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        SOMMAIRE :  
      
        
        Machiavel 
        : Le pouvoir est toujours le fruit de l’emploi 
        efficace de la force ...l’Etat est un cadre dans lequel diverses formes 
        de pouvoir sont exercées ... 
        
        Les orgueilleux et les humbles : Dieu s'oppose aux orgueilleux, aux humbles il accorde sa 
        grâce. Soumettez-vous donc à Dieu, et résistez au démon : il s'enfuira 
        loin de vous.   
        
        Parmi vous, .... celui qui veut devenir grand 
        sera 
        votre serviteur ; et celui qui veut être le premier sera votre esclave. Ainsi, le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, 
        mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude. » 
        
        Evangile  
        
        Les 3 tentations au désert
        : ......Alors le tentateur s'approche et lui dit - Si tu 
        es le Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains  .......Si tu 
        es le Fils de Dieu, jette-toi en bas, car il est écrit « Il commandera à 
        ses anges, ........ Si 
        donc, tombant à mes pieds tu m'adores, la terre sera à toi, tout entière 
        ! 
        
        mes parents m’ont voué à la mort, le 
        juge m’y a condamné et le roi y trouve son avantage. Je ne cherche plus 
        refuge qu’en Dieu....conte écrit par le poète persan Saadi, au XIIIe 
        siècle, 
        
        La pierre qu'ont rejetée les 
        bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. 
        'Voici l'héritier : allons-y ! tuons-le, nous aurons 
        l'héritage ! 
        Quatorzième station 
        : Le dernier mot n’appartient pas au mensonge, à la haine et à l’abus de 
        pouvoir. Le dernier mot sera prononcé par l’Amour, qui est plus fort que 
        la mort.  
        
        mes Résonances : 
        Ceci met bien en évidence les trois types de 
        pouvoir, de puissance ..... et de gloire .... 
        
        illustration parfaite de la lecture de  René Girard 
        
          
        
        Psychanalyse de l’intégriste
        :L’intégriste confond d’ailleurs virilité 
        et brutalité. Il a besoin d’être brutal, c’est-à-dire de dominer, de 
        mépriser l’Autre pour se sentir viril. Par un phénomène de 
        surcompensation, ce mode de fonctionnement est le même chez tous ceux 
        qui se sont installés dans des certitudes. 
       
        
        
      en relation 
      ....  
        
        
        ROME, Mercredi 31 mai 2006 (ZENIT.org) 
        – Benoît XVI invite les nouvelles réalités ecclésiales à la charité, 
        seule capable de « faire refleurir le désert », de susciter un « monde 
        meilleur ». 
        ....  Il fait en effet observer « combien de mal 
        l'avidité du pouvoir, de la possession et du plaisir sont capables de 
        produire dans la vie de l’homme et des nations » et invite les membres 
        du congrès à apporter « à ce monde perturbé le témoignage de la liberté 
        par laquelle le Christ nous a libérés (cf. Ga 5,1) ». 
         
        
          
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      Machiavel : 
      
        Auteur : 
        Internet 
        
        Source :
        
        
        
        http://www.ledroitpublic.com/hip/machiavel.htm 
          
      
        
          Né à Florence en 1469. Sous les 
          Médicis, plusieurs complots éclatèrent. En 1494, la révolte populaire 
          obligea le duc Pierre à s’enfuir et la république fut proclamée. Le 
          moine Savonarole établit un gouvernement théocratique qui s’exprima 
          par une dictature et la répression contre les vices, le règne de 
          l’argent et le pouvoir des puissants jugés corrompus. La population 
          florentine se lasse de ces excès et condamna Savonarole qui fut brûlé 
          sur le bûcher en 1498. Machiavel mène une vie retirée jusqu’à la fin 
          de la dictature de Savonarole. Il est admis par concours aux fonctions 
          de secrétaire de la seconde chancellerie de la république florentine 
          (sorte de ministère chargé des relations extérieures). Dans ce cadre, 
          il effectue plusieurs missions diplomatiques à l’étranger. La chute de 
          la République et le retour au pouvoir des Médicis perturbe sa carrière 
          : il est jugé trop lié au régime déchu. Il prend une retraite forcée à 
          la campagne pendant laquelle il écrira plusieurs ouvrages dont le 
          Prince (dédié à Laurent de Médicis – Machiavel espérait entrer dans 
          ses grâces). 
           
           
          Machiavel ne s'interroge pas, à la façon des utopistes, sur ce que 
          devraient être les États, mais sur ce qu'ils sont, et sur les lois, 
          tirées de l'histoire, qui président à leur constitution, à leur vie et 
          à leur déclin; lorsqu'il envisage l'ensemble des moyens de conserver 
          le pouvoir, il ne se pose pas les questions sur la nature profonde de 
          l'être humain qui intéresseront, après lui, Hobbes ou Rousseau. Ce qui 
          le passionne est plutôt de découvrir la façon la plus efficace 
          d'exercer le pouvoir, qui n'est pas toujours la manière forte. Le 
          meilleur moyen de dominer les hommes qui ont goûté à l'indépendance 
          est encore de leur octroyer certaines libertés. Et, dans le même sens, 
          Machiavel déconseille au Prince de s'attaquer aux Républiques, qui 
          "ont plus de vie, haïssent et désirent la vengeance plus âprement". Si 
          la pensée politique de Machiavel a pu paraître ambiguë, c'est 
          paradoxalement parce qu'en dévoilant la vérité du pouvoir, elle a pu 
          être utilisée par des personnages qui n'y ont vu qu'un manuel cynique 
          d'instauration de la tyrannie. 
           
           
          On attribue au Prince de Machiavel le renouveau de la pensée politique 
          occidentale. Ce livre qui s'est placé en rupture avec les doctrines 
          médiévales dont il a rejeté la part métaphysique n'est cependant pas 
          le premier traité politique moderne et s'inscrit comme le Courtisan de 
          Castiglione dans la continuité de la culture classique et plus 
          particulièrement à la Rome antique (Cicéron, Traité des devoirs). Le Policratus de Jean de Salisbury (1115-1180) publié pour la première 
          fois à Bruxelles en 1480 et le Songe du vergier (1378) avaient déjà 
          initié le renouvellement de la pensée politique en considérant l'Etat 
          comme un phénomène social ou un organisme sujet aux maladies et en 
          plaidant pour la sécularisation de la pensée politique. 
  
