La dhimma  ... statut des juifs et chrétiens dans un pays musulman

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la Dhimma, régit l' ensemble des relations entre la puissance protectrice musulmane et les Gens du Livre (juifs et chrétiens.)

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La Dhimma

Auteur: Dr Armand Amselem(Tel-Aviv)

 Source: http://www.sefarad.org/publication/lm/050/html/page13.html

 

En terre d’Islam, les juifs étaient régis par le statut de la Dhimma, ensemble des relations entre la puissance protectrice musulmane et les Gens du Livre (juifs et chrétiens.) Ces dispositions, qui sont également connues comme la Charte d’Omar, règlent dans le détail la présence des non-musulmans et garantissent in minimum de droits pour les personnes et les biens. Ce statut repose essentiellement sur trois éléments fondamentaux :

• reconnaissance du droit de vivre,

• inviolabilité des personnes et des biens,

• Infériorité en termes sociaux et religieux.

Certes, le Dhimmi jouit d’une grande liberté de circulation et bénéficie d’une large autonomie dans l’organisation de sa vie communautaire. Il est justiciable de ses propres tribunaux quand la cause ne concerne pas un musulman. Il peut instaurer règles pour la gestion des personnes et des biens ainsi que pour l’enseignement et la bienfaisance. Le droit de propriété lui est reconnu tout comme il peut mener une vie personnelle, familiale et religieuse conforme à la Halakha.

Cependant, en contre-partie, le Dhimmi est astreint au paiement de la Djiziya, le fameux impopulaire impôt de capitation exécré à travers tout le royaume. Le juif doit se distinguer du musulman par son costume (djellaba noire à partir du XVII° siècle), sa monture, le choix de son patronyme. Il doit respecter les mesures d’infériorité et reconnaître la supériorité de l’Islam. Il ne doit pas détenir d’armes ou posséder d’esclaves. De toute évidence, il lui est interdit de convertir un musulman au judaïsme.

Comment fut appliqué au Maroc le statut de la Dhimma ? Force est de reconnaître qu’il n’était pas suivi à la lettre et qu’il était plus souple dans le Nord du pays – où habitaient les communautés hispanophones – que dans le reste du royaume. Néanmoins, en règle générale, la condition humiliée du juif marocain était fonction de la manière avec laquelle les autorités interprétaient les dispositions du statut, l’existence des communautés et de ses membres étant soumise au bon vouloir du sultan ou du pacha local…

 

 

 

texte hébergé en  09/04

 

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