15.02.02
Je viens
d'assister à la première réunion d'un groupe de discussions organisée à
l'initiative de Mme Catherine , que j'avais rencontrée lors d'un débat
organisé par l'Eau Vive. Ce groupe se réunit une fois par mois,
alternativement chez l'un ou l'autre des participants. Il prend pour thème
un livre et en discute tout au long d'une année.
Le
livre choisi cette année est :« La marche des idées contemporaines » de
Jacqueline Russ, Armand Colin. Ce jour-là, il était question du chapitre
traitant de les Sciences de la Nature.
Voici quelques notes
prises lors de la réunion ... un exposé formel a été fait par Pierre:
Les spiritualistes
dénoncent deux insuffisances de la science :1) la question des origines
2) les limites de la connaissance. Cela me paraît,en effet,tout à fait
mettre en évidence les limites de la science des hommes. Ce n'est que la
manière scientifique de se représenter le monde à un moment donné. À ce
propos une citations relevée par ailleurs : « la science progresse en
indiquant l'immensité de l'ignoré »Louis Pauwels....je dois être un
spiritualiste dogmatique...
Une des grandes
questions qui semble avoir bouleversé le monde scientifique est
l'émergence de la physique quantique ...le débat entre la « notion de
continu » ou celle «du discontinu»....
À ce propos, de
grands savants (voir le site Atome**) ont
mis en évidence certains principes qui, à mon avis, ont des
prolongements physiques et même métaphysiques.... Ce qui est sans doute
la raison de leur évocation lors de cette réunion. (Je n'ai pas encore
le livre)
Heisenberg:
"Dans une mesure, l'accroissement de précision dans l'une des
grandeurs s'accompagne nécessairement avec une augmentation de
l'imprécision dans la mesure de l'autre grandeur." Ceci s'applique à
des variables conjuguées telles que : la position et la vitesse, la
durée et l'énergie... et j'ajouterai par analogie entre le général et le
particulier, l'ensemble et le détail,... entre le cerveau droit et le
cerveau gauche... entre la vision macroscopique et microscopique....à
chacun de NOUS dans sa complexité de l'infiniment petit a l'infiniment
grand .....du biologique au spirituel....
L'expérience des
« trous d'Young**»: le document
joint donne quelques précisions sur cette
expérience. Ce qu'elle relève, à mon avis, c'est que d'une part la
réalité est cachée et relative .. (....cela me rappelle quelque
chose)...Voilà que «les électrons ne sont pas des particules au sens
classique ; et bien qu'ils manifestent des propriétés d'interférences,
ce ne sont pas des ondes au sens classique, puisqu'on peut les compter»
.. «Que les savants puissent produire n'ont pas de la lumière mais de
l'obscurité à partir de deux sources lumineuses. »... Et enfin qu'
une source unique d'émission peut nous apparaître comme deux sources
d'émission...
Le chat mort-vivant de
Schrödinger (voir site Atome)** :
Pour expliquer le concept Schrödinger nous propose
de nous imaginer un chat dans une boite ...dans des conditions
particulières ...décrites simplement sous le site nommé...et la
conclusion est: "Eh bien figurez-vous que la physique quantique a un
doute: elle vous dira que le chat, AVANT observation, est vivant ET mort
à la fois! Absurde! Et pourquoi!? L'état (vivant ou mort) du chat ne
dépend en fait que de l'état (émission d'un électron ou non) de l'atome
d'Uranium. Or la physique quantique affirme que l'atome U est un être
quantique auquel est applicable le principe de superposition: les
particules atomiques peuvent exister dans plusieurs états superposés et
simultanés". ...et bien nous aussi...
La « non --
localité » ou la non-séparabilité quantique**
(Alain Aspect):
le document que j'ai trouvé sur Internet à ce sujet en donne une bonne
description... Nous approchons le mystère....de l'amour...de
l'univers dont nous sommes et que nous formons..
À ce propos, une
citation de Simone Weil : « une science qui ne nous rapproche pas de Dieu
ne vaut rien. Mais si elle nous en fait mal approcher, c'est-à-dire d'un
Dieu imaginaire, c'est pire... » ..... Attention, car « la science a
fait de nous des dieux avant même que nous méritions d'être des hommes.
» J. Rostand, biologiste.
Après-midi très
intéressante. Nous étions huit -- cinq femmes, trois hommes. Je prévois
d'acheter le livre. Prochaine réunion prévue le vendredi 8 mars**.
** liens non encore opérationnels