.....éducation à la vie affective et sexuelle des enfants européens ....par l'OMS ..

Dossiers Education   la famille  Etat- Nation

Source:  http://www.citizengo.org/fr/978-madame-zsuzsanna-jakab-directrice-du-bureau-europeen-lorganisation-mondiale-sante-votre-guide

Date : 6.12.13 

       L’OMS promeut la corruption de mineurs !

 

Connaissez-vous le rapport  “Normes d’éducation sexuelle en Europe” ? Il s’agit d’un guide à l’attention des gouvernements, élaboré par le bureau européen de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), conjointement avec l’Agence du Gouvernement Allemand pour l’ Éducation à la Santé. Ce document arrive actuellement sur la table de tous les ministères de l’ Éducation et de la Santé européens.  Or, il s’agit en fait d’un abrégé de corruption de mineurs inspiré par la théorie du Genre !

Voici quelques “connaissances” que l’OMS recommande de transmettre aux enfants de 0 à 16 ans :

bulletEntre 0 et 4 ans ,le rapport prescrit l’apprentissage de "la jouissance et du plaisir quand nous touchons notre propre corps :  la masturbation infantile". Cette période de l’enfance serait appropriée pour "la découverte de son corps et en particulier des organes génitaux".
bulletÀ 4 ans, l’OMS affirme que les enfants sont aptes pour "exprimer besoins, désirs et limites, par exemple dans le contexte de “jouer au docteur".
bulletEntre 4 et 6 ans, nos enfant doivent savoir que l’histoire de la cigogne qui apporte les bébés est un mythe. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé cette période de l’enfance serait excellente pour "parler de sujets sexuels", explorer les "relations du même sexe" et "consolider l’identité de genre"
bullet Entre 6 et 9 ans, les experts de l’OMS soutiennent que nos enfants sont prêts pour connaître et défendre les "droits sexuels des garçons et des filles "
bullet Entre 9 et 12, les enfants doivent être alertés sur le problème que représente une grossesse imprévue ainsi que les enjeux qui y sont liés : l’éducation des enfants, la planification familiale, le choix d’un projet de vie, la contraception, l’interruption de grossesse... Autrement dit, avant même la puberté nos enfants sont traités comme des clients potentiels de “l’industrie” de l’avortement !
bulletDès l’âge de 9 ans, il est recommandable que les enfants sachent où trouver des contraceptifs et où pratiquer un avortement.
bullet Entre 9 et 15 ans, l’OMS suggère que le gouvernement avertisse nos enfants quant à l’obstacle que représenterait la religion chrétienne pour la jouissance et le plaisir sexuel
bullet À 15 ans, il convient d’ouvrir les adolescents aux diverses réalités sexuelles... Autrement dit, l’école doit leur suggérer la possibilité de l’homosexualité, de la bisexualité et autres pratiques...
bullet 15 ans serait également l’âge adéquat pour connaître "les relations sexuelles tarifées, la pornographie, l’addiction au sexe ".

Tout aussi éloquent que le contenu concret du guide, sont les principes dont il se réclame ouvertement :

bulletl’État est la "source formelle" et "scientique" de l’éducation des enfants, les parents ne sont que des “sources informelles”,
bulletl’éducation sexuelle et affective des enfants européens doit être planifiée en conformité avec les dogmes de la théories du Genre
bulletl’éducation sexuelle "commence dès la naissance" et doit adopter un point de vue holistique. 
bulletla théorie du genre est nécessairement "scientifique" et "neutre"; ce qu’enseigne les parents doit en revanche être considéré avec prudence.

Vous avez bien lu : avec l’OMS le “Meilleurs des Mondes” imaginé par  A. Huxley devient réalité !

Le rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé a 83 pages et les paroles "amour" et responsabilité n’apparaissent presque jamais ; quand c’est néanmoins le cas, leur poids et leur signification sont dérisoires. Par contre, le guide fait constamment référence au "plaisir" "bien être personnel et à “(l’)instinct". L’Organisation Mondiale de la Santé est une agence des Nations Unies. Avec son guide “Normes d’éducation sexuelle en Europe” cet organisme prétend définir les principes et les contenus de base que les États doivent développer dans le cadre de l’éducation à la vie affective et sexuelle des enfants européens, suivant les principes de l’idéologie du genre. L’influence de ce document est potentiellement dévastatrice pour tous les enfants européens ! Y compris pour les vôtres ! Réagissez en exigeant auprès de Mme Zsuzsanna Jakab, directice du bureau européen de l’Organisation Mondiale de la Santé, le retrait immédiat du guide Normes d’éducation sexuelle en Europe”.

