L'ère de la « victimomania »

le communautarisme  -  le Pouvoir, la puissance

Présentation:

Voilà nos nouvelles voies de la vertu... qui permettent de créer un consensus, d'évacuer la violence et les vrais problèmes, d'asseoir le pouvoir..  C'est une parfaite illustration du système René Girard ... des mythes fondateurs de notre nouvelle religion ...d'une culture....démocratique, républicaine, , pacifiste, droit de l'hommiste, égalitariste, médiatique, des minorités et pauvres obligatoirement innocentes... solidariste ......et laïque... celle  du de l'HOMENTRANCHE .....le coupable ( le pêcheur ) c'est vous ... 

Un dévoiement du christianisme : l'innocence de la victime ..  alors se poser au départ en tant que victime ...donc innocent ...même en agressant ..en terrorisant ... l' innocent

Extraits:  L'ère de la « victimomania »... De plus en plus, l'Etat se veut le chantre de la paix, de la vie, de la lutte contre les grandes maladies, du combat contre l'injustice et l'intolérance, du rejet de la violence, de l'incivilité, des insultes et des discriminations. ... Ces thématiques ont en effet le très grand avantage de ne pas attirer d'opposants ...

Contre la Martyrocratie ...Aujourd'hui, il faut appartenir à la catégorie des persécutés pour plaire aux médias et à l'opinion publique,,." Le choc de la Shoah a entraîné une détestation de l'État-Nation. .... (il faut) démasquer ces faux humanistes qui fabriquent des victimes à la chaîne et rejeter cette idéologie moribonde. " ....Ce sont les milices communautaires qui jouent sur la victimisation et sur la violence.

en Relation .... mimétisme,  pouvoir, masse, Etat, média ....responsabilité, discernement ..communautarisme ..  ....ensemble-HOMENTRANCHE ...violence .... christianisme ... La Passion ...

 

 

 

L'ère de la « victimomania »

 

Auteur: Mathieu Laine*

Source: le Figaro, 27 juillet 2004

La victime est devenue la meilleure amie de l'homme politique. La fausse agression du RER D nous en fournit l'une des plus belles illustrations. A droite comme à gauche, tous se sont en effet rués sur le mensonge particulièrement déplacé d'une mythomane. Bien entendu, a posteriori, il serait trop facile de leur reprocher de ne pas avoir pris la peine de vérifier l'information et d'avoir ouvert si rapidement la porte des ministères à cette prétendue victime. Cet embrasement malheureux nous offre cependant l'occasion de pointer du doigt l'une des dérives les plus profondes de notre société : le culte de la victime médiatique.

A l'heure où l'Etat providence ne fait plus recette, les hommes politiques aspirent à conforter leur pouvoir. Pour ce faire, ils intègrent dans leur champ de compétence des sujets rassembleurs. De plus en plus, l'Etat se veut le chantre de la paix, de la vie, de la lutte contre les grandes maladies, du combat contre l'injustice et l'intolérance, du rejet de la violence, de l'incivilité, des insultes et des discriminations. Tout sujet susceptible de toucher le plus grand nombre fait désormais fureur dans les couloirs de la République. Ces thématiques ont en effet le très grand avantage de ne pas attirer d'opposants (sauf à passer pour un cynique ou un égoïste sans coeur), de donner l'illusion de l'action et de détourner les électeurs des sujets qui fâchent (finances publiques dans le rouge, croissance en panne, taux de chômage à deux chiffres).

Alors que les bons sentiments et l'émotion cathodique sont à la mode chez les hommes politiques, les victimes ne pouvaient qu'être mises à l'honneur. Le temps médiatique a, bien entendu, contribué à accroître leur sacralisation en privilégiant le sensationnel sur le fond et en imposant son rythme aux détenteurs du pouvoir. D'où la surenchère compassionnelle, quant une victime est propulsée sous les feux des projecteurs ; d'où également l'absence de vérification tant, au petit jeu du communiqué de presse larmoyant, l'élu qui ne condamne pas dans les premiers instants un événement « symbolique » a médiatiquement perdu la partie.

Il y a pourtant, sans aucun doute, une véritable réflexion de fond à mener sur le traitement des victimes dans notre système judiciaire, et notamment dans le procès pénal. Si la présomption d'innocence fait, à juste titre l'objet de toutes les attentions et si nombreux sont ceux qui se sont montrés très vigilants pour que la défense bénéficie d'une protection juridique solide, la victime a, pendant longtemps, été la grande absente des tables rondes. Il est donc sain que des intellectuels et des praticiens se penchent sérieusement sur son statut afin qu'il soit repensé et si possible amélioré.

L'obsession de la prise en charge des victimes médiatiques donne aux citoyens le sentiment que l'Etat peut tout et entretient l'illusion que ce dernier a non seulement la compétence mais aussi la légitimité pour agir largement et mettre l'homme à l'abri de toutes les souffrances, quitte à ce qu'il porte atteinte aux droits naturels des individus pour atteindre le but tant désiré de la sécurité et du bien. Cette dérive victimaire fait donc le jeu des responsables politiques car elle favorise le sentiment que nous sommes tous un peu « victime » de quelque chose ou de quelqu'un et que nous sommes en conséquence tous créanciers d'un Etat paternel et maternel qui ne saurait en aucun cas voir son rôle diminuer, bien au contraire.

