Santé ...autoguérison    

 

 Pierre Lunel*Professeur agrégé des facultés de droit, publie une enquête sur Les Guérisons miraculeuses (Plon)..extrait

31.01.03

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LE FIGARO. - Y a-t-il encore des miracles de nos jours ?

Pierre LUNEL. - Seuls 66 miracles ont été officiellement reconnus depuis les apparitions. ( à Lourdes)  Or ce sont des dizaines de milliers de. malades qui sont venus témoigner qu'ils étaient guéris... Des guérisons inexpliquées, il y en a également dans les assemblées charismatiques : des paralysés se lèvent, des sourds entendent. Il me paraît fondamental d'avoir l'humilité de reconnaître que quelque chose nous échappe. Sans se prononcer sur l'origine de la guérison, qu'elle vienne de Dieu ou d'un phénomène de neuro­transmetteur lié à une ferveur particulière, il faut reconnaître les faits : nous avons une formidable capacité d'autoguérison !

 

N'est-ce pas la foi qui guérit ?

 

En quelque sorte. Mais cela ne concerne pas seulement les personnes atteintes d'une névrose hystérique comme l'avançaient Charcot ou Zola pour nier les miracles. Prenons les cas de guérisons spontanées de cancers graves que les Américains ont systématiquement étudiés. Les personnes concernées ont toutes le même profil: elles ne sont pas accablées par la maladie, elles acceptent la mort, cherchent à donner un sens à leur épreuve, s'inscrivent dans un dessein plus vaste que leur survie.

Les miraculés sont généralement aptes à capter des choses inconnues. Sans excès de dévotion ni dérision, ils vivent le surnaturel de façon naturelle.

 

Le miracle' ouvre-t-il des perspectives à la science ?

 

Oui, les Américains l'ont bien compris. Ils multiplient les études sur les guérisons inexpliquées, les recherches sur les neurotransmetteurs. Le miracle est la preuve qu'il y a une action de l'esprit sur le corps. La médecine française, beaucoup plus cartésienne, est très frileuse sur le sujet.

 

Pourquoi certains malades guérissent-ils et d'autres pas ?

 

A Lourdes, on assiste aussi à de véritables guérisons du coeur et de l'âme. Je me souviens d'un vieux paralytique, qui en était à son quinzième pèlerinage. Il ne venait plus pour demander sa guérison mais parce qu'il retrouvait ses copains malades et repartait à chaque fois regonflé. Je me rappelle aussi une messe avec 2 000 enfants anglais en fauteuil roulant dans la pénombre de la basilique. Toute cette souffrance offerte, c'était d'une violence positive inouïe ! Cette expérience tellement forte, comment ne provoquerait-elle pas quelque chose d'extraordinaire dans les corps ?

 

Propos recueillis par Astrid de Larminat

 

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Président de l'université Paris VIII-Saint-Denis

 

RS..........l'autoguérison ...ne serait-elle pas la solution à la faillite de la Santé publique ????

 

 

Italie : Authentification d’un miracle survenu à Lourdes

Une pathologie cardiaque

ROME, Jeudi 10 Novembre 2005 (ZENIT.org) – L’archevêque de Salerne, en Italie du sud, Mgr Gerardo Pierro proclamera officiellement le 11 novembre la « guérison miraculeuse » d’une femme, aujourd’hui âgée de 94 ans, survenue à Lourdes, il y a 50 ans. L’événement est annoncé par « La Città », le quotidien local.

Ce sera le 67e « miracle » survenu à Lourdes officiellement reconnu par l’Eglise catholique.

La malade, Anna Santaniello, souffrait depuis l’enfance d’une malformation cardiaque déclarée incurable par les médecins et le pronostic vital était faible.

Enfant, Anna Santaniello vécut dans les privations et les sacrifices. A quarante ans, son état de santé s’aggrava, et en dépit des avis contraires des médecins et de son entourage, elle décida de se rendre à Lourdes.

Elle confie à « La Città » : « Je ne réussissais plus à respirer, et j’ai dit à mon frère que mon dernier désir était d’aller à Lourdes ».

Elle y arriva sur un brancard et fut emmenée aux piscines où elle fut plongée dans l’eau de la source: « L’eau était glacée, se souvient Anna Santaniello, mais j’ai aussitôt senti quelque chose qui brûlait dans ma poitrine, comme si on me rendait la vie. Quelques secondes après, alors que je ne pouvais plus jusque là faire un seul pas, je me suis levée toute seule et je me suis mise à marcher, en refusant l’aide des brancardiers, qui me regardaient avec incrédulité ».

A son retour chez elle, elle alla consulter un fameux cardiologue de l’époque. « Il m’a dit, raconte-elle, que je n’avais rien. Que j’étais en très bonne santé et qu’il ne s’expliquait pas tous les certificats et les examens faits auparavant ».

Il a fallu bien d’autres certificats et de multiples examens, avant que la commission médicale n’établisse que cette transformation n’avait aucune explication scientifique et que l’Eglise locale y reconnaisse une guérison miraculeuse.

ZF05111010

 

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