          L'objet de son étude est l'exercice 
          du pouvoir. Il explique comment on se l'approprie et comment le 
          maintenir (69). Il tire de ses constatations des lois régissant 
          l'action politique. Il analyse d'abord finement les motivations des 
          différents groupes ou individus qui composent la société et fort de sa 
          connaissance étroite de la nature humaine, il élabore l'attitude que 
          le prince devrait adopter. 
           
           
          Le Prince 
          
           
          1) La Religion 
          L’adoption d’une manière d’agir en accord avec les grands principes 
          religieux (acceptation de la souffrance, mépris des choses de ce 
          monde, pardon des offenses…) conduit certainement à l’échec politique. 
          Pour conquérir et conserver une principauté, il faut avoir et exercer 
          la force, ce qui est le contraire de la douceur évangélique. Machiavel 
          n’est pas pour autant antireligieux ou désireux de détruire l’église. 
          Il pense même que la religion peut favoriser le bon fonctionnement de 
          l’Etat, à condition que le Prince utilise la religion et non pas qu’il 
          soit contrôlé par elle. Machiavel marque une hostilité à l’égard de 
          l’Eglise romaine. Loin de favoriser l’unité italienne, l’Eglise, par 
          son mauvais exemple, y a détruit tout sentiment de piété et l’a doté 
          de tous les vices. Sans oublier sa responsabilité dans la division 
          politique du pays. 
  
          2) L’Unité de l’Italie 
          Machiavel souhaite le renforcement 
          et l’unification de l’Italie (c’est d’ailleurs sur ce thème que 
          s’achève le Prince) autour d’une personne capable de la réaliser. Il 
          songea d’abord au pape Julien II puis à Laurent de Médicis. Cette 
          unification est la finalité ultime du Prince, elle amènerait la paix 
          et la prospérité à toute l’Italie. Tous les moyens doivent être 
          employés pour y parvenir. Au dernier chapitre du "Prince", Machiavel 
          exprime son désir de voir l'Italie débarrassée des invasions 
          étrangères et revenir à ces temps, où elle "était dans une certaine 
          mesure équilibrée" (156). Il pense que les règles qu'il décrit 
          pourraient amener Laurent de Médicis à se comporter comme un grand 
          homme et a sauver la nation. Les troubles dont la péninsule souffre 
          créent une situation tout indiquée pour parfaire cette entreprise. La 
          première étape serait de mettre sur pied une armée d'une organisation 
          nouvelle, prenant le meilleur des tactiques militaires européennes; la 
          seconde serait peut-être d'engager Nicolas Machiavel comme conseiller 
          du Prince? 
          3) La Notion d’Etat 
          Machiavel est le premier auteur à 
          avoir employé le mot Etat dans son sens moderne : l’Etat est un cadre 
          dans lequel diverses formes de pouvoir son exercées. Machiavel 
          distingue deux sortes de gouvernement : les républiques et les 
          principautés. Dans le Prince, il attache son attention aux 
          principautés. 
  
          4) Les Principautés 
          Machiavel distingue deux sortes de 
          principautés : les principautés héréditaires et les principautés 
          nouvelles. Les principautés héréditaires ne présentent pour lui qu’un 
          intérêt médiocre. En effet, les principautés héréditaires sont faciles 
          à acquérir et faciles à conserver à condition " de ne pas outrepasser 
          l’ordre et les mesures établies par ses prédécesseurs et de céder à 
          propos aux évènements…". Il va donc s’attacher à étudier les 
          principautés nouvelles ou principautés non héréditaires. Machiavel en 
          distingue deux : les principautés mixtes (constituées d’un Etat 
          existant auquel on a rattaché d’autres terres) et les principautés 
          écclésiastiques (difficiles à obtenir car il faut payer). Les 
          principautés nouvelles présentent un danger d’instabilité, car le 
          peuple peut espérer qu’un nouveau prince sera supérieur au 
          prédécesseur. Il existe plusieurs moyens pour que le Prince conquiert 
          le pouvoir : la force et la chance. 
          Quelle que soit le type de principauté, " on ne doit jamais laisser 
          subsister un désordre pour éviter une guerre ". 
            
          Les qualités que le prince doit 
          avoir 
           
          Une fois le pouvoir acquis, il faut le conserver. Seul un grand homme 
          peut maîtriser les puissances étrangères et ses sujets (peuple et 
          grands). Pour ce faire, il doit posséder le talent, le mérite, le 
          courage et la sagesse. Il s'en tient au bien, s'il le peut, mais sait 
          entrer dans le mal, s'il le faut (143). Mi-homme, mi-bête, il incarne 
          l'équilibre dont un État bien réglé a besoin, en usant à bon escient 
          de la loi comme de la guerre (152). Conformant ses actions avec la 
          situation, il conserve son État et instaure un ordre social et 
          "international" durable. 
  
          L’art militaire  
          Les Princes doivent " faire de l’art 
          de la guerre leur unique étude et leur seule occupation ; c’est là 
          proprement la science de ceux qui gouvernent ". Le pouvoir est 
          toujours le fruit de l’emploi efficace de la force. L’armée de 
          mercenaires présente des inconvénients (coût, fidélité fragile) c’est 
          pour cette raison qu’elle ne devrait constituer qu’une force d’appoint 
          à une armée nationale (fidèle car elle se bat pour elle-même, moins 
          coûteuse car il suffit d’assurer son entretien). Ce prince idéal doit 
          disposer de bonnes armes. Il peut ainsi s'assurer de ses ennemis et se 
          concéder l'amitié des faibles. Bien que l'art de la guerre soit le 
          moyen principal d'arriver à ses fins (127), le prince peut aussi faire 
          preuve de ruse et de scélératesse, pour manipuler ses adversaires. 
          Toutefois, voulant restaurer l'ordre de sa monarchie, s'il doit 
          commettre des actes cruels ou répugnants, il doit le faire sous 
          couvert d'un bien paraître que rien ne peut altérer. 
           
