.... séparer le sacré du divin ...?

Dossiers :  l'Esprit ..

Auteur:   Ja

Source:  Agor

Date : nn 

       Coq ET Coqs ..

“Il faut séparer sacré et divin”

http://madame.lefigaro.fr/art-de-vivre/faut-separer-sacre-divin-230612-233151

 

Pour Régis Debray (3), le sacré est partout. Aujourd’hui, il est omniprésent sous la forme de sacralités qui se réinventent. Explications.

Le sacré. « Il faut séparer sacré et divin. Le sacré n’est pas lié à une religion, mais relève d’une anthropologie. C’est ce que l’on ressent en face de quelque chose qui nous submerge et nous dépasse. C’est une expérience qui rassemble, une mise en écho du présent dans le temps. Est sacré ce qui légitime le sacrifice et interdit le sacrilège. »

Le profane. « Si tout est sacré, la société se pétrifie. Si tout est profane, la dérision règne en maître et tout se décompose. D’un côté, asphyxie, de l’autre, Narcisse roi. »

La sacralité. « Nous produisons notre propre sacralité. C’est ce qui n’a pas de prix. Les artistes comme Picasso font du sacré avec du profane. Ils sont au-delà du bien et du mal. Ce sont des emblèmes qui cristallisent un sacré diffus. Sacralité et transgression vont ensemble. »

(3) Auteur de Jeunesse du sacré (éd. Gallimard).

Art contemporain : l’écho des chamans

http://madame.lefigaro.fr/art-de-vivre/art-contemporain-lecho-chamans-230612-233129

Dans notre société désacralisée, la place vacante laissée par Dieu suscite la convoitise. Portés par la force créatrice, bien des artistes se sont chargés de remplir ce vide. Anges ou démons, ces intercesseurs nous exposent leur vérité, libèrent leur parole, exorcisent nos peurs... et n’en finissent pas de nous fasciner.

Les chamans sont parmi nous. On les croyait confinés en Amazonie, en Haïti ou en Afrique... à trafiquer dans l’ombre avec les forces occultes. On les découvre en plein cœur de l’art contemporain, dans les musées, les galeries, les expositions. Ils ne peuplent plus nos fantasmes exotiques, ils nous parlent de nous, de nos peurs et de nos interrogations. Transgresseurs, intercesseurs ou guérisseurs dans un monde occidental sans rites ni spiritualité, les artistes contemporains ont pris la place laissée vacante par l’absence des dieux ou de Dieu. Pour le meilleur et pour le pire. Au XXe siècle, ils ont leurs précurseurs : Picasso, Basquiat, Beuys.

 

EN coque EN... 

 

 

... du  "divin "...

http://philo.pourtous.free.fr/Atelier/Textes/divin.htm

 

Quel est le sens du mot "divin" et quand l'employons-nous? Même ceux qui ne sont pas forcément religieux ou croyants pourront qualifier de "divin" tel met ou de "divine" telle musique. "Divin" veut dire dans le langage courant "excellent", "parfait" ou encore "sublime". C'est ce qui suscite l'adoration ou qui force le respect. Dans cette ligne, se demander si le divin a encore un sens aujourd'hui, c'est se demander si nous sommes capables de cette adoration et de ce respect. Et si on peut voir dans ces sentiments autre chose qu'une aliénation (perte de soi-même et de la raison).

Mais, bien sûr, "Divin" veut dire au sens littéral: "qui appartient au(x) dieu(x)". C'est-à-dire que ce qu'on qualifie de divin est censé avoir quelque chose de la divinité, de la nature même de Dieu. Qu'est-ce qui qualifie le divin? Cette question nous amène à la redoutable question des attributs de Dieu sur laquelle les religions ne sont pas d'accord. Notons juste que pour le judaïsme et l'hindouisme la divinité est au delà de toutes qualifications ou attributs, c'est-à-dire qu'on ne peut rien dire de Dieu sans le limiter dans des concepts, à part peut-être qu'il est infini et éternel. Si le divin échappe aux définitions qui le limitent, n'échappe t-il pas alors aussi aux religions?

Qu'est-ce qui nous fait juger quelque chose de divin? Est-ce le reste d'un conditionnement culturel et religieux qui nous fait croire en une perfection que le bon sens a depuis longtemps rangé dans le placard des illusions? En effet, selon un adage maintes fois répété "la perfection n'existe pas". La modernité s'est employée a décrocher ces vielles lunes que sont Dieu, la perfection, la vérité ou le bien (et surtout les valeurs traditionnelles qui leur sont associées).

Même si nos jugements sont toujours conditionnés par du culturel on peut s'interroger sur le type d'expérience à l'origine de l'emploi du terme "divin". L'expérience la plus commune est ici celle d'un plaisir intense et subtil pris à quelque chose, un plaisir par lequel on est "ravi", emporté hors de soi-même -c'est le sens littéral du mot "extase". Ces termes sont les mêmes que ceux qui décrivent l'expérience mystique: le sujet y vit une ouverture de tout son être et une union avec l'infiniment plus grand que lui. C'est ce que Romain Rolland appelle dans une formule restée célèbre, le "sentiment océanique". Doit-on y voir une "régression narcissique" pathologique comme le fait Freud? La clôture du sujet sur lui-même (et ses névroses) est-il le seul horizon, la seule normalité à laquelle puisse prétendre l'homme moderne? Le divin a-t-il encore un sens aujourd'hui?

J. S

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...L'amour s'est en effet "refroidi »  ... la charité fait face à l'empire aujourd'hui planétaire de la violence....

Cette montée vers l'apocalypse est la réalisation supérieure de l'humanité. Or plus cette fin devient probable, et moins on en parle.

Il faut donc réveiller les consciences endormies.

Vouloir rassurer, c'est toujours contribuer au pire.

René Girard.

  

 

  "L'esprit constitue un champ de relations tourné vers la totalité de ce qui existe "  Joseph Pieper

Loin que ce soit être qui illustre la relation , c'est la relation qui illumine l'être.     Gaston Bachelard

Les composantes de la société ne sont pas les êtres humains, mais les relations qui existent entre eux.   Toynbee

 

 

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