Date : 
      16.01.2014  
      
        
         " La 
        philosophie n'est pas une doctrine mais une activité "   
        
        (  ... de l'esprit des corps des  cœurs ... .. de 
        l'ETre-DEUX là ...sexué....) 
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  ..WITTENSTEIN  ...>>>>W>>>> 
          Les problèmes 
          philosophiques proviennent de confusions et d'interférences entre des
          
          jeux de langage différents. 
          « Quand [Wittgenstein] 
          oppose bonne et mauvaise philosophies, et qu'il fait de la première un 
          outil pour démasquer le philosophe qui est en chacun de nous, 
          [il] vise le fait que toute philosophie se réalise moins comme un 
          système plus ou moins logique de propositions – c'est précisément 
          l'illusion du Tractatus – qu'elle ne s'incarne, en fait, dans 
          un langage qui est d'abord le langage commun 
          
        Selon lui, le langage de 
        la logique n’est pas supérieur, ni aucun autre d’ailleurs. La vérité ne 
        se manifeste que dans une seule version : le langage de l’image...(  ... de ce qui EST 
        l' IMAGinaire la 
        VIE ...)  C’est 
        tout ce dont on a besoin pour décrire le monde, c’est-à-dire qu’il 
        décrit tous les faits. Ainsi donc, la logique n’est que la forme de ce langage, elle est prise 
        en lui comme la structure de fer qui soutient un bâtiment
        >>>>>http://fr.wikipedia.org/wiki/Ludwig_Wittgenstein 
          
        
        Tractus logico-philosophicus 
          
          
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        relevé dans un article du Figaro 
        littéraire" consacré à Wittgenstein ...le 22.04.2004 
          
            
    ......la 
    philosophie ne fait à proprement parler aucun progrès, que les mêmes 
    problèmes philosophiques qui occupaient déjà les Grecs nous occupent encore. 
    Mais ceux qui disent cela ne comprennent pas la raison pour laquelle il doit 
    en être ainsi. (. ..) Tant qu'il y aura un verbe « être » qui semblera 
    fonctionner comme fonctionnent « manger » et « boire »  (hcq : 
    vivre .."aimer".."exister" 
    ..."profiter" ...) , tant qu'il y aura 
    les adjectifs « identique », « vrai », « faux », « possible  
    ( bien ..mal )», tant que l'on 
    parlera d'un flux du temps et d'une extension de l'espace, etc., etc., les 
    hommes viendront toujours heurter à nouveau les mêmes difficultés 
    énigmatiques et contempler d'un air fixe ce dont aucune explication ne 
    semble pouvoir venir à bout ». À quoi il  (Wittgenstein) 
    opposait la nécessité de concevoir toute pensée comme un « jeu de langage ( 
    ...IMAG-inaire de la vie...)», 
    lié au choix  d'une  ( ...au développement  
    de sa ....) « manière de vivre »... 
      
      
             
     ( hcq : 
    ...Exemples d' IMAG-inaire de l'homocoques ...  ENfant-PAIR-ENts 
    " ...>>> ... 
    ÊTre-DEUX-là >>>>>) 
            
          
             
           
         
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        REMARQUES MELEES 
         
        
        de Ludwig Wittgenstein 
        
        
      
      Source: 
      Collection  "Philosophie"  livre 
      philosophie contemporaine 
        
          
        pages 249-256 
         
         
        1929 
        
        
          
            
              Le regard humain a ceci de propre, qu'il peut donner de la 
              valeur aux choses ; il est vrai qu'alors elles deviennent 
              également plus chères. 
              Laisse simplement parler la nature, et ne reconnais 
                  qu'une seule 
              chose au-dessus 
              de la nature - mais non pas ce que les autres pourraient penser.
              Si quelque chose est bon, alors c'est également divin. Voilà 
              qui, étrangement, résume mon éthique. 
              Seul quelque chose de surnaturel peut exprimer le 
              Surnaturel. 
              On ne peut conduire les hommes vers le bien ; on ne peut les 
              conduire qu'à tel endroit ou à tel autre. Le bien est en dehors de 
              l'espace des faits. 
                
              
              1930 
              
              Si quelqu'un croyait avoir trouvé la solution du problème de 
              la vie et qu'il voulût se dire : « tout est facile désormais », il 
              suffirait pour le réfuter de lui rappeler qu'il y eut un temps où 
              cette « solution n'avait pas été trouvée ; car en  
              ce 
              temps-là aussi il fallait bien que 
              l'on pût vivre, et par rapport à lui, la solution trouvée apparaît 
              comme contingente. Il en va de même 
              pour nous en logique. S'il v avait une « 
              solution » des problèmes logique philosophiques, il suffirait de 
              nous opposer qu'il fut un temps où ces problèmes n'étaient point 
              résolus (et qu'en ce temps-là aussi il fallait bien que l'on pût 
              vivre et penser).
              
                
              1931 
              
                
              
              
              Dans un tel monde (le mien) il n'y a pas de tragédie, et par 
              conséquent il n'y a pas tout cet infini qui produit justement la 
              tragédie (comme son résultat). 
              