          La Ruse   
          Les qualités qui font louer ou 
          blâmer les hommes ne sont pas celles qu’ils ont réellement mais celles 
          qu’ils paraissent avoir. Il n’est donc pas nécessaire d’être mais 
          seulement de paraître. La vertu n’est pas un bien en soi, il est même 
          parfois dangereux de la pratiquer dans un milieu qui ne la reconnaît 
          pas. Il vaut mieux ne pas pratiquer la vertu plutôt que de risquer de 
          perdre le pouvoir. 
          Parce qu'il conseille aux princes la 
          ruse, parce qu'il leur dit de ne pas tenir leurs promesses, on a fait 
          de Machiavel un immoraliste. C'est plutôt d'amoralisme qu'il faudrait 
          parler. Machiavel ne se préoccupe nullement de morale. Il ne cherche 
          pas à nous expliquer à la manière de la philosophie classique ce que 
          doit être la cité juste mais il veut analyser la chose politique avec 
          un jugement de type scientifique à l'exclusion de toute considération 
          morale. En ce sens Machiavel est le fondateur de la science politique 
          moderne. 
           
          Machiavel constate que la pauvreté est un mal, en rupture avec le 
          modèle traditionnel valorisant la générosité, il écrit qu’ " un 
          prince, pour ne pas devenir trop pauvre, pour pouvoir défendre ses 
          états s’ils sont attaqués, pour ne pas surcharger ses sujets de 
          nouveaux impôts, doit peu craindre d’être taxé d’avarice puisque ce 
          prétendu vice fait la stabilité et la prospérité de son gouvernement 
          ". 
           
          " Un prince doit évidemment désirer la réputation de clémence, mais il 
          doit prendre garde à l’usage qu’il en fait ", d’une manière générale, 
          il vaut mieux qu’il soit craint qu’aimé. Cependant, il " doit se faire 
          craindre de telle sorte que s’il n’est pas aimé, du moins il ne soit 
          pas haï ". 
           
          Enfin, si certes " il est très louable pour un Prince d’être fidèle à 
          ses engagements ", il ne faut pas risquer de perdre le pouvoir par un 
          excès de vertu. Il faut donc essayer d’être honnête, mais si besoin 
          est déroger à cette honnêteté. 
           
          La Propagande   
          Machiavel fait la théorie du 
          gouvernement d’opinion. Le Prince doit donner une image de lui-même 
          qui lui assure le soutien de la population. Il n’est pas nécessaire à 
          un Prince d’avoir toutes les qualités " mais il lui est indispensable 
          de paraître les avoir ". Les vertus que l’on aime chez les hommes 
          ordinaires sont peu appréciées chez les princes et peuvent même être 
          dangereuses. Le Prince " doit persévérer dans le bien lorsqu’il n’y 
          trouve aucun inconvénient et s’en détourner lorsque les circonstances 
          l’exigent ". 
           
          3. Les grands traits de la conception Machiavélique 
          
           
          Une vision pragmatique de la politique : naissance du concept de la 
          raison d’état. La politique a une fin (le bien général) et cette fin 
          justifie les moyens qui vont être employés pour l’atteindre. Machiavel 
          prône un gouvernement pragmatique, détaché de la morale et de la 
          religion, ayant parfois recours au mensonge ou à la force dans le but 
          d’apporter, à terme, le bien général. Cette attitude diffère 
          profondément de la pensée médiévale contemporaine à Machiavel. 
           
          Le machiavélisme est souvent présenté comme moralement condamnable. 
          Edward Meyer a recensé 395 références à Machiavel dans la littérature 
          élisabéthaine et pour tous ces auteurs le machiavélisme est 
          l’incarnation du mal. 
           
          Pour Spinoza " il est certain que cet homme si sagace aimait la 
          liberté et qu’il a formulé de très bons conseils pour la sauvegarder 
          ". 
  
          Hegel, lui, fit l’apologie de 
          Machiavel. 
           
          Antonio Gramshi, marxiste, fit, au XXe siècle, l’apologie de 
          Machiavel, mettant en parallèle son œuvre et celle de Marx. Pour 
          Gramshi le Prince moderne est le parti communiste.  
           
       
      
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        Auteur : 
        La bible, lectures du Jc 4, 1-10 
       
       
      
      
        Frères, d'où viennent les guerres, 
        d'où viennent les conflits entre vous ? N'est-ce pas justement de tous 
        ces instincts qui mènent leur combat en vous-mêmes ? Vous êtes pleins de 
        convoitises et vous n'obtenez rien, alors vous tuez ; vous êtes jaloux 
        et vous n'arrivez pas à vos fins, alors vous entrez en conflit et vous 
        faites la guerre. Vous n'obtenez rien parce que vous ne priez pas ; vous 
        priez, mais vous ne recevez rien parce que votre prière est mauvaise : 
        vous demandez des richesses pour satisfaire vos instincts. Créatures 
        adultères ! Vous savez bien que l'amour pour les choses du monde est 
        hostilité contre Dieu ; donc celui qui veut aimer les choses du monde se 
        pose en ennemi de Dieu. Vous pensez bien que l'Écriture ne parle pas 
        pour rien quand elle dit : Dieu veille jalousement sur l'Esprit qu'il a 
        fait habiter en nous. Mais il nous donne une grâce plus grande encore ; 
        c'est ce que dit l'Écriture : Dieu s'oppose aux orgueilleux, aux humbles 
        il accorde sa grâce. Soumettez-vous donc à Dieu, et résistez au démon : 
        il s'enfuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et lui s'approchera 
        de vous. Pécheurs, enlevez la souillure de vos mains ; hommes partagés, 
        purifiez vos coeurs. Affligez-vous, lamentez-vous et pleurez ; que votre 
        rire se change en lamentations et votre joie en tristesse. Abaissez-vous 
        devant le Seigneur, et il vous élèvera. 
         
         
       
        
      L' Evangile 
        
        Mc 9, 30-37 
       
      
        Jésus traversait la Galilée avec ses 
        disciples, et il ne voulait pas qu'on le sache. Car il les instruisait 
        en disant : « Le Fils de l'homme est livré aux mains des hommes ; ils le 
        tueront et, trois jours après sa mort, il ressuscitera. »  
        Mais les disciples ne comprenaient pas 
        ces paroles et ils avaient peur de l'interroger. Ils arrivèrent à 
        Capharnaüm, et, une fois à la maison, Jésus leur demandait : « De quoi 
        discutiez-vous en chemin ? » Ils se taisaient, car, sur la route, ils 
        avaient discuté entre eux pour savoir qui était le plus grand. S'étant 
        assis, Jésus appela les Douze et leur dit : « Si quelqu'un veut être le 
        premier, qu'il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. » 
        Prenant alors un enfant, il le plaça au milieu d'eux, l'embrassa, et 
        leur dit : « Celui qui accueille en mon nom un enfant comme celui-ci, 
        c'est moi qu'il accueille. Et celui qui m'accueille ne m'accueille pas 
        moi, mais Celui qui m'a envoyé. » 
        
