....La mère a simplement omis ici de tuer son enfant !

Dossiers :  le couple HF

Auteur:   REMI FONTAINE

Source:  Article extrait du n° 7969 de Présent, du Mardi 29 octobre 2013  

Date : 28.10.2013 

      

Pitié pour les bébés !

Après le déni de grossesse, le déni de naissance ?

 

Un couple corrézien a été mis en examen dimanche, deux jours après la découverte dans un coffre de voiture de leur bébé, privé de soins et apparemment dissimulé à tous depuis sa naissance il y au moins 15 mois ! Un cas qui « défie l’imagination », selon la justice. Le « néonaticide » en moins, ce cas s’apparente au syndrome du soi-disant « déni de grossesse », si révélateur de la schizophrénie de notre culture de mort et de ce que le pape François appelle la culture du déchet… La fillette a été trouvée déshydratée, nue, sale, apparemment fiévreuse, dans un couffin placé dans le coffre d’une voiture que la mère avait conduite à un garage de Terrasson (Dordogne), à 10 km de leur village de Brignac-la-Plaine (Corrèze). Les employés avaient été alertés par « des bruits bizarres, comme des gémissements », venant de l’arrière, et avaient ouvert le coffre devant une mère présente, apparemment inconsciente de la gravité de ce qu’elle avait fait…

Le bébé a, semble-t-il, été dissimulé « à tous points de vue, c’est-à-dire auprès des proches, des membres de la famille, du voisinage et de l’état civil », a déclaré le procureur de Brive, Jean-Pierre Laffite, soulignant le caractère « exceptionnel » du cas. La mère aurait déclaré aux enquêteurs avoir accouché seule, dissimulé l’enfant à son compagnon. Lui-même a assuré ignorer son existence. La mère, d’origine portugaise, est sans emploi ; l’homme, portugais, un artisan du bâtiment au chômage. Vendredi soir, lors de son interpellation à son domicile, il était très alcoolisé et son audition n’avait pu commencer samedi qu’après une nuit en dégrisement.

Dissimulée a priori depuis sa naissance la petite fille, qui n’a donc pas d’identité, est hors de danger. Mais elle présente des retards importants notamment de la taille et du poids, et des capacités incompatibles avec son âge, estimé à entre 15 et 23 mois. Le procureur a notamment souligné que le bébé ne parle pas et nécessitera « une prise en charge extrêmement lourde sur le plan éducatif pour compenser ses carences ».

Culture du rejet

La femme de 45 ans et son compagnon de 40 ans ont été présentés à un juge d’instruction de Brive et laissés en liberté sous strict contrôle judiciaire après une garde à vue prolongée. Le couple a été mis en examen pour privation de soins et d’aliments par ascendant au point de compromettre l’état de santé, violences volontaires habituelles sur mineur de 15 ans, et dissimulation ayant entraîné atteinte à l’état civil d’un enfant. Les « violences » visées seraient de nature psychologique ou environnementale, précise-t-on de source judiciaire, soulignant l’absence « d’indication de violence physique ». Trois autres enfants du couple, une fille de 4 ans et des garçons de 9 et 10 ans, normalement scolarisés et qui n’avaient « jamais attiré l’attention », ont été confiés aux services sociaux de Corrèze et provisoirement placés. Le parquet a souligné les nombreuses zones d’ombre restant dans le dossier, notamment les modalités concrètes de dissimulation d’un enfant à autant de monde et sur une aussi longue période. Le couple encourt une peine de prison maximale de 10 ans.

Rappelons que, selon la théorie fumeuse du « déni de grossesse » répandue par le Pr. Israël Nisand : « Il ne suffit pas d’être enceinte pour attendre un enfant. S’il n’y a pas de parole, il n’y a pas d’enfant, il y a de la tumeur humaine. » Dans cet esprit nominaliste du « projet » et du « rejet », qui est précisément celui du « droit à l’IVG » (comme celui du stockage et du triage des embryons surnuméraires), l’avocate de Véronique Courjault avait demandé l’introduction d’une infraction spécifique dans le Code pénal : le « néonaticide », afin de différencier « les mères qui tuent à la naissance des mères qui tuent un enfant ». La mère a simplement omis ici de tuer son enfant ! Ce en quoi elle est aujourd’hui paradoxalement coupable aux yeux de notre société de consommation. Mais dans la même logique relativiste et schizophrène, un Nisand ne pourrait-il pas dire : – Il ne suffit pas d’accoucher pour avoir un enfant… Au secours : pitié pour nos enfants !

REMI FONTAINE

 

 

Quand la maltraitance fait des enfants de petite taille

Par figaro iconPauline Fréour - le 28/10/2013
L'effrayante histoire d'une fillette enfermée jour et nuit dans le coffre d'une voiture illustre l'impact possible des souffrances psychiques sur le développement global d'un enfant.
 

La découverte vendredi d'une fillette que sa mère dissimulait depuis sa naissance dans le coffre d'une voiture a fortement ému l'opinion. L'enfant, qui aurait entre 15 mois et deux ans, présenterait d'importants retards physiques et psychomoteurs. Devant un cas de maltraitance aussi extrême, il est aisé de faire le rapprochement avec de potentielles carences nutritives. Si aucun détail n'a encore été délivré sur l'absence de soins dont a souffert l'enfant pendant toute cette période, cette triste situation est aussi l'occasion de rappeler que les carences psychosociales peuvent entraver la croissance d'un enfant tout autant que la malnutrition ou les maladies héréditaires.