              Tout est pour ainsi dire soluble dans l'éther du monde ; il n'y a pas de résistances. 
              
              Ou pour mieux dire, les résistances, le conflit, n'y deviennent 
              pas quelque chose de magnifique ; ils deviennent au contraire une
              faute. 
              
              
              Nul n'admet volontiers avoir lésé quelqu'un d'autre ; c'est 
              pourquoi l'on est toujours tellement soulagé lorsque l'autre ne 
              montre pas avoir été lésé. Nul n'admet volontiers de se trouver 
              confronté à une saucisse offensée. Retiens bien cela. Il est 
              beaucoup plus facile d'éviter l'offensé avec patience - et 
              indulgence - que de l'aborder amicalement. Pour cela il faudrait 
              aussi du courage. 
              
              Être bon envers qui ne nous aime pas, cela ne demande pas seulement beaucoup de coeur, mais encore beaucoup de tact. 
              Nous luttons avec la langue. Nous sommes 
              en lutte avec la langue. 
              
              L'indicible (ce qui m'apparaît plein de mystère et que je ne 
              suis pas capable d'exprimer) forme peut-être la toile de fond à
              laquelle ce que je puis 
              exprimer doit de recevoir une 
              
              
              signification. 
                
                
              
              
              1933-1934 
              
                
              
                
              
              Je crois avoir bien saisi dans son ensemble ma position à 
              l'égard de la philosophie, quand j'ai dit : La philosophie, on 
              devrait, pour bien faire, ne l'écrire 
              qu'en poèmes. 
              Cela doit montrer, me semble-t-il, 
              jusqu'où ma pensée appartient au présent, à l'avenir ou au passé. 
              Car je me suis reconnu du même coup comme quelqu'un qui n'est pas 
              tout à fait capable de ce dont il souhaite être capable. 
              
              Celui qui triche en logique, qui peut-il tromper en dehors de 
              lui-même ? 
                
                
              
              1937 
              
                
              
              
              Si tu offres un sacrifice et que tu en tires vanité, vous serez 
              enveloppés, ton sacrifice et toi, dans la même réprobation. 
              
              Il faut démolir 
              l'édifice de ton orgueil. 
              Travail effrayant. 
              
              On peut éprouver en un seul jour toutes les affres de l'enfer ; 
              cela ne demande pas plus de temps. 
              
              La lumière du travail est une belle lumière, mais qui ne brille 
              d'une réelle beauté que si elle est elle-même éclairée par une 
              autre lumière encore. 
              
              La solution du problème que tu vois dans la vie, c'est une 
              manière de vivre qui fasse disparaître le problème. 
              
              Que la vie soit problématique, cela veut dire que ta vie ne s 
              accorde pas à la forme du vivre. Il faut alors que tu changes ta 
              vie, et si elle s'accorde à une telle forme, ce qui fait problème 
              disparaîtra. 
              
              Il est impossible d'écrire sur soi-même quelque chose de plus 
              vrai que ce que l'on est.
              C'est là la différence 
              entre écrire sur soi-même et sur des objets extérieurs. On écrit 
              sur soi à la hauteur où l'on est. Et l'on n'y est pas monté sur 
              des échasses, ou sur une échelle, mais simplement debout sur ses 
              pieds 
                
                
                
              
              1938 
              
                
              
              
              L'idée de Freud : Dans la folie, la serrure n'est pas brisée, 
              elle est seulement changée ; la vieille clé ne peut plus l'ouvrir, 
              mais une clé qui aurait une autre forme le pourrait. 
              
              Rien n'est aussi difficile que de ne pas se leurrer soi-même. 
                
                
                
              
              1939 
              
                
                
              
              
              Se faire psychanalyser, c'est un peu comme manger de l'arbre de 
              la connaissance. La connaissance ainsi acquise nous pose des 
              problèmes éthiques (nouveaux) ; mais elle n'apporte rien à leur 
              résolution. 
                
                
                
              
              1940 
                
              
                
              
              
              Comme il m'est difficile de voir ce que j'ai 
              sous les yeux ! 
              
              
              Tu ne peux à la fois refuser de renoncer à ton mensonge et dire 
              la vérité. 
                
                
                
              
              1944 
              
                
              
              
              Si dans la vie nous sommes environnés par la mort, 
              pareillement dans la santé de l'entendement nous 
              sommes environnés par la folie. 
              
                
                
                
                
              
              Environ 1944 
              
                
              
              
              Sera révolutionnaire celui qui est capable de se révolutionner 
              lui-même. 
              
              Un miracle est pour ainsi dire un geste de Dieu. Comme 
              un homme tranquillement assis fait tout à coup un geste 
              spectaculaire. Dieu laisse le monde suivre paisiblement son train, 
              et tout à coup accompagne les paroles d'un saint d'un geste 
              symbolique, un geste de la nature. Un exemple en serait qu'après 
              qu'un saint a parlé les arbres autour de lui s'inclinent, comme 
              par révérence. - Cela dit, est-ce que je crois qu'une telle chose 
              se produise ? Non. 
                