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          La pierre qu'ont rejetée les 
          bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. 
          Mt 21, 33-43.45-46 
           
           
          
            Jésus disait aux chefs des prêtres 
            et aux pharisiens : « Écoutez cette parabole : Un homme était 
            propriétaire d'un domaine ; il planta une vigne, l'entoura d'une 
            clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour de garde. Puis il 
            la donna en fermage à des vignerons, et partit en voyage. Quand 
            arriva le moment de la vendange, il envoya ses serviteurs auprès des 
            vignerons pour se faire remettre le produit de la vigne. Mais les 
            vignerons se saisirent des serviteurs, frappèrent l'un, tuèrent 
            l'autre, lapidèrent le troisième. De nouveau, le propriétaire envoya 
            d'autres serviteurs plus nombreux que les premiers ; mais ils furent 
            traités de la même façon. Finalement, il leur envoya son fils, en se 
            disant : 'Ils respecteront mon fils. Mais, voyant le fils, les 
            vignerons se dirent entre eux : 'Voici l'héritier : allons-y ! 
            tuons-le, nous aurons l'héritage !' Ils se saisirent de lui, le 
            jetèrent hors de la vigne et le tuèrent. Eh bien, quand le maître de 
            la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? »  
            On lui répond : « Ces misérables, 
            il les fera périr misérablement. Il donnera la vigne en fermage à 
            d'autres vignerons, qui en remettront le produit en temps voulu. »
             
            Jésus leur dit : « N'avez-vous 
            jamais lu dans les Écritures : La pierre qu'ont rejetée les 
            bâtisseurs est devenue la pierre angulaire. C'est là l'oeuvre du 
            Seigneur, une merveille sous nos yeux ! Aussi, je vous le dis : Le 
            royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à un peuple qui lui 
            fera produire son fruit. Et tout homme qui tombera sur cette pierre 
            sera brisé ; celui sur qui elle tombera, elle le pulvérisera ! »
             
            Les chefs des prêtres et les 
            pharisiens, en entendant ces paraboles, avaient bien compris que 
            Jésus parlait d'eux. Tout en cherchant à l'arrêter, ils eurent peur 
            de la foule, parce qu'elle le tenait pour un prophète.  
            
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            Homélie Père Joseph-Marie Verlinde  
            
              vendredi 12 mars 2004 
  
              vendredi, 2ème semaine de 
              Carême.  
               
              Jésus s’adresse aux « prêtres et aux pharisiens » dont l’hostilité 
              est de plus en plus explicite. Plutôt que de les affronter dans 
              une discussion stérile, il leur propose une parabole, espérant 
              ainsi toucher leurs cœurs et les amener à se convertir. Le thème 
              de la vigne avait déjà été proposé par Isaïe (Is 5, 1ss) dans le 
              contexte de l’élection d’Israël. Saint Jean Chrysostome en élargit 
              l’interprétation : la vigne représenterait selon lui l’ensemble de 
              la création, que Dieu a pris le temps de façonner avec amour, 
              avant de la confier à l’homme le sixième jour (Gn 1, 28) « pour 
              qu’il la travaille et la garde » (Gn 2, 15). Dieu peut alors se 
              retirer : « il partit en voyage » selon la parabole ; « il se 
              reposa le septième jour, de toute l’œuvre qu’il avait faite » 
              selon la Genèse (2, 2). Dans cette perspective universaliste, les 
              vignerons à qui la vigne est confiée en fermage représenteraient 
              donc toute l’humanité, y compris chacun d’entre nous.  
              L’attention que porte le 
              propriétaire à sa vigne, son investissement personnel dans sa 
              plantation, le soin dont il l’entoure, suggèrent l’attachement de 
              cet homme à son vignoble. Aussi est-il en droit d’en attendre une 
              récolte proportionnée au travail consenti. Dans la Bible, le vin, 
              fruit de la vigne, symbolise habituellement l’amour. On devine que 
              le divin Maître attend des hommes à qui il a confié toute sa 
              création, qu’ils lui rendent amour pour amour : à l’initiative du 
              Père devrait correspondre la reconnaissance filiale de la créature 
              pour le don gratuit de « la vie, du mouvement et de l’être » (Ac 
              17, 28).  
              Or c’est ici que les choses se 
              gâtent : les vignerons non seulement refusent de « remettre le 
              produit de la vigne », mais ils traitent les serviteurs du 
              propriétaire avec violence. Au lieu de l’amour espéré, Dieu ne 
              récolte que l’indifférence voire la haine de ceux qui refusent 
              d’entrer dans la dépendance d’une relation filiale. Lorsque 
              Voltaire rejette avec mépris le Dieu chrétien comme « infâme », il 
              n’est pas pour autant athée : c’est la proximité d’un Dieu 
              personnel qui viendrait se mêler de ses affaires qu’il récuse avec 
              passion. L’homme pécheur, enfermé dans la peur (Gen 3, 10), 
              préfère le Dieu lointain, indifférent du déisme ou le divin 
              impersonnel des naturalismes, au Dieu proche de la Révélation 
              judéo-chrétienne, considéré comme trop « encombrants ». Et lo 
              rsque le Père « finalement envoya son fils en se disant : “ Ils 
              respecteront mon fils ” », les hommes manifestent ouvertement leur 
              refus de la logique de l’amour et du don, à laquelle ils opposent 
              celle de la haine et de la violence ; ils « se saisirent de lui, 
              le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent »,.  
              Arrivé à ce point du récit, 
              Jésus interrompt abruptement la parabole pour inviter ses 
              auditeurs à construire eux-mêmes la suite des événements. Sans 
              hésiter, les « chefs des prêtres et les pharisiens » attribuent au 
              Maître de la vigne l’intention de « faire périr » les coupables et 
              de « donner la vigne à d’autres vignerons », mais… sans plus faire 
              de cas de son fils assassiné !  
              Devant une telle caricature de 
              la paternité - qui trahit la dureté de cœur de ses interlocuteurs 
              - Jésus les renvoie aux Ecritures. Non Dieu ne saurait abandonner 
              son Fils dans la gueule de la mort, ni « laisser son Saint voir la 
              corruption » (Ac 2, 27). « L’œuvre du Seigneur » consistera 
              précisément à tirer un plus grand bien de la malice même des 
              hommes, en construisant la Jérusalem céleste sur « la pierre 
              qu’ont rejetée les bâtisseurs » et qui sera érigée en « pierre 
              d’angle ».  
              La Passion d’amour du Christ 
              pour nous, nous révèlera la miséricorde du Père, qui « ne veut pas 
              la mort du méchant, mais plutôt qu’il se détourne de sa conduite 
              et qu’il vive » (Ez 18, 23). C’est en nous exposant à cette 
              charité divine qui rayonne de la Croix glorieuse de notre Sauveur, 
              que se liquéfieront nos cœurs de pierre et que nous deviendrons 
              capables d’aimer à notre tour, « faisant enfin produire son fruit 
              » à la vigne du Seigneur. 
  