Le phénomène, appelé «nanisme psychosocial», est connu et documenté depuis maintenant une cinquantaine d'années. L'Organisation mondiale de la Santé le cite même parmi les principales causes de retard de développement des enfants à travers le monde. Danielle Rapoport, psychologue et présidente de l'association «Bien-traitance formation et recherches», est l'auteure avec la neuropédiatre Anne Roubergue-Schlumberger, d'un ouvrage de référence sur le sujet, réédité en mars sous le titre La croissance empêchée, une maltraitance méconnue (éditions Belin). Pendant trente ans, elle a conduit des recherches sur le sujet au sein du service de maltraitance pédiatrique à l'Hôpital Trousseau à Paris. Elle fait le point sur les connaissances scientifiques en la matière.

LE FIGARO. - Sait-on comment les carences affectives peuvent ralentir la croissance des enfants?

Danielle RAPOPORT.- Les enfants qui ne reçoivent pas d'affection et d'attention de la part de leurs parents ne dorment pas comme les autres enfants. Leur sommeil est perturbé: chez eux, le cycle du sommeil pendant lequel est secrétée l'hormone de croissance disparaît. Ils grandissent donc peu. On a également observé que ces enfants présentaient souvent des troubles précoces de la vision, parce qu'ils ont eu peu d'échanges de regard avec leur entourage et parce qu'on ne leur a pas appris à observer le monde autour d'eux. Résultat, ils ont un champ de vision restreint.

Est-ce réversible?

Pour la croissance oui, si l'on intervient avant l'âge de 10 ans. J'ai ainsi vu un garçon qui aurait pu mesurer 1m55 s'il n'avait pas été pris en charge psychologiquement, mais qui a atteint finalement 1m80. Toutefois, les dix-huit premiers mois de la vie sont les plus importants pour le développement, et si la maltraitance dure trop longtemps, il arrive que certains troubles subsistent, comme des retards mentaux ou des troubles relationnels.

Ce type de retard de croissance est-il fréquent?

Oui, même si ce n'est pas toujours spectaculaire. Les causes sont multiples: il peut s'agir de carences affectives, mais aussi de traumatismes émotionnels ou d'abus sexuels. C'est ce qui rend la détection difficile. En outre, les médecins de la protection maternelle et infantile (PMI) ou les pédiatres ne sont pas toujours formés.

Faut-il retirer ces enfants à leurs parents maltraitants?

Mieux vaut procéder à des séparations aménagées, en laissant un contact entre l'enfant et ses parents. Souvent, on se rend compte que les parents maltraitants sont eux-mêmes de petite taille. Autrefois, on y voyait le signe d'une continuité génétique. Mais en réalité, il peut s'agir d'une pseudo-hérédité: c'est la violence psychique, et non pas des gènes défaillants, qui se répercute au travers des générations. Heureusement, il est possible de mettre fin au mécanisme, et des enfants traumatisés peuvent devenir de très bons parents.

EN SAVOIR PLUS:

» La maltraitance infantile

LIRE AUSSI:

» Gifle: «Toute violence est un échec» 

31 octobre 2013

Le déni éternel de grossesse

On le voyait venir, c’est venu : la mère du bébé (d’au moins 15 à 20 mois) retrouvé dans un coffre de voiture était dans un déni de grossesse.

C’est son avocate qui ne craint pas de l’affirmer : « On est complètement dans le déni de grossesse, totalement. On est dans le déni dès lors que cette femme n'a pas eu conscience de son état de grossesse, de l'accouchement non plus. »

« Aujourd’hui elle réalise. » Maintenant qu’on a trouvé son enfant déshydraté et sale dans le coffre de la voiture…

Cette avocate s’appelle Chrystèle Chassagne-Delpech. Comme chacun peut le constater, elle souffre d’une forme très grave de déni de réalité.

http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/10/31/le-deni-eternel-de-grossesse-5209909.html

 

 

 

..en proche relation ... Coqs ET Coqs ...

... ....épigénétique ...

 

 

nombre de consultation de cette page depuis sa création : Pages trouvées

haut de page

<<OUVROIR<<

 

 

 

projet

mai

vv

 

 MONO

V1 à 4

 

e-crates

valeurs-H

 
 
 

sororal

 
 

AE

INter H-f

 FRONTs

-masse-

 

table des

CHAPITRES

 
 
 
 

AE

 

h-f

 
 
 

calvaire

 

 

HCQ

A1 à 4

 

 

^^

projet

mai

 

 

<<OUVROIR<<

... en France ..en Europe ...

...L'amour s'est en effet "refroidi »  ... la charité fait face à l'empire aujourd'hui planétaire de la violence....

Cette montée vers l'apocalypse est la réalisation supérieure de l'humanité. Or plus cette fin devient probable, et moins on en parle.

Il faut donc réveiller les consciences endormies.

Vouloir rassurer, c'est toujours contribuer au pire.

René Girard.

  

 

  "L'esprit constitue un champ de relations tourné vers la totalité de ce qui existe "  Joseph Pieper

Loin que ce soit être qui illustre la relation , c'est la relation qui illumine l'être.     Gaston Bachelard

Les composantes de la société ne sont pas les êtres humains, mais les relations qui existent entre eux.   Toynbee

 

 

  Â JE NOUS  

 

ÔùVrÔir