                
                
              
              1946 
                
              
                
              
              
              L'homme voit bien ce qu'il a, mais il ne voit pas ce qu'il est. 
              Ce qu'il est est comparable à son altitude au-dessus du niveau de 
              la mer, dont la plupart du temps on ne peut juger. Or la grandeur 
              ou la petitesse d'une œuvre dépend du lieu où se tient celui qui 
              l'a faite. 
              
              Mais l'on peur aussi 
              bien dire : celui-là n'est jamais grand, qui se méconnaît 
              lui-même, qui se jette de la poudre aux yeux, 
              La façon dont tu 
              emploies le mot « Dieu » n'indique pas qui  tu vises 
              -- elle indique ce que tu vises. 
              Un héros regarde la 
              mort en face, la mort réelle et non simplement une image de la 
              mort. Se tenir bien pendant une crise, cela ne veut pas dire être 
              capable de bien jouer le rôle du héros, comme sur un théâtre, cela 
              veut dire être capable de regarder la mort elle-même dans 
              les Yeux. 
              Car l'acteur peut 
              jouer une quantité de rôles, mais à la fin il faut pourtant bien 
              qu'il meure lui-même en tant qu'homme. 
              
              Quand la vie devient 
              difficilement supportable, on espère que la situation va changer. 
              Mais le changement le plus important et le plus efficace, celui de 
              notre propre comportement, c'est à peine s'il nous vient à 
              l'esprit, et nous ne pouvons nous y résoudre qu'avec difficulté. 
                
                
              1947 
              
                
              
              
              Il est difficile à qui en sait trop de ne pas mentir. 
              
              Il me semble qu'une foi religieuse pourrait n'être qu'une sorte 
              de décision passionnée en faveur d'un système de référence. Que, par 
              conséquent, bien que ce soit une 
              foi, c'est 
              cependant une manière de vivre, ou 
              une manière de juger la vie. Instruire quelqu'un dans une foi 
              religieuse devrait donc consister 
              en l'exposition, la description du système de référence et en 
              même temps en un appel à la conscience. Ces deux aspects de 
              l'instruction devraient avoir finalement pour effet que celui qui 
              la reçoit 
              
              embrasse lui-même, de son propre mouvement, avec passion le 
              système de référence en question. A peu près comme si quelqu'un me 
              faisait voir d'un côté combien ma situation est  désespérée, 
              tandis que de l'autre côté il me montrerait l'instrument du salut, jusqu'à ce que de 
              moi-même, ou en tout cas sans que mon
              instructeur 
              ne me conduise par la main, je me jette 
              sur cet instrument et m'en saisisse. 
              
                
                
              1948 
                
              
              
              Quand on philosophe, il faut descendre dans l'antique Chaos et 
              se trouver bien là. 
              
              L'homme est capable de considérer tout le mal qui est en lui 
              comme un aveuglement. 
              
                
                
                
              1949 
                
              
              
              « Le style, c'est l'homme. » « Le style, c'est l'homme même. » 
              La première expression est pauvre par sa brièveté épigramma-tique. 
              La seconde, correcte, ouvre une tout autre perspective. Elle dit 
              que le style est l'image de l'homme. 
              
              Ma propre pensée sur l'art et les valeurs est beaucoup plus 
              désillusionnée que ne pouvait l'être celle des hommes d'il 
              y a Cent ans. Ce qui ne veut du reste pas dire qu'elle est plus 
              juste Pour autant. Cela veut dire simplement qu'au premier 
              plan de mon esprit il y a les phénomènes de décadence, ce qui 
              n'était justement pas le cas pour eux. 
                
                
              
              1950 
                
              
              Comment Dieu juge-t-il l'homme, c'est ce qu1on ne 
              peut absolument se représenter. Si pour le faire il met vraiment 
              dans la balance la puissance de la tentation et la faiblesse de la 
              nature, qui donc alors pourra-t-il condamner ? Mais s'il ne le 
              fait pas, alors ce sont justement les résultantes de ces deux 
              forces qui produisent la fin à laquelle l'homme a été prédestiné. 
              Car il a été créé ou bien pour triompher grâce à la composition de 
              ces forces, ou bien pour succomber. Et cela n'est absolument pas 
              une pensée religieuse, mais plutôt une hypothèse scientifique. 
                
              
              Si par conséquent tu veux rester dans l'ordre du religieux, il faut te battre. 
              
               
              Regarde les hommes : 
              poisons l'un pour l'autre. La mère pour le fils, et 
              réciproquement, etc., etc. Mais la mère est aveugle et le fils 
              l'est aussi. Peut-être ont-ils mauvaise conscience, mais à quoi 
              cela leur sert-il ? L'enfant est méchant, mais personne ne lui a 
              appris à être autrement, et les parents ne font que le gâter avec 
              leur stupide affection ; et comment pourraient-ils le comprendre, 
              et comment l'enfant pourrait-il le comprendre ? Ils sont pour 
              ainsi dire tous 
              méchants et tous 
              innocents. 
                
                
              
              
              Traduit par Gérard Granel 
            
          
        
        
          
    ... 
           
         
      
    
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