            
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          |   ...donner 
          sa vie en rançon pour la multitude. »  
            
      
      
      Auteur : 
      Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 20,17-28 
      
        
          
            
            Au moment de monter à Jérusalem, Jésus prit à part 
            les Douze et, pendant la route, il leur dit :  
            
            « Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de 
            l'homme sera livré aux chefs des prêtres et aux scribes, ils le 
            condamneront à mort et le livreront aux païens pour qu'ils se 
            moquent de lui, le flagellent et le crucifient, et, le troisième 
            jour, il ressuscitera. »  
            
            Alors la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, 
            s'approcha de Jésus avec ses fils et se prosterna pour lui faire une 
            demande.  
            
            Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « 
            Voilà mes deux fils : ordonne qu'ils siègent, l'un à ta droite et 
            l'autre à ta gauche, dans ton Royaume. »  
            
            Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous 
            demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ? » Ils lui 
            dirent : « Nous le pouvons. »  
            
            Il leur dit : « Ma coupe, vous y boirez ; quant à 
            siéger à ma droite et à ma gauche, il ne m'appartient pas de 
            l'accorder ; il y a ceux pour qui ces places sont préparées par mon 
            Père. »  
            
            Les dix autres avaient entendu, et s'indignèrent 
            contre les deux frères.  
            
            Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : les 
            chefs des nations païennes commandent en maîtres, et les grands font 
            sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi : 
            celui qui veut devenir grand sera votre serviteur ; et celui qui 
            veut être le premier sera votre esclave.  
            
            Ainsi, le Fils de l'homme n'est pas venu pour être 
            servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la 
            multitude. »  
           
      
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      Les 3 tentations au désert  
        
        Voir aussi : 
      Tentation du 
      Christ sous WIKEPEDIA 
      
          
      
        
        Auteur :les 
        Evangiles 
        
        Source : 
        le Diatessaron, p 89 
         
         
      
        
          Aussitôt, 
          Jésus, rempli de l'Esprit Saint, quitte le 
          Jourdain, et il est conduit au désert. L'Esprit l'y poussait.  Il était là 
          avec les bêtes sauvages (Mc 1, 13b). Il ne mangea rien, pendant ces 
          jours-là quarante 
          jours et quarante nuits (cf Ex 24, 18; 34, 28 Dt 9, 9, 11, 18, 25) 
          tenté par Satan (Mt 4, 1-2). Lorsqu'ils 
          furent achevés, il eut faim. Alors le tentateur s'approche et lui dit 
          : 
            
          - Si tu es 
          le Fils de Dieu,  
          dis que ces 
          pierres deviennent des pains ! (Mt 4, 3 ; Lc 4, 3)  
          Mais Jésus 
          lui répond - Il est écrit  
          « L'homme ne 
          vit pas seulement de pain,  
          mais de 
          toute parole qui sort de la bouche de Dieu ! » (Dt 8, 3 ; Mt 4, 4 ; Lc 
          4, 4) 
           
          Alors le diable l'emmène à la Ville sainte. Il le place sur le faîte 
          du Temple et lui dit - Si tu es le Fils de Dieu, jette-toi en bas, car 
          il est écrit  
          « Il 
          commandera à ses anges,  
          et ils te 
          porteront dans leurs mains,  
          de peur que 
          ton pied ne heurte la moindre pierre. » (Ps 90, 11-12, cité par Mt 4, 
          6 et Lc 4, 10-11) Mais Jésus répond  
          - Il est 
          écrit  
          « Tu ne 
          tenteras pas le Seigneur ton Dieu. »  
          (Dt 6, 16; 
          Mt 4, 7 ; Lc 4, 12)  
            
          Alors le 
          diable l'emmène sur une haute montagne et lui montre, en un instant, 
          tous les royaumes de l'univers et leur gloire. (Mt 4, 8 ; Lc 4, 5)
           
          Et il lui 
          dit  
          - À toi, je 
          donnerai tout ce pouvoir et sa gloire,  
          car elle m'a 
          été remise et à qui je veux, je la donne. Si donc, tombant à mes pieds 
          tu m'adores, la terre sera à toi, tout entière ! (Mt 4, 9 ; Lc 4, 6-7. 
          Synthèse) Mais Jésus le repousse  
          - Arrière, 
          Satan !  
          Car il est 
          écrit  
          « DIEU TON 
          SEIGNEUR, ADORERAS ET À LUI SEUL, CULTE RENDRAS. »  
          (Dt 6, 13 en 
          Mt 4, 10)  
            
          Alors, ayant 
          achevé toute tentation, le diable s'éloigne de lui,  
          jusqu'au 
          temps opportun (kairos *Lc 4, 13) Et voici que des anges 
          s'approchèrent et ils le servaient (Mt 4, 11; Mc 1, 13).  
            
      
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       IL ETAIT UNE FOIS UN 
      ROI .... 
      
      AUTEUR : Vers 
      l'enfantement d'un nouveau genre humain?  
      
