....LUMEN FIDES ... écrite à quatre mains ...

Dossiers :

 

Source: http://www.vatican.va/holy_father/francesco/encyclicals/documents/papa-francesco_20130629_enciclica-lumen-fidei_fr.html

 

Date : 8.08.2013

...à ma mère ..

       ...page EN travaux ...
.... été 2013 ...

 

Quelques lignes de l’Encyclique « Caritas In Veritate » du pape Benoît XVI :

«26. Sur le plan culturel, par rapport à l’époque de Paul VI, la différence est encore plus marquée. Les cultures avaient alors des contours plutôt bien définis et possédaient des capacités plus grandes pour se défendre contre les tentatives d’homogénéisation culturelle.

Aujourd’hui, les occasions d’interaction entre les cultures ont singulièrement augmenté ouvrant de nouvelles perspectives au dialogue interculturel; un dialogue qui, pour être réel, doit avoir pour point de départ la conscience profonde de l’identité spécifique des différents interlocuteurs.

On ne doit toutefois pas négliger le fait que la marchandisation accrue des échanges culturels favorise aujourd’hui un double danger. On note, en premier lieu, un éclectisme culturel assumé souvent de façon non-critique: les cultures sont simplement mises côte à côte et considérées comme substantiellement équivalentes et interchangeables entre elles. Cela favorise un glissement vers un relativisme qui n’encourage pas le vrai dialogue interculturel; sur le plan social, le relativisme culturel conduit effectivement les groupes culturels à se rapprocher et à coexister, mais sans dialogue authentique et, donc, sans véritable intégration.

En second lieu, il existe un danger constitué par le nivellement culturel et par l’uniformisation des comportements et des styles de vie. De cette manière, la signification profonde de la culture des différentes nations, des traditions des divers peuples, à l’intérieur desquelles la personne affronte les questions fondamentales de l’existence en vient à disparaître.

Éclectisme et nivellement culturel ont en commun de séparer la culture de la nature humaine. Ainsi, les cultures ne savent plus trouver leur mesure dans une nature qui les transcende, et elles finissent par réduire l’homme à un donné purement culturel. Quand cela advient, l’humanité court de nouveaux périls d’asservissement et de manipulation. » (1)

A l’heure où certains ne jurent plus que par l’idée selon laquelle les êtres humains ne sont qu’une construction sociale, un donné uniquement culturel allant jusqu’à prétendre que le corps biologique ne joue strictement aucun rôle dans l’identité sexuelle des individus, il serait peut-être temps de (re)lire ce pape hors pair que fut Benoît XVI…

10 juillet 2013

Caïn Marchenoir (nom de plume, chroniqueur)

Dans la série "relire une encyclique", trouvé, avec plaisir, sur

http://benoit-et-moi.fr/2013-II/benoit/benoit-xvi-un-pape-visionnaire.html

 

 

LETTRE ENCYCLIQUE
LUMEN FIDEI

http://www.vatican.va/holy_father/francesco/encyclicals/documents/papa-francesco_20130629_enciclica-lumen-fidei_fr.html

 ...encyclique lumineuse ...

à lire et à relire dans les moments de doute et d'incertitude

 

EXTRAITS

PREMIER CHAPITRE
NOUS AVONS CRU EN L’AMOUR

( hcq : ..je crois EN l'amour...)

... de croître EN le croire ...

En la vérité

 

24. ...le texte d’Isaïe porte à une conclusion : l’homme a besoin de connaissance, il a besoin de vérité, car sans elle, il ne se maintient pas, il n’avance pas. La foi, sans la vérité, ne sauve pas, ne rend pas sûrs nos pas. Elle reste un beau conte, la projection de nos désirs de bonheur, quelque chose qui nous satisfait seulement dans la mesure où nous voulons nous leurrer. Ou bien elle se réduit à un beau sentiment, qui console et réchauffe, mais qui reste lié à nos états d’âme, à la variabilité des temps, incapable de soutenir une marche constante dans notre vie. Si la foi était ainsi, le roi Achaz aurait eu raison de ne pas miser la vie et la sécurité de son royaume sur une émotion. Par son lien intrinsèque avec la vérité, la foi est capable d’offrir une lumière nouvelle, supérieure aux calculs du roi, parce qu’elle voit plus loin, parce qu’elle comprend l’agir de Dieu, fidèle à son alliance et à ses promesses.