Même si elle est très souvent fondée sur de bonnes intentions, il faut donc demeurer vigilant face à l'approche utilitariste que se font parfois les hommes politiques des victimes qu'ils contribuent à pousser sur le devant de la scène et plaider pour un véritable travail de fond qui seul pourra mettre fin à l'ère de la « victimomania » qui s'est récemment ouverte et qui ne semble malheureusement pas près de se refermer.


* Avocat. Chargé d'enseignement à l'université Panthéon-Assas (Paris Il). Délégué général de l'institut Turgot.

 

texte hébergé en  07/04

 

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contre la martyrocratie

Auteur: Goldnadel et Soral

Source:Le Libre Journal du 18 septembre 2004

 

Ayant organisé un face-à-face entre Maître Gilles-William Goldnadel, avocat et vice-président de l'association France-Israël, d'une part, et Alain Soral, écrivain non conformiste, auteur de "Socrate à Saint-Tropez", d'autre part, France Soir semble avoir finalement renoncé à le publier.

On comprend pourquoi en en découvrant le contenu sur un site israélien. William Goldnadel, non sans courage, attribue la dégradation des valeurs et institutions au pouvoir des "martyrocrates" qu'il désigne comme « ceux que l'on rencontre dans les prétoires, les salles de rédaction, les plateaux de télévision, les cortèges de manifestants (...) qui par passion ou par intérêt, exploitent, magnifient ou fabriquent la souffrance de qui, a priori, présente le profil idéal de l'innocente victime à protéger ».

Selon l'avocat, le système martyrocratique, né du "Big Bang Shoah" à la fin des années 60, avec le cinéma hollywoodien puis en mai 1968 avec les slogans "CRS = SS" ou "nous sommes tous des juifs allemands", a fait de la Shoah "l'échelle de Richter du malheur pour la société française et européenne" : "Aujourd'hui, il faut appartenir à la catégorie des persécutés pour plaire aux médias et à l'opinion publique" Et Goldnadel explique l'échec de l'intégration des musulmans par la martyrocratie :" Le choc de la Shoah a entraîné une détestation de l'État-Nation. L'Etat n'a plus le droit de recourir à la violence légale et les gardiens de l'ordre sont devenus des gardiens de la paix. Le policier est rejeté lorsqu'il veut intervenir dans sa mission essentielle de répression de la délinquance violente. Personne ne manifeste quand un policier est tué, mais quand un policier tue un jeune des ban lieues on descend dans la rue et on brûle des voitures (...)."

La justice n'échappe pas au système martyrocrate. Le magistrat, comme le journaliste d'aujourd'hui, respire l'air du temps. Pourquoi dérogerait-il à la loi commune Les fichiers qui permettent de recenses criminels et terroristes existent dans toutes les nations démocratiques, sauf en France. Qui s'y oppose ? La Ligue de défense des Droits de l'homme (...). L'Education Nationale, le système judiciaire et médiatique sont dans un tel état de déliquescence que j'avoue ne plus faire confiance à la force de réaction de la société française pour résoudre le problème.

La France va mal mais la partie reste jouable. Il faut guérir des meurtrissures de la Shoah. Arrêter l'imposture morale et intellectuelle de ce système martyrocrate, démasquer ces faux humanistes qui fabriquent des victimes à la chaîne et rejeter cette idéologie moribonde. "

L'écrivain Alain Soral partage cette analyse. Il accuse le communautarisme juif d'avoir affaibli la société française et anéanti le sentiment national : « Certains juifs se sont servis de la Shoah. l'industrie de l'holocauste vient de New York (...) Je trouve que la fascination que certaines personnes ont pour les juifs et la Shoah est dangereuse et malsaine. Ce sont les intellectuels juifs de gauche comme Finkielkraut et BHL qui ont amené cette idée de pleurnicherie victimisante en nous traitant de collabos puis de colons face à (Algérie (...) L'idéologie libérale-libertaire, promue par le PS, a favorisé la montée du communautarisme juif, féministe, gay, arabe, régional. »

Et d'ajouter, prophétiquement puisque son intervention sera censurée par France-Soir «Je suis interdit par beaucoup de médias, parce que je suis judéo-critique, misogyne et homophobe... »

Quant à l'immigration maghrébine, Goldnadel propose de la stopper et de supprimer le regroupement familial ; et Soral s'oppose à l'idée d'un CRIF islamique : « ils veulent le droit de faire comme les juifs. Act Up, c'est pareil, c'est le communautarisme victimaire sur le modèle de la Shoah, à part que le sida remplace la Shoah. Ce sont les milices communautaires qui jouent sur la victimisation et sur la violence. Regardez l'arrogance des mariages homos ! Cela pousse les Français à l'homophobie. » Et l'écrivain de conclure : « Je suis un nationaliste et je suis pour l'ordre. (......) Le désordre favorise les prédateurs et pénalise les petites gens. Il n'y a rien de pire qu'un pays où les institutions ne marchent plus et où les gangsters peuvent violer et piller impunément. » (... ...)

texte hébergé en  09/04

 

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rs : .. et ouvrir les voies du pouvoir ..... aux gangsters ...