      Jean Marie Le 
      Méné  
      
       SOURCE :Libertépolitique.com 
      
        
      
        
          « IL ETAIT UNE FOIS UN ROI qui était atteint d’un terrible mal. Les 
          médecins convinrent que le seul remède possible serait de lui faire 
          une greffe à partir d’un être humain sélectionné. Le roi ordonna de 
          rechercher un homme correspondant à la description des médecins. 
          Finalement, on trouva un jeune paysan qui remplissait toutes les 
          conditions et, après avoir donné de l’argent à ses parents, on 
          l’emmena à la cour. Le juge promulgua un décret aux termes duquel il 
          était permis de faire couler le sang d’un sujet innocent lorsqu’il 
          s’agissait de rendre la santé au roi. Au moment où le bourreau allait 
          procéder à l’exécution, le jeune garçon tourna son visage vers le ciel 
          et se mit à rire. Le roi, surpris, lui demanda les raisons de son 
          allégresse. L’enfant répondit : “Le devoir des parents est de protéger 
          leurs enfants, celui du juge d’entendre les plaignants et celui du roi 
          de défendre ses sujets. Mais mes parents m’ont voué à la mort, le juge 
          m’y a condamné et le roi y trouve son avantage. Je ne cherche plus 
          refuge qu’en Dieu”. Le Roi fut ému aux larmes par ces paroles et dit : 
          “Ma mort est préférable au sang d’un innocent.” Il embrassa l’enfant, 
          lui conféra de grands biens et lui rendit la liberté.   
          On raconte que, dans la même semaine, le roi recouvra la santé. »
          
           
          Cette histoire n’est pas une parabole évangélique mais un conte 
          écrit par le poète persan Saadi, au XIIIe siècle, qui nous fournit un 
          modèle prophétique de réflexion pour notre époque.   
          Certes, aujourd’hui, les parents ne vendent pas leurs enfants, mais 
          ils sont néanmoins incités à donner leurs embryons à la science. 
          Certes, aujourd’hui, les juges ne condamnent pas à mort les innocents, 
          mais ils condamnent tout de même les médecins qui ne condamnent pas à 
          mort les innocents, quand ils sont handicapés. Certes, aujourd’hui, la 
          greffe d’un être humain sélectionné n’est pas exigée par un souverain 
          égoïste. Elle est toutefois revendiquée par une fraction de l’opinion 
          publique qui est favorable au clonage. En somme, ce conte 
          philosophique résume les trois questions fondamentales posées par le 
          projet de loi de bioéthique qui sera examiné début 2002 : la question 
          scientifique du clonage, la question éthique de la transgression 
          acceptée par la loi et la question financière sous-jacente.   
      
        
      
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      ...donner sa vie en rançon pour la multitude. »
       
      
        
      
         
       
      
      Auteur : 
      Evangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 20,17-28 
      
        
      
        
        
        Au moment de monter à Jérusalem, Jésus prit à part les 
        Douze et, pendant la route, il leur dit :  
        
        « Voici que nous montons à Jérusalem. Le Fils de l'homme 
        sera livré aux chefs des prêtres et aux scribes, ils le condamneront à 
        mort et le livreront aux païens pour qu'ils se moquent de lui, le 
        flagellent et le crucifient, et, le troisième jour, il ressuscitera. »
         
        
        Alors la mère de Jacques et de Jean, fils de Zébédée, 
        s'approcha de Jésus avec ses fils et se prosterna pour lui faire une 
        demande.  
        
        Jésus lui dit : « Que veux-tu ? » Elle répondit : « Voilà 
        mes deux fils : ordonne qu'ils siègent, l'un à ta droite et l'autre à ta 
        gauche, dans ton Royaume. »  
        
        Jésus répondit : « Vous ne savez pas ce que vous 
        demandez. Pouvez-vous boire à la coupe que je vais boire ? » Ils lui 
        dirent : « Nous le pouvons. »  
        
        Il leur dit : « Ma coupe, vous y boirez ; quant à siéger 
        à ma droite et à ma gauche, il ne m'appartient pas de l'accorder ; il y 
        a ceux pour qui ces places sont préparées par mon Père. »  
        
        Les dix autres avaient entendu, et s'indignèrent contre 
        les deux frères.  
        
        Jésus les appela et leur dit : « Vous le savez : les 
        chefs des nations païennes commandent en maîtres, et les grands font 
        sentir leur pouvoir. Parmi vous, il ne doit pas en être ainsi : celui 
        qui veut devenir grand sera votre serviteur ; et celui qui veut être le 
        premier sera votre esclave.  
        
        Ainsi, le Fils de l'homme n'est pas venu pour être servi, 
        mais pour servir et donner sa vie en rançon pour la multitude. » 
         
      
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      QUATORZIÈME STATION 
      
      CHEMIN DE CROIX AU COLISÉE  VENDREDI SAINT DE L’AN 2000  
      
      ANNÉE SAINTE MÉDITATIONS ET PRIÈRES DU PAPE JEAN-PAUL II  
      http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/speeches/documents/hf_jp-ii_spe_20000421_via-crucis_fr.html 
       
      
        
          Le corps de 
          Jésus est mis au tombeau 
           
          . Adoramus 
          te, Christe, et benedicimus tibi.  
          -. Quia per 
          sanctam crucem tuam redemisti mundum. 
           
          «Il a été 
          crucifié, est mort et a été enseveli...»  
          Le corps 
          sans vie du Christ a été déposé dans le tombeau. Pourtant, la pierre 
          du tombeau n’est pas le sceau définitif de son œuvre.  
          Le dernier 
          mot n’appartient pas au mensonge, à la haine et à l’abus de pouvoir.
           
          Le dernier 
          mot sera prononcé par l’Amour, qui est plus fort que la mort. 
           
          «Si le grain 
          de blé tombé en terre ne meurt pas, il reste seul; mais s’il meurt, il 
          donne beaucoup de fruit» (Jn 12, 24).  
            
          Le tombeau 
          est la dernière étape de la mort du Christ au cours de toute sa vie 
          terrestre; c’est le signe de son sacrifice suprême pour nous et pour 
          notre salut.  
          Très vite, 
          désormais, ce tombeau deviendra la première annonce de louange et 
          d’exaltation du Fils de Dieu dans la gloire du Père.  
          «Il a été 
          crucifié, est mort et a été enseveli,(...) le troisième jour est 
          ressuscité des morts».  
          Avec la mise 
          au tombeau du corps sans vie de Jésus, au pied du Golgotha, l’Église 
          commence la veillée du Samedi saint. 
           
          ..... 
      
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          Psychanalyse de l’intégriste 
           
          François PERROT  
           
           
        
          
          
          http://www.fairelejour.org/article.php3?id_article=425 
            
          Que se passe t-il dans la tête des 
          intégristes, qu’ils soient politiques, religieux ou philosophiques ? 
          Quels sont leurs symptômes ? Quelle est leur problématique ? 
  
