bien-aimés, dès maintenant, nous sommes enfants de Dieu, mais ce que
nous serons ne paraît pas encore clairement. Nous le savons : lorsque
le Fils de Dieu paraîtra, nous serons semblables à lui parce que nous
le verrons tel qu'il est.
Et tout homme qui fonde sur lui une telle espérance se rend pur comme
lui-même est pur.
Tout homme qui commet le péché lutte contre Dieu ; car le péché, c'est
la lutte contre Dieu.
Or, vous savez que lui, Jésus, est apparu pour enlever les péchés, et
qu'il n'y a pas de péché en lui.
Quand un homme demeure en lui, il ne pèche pas ; quand il pèche, c'est
qu'il ne l'a pas vu et ne le connaît pas.
Psaume 98(97),1.3cd-4.5-6.
Chantez
au Seigneur un chant nouveau,
car il a fait des merveilles ;
par son bras très saint, par sa main puissante,
il s'est assuré la victoire.
La terre tout entière a vu
la victoire de notre Dieu.
Acclamez le Seigneur, terre entière,
sonnez, chantez, jouez.
Jouez pour le Seigneur sur la cithare,
sur la cithare et tous les instruments ;
au son de la trompette et du cor,
acclamez votre roi, le Seigneur !
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean 1,29-34.
Comme
Jean Baptiste voyait Jésus venir vers lui, il dit : « Voici l'Agneau
de Dieu, qui enlève le péché du monde ;
c'est de lui que j'ai dit : Derrière moi vient un homme qui a sa place
devant moi, car avant moi il était.
Je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l'eau,
c'est pour qu'il soit manifesté au peuple d'Israël. »
Alors Jean rendit ce témoignage : « J'ai vu l'Esprit descendre du ciel
comme une colombe et demeurer sur lui.
Je ne le connaissais pas, mais celui qui m'a envoyé baptiser dans
l'eau m'a dit : 'L'homme sur qui tu verras l'Esprit descendre et
demeurer, c'est celui-là qui baptise dans l'Esprit Saint. '
Oui, j'ai vu, et je rends ce témoignage : c'est lui le Fils de Dieu. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Commentaire du jour :
Origène (v. 185-253), prêtre et théologien
Homélies sur Isaïe, n°3, 1-2 (trad. Sr Isabelle de la Source, Lire la
Bible, t. 6, p. 57 rev.)
« J'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe et
demeurer sur lui »
Jésus est celui qui est « sorti de la souche de
Jessé » selon la chair, « né de la lignée de David selon la chair »,
et aussi « établi dans sa puissance de Fils de Dieu selon l'Esprit qui
sanctifie » (Is 11,1; Rm 1,3-4). Oui, il est « le rejeton sorti de la
souche de Jessé », et pourtant il n'est pas un rejeton, lui « le
Premier-né de toute la création » (Col 1,15) ; il n'est pas qu'un
rejeton, lui le Dieu « Verbe qui au commencement était auprès de Dieu
» (Jn 1,1), et pourtant celui qui est né selon la chair est bien « un
rejeton sorti de la souche de Jessé : une fleur a jailli de ses
racines » ...
« Sur lui reposera l'esprit du Seigneur, esprit de sagesse et
d'intelligence » (Is 11,2). L'esprit de sagesse n'a pas reposé sur
Moïse, l'esprit de sagesse n'a pas reposé sur Josué, l'esprit de
sagesse n'a reposé sur aucun des prophètes, ni sur Isaïe, ni sur
Jérémie... Il est venu sur Moïse, mais après cette visite de l'esprit
de sagesse, Moïse a manqué de foi : « Écoutez donc, rebelles, dit-il,
est-ce que nous pouvons faire jaillir de l'eau pour vous de ce rocher
? » (Nb 20,10) Il est venu sur tous les justes. Il est venu sur Isaïe,
mais que dit ce dernier ? « Je suis un homme aux lèvres impures et
j'habite au milieu d'un peuple aux lèvres impures » (Is 6,5)...
L'Esprit peut bien venir sur n'importe quel homme, mais il ne peut pas
y trouver de repos, car tout homme pèche et il n'y a pas de juste sur
la terre qui fasse le bien sans jamais tomber. « Personne n'est pur de
souillures » (Jb 14,4)... Si l'Esprit est venu sur beaucoup, il n'est
demeuré sur aucun. Auparavant dans l'Écriture, il y a cette parole : «
Mon esprit, dit le Seigneur, ne demeurera pas indéfiniment dans
l'homme » (Gn 6,3)...
Jean le Baptiste a vu un homme, un seul, sur lequel l'Esprit a
demeuré, et c'était le signe que Dieu lui avait donné : « Celui sur
qui tu verras l'Esprit descendre et demeurer, c'est lui, le Fils de
Dieu ».
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