25. Justement à cause de la crise de la vérité dans laquelle nous vivons, il est aujourd’hui plus que jamais nécessaire de rappeler la connexion de la foi avec la vérité. Dans la culture contemporaine, on tend souvent à accepter comme vérité seulement la vérité de la technologie : est vrai ce que l’homme réussit à construire et à mesurer grâce à sa science, vrai parce que cela fonctionne, rendant ainsi la vie plus confortable et plus aisée. Cette vérité semble aujourd’hui l’unique vérité certaine, l’unique qui puisse être partagée avec les autres, l’unique sur laquelle on peut discuter et dans laquelle on peut s’engager ensemble. D’autre part, il y aurait ensuite les vérités de chacun, qui consistent dans le fait d’être authentiques face à ce que chacun ressent dans son intériorité, vérités valables seulement pour l’individu et qui ne peuvent pas être proposées aux autres avec la prétention de servir le bien commun. La grande vérité, la vérité qui explique l’ensemble de la vie personnelle et sociale, est regardée avec suspicion. N’a-t-elle pas été peut-être — on se le demande — la vérité voulue par les grands totalitarismes du siècle dernier, une vérité qui imposait sa conception globale pour écraser l’histoire concrète de chacun ? Il reste alors seulement un relativisme dans lequel la question sur la vérité de la totalité, qui au fond est aussi une question sur Dieu, n’intéresse plus. Il est logique, dans cette perspective, que l’on veuille éliminer la connexion de la religion avec la vérité, car ce lien serait la racine du fanatisme, qui cherche à écraser celui qui ne partage pas la même croyance. Nous pouvons parler, à ce sujet, d’un grand oubli dans notre monde contemporain. La question sur la vérité est, en effet, une question de mémoire, de mémoire profonde, car elle s’adresse à ce qui nous précède et, de cette manière, elle peut réussir à nous unir au-delà de notre « moi » petit et limité. C’est une question sur l’origine du tout, à la lumière de laquelle on peut voir la destination et ainsi aussi le sens de la route commune.

.....

DEUXIÈME CHAPITRE

SI VOUS NE CROYEZ PAS,
VOUS NE COMPRENDREZ PAS

( l'hcq : ...l' ENtre relationnalité F-H ..)

27. La manière dont le philosophe Ludwig Wittgenstein a expliqué la connexion entre la foi et la certitude est bien connue. Croire serait semblable, selon lui, à l’expérience de tomber amoureux, une expérience comprise comme subjective, qui ne peut pas être proposé comme une vérité valable pour tous[19]. Pour l’homme moderne, en effet, la question de l’amour semble n’avoir rien à voir avec le vrai. L’amour se comprend aujourd’hui comme une expérience liée au monde des sentiments inconstants, et non plus à la vérité.

Est-ce là vraiment une description adéquate de l’amour ? En réalité, l’amour ne peut se réduire à un sentiment qui va et vient. Il touche, certes, notre affectivité, mais pour l’ouvrir à la personne aimée et pour commencer ainsi une marche qui est un abandon de la fermeture en son propre « moi » pour aller vers l’autre personne, afin de construire un rapport durable ; l’amour vise l’union avec la personne aimée. Se manifeste alors dans quel sens l’amour a besoin de la vérité. C’est seulement dans la mesure où l’amour est fondé sur la vérité qu’il peut perdurer dans le temps, dépasser l’instant éphémère et rester ferme pour soutenir une marche commune. Si l’amour n’a pas de rapport avec la vérité, il est soumis à l’instabilité des sentiments et il ne surmonte pas l’épreuve du temps. L’amour vrai, au contraire, unifie tous les éléments de notre personne et devient une lumière nouvelle vers une vie grande et pleine. Sans vérité l’amour ne peut pas offrir de lien solide, il ne réussit pas à porter le « moi » au-delà de son isolement, ni à le libérer de l’instant éphémère pour édifier la vie et porter du fruit.