          Les intégristes parlent beaucoup de 
          sexualité et toujours de façon négative comme si le sexe était 
          intrinséquement mauvais. Leur obsession, c’est le sexe. Et c’est 
          logique dans la mesure où se sont avant tout des êtres frustrés. Chez 
          eux, la frustration, c’est le manque de puissance, plus exactement, le 
          sentiment de manquer de virilité. Les intégristes ont un problème avec 
          leur propre virilité. L’intégriste confond d’ailleurs virilité et 
          brutalité. Il a besoin d’être brutal, c’est-à-dire de dominer, de 
          mépriser l’Autre pour se sentir viril. Par un phénomène de 
          surcompensation, ce mode de fonctionnement est le même chez tous ceux 
          qui se sont installés dans des certitudes. Tous les idéologues ont la 
          même représentation de l’histoire. Celle-ci est considérée comme un 
          combat terrible qui grâce au Graal, qu’ils sont certains d’avoir 
          trouvé, se termine par la victoire apocalyptique des bons sur les 
          méchants. Chez les intégristes religieux, le Graal, c’est la foi. Tous 
          les intégrismes partagent le même fantasme. Tous rêvent de rétablir un 
          passé mythique. Tous adhèrent à une vérité déjà dite une fois pour 
          toute, tous condamnent la modernité et la démocratie, tous voient dans 
          chaque idée nouvelle une erreur à combattre et chez ceux qui les 
          produisent un ennemi à détruire. Au fond tous les intégristes aspirent 
          à retrouver l’état idyllique ou fusionnel qu’ils ont connu quand ils 
          étaient dans le ventre de leur mère. Il est frappant de voir que tous 
          les intégrismes notamment religieux honorent la Mère et détestent les 
          femmes qui sont toujours leurs premières victimes.
           
          Pourquoi tant de haine envers les 
          femmes ? Tout se passe chez les puritains, comme si la différence 
          sexuelle était une maladie honteuse, comme si la féminité recelait un 
          mystérieux danger, auquel la mort serait mille fois préférable. Les 
          intégristes purs et durs n’ont pas peur de la mort : ils ont peur de 
          la Femme. Mais pourquoi des êtres si forts auraient-ils tant à 
          craindre des êtres si "faibles" que sont supposées être les femmes. Et 
          pourquoi ces hommes qui n’en finissent pas de réaffirmer leur 
          puissance virile, en méprisant les femmes, en s’offrant en sacrifice, 
          pourquoi se donnent-ils tant de mal pour que leur virilité soit bien 
          visible. Auraient-ils un doute sur ce point ?  
           
          La crainte de perdre sa maîtrise virile est centrale dans la 
          problématique masculine. C’est tout d’abord parce que l’érection n’est 
          pas un acte volontaire. Ne pas pouvoir contrôler son érection cause 
          une blessure narcissique. Plutôt que d’assumer son désir, l’intégriste 
          verra chez les femmes des êtres doués du pouvoir occulte de le 
          posséder. D’où le fameux mythe de la sorcière. La femme symbolise la 
          séduction et la tentation, elle est celle qui fait sortir du chemin. 
          C’est pourquoi le voilement des femmes correspond non seulement à un 
          déni de la réalité mais à un évitement de la différence sexuelle, et 
          finalement, de la sexualité masculine. La femme représente aussi 
          l’absence de pénis. Elle est celle qui est castrée. Cette absence de 
          pénis la disqualifie. C’est pourquoi, la faiblesse est assimilée à la 
          femme. Par conséquent, sa place doit se cantonner à la maison. Et de 
          l’exclusion à la diabolisation, il n’y a qu’un pas. Il faut à tout 
          prix protéger la société de l’influence des femmes. C’est à cause de 
          la Femme que l’homme a été banni de son paradis originel.  
  
          Tous les intégristes sont misogynes. 
          Ils affirment tous qu’ils ont un grand respect de la femme et que tout 
          ce qu’ils font pour elle est destiné à l’honorer. En fait la seule 
          femme qu’ils respecte, c’est la Mère. Il est bien évident qu’imposer 
          un voile aux femmes, exiger d’elles qu’elles soient soumises au père 
          au mari ou au frère n’a rien à voir avec des sentiments amoureux ! 
          Dans le système de représentation des intégristes, ces comportements 
          trouvent pourtant des justifications, pour la plupart liées à la 
          notion de pureté. Les femmes possèdent le pouvoir de porter les 
          enfants. Il faut donc les surveiller pour garantir la pureté du 
          groupe. Du fait que ce sont les femmes qui sont enceintes, un homme ne 
          peut jamais être sûr que l’enfant est de lui, d’où la nécessité du 
          contrôle de la sexualité des femmes. Les tchadors et burkas des 
          musulmanes n’ont pas d’autre fonction. Cependant, les femmes sont 
          toujours suspectées d’être des créatures impures, du fait même 
          qu’elles perdent régulièrement du sang. Ainsi quoi qu’elles fassent 
          elles sont coupables ! Le fantasme de la pureté est le fondement 
          inconscient de toutes les idéologies totalitaires. Le mot d’ordre qui 
          appelle aux massacres et à la barbarie est "la purification".  
  
          Ce mythe de la purification a pour 
          conséquence la haine de celui qui est différent : le juif, le 
          franc-maçon, le libre-penseur, etc. Cette haine a pour origine la 
          haine de soi, en effet il y a toujours un écart entre l’image de soi 
          que l’on aimerait donner aux autres et ce que l’on est réellement et 
          qui se manifeste qu’on le veuille ou non. Ce rejet de sa nature 
          profonde peut aller jusqu’à l’autodestruction que les intégristes 
          nomment le sacrifice. D’où l’utilité des guerres saintes !  
           
          L’intégriste est très souvent violent envers son prochain. En effet, 
          les gens qui sont solidement installés dans leurs certitudes 
          condamnent ceux qui ne les partagent pas. Assurés de leur bon droit et 
          de leur vérité, ils cèdent à la tentation d’imposer leur foi par la 
          violence. Si un homme refuse de se convertir, l’Amour du Bien commande 
          alors de le contraindre. L’alibi c’est : je le combats pour son bien. 
          La violence est ainsi légitimée, et c’est une raison supplémentaire de 
          considérer que la guerre puisse être sainte ! C’est grâce à ces 
          "bonnes" intentions que l’on passe du désir de paradis à l’enfer qui 
          lui n’a rien de virtuel comme le montre l’histoire humaine.  
           