 

 

Le Monde>Sciences ... le 15.01.2016

Plus d’humain et de culture dès le plus jeune âge

Michel Desmurget, directeur de recherche en neurosciences (Inserm-CNRS). Joël Jouanneau, auteur et metteur en scène de théâtre. Anne-Laure Rouxel, chorégraphe.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/sciences/article/2016/01/05/plus-d-humain-et-de-culture-des-le-plus-jeune-age_4841929_1650684.html#ox6AK3HsSYFWwfsV.99

Cela fait cent cinquante ans que les sciences du vivant s’intéressent à la question du développement. Des milliers d’études réalisées, une seule certitude a pu être conquise : pour bien grandir, l’enfant a besoin d’humain et de culture. Comme l’ont montré les premiers travaux des psychanalystes René Spitz ou John Bowlby, nourrir le corps ne suffit pas. Pour se développer, petit homme a besoin qu’on stimule sa psyché. Dès la naissance, il a besoin qu’on l’aime, qu’on lui parle, qu’on le regarde, qu’on le rassure, qu’on joue avec lui. Il a besoin de parents, d’enseignants, de présences tutélaires. Il a besoin d’autres enfants.

image: http://s2.lemde.fr/image/2016/01/05/534x0/4841928_6_a339_2016-01-05-24604b3-16441-11p00mg_e6d05c0710c6f8c6f0c1a65c9766c340.jpg

A l’aune de ce consensus, deux désastres s’annoncent. Le premier concerne la substitution progressive à la présence humaine ( ...des parents ..)d’un incroyable fatras de prothèses numériques. Une tablette pour anesthésier les explorations d’un bébé trop vivant, une télé pour abolir les sollicitations envahissantes d’un enfant chronophage, un smartphone pour asservir l’agitation créative d’un galopin fertilisé d’ennui, un ordinateur pour ébaudir l’écolier réfractaire, etc. ; et, bien sûr, pour justifier le tout, une armée d’experts complaisants, aussi agiles à protéger leur progéniture de cette folie qu’à s’assurer une confortable ­notoriété en vantant partout le génie de ces formidables outils.

Comment peut-on sans honte proférer de telles impostures ? Comment peut-on laisser croire qu’un écran pourra jamais approcher la puissance onto­génétique d’un parent attentif, d’un enseignant compétent ou d’un copain de jeu ? Comment peut-on imaginer que l’impact profondément négatif de tous ces gadgets sur le volume et la qualité des relations interpersonnelles précoces n’affectera pas le développement émotionnel, social et cognitif de l’enfant ? Comment peut-on suggérer qu’une promenade virtuelle sur tableau blanc interactif pourra un jour se substituer, même de loin, à la visite charnelle d’une œuvre d’art ou d’un site historique ?

Substituts humains

Etude après étude, les preuves s’amoncellent pour montrer la toxicité de tous ces substituts humains. Dernier élément publié, une étude PISA indiquant que les élèves qui utilisent le plus les technologies numériques dans le cadre scolaire obtiennent les résultats les plus déplorables (à l’opposé des enfants qui ont les enseignants les plus qualifiés). Une observation qui fait suite à une incroyable litanie de recherches académiques montrant l’effet fortement délétère des écrans récréatifs (smartphones, télé, jeux vidéo, etc.) sur la réussite scolaire, le langage, ­la créativité, la tolérance à l’effort et l’attention ­­­en­dogène (radicalement différente de l’attention réactive sollicitée par les jeux vidéo ou la télé).

Pour enfoncer encore le clou du désastre, cette fureur numérique a trouvé un allié : la baisse globale des budgets culturels alloués au jeune public, via notamment le levier territorial. A terme, pour ce dernier, cela signifie moins d’humain, moins de temps partagé et moins de transmission. Or, à l’opposé des péroraisons utilitaristes sur le primat des « savoirs fondamentaux », on sait depuis longtemps l’importance capitale des stimulations culturelles précoces pour le devenir existentiel de l’enfant. On ne le répétera jamais assez : cette culture humaniste, souvent taxée d’élitiste par ceux-là mêmes qui en maîtrisent le mieux les codes, n’est pas un luxe de classe ou un simple facteur de croissance économique. Elle est une nécessité développementale primaire.

Parce que la culture  ( ...de son pays .. langue maternelle ...) donne forme à l’esprit, écrivait le psychologue américain Jerome Bruner il y a trente ans ; parce que le cerveau ne se câble pas de la même façon lorsqu’il est nourri ou privé de cette manne, confirment aujourd’hui les neurosciences.