Si l’amour a besoin de la vérité, la vérité, elle aussi, a besoin de l’amour. Amour et vérité ne peuvent pas se séparer. Sans amour, la vérité se refroidit, devient impersonnelle et opprime la vie concrète de la personne. La vérité que nous cherchons, celle qui donne sens à nos pas, nous illumine quand nous sommes touchés par l’amour. Celui qui aime comprend que l’amour est une expérience de vérité, qu’il ouvre lui-même nos yeux pour voir toute la réalité de manière nouvelle, en union avec la personne aimée. En ce sens, saint Grégoire le Grand a écrit que « amor ipse notitia est », l’amour même est une connaissance, il porte en soi une logique nouvelle[20]. Il s’agit d’une manière relationnelle de regarder le monde, qui devient connaissance partagée, vision dans la vision de l’autre et vision commune sur toutes les choses. Guillaume de Saint Thierry, au Moyen-âge, suit cette tradition quand il commente un verset du Cantique des Cantiques où le bien-aimé dit à la bien-aimée : Tes yeux sont des yeux de colombes (cf. Ct 1, 15)[21]. Ces yeux de la bien-aimée, explique Guillaume, sont la raison croyante et l’amour, qui deviennent un seul oeil pour parvenir à la contemplation de Dieu, quand l’intellect se fait « intellect d’un amour illuminé »[22].

28. Cette découverte de l’amour comme source de connaissance, qui appartient à l’expérience originelle de tout homme, trouve une expression importante dans la conception biblique de la foi. En expérimentant l’amour avec lequel Dieu l’a choisi et l’a engendré comme peuple, Israël arrive à comprendre l’unité du dessein divin, des origines à l’accomplissement. Du fait qu’elle naît de l’amour de Dieu qui conclut l’Alliance, la connaissance de la foi est une connaissance qui éclaire le chemin dans l’histoire. C’est en outre pour cela que, dans la Bible, vérité et fidélité vont de pair, et le vrai Dieu est le Dieu fidèle, celui qui maintient ses promesses et permet, dans le temps, de comprendre son dessein. À travers l’expérience des prophètes, dans la douleur de l’exil et dans l’espérance d’un retour définitif dans la cité sainte, Israël a eu l’intuition que cette vérité de Dieu s’étendait au-delà de son histoire, pour embrasser toute l’histoire du monde, depuis la création. La connaissance de la foi éclaire, non seulement le parcours particulier d’un peuple, mais tout le cours du monde créé, de ses origines à sa consommation.

 

..en proche relation ...

 

Coq ET Coqs ....

 

... de la forme ....et du fonds...

Nathalie Nothomb

 

 

 

 

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...L'amour s'est en effet "refroidi »  ... la charité fait face à l'empire aujourd'hui planétaire de la violence....

Cette montée vers l'apocalypse est la réalisation supérieure de l'humanité. Or plus cette fin devient probable, et moins on en parle.

Il faut donc réveiller les consciences endormies.

Vouloir rassurer, c'est toujours contribuer au pire.

René Girard.

  

 

  "L'esprit constitue un champ de relations tourné vers la totalité de ce qui existe "  Joseph Pieper

Loin que ce soit être qui illustre la relation , c'est la relation qui illumine l'être.     Gaston Bachelard

Les composantes de la société ne sont pas les êtres humains, mais les relations qui existent entre eux.   Toynbee

 

 

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