          Les intégristes ont peur de la sexualité. Il est toujours question 
          chez eux de ce doute sur la virilité. Pour lutter contre sa propre 
          angoisse, le fanatique évite autant qu’il lui est possible de jouir. 
          Et qui s’interdit de jouir ne supporte pas logiquement que l’autre 
          jouisse. L’objectif alors devient évident : la répression du désir. 
          Cela donne quoi ? Des hommes culpabilisés et par conséquent soumis, 
          mais aussi des fous furieux, des meurtriers. De toutes les idéologies, 
          les religions sont les armes les plus terribles, parce qu’elles 
          peuvent transformer un être humain en guerrier voire en kamikaze. On 
          ne peut en déduire pour autant que les religions sont dangereuses. Le 
          message divin est ambivalent, il est à la fois guerrier et pacifique. 
          "De vos socs, forgez des épées !" lit-on dans le prophète Joël. Mais 
          dans Isaïe il est aussi écrit , " De vos épées, forgez des socs ! ". 
          La Bible dit tout et son contraire. Il en est de même pour le Coran. A 
          la sourate 2, la guerre tuant tous les adversaires est permise face à 
          l’agression, et à la sourate 8, il faut cesser les hostilités si 
          l’ennemi le désire. Comme les textes sacrés sont souvent des 
          compilations de maximes orales mises bout à bout , on y trouve à la 
          fois la guerre et la paix. Si nous considérons la religion comme 
          uniquement dangereuse nous tombons dans l’intégrisme athée. Les 
          religions ne sont-elles d’ailleurs pas elles aussi en droit de 
          vilipender les athéismes, quand on voit les horreurs commises par 
          Hitler, Staline, Mao et plus récemment Pol Pot. Voyons plutôt à quel 
          désir Dieu correspond. Le Dieu des intégristes est à leur image : 
          cruel, sanglant, revanchard, sadique. Mais le vrai danger ne vient pas 
          de la religion, il réside plutôt dans notre rapport à nos propres 
          désirs. Devient intégriste celui qui refuse de regarder son désir en 
          face, celui qui refuse de l’assumer, qui cherche à le contrôler en le 
          niant et non à le maîtriser.  
  
          L’intégriste idolâtre le chef. 
          Celui-ci est l’homme sans peur et sans reproche, un père imaginaire 
          tout-puissant. L’intégriste n’a pas besoin de Dieu, mais il lui faut 
          un gourou à la perpétuelle érection. Les dictateurs symbolisent le 
          Phallus qui fascine. Le tyran est seul capable d’échapper au pouvoir 
          maléfique de la féminité, il est crédité d’un contrôle total sur ses 
          pulsions, donc sur ses désirs. L’intégriste en choisissant un chef 
          aura par personne interposée l’impression "d’en avoir". Son idolâtrie 
          calme son angoisse de castration.  
           
          Ainsi, liée à une intense frustration sexuelle, la peur des femmes 
          n’est pas seulement le symptôme d’une maladie appelée intégrisme , 
          mais son ressort inconscient. Un fanatique ne discute pas car il 
          dispose d’une arme absolue : la certitude d’avoir raison. L’intégriste 
          est d’abord un homme qui est gonflé d’orgueil par son omniscience, au 
          point qu’il trouve légitime d’imposer sa vérité à tous, fût-ce par la 
          force. Il a la prétention de possèder la Vérité, et ce privilège le 
          rend invincible. Et puisqu’il la possède, il peut s’en servir comme 
          d’une arme, d’autant plus que cette vérité contient une promesse 
          messianique qu’il lui appartient de réaliser. A lui de faire advenir 
          le Paradis sur la terre ! La vérité ainsi conçue est unique et 
          immuable. Or l’existence même de la féminité, parce qu’elle incarne la 
          différence, remet en question la réalisation du fantasme d’une société 
          parfaite. Voilà comment se fait la différence entre ceux qui croient 
          savoir et ceux qui s’autorisent à douter. Entre ceux qui haranguent et 
          ceux qui essaient de dialoguer. Entre une logique totalitaire, fondée 
          sur le narcissisme, et une logique démocratique, fondée sur la 
          reconnaissance de l’altérité.  
  
          Les intégristes sont incapables de 
          passer du narcissisme à l’altruisme obsédés et tétanisés qu’ils sont 
          par leur propre désir.  
           
           
           
          François PERROT 
      
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        Ceci met bien en évidence les trois types de 
        pouvoir, de puissance ..... et de gloire 
          
        
          
        
        l'Economie - la force de l'Argent 
        
        le Pouvoir, la force de la 
        politique, de l'Etat, du Prince 
        
        les Religions, les Idéologie - la force 
        de l'Esprit 
          
        
        L'État : les forces régaliennes, 
        l'autorité, le politique 
        
        L'Esprit : Weltanschauung,  
        religions, idéologies,... d'où l'importance de ce qui  le façonne... 
        à savoir les agents de la formation ou de la déformation....la propagande,  les 
        médias, les intellectuels, les clercs, les éducateurs des enfants .... 
        
        L'Argent : les monnaies, l'économique, le 
        scientifique ... 
          
        
        Les ensembles forts sont ceux où les trois 
        pouvoirs se fondent....agissent en synergie.....au risque de devenir 
        totalitaire. 
          
        
         Au fil du temps, et suivant les pays,  
        le tiercé-pouvoirs varie. 
        
        D'un autre société occidentale actuelle, le 
        tiercé gagnant semble être: Argent --Pensée, État 
        --... 
        
        Avec la mondialisation, principalement 
        économique, le pouvoir dominant est naturellement celui de l'argent. Les 
        alter-mondialistes essayent de lui opposer celui de l'Etat mondial ! 
        
        Dans les pays  islamistes le tiercé 
        soudé se trouve être Pensée --Argent, Etat -- Argent ... 
          
        
        Quelque soient les pouvoirs et les niveaux, leurs 
        attraits demeurent très forts  .. et par mimétismes conduisent à la 
        violence .... et bien souvent se transforment en conflit pur ...l'objet 
        du conflit s'étant estompé ....illustration parfaite de la lecture à la  René Girard 
        
          
        
        La puissance et la gloire ...désirs-sources des maux des 
        hommes. 
        
        Le JE/nous haïssable  .... 
        
          
        
        en 
        relation
        
        : le Prince, pouvoir, bien général, 
        nation, propagande, tyrannie, république ....Etat-Unis, Irak ... ONU 
        ....
         
          
        
        10.11.03 
        
          
      
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        voir aussi : 
        
          
        
        
        le pouvoir par l’action psychologique :
        L’action 
        psychologique (psychological 
operations ou PSYOPS) comprends toute forme d’action planifiée prise pour 
        affecter la perception ou le comportement d’une cible politique choisie 
        sans l’usage de force militaire 
        
          
        
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