L’impact sur l’architecture cérébrale

Les vrais mutants dont on nous parle à longueur de médias, ce ne sont pas ces pauvres digital addicts ; ce sont tous ces enfants privilégiés, nourris d’art et de lettres, promenés de galeries en musées, initiés dès le plus jeune âge aux richesses de la musique, du théâtre, du chant, des contes et de la danse. Ces activités ont sur l’architecture cérébrale un impact autrement plus positif que la télévision (fût-elle Arte), une tablette ou Super Mario. Elles soutiennent directement le développement du langage, de l’intelligence, de la créativité et de nombreuses compétences transférables dont plusieurs études récentes ont montré le rôle fondamental pour la réussite scolaire à long terme. Citons, en particulier (non, ce ne sont pas des gros mots) : l’autodiscipline (dont le pouvoir prédictif est deux fois supérieur à celui du QI), le goût de l’effort (notamment intellectuel) et la persistance (comprise comme capacité à travailler sans récompense immédiate, en vue d’un but lointain).

Méthodiquement, les familles aisées offrent à leur progéniture toute la palette des potentialités développementales ci-dessus évoquées. Ce n’est pas le cas des foyers défavorisés. Ceux-ci n’ont avec ces pratiques qu’une relation lointaine. Ils sont chiches de stimulations, de mots, d’histoires, de poèmes et d’excursions culturelles. Heureusement, dans nombre de structures (crèches, écoles, centres de loisirs, etc.), des programmes sont mis en place pour compenser le préjudice. Des sorties sont organisées au musée, à la bibliothèque, au théâtre ou à l’opéra. Des intervenants compétents orchestrent l’apprentissage fécond d’activités artistiques et littéraires. Bien sûr, le résultat reste décevant. Mais cela n’est pas dû à l’inanité de la démarche. Cela tient au double ­caractère tardif et insuffisant de l’effort déployé.

Faire plus et plus tôt

Pour que l’approche fonctionne, il faut faire plus et plus tôt. Ce n’est pas au collège ou au lycée qu’il faut intervenir ; c’est dans les crèches et les maternelles. C’est là, et là seulement, que l’on pourra se substituer réellement aux carences familiales en imprégnant précocement l’enfant de langage, d’appétence et de curiosité. Dès le plus jeune âge, il faut mettre petit homme en présence de poètes, d’écrivains, de musiciens, de conteurs, de metteurs en scène, de chorégraphes, de peintres, de danseurs, de comédiens et de marionnettistes. Il faut l’inciter à faire, à explorer, à sonder tant ses univers intérieurs que la richesse du monde. Il faut l’élever (quel joli mot !) en fertilisant son cerveau balbutiant d’un terreau culturel pléthorique.

La refondation des rythmes scolaires pourrait servir de base à cette belle ambition. Ne pourrions-nous pas, plutôt que de dilapider des milliards dans des technologies numériques aux rendements incertains (et au mieux marginaux), investir dans l’humain et la culture afin de lutter vraiment contre les inégalités sociales et donner à tous nos enfants, d’où qu’ils viennent, la même chance de grandir ? Il faudrait vraiment que nos fanatiques de la calculette à courte vue comprennent que ces dépenses précoces ne sont pas gaspillées. Elles représentent, comme l’a démontré l’étude américaine Perry Pre­school, par exemple, d’immenses économies à venir pour nos systèmes judiciaires et de prise en charge des ­enfants en difficulté. En dépensant un peu aujourd’hui, on économisera beaucoup demain.

Michel Desmurget, directeur de recherche en neurosciences (Inserm-CNRS). Joël Jouanneau, auteur et metteur en scène de théâtre. Anne-Laure Rouxel, chorégraphe.

 

 

 

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...L'amour s'est en effet "refroidi »  ... la charité fait face à l'empire aujourd'hui planétaire de la violence....

Cette montée vers l'apocalypse est la réalisation supérieure de l'humanité. Or plus cette fin devient probable, et moins on en parle.

Il faut donc réveiller les consciences endormies.

Vouloir rassurer, c'est toujours contribuer au pire.

René Girard.

  

 

  "L'esprit constitue un champ de relations tourné vers la totalité de ce qui existe "  Joseph Pieper

Loin que ce soit être qui illustre la relation , c'est la relation qui illumine l'être.     Gaston Bachelard

Les composantes de la société ne sont pas les êtres humains, mais les relations qui existent entre eux.   Toynbee

 

 

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